22/05/2018
08:39:42
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

[Westalia - Maximus] Une première rencontre à Columbia

7358

Westalia Maximus


Rencontre diplomatique entre la Grande République de Westalia et la Fédération maximiliane

Columbia, Westalia, le 30 novembre 2017

Columbia

En ce doux et clair matin marquant la fin du mois de novembre, l'avion transportant la délégation maximiliane allait arriver à bon port. Depuis les hublots de l'engin, on pouvait déjà observer des bâtiments, des immeubles et des grattes ciels à perte de vue, occupant toute la côte jusqu'à l'horizon au nord comme au sud. Cet ensemble tentaculaire, c'est la mégalopole westalienne, un regroupement géographique des principales agglomérations de la côte Ouest du pays : De Kaijotoshi au nord, jusqu'à Santa Maria au sud, en passant bien évidemment par New Landor et la capitale fédérale, Columbia, celle actuellement visible aux yeux des diplomates. Ces dernières années, cette mégalopole a pris une place de choix sur le continent en devenant l'un de ces centres économiques les plus importants, si ce n'est pas le plus important ou du moins le plus attrayant, en voyant émerger de nouvelles sociétés westaliennes, mais également étrangères, qui investissent de plus en plus dans le pays en raison de la puissance commerciale de la Grande République. Symbole du capitalisme westalien, en l'espace de quelques années, elle en est devenu l'image même du capitalisme en Aleucie. L'opulence et les démonstrations de richesses sont monnaies courantes dans cette société et ceci depuis les racines historiques de Westalia, les nombreux palais multicentenaires et immeubles palatiaux récents preuves de cette continuité culturelle. A cela, Columbia, la ville où à lieu cette rencontre, n'échappe pas à cette logique, avec de grands parcs richement ornés, une architecture soignée avec de grandes avenues menant aux places donnant sur les lieux de pouvoir, tel que le Palais Horvanx, qui héberge le Sénat, et tout particulièrement le Palais d'Argent, résidence présidentielle et lieu de la rencontre exacte de ce jour. Bien évidemment, l'ensemble de la mégalopole n'est pas aussi luxueuse et empreinte de pouvoir, certains quartiers populaires sont propices à un haut niveau de criminalité et à une précarité visible à l’œil nue. Cette "misérable Westalia" n'est pas vraiment observable pour les étrangers qui ne fréquentent que les grandes villes dynamiques du pays, qui forge l'image à l'internationale de la richesse de la première puissance économique du continent.

Simeon Belagri Henry Takajiwa
A gauche, le Président fédéral de la Grande République de Westalia, Simeon Belagri. A droite, le Ministre fédéral aux affaires étrangères westalien, Henry Takajiwa.

A l'aéroport international Stanislas Asfort, à Columbia, l'avion transportant la délégation maximiliane se pose sur une piste sécurisée pour l'occasion. Un escalier se positionne devant la porte de l'avion, alors qu'un tapis rouge est déroulé de l'engin jusqu'à l'entrée de l'aéroport qui lui fait face. Sur les bords, un orchestre de la Garde Républicaine commence à jouer l'hymne national maximilian, au même moment où la délégation étrangère commence à descendre de l'avion. Au loin, des journalistes assaillissent la scène des flaches de leurs appareils photo, représentants de médias nationaux et internationaux qui viennent spéculer sur le bon déroulé de cette première rencontre entre les deux pays. Plus qu'un simple exercice diplomatique, c'est la première fois que le pays voit un tandem Belagri-Takajiwa prendre part à un tel événement. Les deux hommes sont des opposants politiques qui ne partagent pas les mêmes opinions concernant la direction que la Grande République doit prendre à l'international. En ce 30 novembre, cela fait à peine trois semaines que le nouveau gouvernement fédéral est en place et cette rencontre représente une étape cruciale pour voir à quel point le Front Populaire et Démocrate, le parti de Simeon Belagri, arrivera à coopérer avec son éternel rival, le Parti de l'Union Républicaine, dont Henry Takajiwa est l'un des principaux représentants, au cours des échanges à venir.

Dans leur accueil, les deux hommes ne laissent rien paraître de leurs différents idéologiques, la bienséance et l'étiquette diplomatique prenant largement le dessus. Si cette rencontre pouvait être présentée comme des plus banales depuis l'étranger, les services diplomatiques de la Grande République ont une ambition bien plus importante concernant l'issue de cette dernière, dans l'objectif de poser des bases solides avec une nation que Westalia considère de facto comme dans sa "zone diplomatique", pour ne pas utiliser le terme de "pré-carré westalien", souvent utilisé pour qualifier le Nord-ouest de l'Aleucie depuis les années 80-90. Le Président fédéral s'avance devant la délégation maximiliane, s'exprime avec un grand sourire et une gestuelle accentuée typique de ses origines madreriannes :

Simeon Belagri : Très chers représentants de la Fédération, je vous souhaite la bienvenue en Westalia. J'espère que votre vol a été confortable, la proximité géographique de nos pays étant un atout pour des déplacements rapides, entre nos deux capitales.

Dans le respect du protocole, c'est désormais le Ministre fédéral aux affaires étrangères qui s'avance pour accueillir les diplomates :

Henry Takajiwa : C'est avec honneur et amitié que la Grande République vous accueille à Columbia, notre capitale. Puisse cette rencontre forger une relation solide pour le futur et des bénéfices à nos deux peuples.

Après quelques poignées de mains et des salutations formelles, assez longue pour que les journalistes puissent immortaliser le moment, l'ensemble des protagonistes de cette rencontre sont conduis jusqu'à un convoi de voitures blindées qui traverse la capitale pour rejoindre la Palais d'Argent, résidence officielle de la présidence fédérale, en traversant les grandes avenues historiques du centre du pouvoir westalien, richement décorées et ornées de drapeaux westaliens et maximilians pour l'occasion. Une fois la Place du Grand Westal traversée, les voitures se retrouvent désormais face à l'édifice où la rencontre va avoir lieu. A l'intérieur du bâtiment, les représentant des deux pays sont conduits jusqu'à la "Salle de la Révolution", une pièce bien connue du Palais d'Argent, où de nombreuses réunions politiques historiques et des rencontres diplomatiques d'importances se sont tenues autour de cette table ovale en bois exotique et sous le regard d'Arthur Lerant, observant l'ensemble de la pièce depuis le tableau où il est peint, un leader révolutionnaire et père-fondateur de la nation, il y a plus de deux siècles. Une fois que les différents représentants se soient installés dans leurs sièges, autour de la table, le Président fédéral reprend de nouveau la parole.

