30/05/2018
22:03:51
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[Patrimoine] Traditions Vlastiques

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Frère, c’est marqué dessus !
Vous trouverez ici les traditions de la Vlastie.
--------Les traditions entrent dans ce que l’on pourrait qualifier de patrimoine immatériel. Plus précisément, l'ensemble des connaissances et des pratiques transmises d’une génération à la suivante, une passation se faisant généralement de manière verbale, à travers la préservation d’usages, d’attitudes et de modèles de vie.

--------La Vlastie, comme de nombreux pays ayant une existence ancienne, possède une culture riche et très diverse, au vu de la composition très diversifiée du pays, une composition ayant duré jusqu’à la fin de sa Période Précoloniale. Cette culture et ces pratiques connurent d’importantes variations qui ont été souvent influencées, tant dans leur exécution que dans leur contenu-même, par les événements ayant secoué son histoire
--------Toutes les pratiques, tous les rites et toutes les coutumes du peuple vlastique vous seront ici exposées, et l’histoire de chacune d’elle expliquée.
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Qu’est-ce donc ? Je vous invite à le découvrir avec moi !
--------Les Colliers d'Âmes Sœurs forment une des traditions les plus anciennes de la Vlastie. En effet, les traces archéologiques les plus anciennes de cette pratique consistent en des vestiges remontant à près de trois millénaires, une estimation possible grâce au procédé de datation au carbone 14 (14C).
--------Leur principale utilité était de permettre aux vlastiques ("vlastiens" avant la période communiste) de faciliter la recherche d'un partenaire. En effet, au vu de l'acceptation de toutes les orientations sexuelles (et ce depuis des temps antiques), un système permettant d'identifier ce qui convenait à chacun s’imposa petit à petit, au fil des siècles.
--------Les couleurs et leur représentation étaient les suivantes :
--------Magenta : pour une attirance envers les femmes.
--------Cyan : pour une attirance envers les hommes.
--------Sinople : pour une attirance envers femmes et hommes.
En plus, si tu as le “kink” de la strangulation érotique, c’est très pratique.


--------Chaque collier était fabriqué en tissu tressé, traditionnellement par les membres de la famille du jeune individu, quand arrivait son quinzième anniversaire, avec une teinte obtenue grâce à différentes fleurs et/ou à des minéraux (en fonction de la région). Le nœud, quant à lui, était fait au niveau de la nuque et, lors des cérémonies de mariage, chaque marié(e) devait couper, à l’aide d’un couteau cérémonial, le collier de l’autre en passant la lame sous le menton puis ensuite au niveau de la gorge (en faisant attention à ne pas blesser son/sa partenaire) avant de nouer les deux colliers, symbolisant une coupure entre l’ancien foyer familial et le nouveau foyer marital.
--------Il est néanmoins intéressant de souligner qu’une couleur à part, le jaune, était disponible pour ceux encore incertains de leur orientation. Néanmoins, les colliers n’étaient pas faits en tissus pour ce cas précis d’indécision, mais plutôt en paille tressée, symbolisant d’autant plus le côté temporaire de cette hésitation.
Si tu voulais être stylé, il fallait savoir ce que tu voulais baiser. Eh oui Jamy !



--------Petite précision toutefois, dans les régions vlastiennes aux climats les plus chauds, il était courant de porter également des bracelets de bras en plus desdits colliers, du fait que les fortes chaleurs amenaient à porter des vêtements plus dénudés au niveau des manches.
Alors là si, en plus de la strangulation érotique, tu aimais le bondage, mon vieux t’aurais kiffé la Vlastie ancienne.



--------À l’origine, les codes couleurs étaient variables en fonction de la région dans laquelle vivaient les individus, et ce n’est qu’à partir du XVIIème siècle que ceux-ci se standardisèrent à l’ensemble des territoires vlastiens. Cette standardisation se fit notamment de par un commerce et des contacts de plus en plus croissants entre les divers duchés.
--------Les colories utilisées à l’origine par les territoires sous la direction de la Maison des Bourdons, l’une des plus puissantes de cette région, furent peu à peu admises comme étant la norme de toutes les terres vlastiennes. En effet, ladite maison avait grandement investi, bien plus que les autres, dans le commerce avec les divers clans dirigeant d’autres territoires, dont une avec laquelle sa rivalité s’exprimera jusqu’à l'avènement des diverses Républiques, la Maison de la Dynastie Auzaban.

