LISTE DES TEXTES PUBLIES (il y en a très peu) Statut : En Cours
Simple liste de textes qui peuvent être d'un intérêt particulier pour comprendre certains courants de pensées en Tanska. J'en écris (très) peu, donc il y en aura peu.
Le Costanskisme : Doctrine philosophique tanskienne née à la fin du XIXe affirmant que la destinée de l'humanité est de s'accomplir dans le Cosmos. Apparue dans le cadre du nationalisme et dans une période d'importants progrès techniques, le mouvement costanskiste considère que Tanska est portée par une mission particulière grâce à son "esprit tanskien". La conquête spatiale n'est pas une fin matérielle mais devient une élévation morale et existentielle de l'homme vers son origine céleste. Le courant est parfois réputé influent dans les milieux politiques tanskiens.
Le costanskisme est un courant de pensée en partie religieux apparu dans la province d'Halvø au tournant des XIXe et XXe siècle. Il a été décrit pour la première fois par Asbjørn Kjærsgaard, explorateur et philosophe tanskien, originaire de Norja, à la redécouverte des vieilles ruines d'Halvø. Selon la légende, au sein de ces ruines il aurait découvert une carte du cosmos plaçant en son centre la Terre, et au centre de celle-ci Norja, capitale tanskienne. Selon sa thèse fondamentale, écrit durant les années suivantes, les aspirations idéales de l'humanité et notamment la découverte du sens de son existence et de ses origines ne pourront être réalisées qu'au travers de l'avènement du Cosmos comme ère et aire de l'Humanité.
Proche des courants de pensées nationalistes, le costanskisme de Kjærsgaard proposa à l'époque une vision modernisée du mythe de Loforðlønd, de la terre tanskienne promise imaginée initialement autour des archipels de Nellnely-nacuot et de Villas & Tafanu. La destinée tanskienne et au-delà la destinée de l'Humanité ne s'accomplirait pas ainsi dans la seule réussite de l'Homme sur Terre au travers d'une terre promise mais au-delà des limites de cette même Terre. En particulier, Kjærsgaard y décrit la destinée de l'Humanité dans l'espace comme devant être animée d'un "esprit tanskien" qui, après avoir développée en son sein les droits humains seraient la seule à même de pouvoir répandre cette pensée dans le reste de l'Univers et d'y emmener l'humanité avec elle.
De son vivant, Kjærsgaard n'a connu qu'un succès mitigé pour ne pas dire insignifiant. Marginalisé du côté des nationalistes et natiofédéralistes tanskiens, Kjærsgaard n'a pas non plus été jugé crédible par les scientifiques s'intéressant au Cosmos et ceux alors que les premiers avions décollaient à peine du planché des vaches. Néanmoins, il produit une abondante littérature prenant comme base les capacités de l'homme à transformer et modeler le monde qui l'entoure. Kjærsgaard a aussi eu un intérêt particulier pour l'évolution de l'agriculture en plein développement de la biologie et de la science de l'évolution. En ce sens, en voyant les façons dont l'homme a pu sélectionné et progressivement améliorer les aliments qu'ils cultivaient comme le blé, Kjærsgaard en a tiré une idée générale que le Cosmos, prochain "grand champ de l'Humanité" pourrait être modelé d'une façon similaire et que l'homme en serait modifié d'une même façon dans un bénéfice commun. Une idée régulièrement évoquée par Kjærsgaard fut celle de la "résurection" de l'Humanité en retournant au ciel, comme un Adam retournant en son lieu de vie initial. Cette partie proche du christianisme eurysien développée par Kjærsgaard est elle rapidement tombée dans l'oubli après sa mort en 1912 à l'inverse du reste de sa pensée.
