15/05/2018
12:53:06
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[RP/JDR] Aventures Makotanes

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3583
Titre du Sujet : Aventures Makotanes

Photographie, réaliste, de nos jours, plongé légère, dans une cave du XIXe siècle éclairée aux lampes à pétroles, autour d'une tables, il y a des cowboys dont un qui est maitre du jeu et une nonne carmélite en voile blanc et habit blanc et il y a des dés, un écran de mj, des fiches de personnage et un plan avec des figurines au centre , et il y a un gâteau dans un coin et de la limonade, un des joueurs fume le cigare

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DE CE SUJET
Je vous propose dans ce sujet de découvrir les comptes-rendus de mes parties de jeu de rôle en solitaire. Ce lieu sera principalement dédié au système LEADS et à ses variantes, car ils possèdent une qualité unique : ils transforment la session de jeu elle-même en un compte-rendu narratif intégralement rédigé sous forme de journal ou de rapport. Bien que je puisse occasionnellement partager des parties d'autres jeux solo, ces derniers, souvent plus centrés sur les mécaniques de jeu, plus ludiques et moins narratifs, obligent à rédiger un RP séparément de l'acte de jouer. De ce fait, ils n'ont pas besoin d'un sujet spécifique et peuvent être publiés n'importe où (ce sont des récits normaux, en un sens).

La philosophie de LEADS est ce qui le rend si adapté. Il s'agit d'un jeu de rôle purement narratif, où l'histoire est le seul et unique moteur. Vous n'y trouverez aucune caractéristique chiffrée ou gestion de traits ; la mécanique est entièrement au service de l'histoire. Ces jeux fonctionnent comme de véritables générateurs d'histoires (enfin pour le coup l'IA c'est quand même vous) tout en conservant, malgré tout, une structure ludique (ça reste un jeu).

Sans m'attarder sur les règles précises, qui varient de toute façon d'un jeu LEADS à l'autre, le principe fondamental repose sur la création d'un paquet de cartes et sur l'interprétation des tirages. Le joueur est souverain, endossant un rôle qui se rapproche davantage de celui du maître de jeu que du simple pion. C'est à lui de donner du sens, de la substance aux éléments abstraits proposés par les cartes. C'est un exercice de création stimulant qui suscite des réflexions que j'ai pris l'habitude de partager dans la partie "système" de mes publications.

Pour une lecture claire, chaque publication sera divisée en deux volets distincts. Vous trouverez d'abord le récit lui-même, qui constitue l'œuvre de RP finale et peut se lire de façon autonome (comme un post de rp normal). Ensuite, une section "système" viendra détailler les coulisses de la création : l'état d'avancement de l'intrigue, les résultats des tirages et le processus d'interprétation qui m'a permis de transformer ces éléments de jeu en une histoire cohérente.


FORMULAIRE DE PARTIE
Il s'agit d'un formulaire vierge, essentiellement prévu pour moi, qui est en quelque ce qui se remplit durant une session de la partie. Si vous voulez vous aussi vous essayer à une partie de LEADS, vous pouvez naturellement reprendre ce formulaire.
le formulaire[center][size=1.8][Nom du JDR] Nom de l'histoire[/size][/center]
[center][size=1.2]Acte X, Chapitre X : Titre [/size][/center]

[b][center][img=lien]l'image d'illustration[/img][/center][/b]
[center][size=1.5]Récit[/size][/center]

[b][size=1.2]Date ingame du RP [/size][/b]
[justify]Le RP est là, minimum vingt lignes, idéalement plus.[/justify]



[center][size=1.5]Notes de Système[/size][/center]
[justify][color=#FF0000]Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique. [/color][/justify]

[spoiler=Note de l'auteur (ignoré)]

[center][size=1.5]Quoi qu'est-ce ?[/size][/center]
[ignore][justify]Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme [b]Après l'Accident[/b] et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

[i]Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.[/i]

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP. [/justify][/ignore]
[/spoiler]

[spoiler=Tirage : ]
ici l'entrée et la réponse que l'on compte faire






[/spoiler]

[spoiler=Rappel des pistes]
[b]Pistes suivies : [/b]

la liste des pistes suivies


[b]Valeur des cartes[/b]

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ | |||
| 3♤ | |||
| 4♤ | |||
| 5♤ | |||
| 6♤ | |||
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LISTE DES HISTOIRES

[Après L'Accident] A la recherche de la tribu des Makota
Acte 0, Chapitre 0 : Définition du Cadre de jeu
Acte 1, Chapitre 1 : Un petit requiem auprès du feu
Acte 1, Chapitre 2 : Péché de Curiosité
Acte 1, Chapitre 3 : Le jeu de la radio
Acte 1, Chapitre 4 : Mon premier cerf
Acte 1, Chapitre 5 : La casemate sur la Montagne
Acte 1, Chapitre 6 : Lire et attendre
Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque
Acte 2, Chapitre 1 : Le Wendigo
Acte 2, Chapitre 2 : La mine d'or
Acte 2, Chapitre 3 : Maudite blessure
Acte 2, Chapitre 4 : Le Sanctuaire des Makota
Acte 2, Chapitre 5 : On est bien dans l'exploitation minière
3366
[Après L'Accident] A la recherche de la tribu des Makota
Acte 0, Chapitre 0 : Définition du Cadre de jeu

Illustration du Chapitre

Récit

Le 29 Decembre 2017
Cette aventure se déroule naturellement dans le monde de Géokratos, et plus précisément au Makota. Elle raconte l’histoire d’un jeune scout makotan qui doit avoir dans les seize ans, Jean, qui, intrigué par certaines rumeurs circulant parmi ses amis, ses camarades de classe et ses frères scouts, décide — sur un coup de tête, ou peut-être pour une raison plus intime (nous le verrons en jeu) — de partir à la recherche des mythiques Aleuciens makotans, tribu disparue durant la seconde moitié du XIXᵉ siècle et qui, depuis toujours, fascine l’imaginaire des enfants du pays et même des vachers en général . Avec ses frêres scouts, Jean a souvent évoqué ces légendes autour du feu de camp, entre deux jeux ou veillées.

Toujours est-il que, en plein hiver, alors qu’il passe ses congés chez ses parents et qu’il a quitté temporairement son lycée — car il est très probablement pensionnaire, comme la plupart des jeunes gens au Makota, du fait de la faible densité de la population et des distances considérables entre les établissements et les logements des gens —, il décide de vérifier les dires du vieux Paul, un vieux trappeur alcoolique et marginal qui prétend avoir rencontré des Aleuciens makotans dans la vallée de la Nive en plein hiver, alors qu’il prospectait pour de l’or en inspectant les parois vertigineuses de cette vallée profonde, froide et sordide à la recherche de roches témoins qu'il ne trouva pas.

C'est ainsi qu'un beau matin glacial de fin décembre, après avoir laissé une lettre à son père pour lui expliquer le sens de sa démarche (et sur laquelle nous auront certainement l'occasion de revenir), Jean revêt son uniforme scout par-dessus lequel il passe un épais duster de cuir, rassemble ses affaires de bivouac et de survie, selle son cheval et prend la route en direction de la vallée de la Nive.

Au fil de sa progression, tandis que sa monture gravit les pistes enneigées qui serpentent entre les montagnes du comté des Monts-Frisquets, la neige se met à tomber de plus en plus dru. À midi, c’est le blizzard : on n’y voit plus à un mètre. C’est dans ce décor de désolation que Jean tombe dans une faille, quelque part à l’entrée de la vallée. Son cheval se brise la nuque et meurt sur le coup. La tempête bat son plein. En se relevant et en sortant tant bien que mal de cette faille de bien quinze mètres de profondeurs, Jean constate qu’il s’est méchamment entaillé le bras contre une lame de scie qu’il transportait dans ses affaires, mal emmitouflée dans un chiffon.

Jean est seul face au blizzard dans une vallée qui, à sa connaissance n'est pas habitée. Quand son père lira sa lettre il saura où il est, mais en attendant il est seul et il a froid. Un combat contre la nature vient de débuté et aucun Makota ne pointe encore à l'horizon Ainsi commence cette aventure.

En bonus : Petite vidéo sur le sujet : Le vieux Paul, qui est un ivrogne, aurait vu un Makota



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : Cadre + R♤

Règles d'établissement du cadre
Tirage Reine de pique

Ici l'entrée est assez simple à interpréter : C'est tout simplement un accident de cheval. Ca permet, en outre, de se débarrasser du cheval qui aurait offert une possibilité de sortie. A présent, sans cheval, dans le blizzard au milieu d'une vallée abandonnée, la partie peut commencée dans de bonnes conditions. La blessure est un plus, pour moi je pense qu'elle est assez superficielle et ne devraient pas poser tellement de problèmes.