Simeon Belagri : Très chers représentants de Maximus, laissez-moi vous souhaiter une nouvelle fois la bienvenue en Westalia. Au cours de nos derniers échanges écrits, nous avons abordé différents sujets en guise d'ouverture vers la construction de coopérations et de partenariats entre nos deux nations. Que cela soit la constitution d'accords commerciaux profitables, via une aide à votre pays pour profiter du plus grand réseau marchand du continent, ou bien par la sécurisation des routes maritimes, un sujet qui semble vous tenir à cœur et que nous partageons également depuis de très nombreuses années, ou encore le contexte géopolitique aleucien et bien évidemment les aides aux développements économiques et militaires que nous proposons à nos partenaires en voie de développement sur le continent. Je suis persuadé qu'il vous sera particulièrement bénéfique d'échanger sur ces sujets avec notre gouvernement. Nous mettons un point d'honneur à ce que les nations d'Aleucie du Nord-Ouest, la région que nous partageons, puissent bénéficier d'une force économique et militaire suffisante pour se développer grandement et avec sérénité. Dans ce contexte, la Grande République se considère comme l'acteur le plus propice pour soutenir ses voisins dans cette optique. Peut-être souhaitez-vous commencer par échanger sur un sujet en particulier, parmi ceux que j'ai cité ou non, qui vous semble plus important que les autres à vos yeux ?

La dernière question est avant tout un mouvement westalien pour sonder la Fédération dans ses priorités et tout particulièrement dans ce qu'elle cherche à bénéficier le plus d'un partenariat avec la Grande République. En effet, pour la diplomatie westalienne, il était important de savoir par quel angle il serait le plus intéressant d'aborder ce pays nord-aleucien, dans le but de constituer un rapprochement calculé et solide sur le long terme.

4397
pershav arav
Frederik Sava
En haut pershav arav, ministre des Affaires étrangères, en bas Frederik Sava, diplomate de Maximus à la Grande république de Westalia

Alors que l'avion s'approchait de sa destination, Pershav, habitué des insomnies, aperçut la capitale de loin. Il s'attendait à une grande ville, une ville luxueuse, mais toujours une ville, avec des quartiers populaires dont la pauvreté est si visible mais en même temps si ignorée, un quartier industriel où tous ceux qui ont été assez malchanceux pour y être nés tentent de trouver un travail, et qui dégage des fumées qui, malgré leur dangerosité pour les habitants des quartiers avoisinants, restent, à la surprise de tous ceux qui ont du bon sens, ouvertes.

Alors que l'avion s'approchait de Colombia, sa méthode de pensée fut confirmée : des quartiers pauvres dont la misère était visible depuis son avion, des quartiers industriels grisâtres et sales. Mais alors que l'avion approchait de l'aéroport, il vit enfin le Westalia que tous ces influenceurs montraient : des gratte-ciels à perte de vue, des palais, certains visiblement plus anciens et d'autres plus récents, les plus spectaculaires d'entre tous étant le Palais Présidentiel et le Palais d'Horvanx qui hébergeait le Sénat.

Alors qu'il admirait le défilé qui se déroulait devant ses yeux, Fréderik venait de se réveiller. Remarquant le ministre en train de regarder le pays à travers son hublot, il décida de jeter un coup d'œil pour comprendre ce qu'il y avait de si spécial. C'était Colombia, la capitale de la Grande République de Westalia. Il regarda son compère et dit :

Fréderik : C'est beau, hein ? Ils ne s'appellent pas la Grande République pour rien.

Pershav : C'est comme ça à travers tout le pays ?

Fréderik : Oui, oui. Enfin, il y a des quartiers d'un style Nipozam et d'autres d'un style madrérien, mais ça ressemble à ça à travers le pays. Vous auriez dû lire le rapport qu'ils vous ont donné.

Pershav : Le problème, c'est que je ne l'ai pas, ce rapport.

Fréderik : Alors, je vous donne le mien. À mon avis, les sections sur la rivalité entre eux et Sterus et la situation politique...

Pershav : Mais bon, on n'aura pas le temps, l'avion va atterrir. Fais un résumé.

Fréderik : Donc, pour la situation politique : le gouvernement du gars précédent s'est fait renverser par une coalition de droite, et maintenant, il y a un gouvernement mi-gauche modérée, mi-centre-droit.

Pershav : Pourquoi ?

Fréderik : « En gros, parce que le bougre voulait rejoindre l'ODN mais a décidé de ne pas en informer la droite qui pourtant avait la majorité. Désormais, l'ancien Ministre des Affaires Étrangères est devenu Premier Ministre, et le poste de Ministre des Affaires Étrangères appartient à un type de droite, un certain Henry Takajiwa. Donc, il faut se rappeler de cela. »


Sur l'interphone, un des pilotes dit : « Atterrissage dans une minute, préparez-vous. »

Alors que l'avion atterrit, le ministre voit les divers préparatifs : le Président westalien ainsi que le nouveau Ministre l'attendent à l'aéroport. Quand les portes de l'avion s'ouvrent enfin et que l'orchestre commence à jouer l'hymne national Maximilien, ils descendent et rejoignent le Président westalien et Takajiwa.
Il sert la main du président westlien avant que celui-ci dise.
Simeon Belagri : très chers représentants de la Fédération, je vous souhaite la bienvenue en Westalia. J'espère que votre vol a été confortable, la proximité géographique de nos pays étant un atout pour des déplacements rapides entre nos deux capitales.
Puis son homologue westalien s'approche et les accueille.
Henry Takajiwa : C'est avec honneur et amitié que la Grande République vous accueille à Columbia, notre capitale. Puisse cette rencontre forger une relation solide pour le futur et des bénéfices à nos deux peuples.