Peu a peu repris par une série d'auteurs, tous plus ou moins affiliés au nationalisme tanskien, les écrits de Kjærsgaard ont formés un corpus d'idée appelé aujourd'hui Costanskisme qui se résume en la destinée que doit accomplir l'Humanité dans le Cosmos, guidée ou inspirée par la pensée tanskienne. Si certains courants, suivant notamment la "phase résurectionniste" de Kjærsgaard sur la fin de sa vie - potentiellement atteint de folie - ont eux évolués vers une forme d'eschatologie dont seul Tanska pourrait sortir l'Humanité, la majorité du Costanskime a lui évolué, notamment sous la plume d'Ilmur Johnsdóttir, vers un costanskisme scientifique ou costanskisme scientifisé. Ce courant, apparu en 1945, renforce le rôle central de la science dans le développement de la destinee spatiale de l'Humanité en passant notamment par une forme de transhumanisme en appelant au développement d'un humain nouveau plus adapté au voyage spatial et à l'accomplissement de sa destinée spatiale. Il s'est aussi accompagné d'une série d'études importantes, et pour certaines fondatrices, sur la survivabilité de l'homme dans l'espace et sur les méthodes mécaniques et technologiques de développement d'un environnement sain pour l'espace. Certes largement inspiré et tourné vers ce costanskisme, les recherches de ces débuts de l'ère spatial ont abondamment irrigués la recherche scientifique tanskienne dans le domaine - futur - de l'exploration scientifique habitée de l'espace. Ainsi, le courant scientifique du costanskisme a, dès les années 1950 à 1960, financé, imaginé et construit une série de démonstrateur en très haute atmosphère pour la plupart racheté et étudié par les grands industriels tanskiens de l'aviation ou encore par le Département de Recherche Spatiale Expérimentale (DRSE) du Centre Aérospatial d'Akrak.
Aujourd'hui le Constanskisme a aujourd'hui largement infusé la communauté scientifique tanskienne bien que peu de scientifiques s'y réfèrent et encore moins se disent proche de ce courant de pensée. Il a infusé par ces idées et par l'intérêt pour les questions spatiales qu'il a provoqué chez nombre de tanskiens dans leur jeunesse. Ces intérêts sont liés avant tout à la présence par des tableaux, des fresques ou même des monuments liés à l'espace un peu partout dans le pays et principalement dans la province fédérale d'Halvø qui possède un observatoire astronomique dans les hauteurs des fjords. Ces monuments en particulier était financés ou imaginés par des industriels qui, sans être adpete du constanskisme ont pu y voir un intérêt économique en attirant progressivement, surtout dans la seconde partie du XXe siècle, des chercheurs et autres personnes qualifiées à s'intéresser aux questions spatiales et aux industries retrouvant ce touché. Ces "mécènes du constanskisme" sont néanmoins jugés comme étant des falsficateurs de la pensée de Kjærsgaard par les adhérents plus classique de cette pensée peu importe leur courant (constanskisme classique, constankisme scientifique, constanskisme escathologique et constanskisme religieux). En effet, les intérêts économiques ne sont pas censés passer devant la primauté de l'Humanité et de son rapport à l'espace dans l'ensemble de ces courants. Qui plus est, une partie de ces industriels favorisent aussi le développement spatial d'autres nations susceptibles de venir altérer sinon corrompre le message tanskien et la pensée constanskiste.
Les références au constanskisme ont ainsi donnés naissance à un courant artistique singulier mêlant l'espace aux différentes évolutions artistiques du cubisme au réalisme en passant par l'expressionnisme. Ces dessins se retrouvent dans la Gare Centrale de Norja sur la représentation d'une grande fresque mettant en parallèle l'exploration tanskienne du monde et, au dessus, progressivement, année après année, une seconde fresque naissant témoignant de l'exploration tanskienne de l'espace. Au côtés des dessins à la mosaïque de l'Astrolabe on peut observer les premières images d'un avion du début du XXe siècle, le premier avoir relié Norja à Halvø. Un peu plus loin alors qu'un navire en dessous effectue une circumnavigation on peut observer, achevée en 2012, une fusée Altaïr, l'histoire de l'espace a remplacé celle de l'aviation. Les quelques signatures d'artistes et les rares noms de mécènes sont clairs, la naissance de la seconde frise a été financé par des adeptes du constanskisme. L'histoire de l'écrasante majorité de l'exploration spatiale est encore a dessinée dans la Gare Centrale tandis que certains émettent déjà l'idée qu'aux côtés des proues de navires devant chaque quai puisse être installées des coiffes de fusée ou des maquettes de satellites. La Gare Centrale de Norja, haut lieu de passage mais aussi de tourisme qui fut autrefois une frise géante pour la pêche, la mer et évidemment la Marine Impériale puis la Force d'Auto-Défense Navale devient désormais aussi un haut lieu de passage à la frise apparaissante et aux passions naissantes pour l'aviation voir l'espace. Ci et là, sur les déjà dizaines de mètres de frises couvrant le Hall Central de la Gare Centrale, là où arrivent et partent les Trains à Voyage Court, quelques dessins ne trahissent en rien l'origine de cette dernière. Un dessin de spationaute aux traits tanskiens à côté de la fusée Altaïr, un dessin de Kjærsgaard aux côtés du premier avion, observant les étoiles depuis les hauteurs des moulins géants d'Halvø. Toute cette frise respire le constanskisme.