Rappel des pistes
Pistes suivies :

Aucune piste n'a encore été levée ni trouvée (en même temps, la partie vient de commencer).


Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ | |||
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| 4♤ | |||
| 5♤ | |||
| 6♤ | |||
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 1 : Un petit requiem auprès du feu

l'image d'illustration

Récit

29 décembre, dans un abri de rancher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Je viens de passer la pire journée de ma vie, et j’ai bien peur que mes malheurs ne fassent que commencer. Robert, mon cheval, est mort quand nous sommes tombés dans la crevasse : il s’est brisé la nuque, il est mort sur le coup. Je suis triste, mais au moins il n’a pas souffert et je n’aurai pas à l’abattre — je ne me voyais pas massacrer Robert à la hachette. Je l’aimais bien Robert ; c’était un cadeau de mon père et je l’ai beaucoup monté. Je ne le monterai plus maintenant.

Je n’ai cependant pas eu vraiment le loisir de le pleurer. Lui est mort : moi, pas encore — et je préférerais garder restant au nombre des vivants. Si, comme le curé le dit, les animaux ne vont pas au ciel, j’ai du mal à croire que Dieu punisse les bêtes bonnes en les réduisant au néant, ou encore moins qu’il les jette dans la fournaise avec les hommes dégénérés et les communistes. Papa pense comme moi, ou plutôt je pense comme lui : nous retrouverons nos bonnes bêtes dans les plaines du Royaume céleste du Père tout-puissant.

Mais je m’égare ; la fatigue sans doute. Depuis notre chute dans la crevasse et la mort de Robert, il s’est passé bien des choses. J’aurais voulu rebrousser chemin, mais je n’ai pas pu : sans cheval pour couvrir rapidement la distance qui me séparait de la ferme la plus proche, j’aurais été mort de froid sur la route et l’on m’aurait retrouvé au printemps sur un bas-côté. Il fallait donc trouver un abri contre la tempête, ce maudit blizzard infernal qui me gelait jusqu’aux os. Sans parler de cette maudite blessure au bras qui me fait horriblement souffrir par ma faute : j’avais mal enveloppé la lame de ma scie et, en tombant, je me suis entaillé. J’ai arrêté le saignement et bandé ça avec un torchon, celui même qui enveloppait la lame. Ça devrait tenir jusqu’à ce que je me sorte de cet enfer.

Après avoir pansé ma plaie comme j’ai pu, j’ai compris que je ne pouvais pas rester là. J’ai attrapé tout ce que je pouvais porter : ma petite tente, un peu de matériel de bivouac et de froissartage, ma fidèle hachette, de quoi allumer un feu, et le talkie-walkie de la Cavalerie du Makota que m’a offert l’oncle Hervé, le frère de mon père. C’est de la bonne qualité, mais il ne peut plus émettre — certaines pièces électroniques ont grillé — ; il fait toutefois encore une excellente radio portative.

Chargé comme un bœuf et après plusieurs tentatives pour sortir de la crevasse (je suis tombé plusieurs fois), je me suis mis en route dans la tempête. J’ai marché à l’aveuglette : de toute façon je ne savais ni où j’étais ni où j’allais. J’ai bien cru que j’allais mourir. Heureusement, j’ai fini par me cogner contre un muret — un de ces murs en pierres sèches qu’on dresse pour séparer les pâtures des petits ranchers. Je me suis dit qu’il devait y avoir un ranch dans le coin, ou à tout le moins une grange. J’ai enjambé le muret et repris ma marche à l’aveugle.

J’ai marché encore une bonne heure, forçant la neige et le vent. Comme si cela ne suffisait pas, étant en décembre, j’ai vite réalisé que le soleil était sur le point de se coucher. J’ai compris alors que si je ne trouvais pas un abri rapidement, c’était la mort assurée : la nuit dans ce froid et cette tempête, même avec une lampe, c’est impossible et si ça arrivait, là encore, on me retrouverait au printemps. Heureusement, j’ai fini par apercevoir un mur de bâtiment. En le longeant, j’ai trouvé une grange délabrée et vide ; et, à côté, une maison. J’en fis le tour et trouvai la porte, fermée par un cadenas. La maison ne semblait pas habitée : je n’ai pas frappé, j’ai sorti mon coin à fendre, l’ai posé contre le cadenas et l’ai forcé d’un coup sec avec le dos de ma hachette. Je pus alors entrer et refermai la porte derrière moi.

Je sais bien qu’il est mal — et même criminel — de voler le bien d’autrui comme le fond les communistes, mais j’avais un besoin vital de cette maison. Qu’on me pardonne donc ce cambriolage nécessaire : je suis prêt à rembourser le cadenas et à réparer tout ce que j’abîmerai. La maison n’est en réalité qu’un abri estival pour vachers : tout en pierre, couverture d’ardoises, elle se compose d’une seule grande pièce rustique servant à la fois de salle à vivre, de chambre et de salle à manger ; une petite salle d’eau et des lieux d’aisance très rustiques se trouvent derrière.

Quand je suis entré, il faisait un froid de loup ; je n’ai pu enlever mon duster et mes gants qu’après avoir allumé le poêle. Ce n’est que lorsque le feu fut bien lancé et que la chaleur commença à irradier que j’ai pu ôter mes pelisses et mes chaussettes trempées. J’ai longuement zoné devant le poêle vitré : quel réconfort qu’un feu bien chaud après avoir enduré le blizzard !

J’ai allumé mon talkie, sans trop y croire, pour voir si je captais quelque chose. Au début, rien que des parasites sur presque toute la bande. Je m’apprêtais à l’éteindre quand j’ai entendu quelque chose, et nettement en plus : de la musique sacrée. Je ne m’y connais pas assez pour identifier la pièce, mais c’était clairement un introit ancien. Peu importe l’auteur du morceaux ou sa fonction liturgique, l'important c'est que quelqu’un émettait depuis la vallée. La radio ne parle pas, elle ne diffuse que de la musique sacrée, mais si je trouve l’émetteur, je pourrai signaler ma présence ; sinon, il ne me restera plus qu’à attendre le printemps pour redescendre.

Maman doit être morte d’inquiétude. Et dire que j'ai fait tout ça pour trouver ces maudits makota. J'aurai du écouter Pierre, il avait raison, ces païens sont morts depuis très longtemps. Il faut absolument que je trouve cet émetteur et que je l’utilise pour lancer un appel de détresse. Ce ne sera pas pour ce soir. Pour l’heure, je fais chauffer de l’eau pour mes pommes de terre : une bonne soupe me réchauffera. Je ferai aussi chauffer de l’eau sur le poêle pour me laver. Les nuits sont interminables en ce moment ; je dois faire attention à ne pas me coucher trop tôt.

Demain, à l’aube, si la tempête est passée, j’irai chercher l’émetteur.



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 10♥

10 de coeur

Jean aura nécessairement trouvé un abri, sinon c'est la mort. Il y a trois pistes possibles : Le jouet ne présente aucun intérêt évident dans le contexte, l'animal pourquoi pas, genre un loup mais gentil, qui cherche à profiter de la carcasse du cheval. En vrai, je vais plutôt prendre signal. Jean aura une petite radio de poche, ou un talkie cassé, il se serait cassé durant la chute. Ce talkie capterait une transmission de musique sacrée via des ultra hautes fréquences donc quelqu'un dans la vallée, ce qui donne une quête de survie pas strictement immédiate à notre jeune aventurier.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal


Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| Ce RP|
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 2 : Péché de Curiosité

Dans une église, le scout  vu de dos et qui est en chemise d'uniforme est a genou sur le coté d' un confessionnal

Récit

30 décembre, dans un abri de rancher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Deuxième nuit que je m’apprête à passer dans ce chalet qui n’est pas à moi — je veux dire, pas à ma famille. J’ai erré aux alentours toute la journée. En cette fin décembre, les journées sont bien courtes, et avec toute cette neige au sol, sans parler de celle qui continue de tomber, je me déplace avec beaucoup de peine et très peu d’efficacité. Au moins, il neige moins qu’hier, et mes traces — ou plutôt la tranchée que je laisse derrière moi quand je marche — ne s’effacent plus aussi vite. La visibilité, elle aussi, s’est améliorée, et je n’ai plus trop de mal à distinguer où je vais et à me repérer grossièrement mais enfin je dois tout de même rester prudent pour ne pas me perdre.