Pershav : Bien sûr, nous espérons également pouvoir établir des liens saints entre la fédération et la Grande République.

Après la prise de photos, les deux hommes entrèrent dans la voiture utilisée pour les y transporter jusqu'au Palais d'Argent.

Une fois à l'intérieur, les deux hommes entrèrent dans la Salle de la Révolution, une pièce bien connue du palais du fait que de nombreuses rencontres et événements historiques s'y sont déroulés. Alors que le diplomate admirait la pièce à laquelle il n'avait jamais eu la chance d'accéder, le ministre le tapa sur l'épaule pour le rappeler à l'ordre Juste avant que Takajiwa ne se retourne pour leur offrir de s'asseoir, les responsables et assistants des deux équipes s'installèrent.

Simeon Belagri dit : Très chers représentants de Maximus, laissez-moi vous souhaiter une nouvelle fois la bienvenue en Westalia. Au cours de nos derniers échanges écrits, nous avons abordé différents sujets en guise d'ouverture vers la construction de coopérations et de partenariats entre nos deux nations. Que cela soit la constitution d'accords commerciaux profitables, via une aide à votre pays pour profiter du plus grand réseau marchand du continent, ou bien par la sécurisation des routes maritimes, un sujet qui semble vous tenir à cœur et que nous partageons également depuis de très nombreuses années, ou encore le contexte géopolitique aleucien et bien évidemment les aides aux développements économiques et militaires que nous proposons à nos partenaires en voie de développement sur le continent. Je suis persuadé qu'il vous sera particulièrement bénéfique d'échanger sur ces sujets avec notre gouvernement. Nous mettons un point d'honneur à ce que les nations d'Aleucie du Nord-Ouest, la région que nous partageons, puissent bénéficier d'une force économique et militaire suffisante pour se développer grandement et avec sérénité. Dans ce contexte, la Grande République se considère comme l'acteur le plus propice pour soutenir ses voisins dans cette optique. Peut-être souhaitez-vous commencer par échanger sur un sujet en particulier, parmi ceux que j'ai cité ou non, qui vous semble plus important que les autres à vos yeux ?

Pershav : Oui, un des sujets qui nous est particulièrement cher sont les partenariats . Nous savons qu'il est peut-être trop tôt pour parler d'exercices conjoints avec l'armée Maximilienne ou d'achats d'armes, mais nous souhaitons que vous sachiez que selon votre réponse cela constituera un paramètre important de notre partenariat futur. Avec le coup d'État nationaliste survenu à Slaviensk et les autres événements inquiétant qui se déroulent en Eurysie, il faut dire que nous avons besoin d'un nouvel allié. Le Westalia, puissance économique et militaire de notre région, semble être l'une des meilleures options pour remplir ce rôle. Un second point serait une potentielle réduction des tarifs sur certains produits ou secteurs. Nous croyons que la puissance économique qu'est le Westalia sera un partenaire essentiel pour l'avenir de l'économie Maximilienne, si elle désire atteindre une taille respectable. Il y aura bien sûr d'autres sujets de discussion comme sur le sujet de collaboration entre nos forces de police respectives, ou une intégration dans l'asea

hrpDésolé pour le retard, à cause de problèmes que je ne préfère pas partager, j'ai perdu accès à mon Discord, donc je n'ai même pas vu la création de ce topic jusqu'à hier.
7423
Le coup d’État en Slaviensk avait chamboulé la position maximiliane sur la scène internationale. Ce lointain pays d'Eurysie orientale s'était fait le principal allié de la Fédération ces dernières années, coopérant sur de nombreux sujets et particulièrement accès sur la défense. L'installation d'une base militaire slavis sur le territoire de Maximus avait fait le tour de toutes les chancelleries aleuciennes et plusieurs d'entre elle n'ont pas caché leur désapprobation sur ce sujet. L'Akaltie s'est fait figure de proue de cette dénonciation dans l'apparition de nouveaux étrangers en Aleucie, avant d'être rapidement rejeté par la diplomatie maximiliane, ancrant l'Union des cités de plus en plus dans une position de mal aimé des nations du nord du continent, qui semble craindre des ingérences akaltienne dans la région, l'une des principales raisons des tensions avec cette dernière, à l'image de la Lermandie et de Karty. En Westalia, au moment de cette installation, le chaos politique provoqué par les élections était encore trop intense pour qu'une déclaration officielle ne soit pas émise à ce sujet, notamment à l'encontre d'un pays avec qui le gouvernement fédéral n'avait presque pas échangé. Pour autant, l’œil porté à cette base militaire n'était pas plus approbateur que celui de l'Akaltie. Avec le retour partiel de la droite au pouvoir, notamment sur les domaines diplomatiques et de la défense, il y avait désormais une volonté assez net à faire le ménage des "étrangers non-aleuciens" dans le voisinage de la Grande République. Cela avait déjà commencé avec la base militaire kartienne en Lermandie, pour laquelle les relations avec l'allié historique avaient pris un petit coup. En coulisse, la diplomatie westalienne avait déjà demandé au Nebrownia de mettre fin à la présence d'une base militaire communiste, non-aleucienne également, mais avec un rejet de cette demande, pour laquelle Henry Takajiwa, désormais de retour aux manettes de la diplomatie, compte bien résoudre ce problème d'une autre façon, à l'approche des élections nebrowniennes...

Le Ministre fédéral aux affaires étrangères, Henry Takajiwa, est un fervent défenseur d'une Aleucie indépendante, sans influence étrangère et surtout guidé par la Grande République de Westalia. Les dernières élections avaient fait ressortir une volonté populaire d'un tel programme diplomatique, celui de voir la Grande République retrouver son ancienne place de puissance dominante dans la région, gagné entre les années 50 et 80, avant de s'éteindre progressivement au cours des années 90 et 2000. Il ne fallait cependant pas croire qu'Henry Takajiwa, de par sa volonté de chasser les influences étrangères, avait un point d'alignement avec l'Akaltie, bien au contraire. En Westalia, il est l'un des plus grand opposant à cette nation de natifs d'Aleucie du Sud, notamment pour leur proximité avec les milieux hamajaks et son alliance avec la Fédération de Stérus, ennemie déclarée de la Grande République à la suite des nombreuses agressions qu'elle a perpétré à l'encontre de l'intégrité westalienne ces dernières années.