--------Ce système fut néanmoins abandonné, de façon plus ou moins forcée, dans les temps qui suivirent l’année 1607. En effet, avec l’établissement des colonies de Mosvara par l’Empire de Teyla, une des villes les plus développées au cours de la Période Pré-coloniale, plusieurs lois vinrent des autorités teylaises, interdisant les mariages homosexuels, et pénalisant les relations en elle-même (non pas de manière légale mais par d’autres moyens, tels qu’économiques).
--------Après la Révolution de 1797, faisant passer ces territoires du statut de Colonies Impériales de Mosvara à celui de Protectorat Royal de Vlastie, arriva au pouvoir la nouvelle reine Louise XVIII (issue des Bourdons). Suite à sa nomination, au cours de la période de la Restauration Monarchique vlastienne, elle introduisit comme institutionnel le recours à la coutume des Colliers d’Âmes Soeurs vlastiens.
--------Elle alla jusqu’à forcer ses enfants encore non-mariés à les porter dans le but de donner au peuple l’impression d’une indépendance retrouvée, malgré le fait que les grandes décisions politico-économiques de la souveraine étaient dictées par la monarchie teylaise. En effet, faire passer la Vlastie d’un rang de colonie teylaise à celui d’un État théoriquement indépendant était une stratégie ayant comme but, pour l’Empire de Teyla, de prévenir des révoltes indépendantistes tout en conservant les intérêts économiques de l’Empire sur place.
--------Les membres de la Maison Bourdon, quant à eux, virent dans cette manipulation politique une occasion bien réelle de surpasser leurs rivaux Auzabans de toujours. À préciser toutefois qu’il était imposé aux vlastiens, sur ordre royal (venant secrètement de Teyla), de se contenter d’un simple fil tissé à un de leur doigt, dans le cas où ils auraient été en recherche d’un partenaire du même sexe.

--------Au début de l’année 1848 eut lieu ce qui fut qualifié dans les livres d’Histoire comme étant la "Révolution de Mars", la reine Louise-Filipa d’Auzaban finit par annoncer son abdication au trône vlastien le 23 de ce mois, peu de temps après la proclamation de la Première République vlastienne.
--------Après cela, le gouvernement nouvellement fondé décréta des principes fondateurs résidant dans l’Article Premier de la Constitution "l’universelle garantie de l‘égalité et de la liberté totale des sexes, des orientations sexuelles et des ethnies aux yeux des lois, des emplois, du mariage ainsi que de la liberté d’entreprise est fondamentale à la Vlastie". Pour montrer la mise en application de la nouvelle Constitution, l’une des premières décisions du gouvernement, dont le symbolisme suivait grandement l’Article Premier, fut de remettre sur le devant de la scène l’égalité des sexualités concernant les Colliers d’Âmes Soeurs.
--------Même si la réintroduction était légalement inscrite, il fallait néanmoins noter que celle-ci ne faisait point office d’obligation d’arborer ces accessoires pour quiconque mais était davantage à considérer comme une reconnaissance de la place de cette tradition dans la culture vlastienne. Au point où la président Gavrocha Thénardeau fut la première politicienne à arborer un desdits colliers au cours de l’un de ses discours, avec l’ancienne membre de la noblesse teylaise qui devint sa future épouse.
--------Assez ironiquement, un tel geste de la femme considérée comme un symbole de la Révolution poussa de manière quasi-unanime toutes les familles vlastiennes à remettre à l’honneur cet accessoire. De plus, malgré l’industrialisation faisant sa marche, et avec elle des horaires de travail très contraignants, une grande majorité des foyers vlastiens conserva encore la pratique de confection manuelle desdits colliers.