Cela dit, malgré cette amélioration du temps et une bonne nuit bien au chaud — car j’ai bien dormi, je te l’avoue, cher journal — je me sens plongé dans le doute. Je me demande si, en me lançant à la recherche des Makota alors que rien, absolument rien, ne m’y obligeait, je n’ai pas fait preuve de ce que mon confesseur, l’abbé Pommier, appelle une curiosité malsaine. J’aurais donc commis un péché, et peut-être un péché grave, puisque cette curiosité a bien failli me coûter la vie, et que je ne suis pas encore sauvé : perdu ici, au cœur de l’hiver, à des mois de la fonte des neiges.

Mais alors, quand la curiosité est-elle saine, et quand cesse-t-elle de l’être ? C’est la question qui m’a torturé toute la journée, tandis que je cherchais cet émetteur que je n’ai d’ailleurs pas trouvé. Et si cette quête, elle aussi, relevait de la curiosité malsaine ? Comment savoir si je fais bien ou mal en cherchant qui diffuse cette musique sacrée sur les ondes ? Toute la journée, j’ai retourné cela dans ma tête, me tourmentant l’esprit pendant que la neige et le vent me torturaient le corps.

J’en suis arrivé à la conclusion que la recherche des Makota était, sans doute, un péché — et peut-être un péché mortel, puisque je l’ai entreprise librement et sur une matière grave, même si la pleine conscience du mal n’était pas certaine. Mais qu’importe : mortel ou véniel, c’est un péché, et j’en fais contrition. Quant à la pénitence, je la vis depuis hier, et j’ai bien du mal à croire qu’elle s’achèvera demain. Pour ce qui est de la recherche de l’émetteur, en revanche, il ne me semble pas qu’il y ait péché — à condition de ne pas mettre ma vie en danger par imprudence.

Cet émetteur peut me sauver. Et après tout, je n’ai rien d’autre à faire que de le chercher. Si je prends garde à ne pas me perdre, à éviter les chemins dangereux et à rentrer avant la nuit, il n’y a pas de mal à cela. D’autant que, si mes réserves de bois sont encore abondantes, mes vivres, elles, sont très limitées. Si je ne trouve pas cet émetteur — ou quelque autre moyen de me nourrir, ou de quitter cet endroit —, je ne passerai pas l’hiver. Et Dieu sait qu’il sera long, cet hiver comme ils le sont toujours dans le Comté des Monts-Frisquets et la vallée de Dive ne doit pas faire exception.

Demain donc, jour du réveillon du Nouvel An, je ne pas la fête mais je me remettrai en recherche, voila encore une bonne pénitence. En y mettant le temps, la prudence et la foi, je finirai bien par trouver quelque chose… quelque chose qui me permettra de sortir de cette vallée de mort — ou du moins d’y survivre un peu plus longtemps.



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : R♥

R♥

Pour le conseil, je pense que ce sera lié à la patience, un truc comme ça, ou bien plutôt au fait de renoncer à la curiosité malsaine, abusive. C'est la curiosité, en l'occurrence la recherche mes Aleuciens Makota qui l'a mené dans cette mauvaise passe, peut être que sa recherche de l'émetteur risque de le mener à d'autres malheurs ? En tout cas, sans être plus ample informé, je veux dire en terme de carte, Jean sera bredouille aujourd'hui et soumis, donc, au doute.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal


Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | |||
| 4♤ | |||
| 5♤ | |||
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 3 : Le jeu de la radio

Photographie, Un vieux talkie-walkie abimé avec à coté une vieille bible vulgate et un vieux missel, le tout sur une table en bois, éclairage à la bougie.

Récit

31 décembre, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Dernier jour de l’année, et je le passe ici, seul, loin de ma famille et de mes amis. Aujourd’hui, je n’ai pas pu mettre le nez dehors en dehors de quelques instants pénibles et douloureux : la neige n’a pas cessé de tomber, et le blizzard est plus mortel que jamais. Comme tu t’en doutes, les nuits sont interminables. Le soleil se lève à pas d’heure et disparaît déjà en fin d’après-midi. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà maintenant qu’une brume épaisse s’est installée et semble ne pas vouloir se lever, rendant chaque sortie dangereuse. J’ai le plus grand mal à aller chercher les bûches fendues dont j’ai besoin pour nourrir le poêle : le vent me renverse presque, me glace jusqu’aux os, et je dois m’enfoncer dans cette neige qui tombe dru, tout en tâchant de ne pas perdre le chemin entre la maison et le tas de bois, derrière la grange.

Heureusement, à l’intérieur, il fait bon. Le poêle rayonne à merveille, et j’y fais chauffer une gamelle d’eau dont je tire à la fois mon café et l'eau de ma toilette. Mais l’ennui, lui, est terrible. Je tourne en rond, incapable de sortir, prisonnier de ce refuge de pierre. Pour m’occuper, j’écoute la musique sacrée que capte encore mon vieux talkie et j’essaie d’en deviner les paroles : est-ce un psaume ? Le plus souvent, oui. Mais lequel ? Et quand ce n’est pas un psaume, c’est peut-être une prière du missel. Par chance, j’ai trouvé ici une Bible en latin et un vieux missel ; je passe donc de l’un à l’autre, cherchant à identifier ce que j’entends, tandis que la musique me berce et m’apaise. Le son est affreux, saturé, mais au moins il y a encore une voix qui me parle dans cette vallée et c'est la voix des anges.

Je sais pourtant que je ne pourrai pas passer mes journées à ce jeu pieux mais inutile. Les piles finiront par s’épuiser — même si j’en ai trouvé une petite réserve dans un tiroir — et, surtout, je n’ai pas assez de bois ni de vivres pour tenir tout l’hiver. Il faudrait que je trouve une solution, que je sorte pour mettre la main sur ce maudit émetteur, mais par un temps pareil, c’est impensable, il n'y a que la mort qui m'attend dehors, pas de moyen de s'échapper et encore moins de Makota caché. En revanche il pourrait bien y avoir un Wendigo que ça ne me surprendrait pas. Le jour est tombé maintenant ; je vais encore attendre un peu avant de faire ma soupe.

Je ne pensais pas qu’un missel ou une Bible pourraient un jour me tenir compagnie, ni me distraire autant — à moins que ce ne soit simplement parce que tout le reste ici ressemble beaucoup trop à la mort… Bonne année, mon cher journal. Je te la souhaite en avance, car je n’attendrai pas minuit. Je n’ai pas le cœur à réveillonner — et d’ailleurs, on ne réveillonne pas avec un bouillon..



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : D♥

D♥

Je pense que Jean doit faire quelque chose qu'il peut faire dans son environnement immédiat, quelque chose donc en lien avec la maison. Non, avec la radio plutot, il écoute la musique classique sacrée et cherche à trouver de quel psaume ou qu'elle prière il s'agit. ça lui permet de s'occuper de jour de neige et quand il ne peut pas être dehors, allons là dessus.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal


Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 4 : Mon premier cerf

Photographie, Un tête de cerf naturalisé fixé sur un mur, décor XIXe siècle

Récit

1 Janvier, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Aujourd'hui, c’est le Nouvel An. Nous voici en 2018 et, sans surprise, me voilà encore prisonnier de cette maudite tempête. Je ne vois ni un seul Aleucien Makota, ni la moindre porte de sortie pour fuir cet enfer de glace. En revanche, je ne serais pas surpris si un Wendigo se promener autour de mon refuge pour y faire durer cette interminable tempête de neige.Je n’aurai bientôt plus rien à manger. Et si la faim ne me tuera assurément pas dans la journée, je ne tiendrai pas tout l’hiver. Pour l'heure, j'ai encore de quoi me faire de la soupe, une soupe qui ressemble de plus en plus à un bouillon. Heureusement, la musique sacrée de la radio me berce et m’aide un peu à oublier mes malheurs — surtout grâce au jeu dont je t’ai déjà parlé, celui avec le Missel et le Bréviaire.

C’est la première année de ma vie que je passe le Nouvel An loin de ma famille. Espérons que ce ne soit pas ma dernière année de vie. Je ne veux pas mourir ici, sans revoir les miens, sans goûter encore à la joie des repas de fête. Je me souviens des belles viandes de venaison que nous dégustions pour Noël et pour le Nouvel An. Je pense surtout au cerf. Papa m’emmenait à la chasse depuis des années, mais cela ne fait que deux ans que je chasse vraiment avec lui, c’est-à-dire avec mon propre fusil.

Accompagner à la chasse ou chasser soi-même, ce n’est pas du tout la même chose. L’année dernière, j’ai abattu mon premier cerf. C’était en pleine saison de chasse, bien sûr. Nous avons congelé la viande, car nous possédons un énorme congélateur où il y a toujours, au moins, un quintal de viande. Nous sommes des passionnés de viande dans la famille — c’est normal, pour des ranchers comme nous. Et c’est justement cette viande de cerf que nous avions servie au repas du Nouvel An.