Ainsi, la Fédération maximiliane a certaines cartes qu'elle peut jouer pour renforcer sa position sur la scène internationale au cours de cette rencontre. La Grande République de Westalia semble ouverte à la bonne entente et la coopération, ouvrant la porte à une alliance probable. Cependant, la base militaire slavis pourrait être un frein à ce développement, en raison des positions idéologiques du chef de la diplomatie, mais réussir à rallier Henry Takajiwa serait une garantie sûre de soutien sur le long terme, tout particulièrement si la Fédération s'inquiète de tout agissement akaltien futur.

Simeon Belagri : Monsieur Pershav, je vois que nous partageons une vision commune sur l'avenir de nos relations. S'il n'est pas encore question d'organiser des exercices militaires communs directement à la sortie de cette rencontre, leur organisation dans un avenir proche est tout à fait possible, au cours de l'année prochaine ou de l'année d'encore après. Si vous souhaitez développer un partenariat dans le domaine militaire avec la Grande République, nous pouvons dors et déjà considéré de vous envoyer des formateurs westaliens pour partager des savoirs issus de notre propre expérience dans ce domaine, à destination de vos forces armées. Cela permettra à votre armée de se familiariser avec notre propre armée, en prévision de futurs exercices communs, en plus de lui permettre de gagner grandement en efficacité. Pour ce qui est de la vente d'armes, si nos acteurs dans ce secteur contribuent principalement au renforcement de notre armée, il peut être tout à fait possible pour moi de vous mettre en contact avec le Conglomérat de Columbia, un rassemblement d'entreprises de la défense, pour vous permettre d'obtenir un contrat pour de l'armement d'origine westalienne, peu importe le type.

Le premier point de discussion semble donc s'acter sur la coopération régionale en matière militaire entre les deux nations. L'ouverture vers une alliance est bien présente dans ces échanges et c'est pour cela qu'il va y avoir une nécessité d'aborder l'avenir des relations Maximus-Slaviensk très rapidement au cours de cette rencontre. Avec la première prise de parole du Ministre maximilian, Henry Takajiwa avait décelé le potentiel pour la Grande République de remplacer ce pays est-eurysien en tant qu'allié de Maximus. L'Eurysie orientale et centrale est en train de devenir un véritable chaos régional, avec la multiplication de coups d’État, principalement communalistes, mais également de guerres qui frappent de plus en plus la région. Peut-être que, aux yeux de la diplomatie maximiliane, le timing de cette rencontre avec les westaliens était la parfaite porte de sortie pour éviter de se retrouver isolé ou embourbé dans des affaires lointaines et sanglantes, en plus de gagner un allié géographiquement très proche et plus puissant que le précédent.

Henry Takajiwa : Je profite également de ce sujet pour reprendre sur vos propos concernant Slaviensk. Si l'existence d'une base militaire slavis est officiellement connue depuis un certain temps déjà, est-ce que votre gouvernement éprouve-t-il des inquiétudes concernant la probable appropriation de cette structure par le nouveau régime révolutionnaire ? Si tel est le cas, nous ne pouvons que vous recommander de demander à cette force militaire de se retirer de vos terres. Pour autant, je suppose que vous allez faire face à de nouvelles inquiétudes concernant le trou sécuritaire que peut provoquer le départ potentiel de cette force. Si la Fédération se retrouve dans le besoin d'un soutien dans ce domaine, la Grande République de Westalia se tient disponible pour soutenir la stabilité et l'intégrité d'un peuple ami. Il n'y a bien évidemment aucune obligation, les décisions et le calendrier sur ce sujet vous appartenant totalement, mais il est important pour nous de rappeler que notre gouvernement est toujours prêt à apporter son aide dans ce genre de situation délicate.

Il y a un jeu de "donnant-donnant" dans ces échanges. Avec sa dernière prise de parole, Henry Takajiwa sonde les diplomates maximilians sur leur degré d’alignement envers Westalia. Plus que d'un nouveau partenaire, le Ministre fédéral veux s'assurer que ce potentiel partenariat peut se transformer en une alliance solide sur le moyen terme, en s'assurant notamment que le gouvernement de Maximus soit prêt à se rapprocher diplomatiquement de la Grande République, c'était là le principal gain recherché par la diplomatie westalienne. De l'autre, en échange, cette dernière était prête à accorder de nombreux avantages à la Fédération, avec des échanges pour le moment accès sécuritaires et militaires, mais qui vont se poursuivre sur d'autres coopérations intéressantes, que cela soit sur le domaine économique ou commercial, par exemple. Cette rencontre, c'est également un peu la mise à l'épreuve de l'idéologie du "Bear's awakening" pour Henry Takajiwa, qui espère pouvoir faire de Maximus la "vitrine des grands bénéfices d'un alignement avec Westalia", une étape cruciale pour affirmer l'influence de la Grande République sur le Nord-ouest de l'Aleucie, pour prouver qu'elle a la capacité de "séduire" d'autres nations aleuciennes en recherche d'un partenaire, voir d'un allié, d'importance.