Quelle place aujourd'hui pour le costanskisme ?
Au-delà des fresques impressionnistes ou surréalistes du costanskisme imprégnant désormais le Hall Central de la Gare Centrale de Norja ou le monument à l'homme spatial trônant au centre d'Halvø, le costanskisme n'est-il qu'un courant servant à décorer les rues et bâtiments tanskiens ? Pour parti, si l'on regarde de plus près, le costanskisme imprègne une partie de l'idéologie tanskienne, et de tous les courants. Diffuse, vague, elle a pourtant infusée la société sans que tout le monde y fasse attention et sans nécessairement connaître le mot. D'après un intellectuel tanskien, ancien député central puis député fédéral, Kaino Häkkinen, "Il règne en Tanska un costanskisme ambiant, dans l'air, il continue encore aujourd'hui. Il est à chaque coin de rue, dans les deventures de librairies, dans les peintures de nos musées, nous n'y faisons guère attention, mais il est là."
Le constanskisme est aussi présent dans la littérature tanskienne. L'un des plus grands romans de littérature tanskienne du XXe siècle, plus précisément de 1962, La peste des soeurs Kjær, retrace notamment l'histoire d'Erna, soeur jumelle atteinte de la peste qui, se convertissant au protestantisme, croit pouvoir exercer elle-même son salut puis sa résurection dans l'au-delà qui n'est autre que l'espace. Lecture obligatoire, y compris dans les Instituts Brøndum présent à l'étranger, le personnage d'Erna de La peste des soeurs Kjær est pourtant une représentante absolue d'un courant du costanskisme. En ce sens, chaque enfant tanskien, et chaque enfant qui apprend le tanskien à l'étranger, a eu affaire au costanskisme dans sa jeunesse, marquant de nombreux esprits. Et il ne s'agit la que de l'exemple le plus flagrant de la littérature obligatoire.
Le Costanskisme pourrait être résumé ainsi, une tradition souterraine de l'histoire tanskienne contemporaine. Fréquemment, des philosophes ou des auteurs rattachés ouvertement au costanskisme sont cités dans des conférences, des débats, des articles, des discours sans que rarement le mot de costanskisme ou le nom de Kjærsgaard ne soit évoqué. Sans s'en cacher, personne n'ose forcément l'avouer, à condition de le savoir. L'une des reprises contemporaines les plus connues provient de Lilja Ólavsson. La directrice de l'Agence Spatiale Tanskienne pour l'Exploration et la Recherche, en conférence devant l'amphithéâtre Sufflisson de l'Université Norja I Panthéon-Guðdómlega évoquant un possible programme habité disait ainsi que "La Terre est le berceau de l'humanité mais aussi son tombeau, rien ne nous invite à y rester et à y mourir". Attribuée à l'une des premières penseuses du costansksime eschatologique voyant la mort de l'Humanité en son maintien sur Terre, la reprise de cette phrase par la directrice du programme spatiale tanskien est un marqueur de l'influence jusque dans les plus grandes élites. En a-t-elle conscience pour autant ? Ólavsson ne s'est jamais réclamée du costantskisme, difficile donc d'être conclusif sur cette affaire. Néanmoins cela témoigne de l'extension par capillarité ou plus directement des pensées des différents courants parmi les décideurs politiques tanskien du programme spatial même. Kjærsgaard en aurait sans doute rêvé. L'espace peut être davantage que le costanskisme continu aussi de passionner, du moins d'intéresser sans pour autant que tracer ici un lien avec le costanskisme soit compliqué. En effet, les crédits de financements pour le programme spatial tanskiens ont été votés à une très large majorité transpartisane en dépit de leur coût tandis que le décollage d'une fusée ALTAÏR-C est devenu le second événement télévisé le plus regardé de l'année 2013 après la finale de foot du championnat tanskien. Témoignage s'il en fallait de l'intérêt tanskien pour l'espace.