Je ne pourrais pas l’oublier : c’est la peau de cet animal que j’ai préparée avec papa et qui me sert aujourd’hui de tapis dans ma chambre. Ma vraie chambre, celle du ranch, avec mon lit, un bon lit et non cette espèces de paillasse moisie dans laquelle je dois actuellement. C’est agréable, le matin, de poser ses pieds nus sur une peau bien travaillée. Et papa a fait naturaliser la tête du cerf, pour qu’on n’oublie jamais qu’il s’agissait de mon premier vrai trophée.

Ce qu’il ne savait pas, c’est que ce serait aussi mon dernier. Tout cela est fini, pour moi. Plus de viande savoureuse, plus de peaux chaudes… Et quant à ce trophée, il servira de cénotaphe pour mes parents, en souvenir de moi. Enfin, je ne devrais pas avoir de pareilles pensées — des pensées sombres, comme celles-là. Elles ne servent à rien, et surtout, elles sont contraires à la vertu d’espérance. Je vais m’en sortir. Il le faut.

En attendant, mon cher journal, je te souhaite bonne nuit et joyeuse année.




Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 7♥

7♥

On va jouer évidemment sur la nostalgie que l'on va corréler à la date à laquelle on se trouve rendue, le 1er janvier. Sa famille lui manque, naturellement. C'est une famille de rancher, imaginons aussi un souvenir rustique. Le souvenir d'une chasse, d'un repas de chasse plutôt fait d'une viande avec une saveur particulière, un viande que le jeune Jean aura chassé lui-même. Et il serait bien aussi de ne pas perdre de vue qu'il est là pour les aleuciens makotas, les trouver (si le vieux Paul, par ailleurs alcoolique, les a bien vue et non halluciner) et ne pas oublier de parler du Wendigo, qui est un esprit du froid et de l'hiver, voir si je ne peux pas le développer un peu.



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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 5 : La casemate sur la Montagne

Photographie réaliste, dans une vallée profonde de montagne enneigée, un scout observe sur le sommet d'un mont ce qui semble être une casemate creusée dans la montagne.

Récit

2 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Ça y est, enfin ! Après tout ce temps à le chercher, j’ai fini par trouver l’émetteur qui diffuse cette musique sacrée que je captais depuis quelques jours et qui m'a aidé à tenir le coup dans cette solitude (en plus de toi, naturellement). Mais, évidemment, il y a un hic — parce qu’il y en a toujours un, surtout ces derniers temps… L’émetteur se trouve au sommet d’un mont qui domine la vallée, dans ce qui ressemble soit à une casemate, soit à une petite forteresse, soit encore à l’entrée d’une mine (il y a des mines d'or par ici). Je n’arrive pas à en juger avec certitude : c’est trop haut et trop loin pour bien distinguer la structure.

Ce qui m’inquiète surtout, c’est que je n’ai vu aucun sentier permettant d’y monter. Il en existe peut-être un, enfoui sous cette neige qui n’en finit plus de tomber. À moins que l’accès passe par l’une des grottes que j’ai repérées à flanc de falaise, derrière ces lourdes grilles d’acier qui en interdisent l’entrée… Je n’en sais rien. Je ne peux pas non plus exclure que le passage se trouve dans la vallée voisine, totalement hord de ma porté.

Dans tous les cas, je n’ai pas le choix : il faudra aller voir. J’ai trouvé une bonne masse dans la maison ; avec elle je devrais pouvoir déchaîner les portes des grottes et voir ce qu’elles renferment. Mon idée est simple : atteindre l’installation, mettre la main sur l’émetteur, couper la musique sacrée et diffuser en boucle mon message de détresse. Demain, si le temps le permet — c’est-à-dire s’il ne fait pas trop froid et si la neige ne tombe pas trop fort — je forcerai l’accès des grottes et tenterai par là. Sinon… il ne restera plus que l’escalade, ce qui serait dangereux, peut-être même mortel.

Je préfère affronter les ténèbres que le vide. Pour les ténèbres, j’ai ce qu’il faut : une bonne lampe-tempête, tout le pétrole nécessaire, ma lampe de poche au cas où, et surtout la Grâce de Dieu, qui, j’en suis certain, veille sur moi. Mais pour le vide… Je ne crois pas qu’une chute de cent mètres puisse être amortie par la neige. Dans tout les cas, j'ai vraiment intérêt à ne pas me blesser et à ne pas me trouver immobilisé.

Je te tiendrai au courant demain, s’il y a un demain pour moi. En attendant, mon bouillon est prêt et un fait-tout plein d’eau chauffe sur le poêle. Je vais pouvoir réchauffer mes os : il fait tellement froid dehors.



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 2♤

2♤

Jean va tout simplement trouver la source de la radio de musique sacrée. Ce ne peut pas être la conclusion, pas du tout le moment, donc il va y avoir un hic. Le signal provient donc d'une place fortes sur un mont élevé. Il n'a pas trouvé l'accés, peut être n'y accéde t-on pas par cette vallée mais par celle qui est adjacente. Il va falloir qu'il organise son expédition. Ce sera sans doute la quête centrale de l'aventure, je veux dire matériellement parlant.



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Signal : Fait


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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 6 : Lire et attendre

l'image d'illustration

Récit

3 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Je tourne en rond dans cette maison minuscule et je vois mes réserves de vivres fondre à vue d’œil, tout comme mon stock de bois derrière la grange. Cette tempête ne finira-t-elle donc jamais ? Il neige, il vente, et il fait tellement sombre que j’ai parfois l’impression que la nuit tombe en pleine journée. Et les journées, d’ailleurs, sont terriblement courtes et je pense des heures devant le poêle qui au moins m'apport chaleur et réconfort.

L'attente est interminable, anxieuse, et je ne souhaite qu’une chose : que le temps s’améliore enfin pour que je puisse sortir et vérifier la solidité de mes hypothèses concernant le moyen d’accéder à la casemate. Ces grottes ou ces tunnels — je ne sais — l’une d’elles y mène nécessairement. Et ce n'est pas pour rien, je pense, qu'elles sont dotées d'un cadenas et de barreaux d'acier. Cette tempête finira bien par s’arrêter un jour. Espérons que ce sera avant ma mort et alors je pourrais enfin savoir.

Heureusement, j’arrive à m’occuper un peu en lisant les nombreux livres que j’ai découverts dans la maison. Il n’y a pas que le bréviaire et la Bible dont je t’ai déjà parlé : l’homme qui vit ici l’été, le vacher, est un bon lecteur, il a pas mal d’ouvrages. Beaucoup de vies de saints, mais aussi des manuels pratiques sur divers sujets. C’est incroyable tout ce que l’on peut apprendre dans les livres, surtout ceux que l’on n’a pas l’habitude de lire. Je potasse justement un manuel de radio amateur ; je me dis que ça pourra me servir pour reconfigurer l’émetteur de la casemate. Mais, même si je n’en avais pas besoin, les informations qu’il contient m’auraient tout de même intéressé ; à plus forte raison m’intéressent-elles dans la situation actuelle. Si seulement je pouvais trouver le moyen d'accéder à cet émetteur.

J’ai bien conscience, très cher journal, que mon entretien de ce jour ne te paraîtra pas très captivant, mais c’est normal : ma journée ne l’a pas été non plus et je ne fais rien d'autre que te la confier. Cependant j’ai espoir que demain je puisse enfin sortir et avancer.


Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 5♥

5♥





Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait


Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque

l'image d'illustration : Photographie, vue à travers la fenêtre, dans une vallée profonde en haute montagne, glaciale et sauvage, nuit noire, une lueur chaude au loin dans le blizzard, dans la forêt à flanc de montagne très sombre, la lumière est discrète dans la tempête de neige, blizzard

Récit

4 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

J’ai peine à croire ce que je m’apprête à te confier. Hier, sans doute parce que j’avais tourné en rond toute la journée sans pouvoir vraiment me défouler, ou bien parce que je commence sérieusement à m’inquiéter pour ma survie — je ne sais pas très bien, sûrement un mélange des deux — j’ai passé une nuit compliquée. J’ai très mal dormi. Et c’est parce que je dormais mal, je pense, que j’ai pu me réveiller à temps. Peut-être que cela survient chaque nuit et que je n’en ai jamais rien vu ; je n’en sais rien.

Enfin, je constate que je ne t’ai toujours rien dit, et que tu ne comprends donc absolument pas de quoi je parle. À vrai dire, je ne le comprends pas vraiment moi non plus. Si je devais le décrire, je dirais qu’il s’agit d’une lumière dans la vallée : une lumière vive, chaude, fluctuante. Quelque chose qui évoque un feu de camp. Et quand je dis « feu de camp », je ne parle pas d’un petit feu pour faire chauffer du café : non, plutôt un grand feu, un feu de veillée, celui qu’on allume pour la lumière, le spectacle, la danse et les réjouissances. Voilà ce que j’ai vu : un grand feu de veillée, dans les ténèbres de la tempête, quelque part au loin dans la vallée.