HRPOk, pas de problème pour les soucis Discord. N'hésite pas à le signaler dans un poste dans le topic "Discussions sur le jeu", pour informer que tu n'as plus accès à ton compte. Si tu le récupères entre temps, tant mieux, sinon je te recommande d'en créer un nouveau et de rejoindre à nouveau le serveur discord. En espérant que le tout se règle assez rapidement pour toi.
5032
C'était dans une nuit calme, le 30 décembre 2017, juste après les célébrations de Noël, que tout se bouscula. En effet, cette nuit-là, des unités de l'armée impériale ralliées à la cause du Premier ministre de slaviensk renversèrent l'Empereur, décrétèrent un état d'urgence et entamèrent des purges anticorruption. Bien que cette mesure fût tolérée par la communauté internationale, c'est la tournure fasciste et autoritaire du régime qui provoqua un tollé. Leur coopération avec le bloc nationaliste eurysien et le bannissement d'un des plus gros journaux satiriques de l'Empire, "La Plume Épinglée", connu pour sa position politique neutre et sa disposition à critiquer le gouvernement ainsi que l'opposition, amenèrent le gouvernement de Maximus à suspendre tout accord signé avec Slaviensk tant que la junte militaire resterait au pouvoir. Suite aux manifestations massives et à la désobéissance générale des troupes de l'armée face aux ordres du gouvernement de tirer dans la foule, il y avait moults espoirs que la situation reviendrait à la normale, que l'Empire serait rétabli et que Joan et l'Empereur retourneraient à boire du vin hors de prix en un rien de temps. Mais à la place, un régime socialiste fut installé, cette fois sous le commandement de Damir Dmitrievich Ovechkin, un ancien général des forces armées impériales et communiste convaincu qui, par son référendum et son rapprochement avec les nations communalistes, acheva de détruire l'alliance slavienko-maximilienne. La chute aussi abrupte des relations diplomatiques entre les deux alliés exposa la fragilité, la naïveté et surtout la paresse de la stratégie diplomatique maximilienne. Il avait suffi d'un amiral mécontent et de quelques unités rebelles pour que la Fédération fut privé de son plus large fournisseur étranger d'armement et son seul réel allié sur la scène internationale. Bien que (et Dieu merci) l'économie maximilienne ne s'effondra pas à cause de la distance entre les deux pays qui rendait des alternatives comme la Lermandie bien plus profitables, la suspension des traités en place fut comme mème ressentie par la légère baisse du PIB ce mois-là. Et maintenant, Pershav était à Colombia. La rencontre, qui était censée trouver un potentiel contrepoids à Slaviensk et obtenir l'approbation de la plus grande puissance militaire et économique d'aleucie du Nord concernant la base militaire Slavis, s'était transformée en bouée de sauvetage pour le gouvernement fédéral. Pershav, initialement surpris par la situation en Eurysie, avait espéré que ces événements auraient appris une leçon au gouvernement, mais apparemment Aros s'était endormi en classe. Il se retrouve à Colombia en train d'essayer de trouver un nouveau maître, auquel la Fédération pourra aboyer pour obtenir des restes, comme des équipements militaires obsolètes depuis plusieurs décennies ou un pacte de défense, car Dieu seul sait comment la Fédération pourra se défendre d'une attaque par le Nebrownia ou la Lermandie. C'était quoi encore leur obsession sur l'armée ? Il le savait que le projet économique du Régent était un échec complet. Il avait beau essayer de cacher les résultats à la presse, lui et le Régent savaient que leur mandat ne durerait pas longtemps. En fait, ils réalisaient que les Alkatiens avaient peut ètre raison : l'alliance avec les Eurysiens était une erreur, une qu'il avait honte d'admettre. Au moins, il savait que ces négociations, au moins sur le plan sécuritaire, avaient des chances de réussir. D'après ce que le diplomate lui a dit lors de leur trajet à travers la capitale, Henry Takajiwa était un fervent "patriote" (faute de meilleur mot) westalien. Pershav savait que la base militaire slavie, du moins avant l'effondrement surprise du régime impérial, avait déjà fait le tour des bureaux gouvernementaux du continent et avait causé le déclin rapide des relations diplomatiques entre Maximus et l'Akatie. En parlant de la base, il se demandait ce qui arriverait au troupe de la base militaire laissée à l'abandon, mais il n'aura pas le temps d'envisager des issues car Simeon Belagri dit

Simeon Belagri : Monsieur Pershav, je vois que nous partageons une vision commune sur l'avenir de nos relations. S'il n'est pas encore question d'organiser des exercices militaires communs directement à la sortie de cette rencontre, leur organisation dans un avenir proche est tout à fait possible, au cours de l'année prochaine ou de l'année d'encore après. Si vous souhaitez développer un partenariat dans le domaine militaire avec la Grande République, nous pouvons dors et déjà considéré de vous envoyer des formateurs westaliens pour partager des savoirs issus de notre propre expérience dans ce domaine, à destination de vos forces armées. Cela permettra à votre armée de se familiariser avec notre propre armée, en prévision de futurs exercices communs, en plus de lui permettre de gagner grandement en efficacité. Pour ce qui est de la vente d'armes, si nos acteurs dans ce secteur contribuent principalement au renforcement de notre armée, il peut être tout à fait possible pour moi de vous mettre en contact avec le Conglomérat de Columbia, un rassemblement d'entreprises de la défense, pour vous permettre d'obtenir un contrat pour de l'armement d'origine westalienne, peu importe le type.

puis takajiwa dit

Henry Takajiwa : Je profite également de ce sujet pour reprendre sur vos propos concernant Slaviensk. Si l'existence d'une base militaire slavis est officiellement connue depuis un certain temps déjà, est-ce que votre gouvernement éprouve-t-il des inquiétudes concernant la probable appropriation de cette structure par le nouveau régime révolutionnaire ? Si tel est le cas, nous ne pouvons que vous recommander de demander à cette force militaire de se retirer de vos terres. Pour autant, je suppose que vous allez faire face à de nouvelles inquiétudes concernant le trou sécuritaire que peut provoquer le départ potentiel de cette force. Si la Fédération se retrouve dans le besoin d'un soutien dans ce domaine, la Grande République de Westalia se tient disponible pour soutenir la stabilité et l'intégrité d'un peuple ami. Il n'y a bien évidemment aucune obligation, les décisions et le calendrier sur ce sujet vous appartenant totalement, mais il est important pour nous de rappeler que notre gouvernement est toujours prêt à apporter son aide dans ce genre de situation délicate.

pershav avaient en quelque sorte compris son homologue westalien, pas ce quil disait bien sur mais ce qu'il voulait, la fin de la base militaire slavis et la reconaicence de la suprémacie westalienne dans le nord du continent.