Et si, et si finalement ce programme ne venait pas desservir les desseins des costanskistes ? Ce qui n'était alors qu'une pensée, une idée, un imaginaire du rapport de l'homme et de Tanska à l'espace prend, depuis les années 2010, un tournant plus concret. Le rapport du pays à l'espace devient palpable, on peut le sentir, le lire sur les unes de journaux, l'entendre à la radio et pour les plus chanceux, le voir décoller vers les cieux sur le Centre Aérospatial d'Akrak. Le costanskisme n'est plus qu'un simple récit, un comte que l'on se transmet, mais une histoire que l'on écrit, celle de l'homme et de l'espace, liée par Tanska. C'est cette éolution récente qui explique le regain d'intérêt pour le costanskisme dans la société tanskienne, bien qu'il n'ai jamais disparu. Kjærsgaard et d'autres n'ont jamais été autant lu. le rapport de Tanska et des Tanskiens à l'espace n'est plus que matérialiste, qu'économique. Ce rapport est différent. La raison du programme spatial tanskien se trouverait ainsi en réalité dans un désir de créer une voix singulière pour l'espace, une voie universelle, une harmonie. On ne construit pas des fusées pour aller dans l'espace, mais pour améliorer l'Humanité en la rapprochant de ce qui est à la fois sa finalité et son origine.
(A poursuirvre)
Le costanskisme trouve aussi en réalité son encrage, ses racines et les raisons de son enracinement dans le rapport de la société tanskienne à la mer et à la distance. Né à Järvi, ayant grandi dans l'est nazuméen avant d'achever ses études à Norja pour partir écrire à Ny-Norja avant de vieillir et mourir à Halvø, Kjærsgaard a vécu sur la mer tout autant qu'il a pu y regarder l'espace. A une époque où la mort sur l'eau était encore fréquente et les trajets particulièrement longx, il est aisé de trouver un rapport à la mer et à l'espace dans sa pensée. Ce même raisonnement s'applique en partie pour une société tanskienne et sa relation à la mer et à la distance. Certes, l'agriculteur de la péninsule de Norja qui n'a jamais pris la mer n'y sera sans doute pas sensible, mais nombre de tanskiens, y compris au début du XXe siècle avec l'importance du service militaire qui dans la marine ou l'armée se traduisait par des trajets au bout du monde, ont eu un rapport à ces distances, à ces immensités, à ces inconnues et aussi à une forme ou une autre de mort. C'est ce rapport sans doute qui explique que le costanskisme, qui peut être perçu comme une prolongation de cette perception transposée de la mer à l'espace, avec une immensité, une attirance et un inconnu décuplé, ait pu infuser aussi aisément la société tanskienne. Le paysage tanskien, plus que les fjord halvien, les champs norjien ou le désert Järvien se résume ainsi à l'immensité plate, vide et inhospitalière des océans infinis du globe. Pour autant, il lui apporte la richesse, l'exploration, le calme, le salut.
Il y a donc cette idée, dans l'histoire tanskienne, que l'on peut toujours aller plus loin et que tôt ou tard, l'homme domptant la mer, il domptera l'espace avec une certaine forme de messianisme. Le salut n'est point sur Terre mais dans l'espace, seule Tanska peut en apporter le message. Tanska, de part ses séparations géographiques, devient alors plus qu'un simple pays mais un message, une idée. Une idée qui, promouvant le dépassement de l'homme doit être répandu dans le monde avant ensuite de gagner l'espace, place en réalité naturelle et originelle de l'homme.