On n’organise pas de réjouissances au beau milieu d’une tempête, encore moins au cœur de la nuit et dans un endroit aussi hostile et inaccessible que cette sordide vallée de Nives où je suis enfermé, seul, à cause de ces neiges. Je dois admettre que, sur le coup, cette vision avait quelque chose de fantomatique, de spectral. Mon père ne croit pas aux fantômes, ni aux extraterrestres ; il dit que tout cela n’est que la ruse des démons. Ce que j’ai vu pouvait donc bien être démoniaque. Et, pour être honnête, cela évoquait plus une manœuvre du Wendigo — qui est un démon, après tout — qu’un regroupement de Makotas. Si certains d’entre eux n’ont peut-être pas tous disparu, ils ne peuvent certainement pas se trouver en pleine tempête dans la nuit, en train de faire une veillée. Dans le blizzard, tout ce qui a chair et sang se cache et tente de survivre.

C’était donc très probablement le Wendigo, car cette vallée est la sienne. C’est lui qui m’a montré cette lueur, et c’est lui qui a abusé ce vieux alcoolique de Paul en lui faisant croire à des Makotas. Tous les chercheurs d’or qui ont vécu ici ont dû le croiser à un moment ou à un autre. Il n’y a plus de chercheurs d’or dans cette vallée ; mais lui, le Wendigo, est toujours là. Tu trouveras peut-être tout cela délirant. Je le conçois. Je ne me serais pas cru moi-même si j’avais pu lire ces lignes avant de venir ici.

J’ai voulu en avoir le cœur net. Profitant d’une brève accalmie cet après-midi, je suis sorti. Je me suis avancé aussi loin que possible dans la direction d’où les lueurs semblaient venir. Je n’ai rien trouvé : aucune trace, aucune activité, rien que de la neige — propre, lisse, immaculée. Soit il n’y avait rien et je deviens fou, soit le Wendigo se joue de moi, soit encore les Makotas sont réellement passés par là, mais j’ai mal évalué l’endroit. Toute cette neige doit très certainement engendrer de complexes phénomène de réfraction et il possible que la lumière vienne d'ailleurs, peut être même de la casemate de la montagne, je ne suis certain de rien.

Avec tout ça, j’en ai oublié de faire sauter les grilles des mines. Car, pour y être passé sur la route, il me semble bien que ce soient des mines d’or. Maintenant que j’y pense : s’il y a de l’or, il y a un trésor ; et s’il y a un trésor, il y a un gardien. Il est possible que celui que je prenais pour le Wendigo soit plutôt un goublin gardant son or. À tout prendre, je préférerais subir les tours d’un goublin que les cruautés d’un Wendigo. Quoi qu’il en soit, la nuit dernière a gâché ma journée. J’espère que la prochaine sera meilleure, et que demain me donnera quelque chose de concret. Je veux croire que c’était un goublin et que j’ai un trésor à découvrir dans ces mines (en plus d’accéder à la casemate de l’émetteur, qui est et demeure mon principal objectif). Mais je ne suis pas naïf : je devine très bien ce qui rôde dehors, dans les ténèbres glacées du blizzard. Ce grand orignal cadavérique, ou cette espèce de loup-garou terrifiant, car le Wendigo est figuré de plusieurs façons très différentes.

Sur ce, j’ai enfin sommeil — c’est bon signe. Je te laisse sur ces mots. Demain il fera jour et que je sois face à un Goublin avare ou àun Wendigo affamé de chair humaine ou je ne sais encore quelle abomination réprouvée, je sais bien que tant que je demeurerais en état de grâce, Dieu, ses anges et ses saints ne permettront pas qu'il m'arrive quoi que ce soit. À demain donc, très cher journal.


Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 8♥

8♥

Suivons la piste de la lueur. Durant la nuit, donc, notre pauvre Jean a vu une lueur quelque part dans la vallée. Ce n'était pas à la casemate, c'était dans un coin de la vallée que l'on voit depuis la maison mais qui ne semblait pas devoir être intéressant. Jean pensera naturellement aux Makotas ou au Wendigo avant de se dire qu'il n'est tout simplement peut être pas seul.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête||
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 2, Chapitre 1 : Le Wendigo

l'image d'illustration : photographie floue, en montagne, dans le blizzard, un scout vu de dos  rencontre un orignal fantomatique et cadavérique, tempête de neige très forte

Récit

5 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Je l’ai vu, comme je te vois ! Enfin… peut-être pas aussi nettement, mais je l’ai vraiment vu. Je veux parler du Wendigo. Dans le blizzard — ce maudit blizzard qui hurle dehors et ne semble jamais devoir s’arrêter — il m’est apparu. Il ressemblait à une sorte de cerf gigantesque, ce que, plus au nord, on appelle des orignaux. Sauf qu’ici, c’était un cadavre glacé. Glacé et fantomatique. Une vision proprement infernale, surgie alors que je traversais la tempête pour rejoindre l’une de ces anciennes mines d’or dont je voulais forcer la grille car j'ai l'espoir que l'une d'entre elle me mènera à la casemate du Mont et à son émetteur radio fonctionnel.

Je marchais donc dans la tourmente, contre le vent et la neige, avec une visibilité abominable. Heureusement, je commence à connaître la vallée, et je n’ai plus besoin de voir aussi clair que lors de mon arrivée. Je marchais, donc, quand il est apparu sur mon côté, à une dizaine de mètres à peine, au milieu de ce qui semblait être un pré clôturé. Il était tourné vers moi et me regardait, je sais qu'il me regardait car je voyais son regard mort qui me fixait avec une expression sinistre, dans ces traits figés par le froid. Et je le voyais se déplacer lentement, silencieusement, ses sabots spectraux effleurant le sol sans jamais vraiment le toucher en une allure lente, macabre et grotesque.

Il ne poussait aucun cri, et pourtant j’en entendais : c’étaient ceux du vent, car j’étais en plein cœur de la tempête. J’ai renoncé, alors, à mon projet de forcer l’entrée des mines abandonnées, et j’ai couru jusqu’à la maison. J’y ai fait le plus grand feu possible dans le poêle et j’ai mis à chauffer une grande quantité d’eau dans le faitout. Ce n’est qu’après m’être réchauffé — la peau apaisée par l’eau chaude, le ventre réconforté par un bon bouillon, et tout mon corps baigné de la chaleur du poêle — que j’ai pu retrouver mon calme et écrire ces lignes.

Je le savais : c’est bien le démon Wendigo qui rôde dehors. C’est lui qui maintient la tempête, fait tomber cette neige et entretient ce froid. Il veut que je devienne comme lui : un cadavre gelé, une charogne glacée et damnée ! Mais il se trompe sur mon compte : il ne m’aura pas. Je ne me laisserai pas intimider par ce démon. Mon père dit toujours : « Les démons que l’on voit sont les moins dangereux ; ils ne sont rien face à ceux que l’on ne voit pas. Ce sont ceux-là seuls qu'il faut redouter. » Alors demain, je retournerai aux mines quelque soit le temps et même si je recroise le Wendigo. J'en forcerai l’entrée et je chercherai l’accès à la casemate. Aucun démon ne m’arrêtera.

En attendant, je me sens épuisé, comme si le monstre m’avait aspiré toute mon énergie vitale. Je vais aller me coucher. Bonne nuit, mon cher journal.



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 10♦

10♦

Suivons la piste. Je pense que pour le mourant ce serait trop et pour l'animal, bof. Partons sur l'esprit. Notre pauvre Jean aura vu le Wendigo dans la tempête. Soyons subtile, GK est dans un registre réaliste, mais isolé, seul et dans le blizzard, on peut bien voir n'importe quoi sans offenser ce principe, cette ligne.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur : En cours
Esprit : En cours

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête|Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque|
| 4♤ |Esprit |Le Wendigo dans la tempête|ici|
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 2, Chapitre 2 : La mine d'or

l'image d'illustration : Photographie, réaliste, de nos jours, Dans une vallée glaciale et enneigée, vue du dessus, une entrée de mine avec des bâtiments en bonne état entourée d'une grille surmontée de barbelé avec une porte de grillée chainée, le tout sous le neige et avec devant le grillage le scout de notre aventure. L'entrée de la mine est large et à flanc de falaise et les trois grands bâtiments et le chasse neige à chenille sont bien, comme la mine, dans l'enceinte du grillage et le grillage a des lampes et la grille un système de détecteurs
Récit

6 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Si je persiste et signe qu’il s’agissait bien du Wendigo que j’ai vu hier dans le blizzard tandis que je cherchais à atteindre les entrées de mines — que je n’ai finalement pas atteintes — j’ai fait cette nuit une découverte pour le moins inattendue, allant radicalement à l’inverse de mon expérience fantasmagorique de la veille, et qui m’a redonné une bonne dose de moral, lequel, tu t’en doutes, commençait sérieusement à me faire défaut, la faute à cette série de déboires qui me tombe dessus depuis que je suis ici à lutter pour ma survie.

Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir : je tournais dans tous les sens sur la mauvaise paillasse qui me sert de lit, et je suais à grosses gouttes en me remémorant l’apparition fantastique de la veille. Ce Wendigo m’était apparu au hasard d’un chemin, en plein blizzard : créature terrifiante dans une aura fantomatique, carcasse gelée d’orignal en phase de décomposition, qui s’animait de manière grotesque au-dessus du sol et semblait me fixer d’un regard cruel à travers les orbites vides de ses yeux percés depuis longtemps. Ce maudit démon m’avait fait une telle impression que je ne parvenais pas à m’endormir, bien que j’étais pourtant très fatigué.

Je me suis donc levé en plein milieu des ténèbres et, après avoir remis une bûche dans le poêle, j’ai rempli ma bouilloire de ce fond d’eau qui me restait de la veille ; je l’ai posée sur la fonte brûlante pour me préparer un bouillon fait de quelques-uns des aromates secs trouvés dans la maison. Quand la bouilloire s’est mise à siffler, je l’ai ôtée de la plaque et j’y ai ajouté du sel, beaucoup de poivre, du thym et du laurier, avant de laisser le tout infuser quelques minutes. Puis j’ai versé ma mixture, dont l’odeur était très prometteuse, dans un large mazagran qui, contrairement à mon quart d’acier, ne me brûle pas les doigts.

Tandis que je me régalais de ce délicieux breuvage qui me réchauffait le corps — car il faisait naturellement très froid — je portais mon regard à la fenêtre. C’est alors que je revis les lueurs de l’autre nuit. Mais la tempête s’était calmée, et je voyais clairement que j’avais mal estimé leur position : en réalité, elles se trouvaient assez éloignées de l’endroit où je les avais cherchées. Par ailleurs, sans le blizzard, elles ne semblaient plus avoir cet aspect étrange et merveilleux ; elles m’apparurent, au contraire, banalement électriques.

Je me suis senti très humilié de mon échec et de mon appréhension lors de l’apparition de ces lueurs il y a quelques jours. Puisque j’avais renoncé à dormir et que la nuit s’annonçait — une fois de plus — particulièrement longue, et compte tenu du fait que, malgré le froid intense, le temps était alors au beau fixe et ne semblait pas devoir changer avant un moment, je décidai de sortir dans les ténèbres pour aller voir ces lueurs. Ce n’était pas un acte fou ou irraisonné : étant donné le temps clair, le Wendigo était parti, et j’avais une revanche à prendre ; j’avais besoin de vaincre un peu.

Je me suis donc couvert de tout ce que je pouvais trouver comme vêtements dans la maison, puis je suis sorti dehors non sans avoir bien rechargé mon poêle et refermé derrière moi. Comme on s’en doute, l’extérieur était proprement glacial, mais j’étais bien couvert et animé d’une curiosité brulante mêlée de désir de revanche particulièrement ardent. Je n’ai eu aucun mal à me frayer un chemin dans la neige jusqu’à la source de lumière, bien que ce fût un peu long : plus de deux heures de marche lente et fastidieuse. Mais une fois arrivé, je compris immédiatement ce que je voyais — et j’en fus heureux.

Ce que je prenais pour un camp d’Aleuciens makotas faisant la fête en plein blizzard, ou quelque autre manifestation paranormale, était en réalité l’entrée moderne et aménagée d’une mine en activité. Enfin… elle n’est sans doute en activité qu’à la belle saison, puisque personne ne peut accéder à la vallée en hiver, mais elle est bel et bien exploitée : les bâtiments sont en bon état et, quand on se rapproche des fenêtres, on voit que tout y est fonctionnel et propre. J’y ai vu un chasse-neige aussi, et naturellement une entrée de mine. Et cette entrée de mine est très exactement au pied du mont de la Casemate, là où se trouve l’émetteur radio que je cherche à atteindre.

Cela dit, tout cela est fermé par un solide grillage et une grille chaînée et il y a du barbelé au sommet de la clôture. Il y a un éclairage automatique lié à un système de détection : je pense que l’endroit fonctionne 24 h sur 24 durant la belle saison, et que ce système permet d’avoir de la lumière quand il le faut sans la laisser allumée en permanence ni avoir à l’allumer soi-même. Pas de doute : c’est cet endroit que je dois forcer, non seulement pour atteindre l’émetteur, mais aussi pour voir si je ne peux pas partir en chasse-neige — j’ai déjà piloté un tracteur, cela ne doit pas être beaucoup plus compliqué. Et il y a encore autre chose : j’ai vu une cuisine et ce que je crois être une réserve.

Une seule question demeure mais j'y répondrais plus tard. Qu'est-ce qui a bien pu déclencher l'allumage de automatique de l'installation car les détecteurs ne sont présents que devant les grilles de l'entré et que je vois que la neige y est impeccable. Peut être que quelque chose voulait que je trouve cet endroit ? Dieu, ses anges ou ses saints ne voulaient pas que je meurs dans ce refuge minuscule et sordide. Je me sens tellement mieux aujourd'hui, l'idée d'être béni du Ciel me donne des ailes ! Je vais m'en sortir. Je vais survivre. Je vais quitter cette vallée de mort et retrouver ma famille et mes amis !

Tu le comprends, journal : cette entrée de mine devient ma priorité numéro un. Mais en attendant, je vais aller me coucher, je suis épuisé ; je verrai cela demain.

À demain donc, cher journal.




Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 3♠

3♠

On laisse tomber le "chaque nuit" qui n'est pas conforme à l'histoire et on part du principe que notre jeune Jean a revu les lumières durant cette nuit et qu'il a pris son courage à demain pour sortir. Evidemment, il y avait méprise de sa part (ne validons pas le surnaturel vulgaire, il doit impérativement demeurer subtil), on va dire que c'était l'éclairage, sans doute automatique ou plutôt à déclenchement automatique de ce qui semble être une entrée de mine ou de souterrain qui semble être toujours en activité mais pas en hiver. C'est sans doute pour lui le passage qu'il cherchait. Reste à savoir ce qui, la nuit de ma dernière fois a provoqué l'allumage automatique. La détection d'un animal dans le blizzard ? Le Blizzard lui-même, Jean n'en sait rien et nous non plus.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur : Fait
Esprit : En cours

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête|Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque|
| 4♤ |Esprit |Le Wendigo dans la tempête|ici|
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 2, Chapitre 3 : Maudite blessure

l'image d'illustration : Au dessus de la neige à un bon mettre (comme quelqu'un de debout), une main d'adolescente bandée sommairement dont le bande est un peu rougie de sang. et l'autre main tient la main blessée, c'est un scoute en duster
Récit

7 Janvier 2018, dans un abri de vacher quelque part dans la Vallée de Nive

Mon cher journal,
J’ai avancé dans mes travaux, je progresse dans ma quête ; je veux dire que je suis parvenu à faire sauter la chaîne qui fermait la grille de l’installation minière, à pénétrer dans l'endroit et à accéder aux bâtiments qui n'étaient pas verrouillés. Je n’avais pas de coupe-boulon : j’ai dû m’y prendre à la masse. Il fut un peu pénible de déplacer cet outil lourd depuis la maison jusqu’à la mine, mais j’ai pu le faire beaucoup plus rapidement que hier, alors que j'y allais les mains vides. Déjà, je n’y suis pas allé de nuit ; ensuite, il n’est pas retombé de neige, de sorte que mon chemin — qui est en fait une espèces de tranchée creusée par mes pas — ne s’est pas retrouvé recouvert. Et, entre le dégel du jour et le regel de la nuit, il s’est solidifié, ce qui a rendu ma marche beaucoup plus facile.