pershav arav: Bien sûr, Monsieur Belagri, notre gouvernement a toujours souhaité voir la paix dans le nord de l'Aleucie. Sur le sujet de la base, mon gouvernement explore les options qui nous sont disponibles, incluant l'expulsion des troupes slavis, mais il est évident que, dû à la détérioration des relations diplomatiques entre Maximus et Slaviensk et le rapprochement de celle-ci avec des pays comme le Grand Kah, la base sera très probablement démantelée. Le vide sécuritaire et diplomatique laissé dans le sillage de l'écroulement des relations est quelque chose que notre gouvernement cherche à résoudre par tous les moyens, incluant une alliance économique ou militaire avec la Grande République Westalienne. Nous sommes ravis d'entendre votre engagement de contrer les bases eurysiennes dans l'Aleucie du Nord. L'envoi des formateurs Westaliens en Maximus marquera le début d'une longue relation entre nos pays, mais comme vous l'avez précisé, nous ne sommes pas encore à ce stade. Alors nous aimerions nous concentrer sur des sujets économiques. Je dois avouer que je suis peu familier avec votre présent gouvernement, donc j'aimerais que vous, si vous le souhaitez, fixiez des limites sur ce que vous souhaitez accepter ou donner. De notre point de vue, nous visons une réduction ou peut-être, dans le futur, une élimination complète des tarifs entre nos nations respectives, une coopération accrue sur l'extraction des ressources naturelles maximiliennes ou peut-être, l'encouragement de partenariats entre les compagnies maximiliennes et westaliennes, par le biais de subventions.
7095
La rencontre avance dans la direction voulue par le Ministre fédéral, celle d'une ouverture sur un potentiel alignement de Maximus avec Westalia. Pour la Fédération, le choix n'en est sûrement pas un, avec la nécessité pour cette dernière de se retrouver des alliés à l'international, quitte à se retrouver complètement intégrée dans la sphère d'influence d'une puissance majeure. Pour la Grande République, ce signe est bien évidemment celui d'un premier pas dans la "reconquête" de son pré-carré délaissé ces dernières décennies, avec la Fédération maximiliane qui va ouvrir la marche à d'autres gouvernements, si la diplomatie westalienne s'assure toujours aussi précise et réussite. En visant des nations proches géographiquement, Henry Takajiwa choisi des objectifs soutenus par la présence régionale et historique de Westalia. Pour ce dernier, la chute de Slaviensk est un heureux événement et une fenêtre de tir parfaite pour pousser Maximus dans les bras de la Grande République, chaleureuse et pourtant si calculatrice. Il sait que ce pays du Nord a déjà des liens avec la République de Lermandie, le principal allié de Westalia, mais il y avait un certain objectif à faire que la Fédération se tourne vers les westaliens en tant que principaux partenaires, voir allié dans un futur proche, pour ce qui est des rapports de forces régionaux, voire continentaux.

Le potentiel retrait de la base slavis marque donc la première victoire en Aleucie de la Grande République, dans sa quête de plus en plus radicale de chasser les influences étrangères, particulièrement les bases militaires, qu'elle juge comme empiétant sur sa zone d'influence. Quand bien même le futur démantèlement de cette structure militaire sera entièrement de l’œuvre et des choix indépendants de Maximus, sa réalisation à la suite de la rencontre avec la Grande République ne manquera pas d'ajouter une nouvelle victoire à Henry Takajiwa dans ses objectifs géopolitiques. Dans l'autre sens, cette décision maximilianne mettra sans aucun doute son gouvernement sous un très bon regard de celui des westaliens, qui y verront désormais de plus en plus un partenaire de confiance, avec lequel enrichir le lien en train de se construire.

Henry Takajiwa : Votre volonté réciproque de se rapprocher de la Grande République est tout à votre honneur. La construction d'un socle géopolitique stable dans notre région commune est un objectif majeur pour notre pays et nous espérons bien évidemment que la Fédération pourra en être un acteur à nos côtés. Dans cette optique, il est donc évident de relever la nécessiter de s'occuper du problèmes des ingérences étrangères, néfastes, à proximité de nos territoires. Les instables kartiens en Lermandie, les communistes nazuméens en Nebrownia... Ces bases militaires sont toutes sauf bonnes pour la sécurité régionale, tout particulièrement quand nous avons la force commune de contribuer à sa stabilité, comme nous avons très bien réussi à le faire tous ensemble ces deux derniers siècles. Je peux donc vous assurer que, au côté de la Grande République, la Fédération trouvera un partenaire qui lui apportera de nombreux bénéfices.

Les questions d'ordre géopolitique se concluant sur une très bonne note du point de vue westalien, il était désormais temps pour l'ensemble des acteurs de cette rencontre de discuter économie et commerce. La seconde principale raison d'un rapprochement avec Maximus porte justement sur ce thème qui possède une place majeure dans la position de la Grande République à l'international. Principale nation commerçante du continent, en l'espace de quelques années, elle a construit un véritable réseau commercial ayant permis à ses acteurs économiques de s'enrichir et de propulser le pays dans un âge d'or économique sans pareil depuis la grande ruée vers l'or westalienne, au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, qui avait là aussi vu le pays poser les bases d'une économie solide et riche. Si ce nouvel âge d'or, débuté autour de 2013, commence à s’atténuer en raison de sa durée, Westalia reste toujours dans une croissance importante, principalement due à son commerce international, touchant désormais presque tous les continents du monde, bien que majoritairement centré sur l'Aleucie.

Simeon Belagri : Sur nos relations commerciales à venir, je peux vous l'assurer, la Grande République reste très ouverte sur la question, en tant que grande partisane du libre-échange. Pour rester simple et efficace, nous pouvons vous proposer une baisse réciproque des droits de douane à 30%, à partir du 1er janvier 2018, suivi d'une baisse progressive chaque année de 10%, le temps que nos marchés s'adaptent progressivement entre eux. Si votre gouvernement est ouvert à la construction d'un marché bilatéral favorisant les échanges d'import-export entre Maximus et Westalia, nous pouvons fixer un objectif de baisse jusqu'à 5% à l'horizon 2021, par rapport à ma proposition de baisse annuelle. Bien évidemment, cette baisse maximum jusqu'à 5% peut être revue à la hausse, mais je pense qu'à la suite de votre dernière prise de parole, Monsieur Pershav, vous êtes également partisan d'un ligne similaire sur l'abaissement de ce genre de taxe. Mais il est également tout à fait possible de le revoir à la hausse pour certains secteurs stratégiques de votre choix, si vous jugez cela nécessaire.