--------En 1908, quand prit fin la Première République de Vlastie au profit de la République de Nouvelle Vlastie, le dictateur nationaliste et proto-fasciste Édouard Rinochet prit la décision de rendre obligatoire l’application de la coutume des Colliers d’Âmes Soeurs. Chaque individu de Vlastie, à compter de la date de son quinzième anniversaire, avait pour impératif légal de porter ledit collier jusqu’à ce qu’ait lieu un mariage, et ce peu importe s’il était vlastien "de souche" ou originaire de l’étranger (pour ceux ayant pu arriver avant la fermeture totale des frontières).
--------Cette mesure entrait dans la politique du dictateur, de voir la Vlastie "Construire un futur nouveau sur les bases de nos traditions, dans un ordre et une disciplines totalement implacables et irréprochables, faisant honneur à notre culture supérieure face à une Aleucie molle et décadente !". En réalité, dans la logique ultra-nataliste et marquée par un fort militarisme du dictateur, il était plus que primordial de parvenir à système qui irait à une rapide mise en couple des vlastiens, permettant d’augmenter rapidement le nombre de naissances qui découlerait des mariages des citoyens.
--------Une chose permise aussi en grande partie par la propagande d’État du régime qui culpabilisait à outrance tout individu qui serait "trop âgé pour se permettre d’être célibataire". Allant même jusqu’à parler d’un "Assistanat du Célibat" pour qualifier les personnes non-mariées de plus de vingt-cinq ans, poussant à une pression sociale plus que conséquente sur ceux-ci.

--------Après la défaite de la Grande Guerre de 1925, le nouveau gouvernement (celui de la Seconde République Vlastienne faisant suite à la dictature de Rinochet retira des textes de loi les obligations légales ainsi que les politiques publiques considérées comme abusives et déshumanisantes concernant les Colliers d’Âmes Soeurs. De nombreuses autres coutumes, elles aussi instrumentalisées pour la propagande du régime de Rinochet, ont été concernées par cette campagne gouvernementale de "réhabilitation culturelle".
--------Un semblant de libéralisation des mœurs semblait alors se distinguer. Bien que les jeunes portaient toujours les fameux colliers, ayant gardé un statut de représentation de l’indépendance (malgré le traumatisme de la dictature), ceux-ci réclamaient des mesures moins strictes concernant une sensibilisation à l’éducation sexuelle pour les jeunes ainsi qu’un accès bien plus libre à de plausibles méthodes de contraception, au vu de la sévérité de la politique nataliste rinochienne (qui les rendait totalement illégaux).
--------Néanmoins, au vu des importantes instabilités connues par la Seconde République Vlastienne, dues aux obligations de guerres et aux conséquences de la crise économique lermandienne sur la Vlastie, le gouvernement (très fragile et à la légitimité remise en cause par ses opposant de tous bord) n’y donna pas suite. De plus, lesdites manifestations demandant la libéralisation des mœurs étaient très éparses, en plus d’être assez mal organisées et peu soutenues par un population ne souhaitant pas revenir sur la honte d’une guerre synonyme de défaite.
--------À cela s’ajoutèrent les éléments ayant conduit à la Guerre Civile Vlastique, survenue en 1932, qui elle-même trouvant sa fin sur la victoire des Rouges face aux Bleus au cours de cette même année.

--------Bien que les manifestations cessèrent du fait de la condition politique précaire et changeant de la Vlastie à ce moment, le pouvoir politique de la récemment formée "République Démocratique Vlastique" ne semblait pas vouloir revenir en arrière concernant la fin du contrôle des mœurs entamée par le précédent régime (qui ne fut que transitoire).
--------Joséphine Talin, arrivant au pouvoir en 1936, marqua par sa mégalomanie et son extrême rigidité, ainsi que par sa nostalgie morbide à peine voilée envers le régime d’Édouard Rinochet. Elle reprit les mêmes règles que le premier dictateur de Vlastie en remettant sur la table les lois et méthodes rinochiennes concernant les couples et le célibat entre autres.
--------Malgré un très léger assouplissement après la mort de la dictatrice, les lois concernant les Colliers ainsi que la rigidité de la politique matrimoniale, qui interdissait (et interdit toujours) également le sexe hors-mariage, furent parmi les points laissés de côté par la détalinisation de Nicétas Sergio Rouchtchès dans les années 1960.
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