Il m’a quand même fallu presque une heure pour faire la route, la lourde masse en main. Je me suis alors souvenu de ma blessure, qui m’a fait cruellement souffrir. Elle a très peu guéri depuis ma chute dans la crevasse, où je me suis blessé parce que j’avais mal rangé ma scie — chute qui a d’ailleurs rompu la nuque de mon pauvre cheval. Robert était un cadeau de Papa. Mais malgrès ma peine, c’est peut-être mieux qu’il soit mort plutôt que seulement blessé : s’il n’avait été qu’amoché, j’aurais été tout autant bloqué ici, mais avec, en plus, la difficulté de devoir le soigner — alors que je ne m’y connais pas tellement en science vétérinaire, je veux dire en dehors des choses les plus basiques — et il aurait fallu aussi que je lui trouve de quoi le nourrir dans ce désert de glace. Or j’ai déjà presque rien pour moi, et je n’ai vu aucune réserve de foin dans cette vallée — ce qui n’a rien d’étonnant puisque personne n’est censé y passer l’hiver, pas même les mineurs d’or. Et dire que je venais chercher ici des Makotas, comme s’il pouvait y en avoir dans cet enfer désert ! Ici, il n’y a que le froid et la neige. Au moins, le Wendigo semble parti, et je vois enfin un soleil radieux.

Et, comme je l’ai dit, malgré cette blessure qui se rappelle à moi, j’ai pu ouvrir le grillage en faisant sauter la chaîne à la masse. Ma plaie s’est rouverte, mais ça va aller. Tant qu’elle reste aussi belle et qu’elle ne s’infecte pas, ce n’est pas grave si elle saigne. Je fais bouillir le bandage tous les soirs et j’ai tout un flacon d’alcool dont je me sers pour l’imbiber. Ça finira bien par passer. La douleur, c’est comme le froid : c’est dans la tête. C’est ce que mon père me répète fréquemment.

Sinon, j’ai atteint la cuisine de l’endroit : elle est pleine de nourriture. Les mineurs n’ont pas tout mangé, même s’il n’y a plus aucun produit frais. Je me suis servi du gaz — qu’il y a en quantité énorme, venant certainement d'une bonbonne extérieure enterrée — pour me préparer une soupe à la farine que j’ai mangée avec des biscottes et des épices. Je n’aurai plus de problèmes ici avec la nourriture. Ni d’ailleurs avec le sommeil, puisque j’ai trouvé les chambres dans un autre bâtiment et que j’ai pu dresser un bon lit. J’ai bien fait de t’emporter avec moi, cher journal, car il n’est pas du tout certain que je retourne au refuge : j’ai tout ce qu’il me faut ici — eau, nourriture, literie, chaleur.

Et surtout, je suis à côté de l’entrée de la mine. J’espère que l’accès à la Casemate se trouve quelque part dans cette mine. Je me demande si cet émetteur ne serait pas celui de l’exploitation minière, et s’il ne diffuserait de la musique sacrée qu’en dehors de la période d’exploitation de la mine ; peut-être qu’à la belle saison ce sont des instructions que l’on entend sur la fréquence. Mais peu importe : je pense que je comprendrai tout lorsque j’atteindrai enfin la Casemate. Dieu fasse que ce soit bientôt.

En attendant, cher journal, je te souhaite une bonne nuit. J’ai bien mangé, je me suis bien lavé, j’ai lavé mon linge, lavé ma plaie, changé mon bandage ; j’ai bien chaud et maintenant je vais bien dormir. J’ai très hâte d’être demain.



Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 2♦

2♦

Il ne faut pas que ce soit anecdotique. Ce doit être quelque chose d'important. Ce ne peut pas être surnaturel car jamais Jean n'aurait oublié de le mentionner. Ce doit être quelque chose d'important et de pratique. Il a oublié sa blessure à la main ! Et moi aussi d'ailleurs, du reste. Depuis le Chapitre 0, il a une blessure à la main, vaguement ou superficiellement bandée. Quoi, il ne va pas parler que de ça ? Non, il va en parlant pour dire que cela l'a beaucoup ennuyé pour faire sauter la chaine de l'entrée de l'installation minière. Et voila. Encore des douleurs et des saignements mais pas d'infection ou d'aggravation.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur : Fait
Esprit : En cours

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête|Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque|
| 4♤ |Esprit |Le Wendigo dans la tempête||
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 2, Chapitre 4 : Le Sanctuaire des Makota

l'image d'illustration : Le scout en duster et quatre-bosses, vu de dos, est à l'intérieur, dans une grande grotte amérindienne dont les parois sont couvertes de peintures pariétales montrant des scènes de chasse, qu'il éclaire avec une lampe à gaz et il y a un feu de camp éteint au centre de la grotte
Récit

8 Janvier 2018, dans l'installation minière de la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Je pense avoir compris — je veux dire au sujet des Makota et du Wendigo. Il va falloir que je t’explique ça dans l’ordre et avec précision si je veux me faire bien comprendre. Ce matin, après avoir bien dormi et traversé la tempête pour quitter ma chambre qui se trouve dans le bloc des habitation et rejoindre le réfectoire de la mine, je savourais un bol de lait aux céréales, confortablement au chaud, tout en regardant la neige tomber à nouveau dans la vallée. Je m’en moquais pour l’heure, car j’étais bien, et je comptais, une fois bien sustenté, aller explorer la mine à la recherche de l’entrée de la Casemate.

Mais ce n’est pas ce que je fis, car une fois que j’eus fini mon bol et que je le rinçais à un évier de la vaste cuisine, je revis dans la tempête une créature que je connaissais pour l’avoir déjà croisée il y a quelques jours. Corps d’orignal cadavérique et gelé, entouré d’une aura fantomatique et en sustentation au-dessus du sol : c’était bien ce que j’avais rencontré dans le blizzard. Le Wendigo. Il se tenait devant la grille de l’installation minière comme s’il m’attendait.

Curieusement, ce démon ne me faisait pas peur et il me semblait même inoffensif. Je le voyais à présent comme une sorte de messager, mais je ne parvenais pas à comprendre son message. Au bout d’un moment, après avoir achevé ma vaisselle, j’acquis la certitude qu’il voulait que je le suive. Évidemment, je sais bien qu’il ne faut pas suivre les démons ; mais ils sont censés nous tenter ou nous terrifier. Ici, rien de tout cela. Il était simplement là, immobile, flottant dans les airs, à attendre dans la tempête. Il attendait donc — je le savais — que je le suive. Où comptait-il m’emmener ? Naturellement, je n’en savais rien, et pour le savoir, il fallait que je le rejoigne dans la tourmente glacée et que je prenne le risque de le suivre.

Je me suis dit, alors, que je n’étais plus à un jour près pour trouver l’émetteur de la Casemate — lequel, d’ailleurs, même si je parvenais à le reprogramme, ne me garantissait pas de pouvoir quitter l’endroit avant le printemps. Aussi, j’enfilai mes vêtements, que je venais de faire sécher après les avoir mis à la machine cette nuit et bien propre et bien couvert, je sortis dans la tempête et me dirigeai vers la grille d’entrée de la mine. La tempête battait son plein, mais j’y étais habitué et j’étais plein d’entrain, avec un équipement en bon état.

Je ne tardai pas à voir, là où je l’avais vu, le Wendigo. Cependant, il ne me permit pas de m’approcher trop près : il me devançait en permanence, sur un chemin que je ne connaissais pas. Cela ne faisait plus aucun doute : il voulait que je le suive. Il me fit donc descendre vers le fond de la vallée, là où, à la belle saison, doit certainement couler un cours d’eau qui récolte les neiges fondues, mais qui, en ce moment, devait être à sec ou gelé — et de toute façon couvert de neige. Il voulait que je traverse ce cours d’eau, et j’hésitai : j’ai cru à un piège. Le Wendigo, quant à lui, s’était arrêté, comme s’il savait que je finirais par le rejoindre malgré mes hésitations. Il avait raison : je passai le cours d’eau sans difficulté en marchant sur la glace et me sentis idiot d’avoir douté de mon guide — qui, il est vrai, avait tous les traits d’un démon menteur et hostile.

Nous continuâmes notre route en suivant le lit du torrent, qui serpentait profondément dans le fond de la vallée, et j’eus rapidement la nette impression d’emprunter un terrain inconnu de mon peuple ; quelque chose que l’on ne peut pas trouver par soi-même, sans guide. Un endroit préservé. En un mot, j’eus l’impression que l’esprit me conduisait à l’entrée d’un sanctuaire. C’était subtil, oui, mais l’impression était tenace : conduit par le Wendigo, je pénétrais sur une terre sacrée — et ce ne pouvait être, en ce lieu, qu’un sanctuaire makota. On connaissait les sanctuaires makota : on en trouvait plein par chez nous. Mais celui-ci devait être particulier, je le sentais, même si pour l’instant, je ne voyais rien d’autre qu’un champ de neige dans l’étroit lit d’un torrent.