La Grande République dispose de nombreux traités et accords baissant de façon drastique les droits de douane avec différents pays ou groupe de pays. Une stratégie de la première heure qui lui avait permis de se développer à l'international très rapidement au début des années 2010 et il n'en serait pas moins dans les échanges futurs avec Maximus. Cependant, ce qui est beaucoup plus récent, c'est la volonté de la Grande République d'investir à l'étranger, ou plutôt d'inciter ses acteurs économiques à faire de tel. Si le nouvel âge d'or avait pris son élan dans la multiplication des routes commerciales, son essoufflement se trouve principalement dans le manque d'ancrage local pour les sociétés westaliennes à l'internationale. Depuis quelques années, on voit donc ces dernières commencer à investir dans des projets hors-Westalia, voir de s'implanter directement ailleurs, que cela soit Hardenbor Automobile en Lermandie ou la North Mining Alliance en Yukanaslavie, pour ne citer que quelques exemples. Peut-être que la Fédération pourrait être un pays propice à l'investissement privé westalien, suivant les opportunités qu'elle offre...

Simeon Belagri : Nous sommes également en train de développer des programmes d'investissement à destination de l'étranger, en collaboration avec nos acteurs économiques. Si ce projet est encore à ses débuts, nous considérons qu'il y a tout un intérêt à prioriser les nations géographiquement proches de Westalia dans ses premières phases d'existence. Pour notre gouvernement, l'objectif est double : le premier est, sans surprise, de faciliter le développement international de nos acteurs économiques, propices à la croissance de notre économie, mais, le second, est également de soutenir le développement national de nos partenaires en mettant les plus grandes entreprises de notre pays à disposition de leur projet, que cela soit pour investir, signer des contrats, voir même s'implanter durablement au niveau local. Sois de nombreuses occasions de générer de la richesse pour tous et de créer des emplois à destination des citoyens des États partenaires de la Grande République.

Vous faites mention de projets d'exploitations accrues des ressources naturelles maximiliannes et je suis déjà persuadé que plusieurs de nos acteurs économiques seront intéressés pour investir dans ce domaine, voir de mettre à disposition leur savoir-faire si vous êtes ouvert à leur implantation sur votre territoire. Comme vous l'avez souligné, je suis sûr qu'il y a aussi matière à faciliter les coopérations entre nos entreprises, tout domaine confondu, pour profiter chacun de la plus grande réussite de nos sociétés. Bien évidemment, si vous avez d'autres idées d'investissement dans le même type que celui sur le secteur de l'exploitation des ressources naturelles, nous pourrons nous arranger dès aujourd'hui à faciliter le dialogue entre nos acteurs économiques et vos institutions proposant ce genre de projets. Est-ce que tout cela vous intéresse-t-il ?
3214
Pershav écoutait attentivement. Il savait que la réponse (ou le manque de réponse) de Frederik serait un changement majeur de la posture maximilienne envers les bases eurysiennes. Jusque-là, le gouvernement de la Fédération était officiellement neutre sur le sujet des bases militaires eurysiennes en Aleucie. Mais s'il venait à exprimer son accord avec les opinions de Takajiwa, cela pourrait être perçu comme un changement vers une position plus hostile aux bases militaires eurysiennes en Aleucie. Mais bon, les ponts ont déjà été brûlés avec Slaviensk, autant rejoindre "le hate train", une phrase westalienne devenue populaire parmi la jeunesse maximilienne, y compris sa fille. De toute façon, il savait qu'il avait pratiquement vendu la position maximilienne il y a longtemps, et que maintenir ses positions ne ferait que rallonger la distance entre Maximus et Westalia dès la fin de cette rencontre. S'ajoutait à cela le fait qu'il fallait se concentrer sur les sujets économiques s'il voulait prétendre que c'était une réussite. Il fit un signe à Sava pour lui faire savoir que c'était désormais son tour de briller.

Frederik Sava: Votre offre est ambitieuse, et nous saluons l'engagement du Westalia en faveur du libre-échange. L'idée d'une intégration économique entre nos deux Républiques est un objectif que nous partageons. Cependant, il existe des problèmes majeurs sur lesquels je dois insister pour le bien économique de la Fédération Maximilienne : notre économie repose principalement sur les secteurs agricoles et agroalimentaires, nos secteurs industriels sont encore en phase de développement. Il serait donc suicidaire d'ouvrir la porte si soudainement aux industries westaliennes. Pour remédier à ce problème, nous proposons de limiter la réduction des tarifs aux machines industrielles qui entrent à Maximus, ainsi qu'une réduction de la baisse progressive que vous proposez. Nous voulons également que la réduction soit de 5 % par an, puis de 10 % par an si les résultats ne sont pas catastrophiques pour le secteur industriel maximilien. Nous devons également maintenir un seuil de tarif minimal plus haut sur nos produits industriels stratégiques. Nous ne pouvons pas accepter un objectif final de 5 % avant une période de cinq ans. Pendant cette période, nous devons maintenir des tarifs allant jusqu'à 40 % sur nos secteurs vitaux, comme la machinerie lourde et certains biens de consommation manufacturés.

Pour les Produits Agricoles et Agroalimentaires Maximiliens, nous demandons un accès limité au marché westalien. Nous proposons que le Westalia supprime une partie de ses droits de douane avec un objectif de tarif à 25 % sur nos produits agricoles et agroalimentaires dès le premier janvier 2018. Concernant vos programmes d'investissement sur le sol maximilien, l'offre est très attractive. L'implantation de grandes entreprises westaliennes sur notre sol, apportant leur savoir-faire et créant des emplois, est exactement ce dont notre nation a besoin, particulièrement dans le secteur touristique. Nous souhaitons développer cette industrie longtemps négligée par le secteur public et privé. L'investissement de vos acteurs économiques dans ce secteur garantirait non seulement le renforcement de nos liens économiques, car la visite de touristes westaliens à Maximus permettrait de faire circuler des devises westaliennes, mais aussi la création de nouveaux emplois pour la population maximilienne. Enfin, votre intérêt pour l'exploitation de nos ressources est noté. Nous sommes ouverts à l'investissement westalien, mais toute implantation devra être accompagnée d'un transfert de technologie garanti et d'une clause assurant qu'une partie importante des bénéfices (au moins 10 % du capital) restera sous contrôle de compagnies maximiliennes.
4996
Simeon Belagri : Il est tout à fait normal que vous souhaitiez protéger vos secteurs stratégiques. Si je résume par rapport à notre offre et à vos demandes, de façon générale, nous abaisserons respectivement nos droits de douane à 30%, avec une baisse de 5% par an, que je vous propose de passer à une baisse de 10% par an, début 2020, dans le cas d'une entente mutuelle pour cette nouvelle baisse, afin que l'économie maximilienne est le temps de s'adapter à nos échanges au cours des deux prochaines années à venir. Pour ce qui est des machines industrielles, je vous propose de considérer deux catégories dans leur taxation : la première concernera les types de machineries industrielles déjà produites en Maximus, dont les échanges seront plafonnés à 40% jusqu'en 2022, avant de rejoindre la baisse mutuelle à 5%. Pour s'assurer du développement industriel de Maximus au cours de ces cinq prochaines années, nous pouvons mettre une exception dans l'exportation des machines industrielles, et même des pièces, qui ne sont pas produites dans votre pays et qui sont nécessaires à la construction d'un futur tissu industriel solide maximilien. Cette exception porterait sur une baisse immédiate à 20% de ces produits, avec une baisse progressive de 5% par an, jusqu'à un plafond de 5% maximum. De cette façon, votre secteur industriel national aurait non seulement le temps de se développer à son rythme, mais verrait surtout son développement être propulsé par une technologie avancée, lui permettant d'atteindre un stade de maturité bien plus important, et bien plus rapidement, que sur le plan initial.

Le développement du savoir-faire industriel maximilien est, bien qu'on ne le dirait pas à première vue, une bonne opportunité pour le développement westalien également, d'un point de vue commercial bien évidemment. Avec une présence westalienne dans le berceau d'un secteur qui semble être visée comme une priorité par le gouvernement de la Fédération, il y a moyen d'influencer ce dernier pour qu'il prenne une "inspiration westalienne" dans sa construction. Les avantages sont multiples pour la Grande République, la première est celle d'un renforcement des liens économiques entre les deux pays, avec des similarités dans la façon de procéder sur ce plan. C'est aussi la naissance d'un nouveau marché dans lequel les westaliens seraient la première force étrangère présente sur place, en fournissant les industriels maximiliens pour se construire à leurs débuts, avant que ces derniers ne deviennent des partenaires, des fournisseurs et des clients de premier choix pour les westaliens, une fois le niveau de maturité nécessaire atteint. Sur le long terme, avec le développement d'une puissante industrie locale, c'est également un double bénéfice pour les acteurs économiques impliqués dès le début du projets, les investissements seront largement rentabilisés et ces derniers en profiteront même pour s'implanter directement sur le sol maximilien, contribuant à ce développement. Maximus a un objectif clair, celui de développer son secteur industriel, et Westalia va lui donner les moyens d'accomplir sa mission, de quoi renforcer grandement les relations entre les deux pays, mais aussi la vision de la population maximilienne, vis-à-vis de la Grande République et de son peuple. Poser une base solide des rapports westalo-maximilien dès le départ est important, encore plus avec des perspectives de bénéfices dans les années à venir.

Henry Takajiwa : Pour ce qui est de l'abaissement des droits de douane sur les produits agro-alimentaires maximiliens à 25%, nous sommes également favorables à cette idée, faisant rejoindre ce secteur à la baisse annuelle de 5%, voir de 10% à partir de 2020, si validation de votre part avant cette date, pour un plafond de 5%. La Grande République recherche toujours des fournisseurs dans ce secteur et je peux vous assurer que, avec votre proximité géographique et les besoins grandissant au sein de notre population, vous entrerez dans un marché qui va grandement développer votre propre secteur sur ses exportations. Il ne serait pas étonnant de voir Westalia devenir le premier marché d'export de Maximus pour tout ce qui est produit agricole. Pour ce faire, nous sommes également disposés à vous proposer une baisse à 25% des droits de douane maximiliens sur le matériel agricole produits en Westalia et exporté en Maximus, afin que votre secteur puisse croître en même temps que la demande westalienne augmentera avec les années.

Considérant votre intérêt à développer votre secteur touristique, je vous propose de mettre en place un accord visant à faciliter le déplacement de nos populations entre nos territoires respectifs. En facilitant l’acquisition de visas par nos citoyens, dans les deux sens, pour permettre l'afflux de touristes, mais également de travailleurs ou d'étudiants, par exemple, entre nos nations. En Westalia, d'un point de vue touristique, cela permettra à nos acteurs de proposer bien plus facilement des voyages à destination de Maximus et donc des opportunités de partenariat entre nos entreprises spécialisés et vos acteurs culturels et touristiques chez vous.

En ce qui concerne nos futurs investissements dans l'exploitation de vos ressources, nous acceptons vos conditions concernant le partage des technologies appliquées dans la future extraction des ressources en Maximus, tout comme les filiales westaliennes en Maximus, dans ce secteur, seront détenus à 10% par des acteurs maximiliens.

Est-ce que vous validez cet ensemble de propositions ? Ou peut-être avez-vous d'autres propositions ou contre-propositions concernant ces accords économiques entre nous ? Si tout est bon pour vous, notre gouvernement n'a pas plus à rajouter concernant cette partie et nous pouvons transitionner vers un autre sujet sur lequel échanger, par exemple la sécurité des routes commerciales dans le nord de l'Aleucie ou un autre sujet de votre choix.
Haut de page