Au bout d’un moment, pourtant, mon guide cessa d’avancer et disparut sous un tas de neige. Je me dis alors qu’il voulait me faire périr en me conduisant dans une crevasse et que j’étais fou de vouloir inspecter l’endroit où il semblait vouloir me mener. Mais je ne ressentais aucune peur, et je ne voyais aucunes ténèbres — seulement de la curiosité, et sans doute un léger sentiment de tristesse qui émanait du lieu. Je m’approchai donc du tas de neige et l’inspectai avec soin. Je m’aperçus rapidement qu’il y avait une étroite et discrète ouverture, et qu’elle menait à l’intérieur de la terre : une grotte.

Heureusement, comme j’avais toujours peur d’être retenu dehors par la nuit — à cause de la brièveté de ces jours de janvier — j’avais avec moi ma lampe à gaz. Je grattai donc une allumette, allumai la lampe puis pénétrai dans la grotte. Elle n’était pas grande, elle n’était pas profonde, mais elle demeurait très impressionnante. Cela tenait aux peintures qui recouvraient les parois, et au feu de camp ancien que je voyais au centre de la salle. L’endroit était un lieu de culte païen abandonné depuis longtemps : un temple makota.

J’inspectai les peintures et je vis qu’il s’agissait de scènes de chasse : le quotidien des Makota, leur mode de vie, m’apparaissait clairement. Ils avaient vécu là ; sans doute était-ce même leur dernier lieu de vie. Et la tristesse que je ressentais, je la comprenais maintenant : les Makota étaient tous morts, nous les avions remplacés. Je ne sais pas ce que le vieux Paul a vu, ou si même il a vu quelque chose et non une hallucination liée à son alcoolisme, mais ce n’était pas un Makota — pas un Makota vivant, en tout cas. Peut-être un mort. Je suis bien placé pour savoir qu’il y a des esprits dans la vallée de Dive. J’espère seulement ne pas en faire partie et ne pas les rejoindre. Cette idée me glace le sang.

Je n’ai pas vu le Wendigo à la sortie de la grotte. Je me suis contenté de remonter mes traces pour retourner à l’installation minière, où j’ai pris une bonne douche pour me réchauffer. Je pense que je ne le verrai plus : nous n’avons plus rien à nous dire, à présent que j’ai enterré les Makota dans mon esprit. Je ne les trouverais jamais, pas dans le monde des vivants en tout cas.

Bonne nuit, cher journal — je vais me faire un bon gueuleton, et au lit !






Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 4♠

4♠

La tempête revient et Jean va revoir le Wendigo à travers la vitre du réfectoire de la mine. Il va avoir l'impression qu'il le veut le mener quelque part. Il va le suivre dans la tempête, bien couvert naturellement, et le Wendigo va lui indiquer une grotte et disparaitre. Cette grotte se révélera être un lieu sacré Makota, naturellement abandonné depuis plus d'un siécle, avec des peintures pariétales et de nombreux grigris païens. Jean se rendra à l'évidence : les Makota sont bel et bien disparus. Voila qui bouclera la quête initiale, laquelle n'a plus d'importance depuis le départ ou presque du reste. Le Wendigo n'aura été là que pour lui faire comprendre ça, comme une réminiscence d'une nation anéantie et oubliée.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur : Fait
Esprit : Fait

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête|Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque|
| 4♤ |Esprit |Le Wendigo dans la tempête||
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[Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota
Acte 2, Chapitre 5 : On est bien dans l'exploitation minière

l'image d'illustration :  Photographie au format paysage, notre scout est dans un garde mangé  qui est une salle avec un jambon et des saucissons qui pendent, des fromages en meule, des boites de conserve et des confitures et des sacs de farine. Dehors il fait nuit et il y a dans la pièce une lumière artificielle qui éclaire.
Récit

9 Janvier 2018, dans l'installation minière de la Vallée de Nive

Mon cher journal,

Je ne te dirai pas que je suis heureux ici — ce serait très excessif — mais enfin, je ne peux pas dire que je vis mal. J’ai de quoi manger à profusion : certes, il n’y a pas de produits frais, mais j’ai largement de quoi passer l’hiver. Il y a de la viande séchée, dont un jambon et de nombreux saucissons ; du poisson en boîte ou surgelé ; beaucoup de farine avec de la levure et du sel; du lait stérilisé à profusion ; des confitures en nombre incalculable ; plusieurs fromages en meules de taille considérable ; et des conserves de légumes, sans compter plusieurs filets d’oranges et de pommes de terre.
Et il y a le cidre, en tonnelet : il en reste un entier. Je me régale à tous les repas, et ce n’est pas un luxe quand on voit la température dehors.

Cela dit, si dehors c’est l’enfer, à l’intérieur on est bien. Que ce soit à l’hôtellerie ou à la cantine, il fait bon. Un système de chauffage automatique maintient la chaleur en permanence. J’y ai jeté un coup d’œil : c’est le même système que celui qui pompe l’eau du fond de la mine — enfin, c’est ce que je pense, car je n’ai pas suivi le gros tuyau jusque dans les entrailles de la terre. Quand j’explorerai sérieusement la mine, j’irai naturellement vers le haut, à la recherche de l’entrée de la casemate. Mais pour l’heure, aujourd’hui, je souffle un peu.

Et il y a aussi l’eau chaude ! À volonté, et des douches ! Quel plaisir de prendre une bonne douche bien chaude à l’abri de cet enfer gelé. Et puis il y a la literie, avec un bon matelas et de bons draps. Ici, je dors vraiment bien, surtout que je sais que je ne serai plus ennuyé par quoi que ce soit de surnaturel, ou qui y ressemble. Enfin… je pense. Le Wendigo ne reviendra pas, j’en suis convaincu, et je pense que plus rien de sordide ne m’attend dans cette vallée. Je l’espère en tout cas.

Enfin, j’ai quand même hâte de retrouver mes amis et ma famille. Cela implique concrètement que demain, je vais devoir me remettre en quête de l’émetteur de la casemate. En attendant, je peux bien m’accorder une bonne pause : elle n’est pas volée. J’ai un excellent moral et je pense que je vais m’en sortir — et même si je ne trouve pas un moyen de quitter cet endroit, ou que l’on ne vienne pas me chercher, au moins pourrai-je passer l’hiver convenablement.

À demain, cher journal.

Notes de Système
Cette section est là pour accueillir les éléments propres au système de jeu narratif de ce jeu de rôle, ceux que ces mécaniques défriseraient peuvent se contenter de la section récit (juste au dessus), qui est en soi une histoire qui se suffit à elle-même et qui ne diffère donc pas d'un RP classique que l'on pourrait produire sans cadre ludique.
Note de l'auteur (ignoré)

Quoi qu'est-ce ?
Ceci est la forme "mise au propre" d'une partie d'un jeu de rôle narratif solo (qui, à vrai dire, est autant un jeu d'écriture qu'un jeu de rôle comme c'est le cas de l'ensemble des jdr solo narratifs que je connais) qui se nomme Après l'Accident et dont voici la description qu'en donne l'auteur :

Après l’accident est un jeu de rôle conçu pour être joué en solitaire, en tenant un journal similaire à celui tenu par le personnage que nous allons incarner. Dans Après l’accident, nous jouons la survivante d’un accident qui se retrouve seule dans un endroit isolé, possiblement dangereux et inaccessible. Pendant une vingtaine de jours, elle va tenir un journal de bord et le joueur écrira cette aventure. [...] Les éléments apportés par le jeu sont volontairement vagues pour pouvoir s’adapter à différents cadres de jeu. Les thèmes majeurs du jeu restent la survie en solitaire et la découverte d’un lieu étrange et mystérieux.

Ce JDR est gratuit et librement accessible (pour moi il s'agit du meilleur JDR solo qui se fait actuellement) et je peux le donner à quiconque me le demandera en MP.


Tirage : 7♦

7♦

Je pense que ça ne peut pas être quelque chose d'extraordinaire. Ce sera un petit quelque chose de la vie quotidienne, l'accès à un niveau de confort supérieur au regard de ce à quoi il avait accès. Un épisode spin off en somme, non pas à la plage mais à la montagne.



Rappel des pistes
Pistes suivies :
Signal : Fait
Lueur : Fait
Esprit : Fait

Valeur des cartes

| Carte | Piste | résumé| RP en lien|
| 2♤ |Signal |quelque émets de la musique sacrée en UHF quelques part sur les flancs de la Vallée| [Après l'Accident] A la recherche de la Tribu des Makota|
| 3♤ | lueur |une lueur dans les ténèbres qui perce la nuit lors d'une accalmie dans la Tempête|Acte 1, Chapitre 7 : Le Camp des Makotas ou la tromperie démoniaque|
| 4♤ |Esprit |Le Wendigo dans la tempête||
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