Création de pays : Nouvelle République de Jaya
Généralités :
Nom officiel : Nouvelle République de Jaya
Nom courant : Jaya
Gentilé : Jayan, Jayana
Inspirations culturelles : Indonésie, Malaisie
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Nusa Bahasa (Langue officielle), Anglais,
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Bantuk (Dialecte de la partie Est)
Drapeau :

Devise officielle : "Kekayaan, Kemuliaan, Kemajuan" (Richesse,Gloire,Progrès)
Hymne officiel :

Capitale : Kota Maju
Population : 30 millions
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
A. Histoire du pays :
Origines historiques et formation de la République de Jaya
La région du sud de Nazum, qui correspond aujourd'hui à la République de Jaya, a été longtemps sous l'influence de l'Empire Yahudharma, un empire hindouiste et bouddhiste, avec une petite communauté musulmane. Cet empire a prospéré entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, rivalisant avec l'Empire des Ushongs tout en réussissant à éviter la colonisation directe. Contrairement à d'autres zones voisines, le sud de Nazum n'a pas été conquis par la force ; l'Empire Yahudharma a réussi à contrer les ambitions coloniales tout en permettant à certaines entreprises étrangères d'exploiter des terres isolées et peu fertiles, comme la région de Fortuna. À cette époque, la population était principalement composée de trois groupes ethniques : les Jashis, d'origine indienne ancienne, présents depuis des millénaires ; les Muong, issus de migrations d'Asie du Sud-Est ; et les Wan, également d'origine indienne mais arrivés plus tard, regroupés sous le nom de Wanmiri. Une minorité musulmane, les Ordous, s'est établie dans la région de Jashurie.
Soulèvement anticolonial et naissance de Jaya (1954-1965)
Malgré la présence de commerçants étrangers, les tentatives d'accroître le contrôle sur la région ont engendré des tensions. Le 16 janvier 1954, une insurrection populaire a éclaté à Port-Neuf, un centre commercial clé. Environ 5 000 combattants locaux, malgré un manque d'armement moderne, ont mené une attaque significative contre la ville, entraînant environ 2 500 morts et marquant le début d'une guérilla prolongée. La ville a finalement été libérée et rebaptisée Bumi Burjaya, signifiant "Terre de succès", en hommage à la victoire des résistants. Après plus d'une décennie de lutte et l'affaiblissement progressif des structures commerciales et administratives étrangères, une déclaration d'indépendance a été signée le 12 mars 1965, marquant la naissance de la République de Jaya. Depuis lors, le Hari Merdeka, la fête nationale de l'indépendance, est célébré chaque année à cette date.
Le choix du capitalisme et la transition vers le socialisme (1965-1983)
Après son indépendance, Jaya a mis en place un régime démocratique et a adopté un modèle économique capitaliste. Cependant, sous la présidence de Raden C. Bosch, les limites du capitalisme sont devenues évidentes : la pauvreté a explosé, le ringgit a chuté sur les marchés internationaux, et la famine a touché de vastes régions. En octobre 1981, un soulèvement a renversé Bosch, dirigé par Jusuf Hidayat, un leader socialiste, avec le soutien d'une faction militaire. Il a établi un gouvernement transitoire de deux ans, durant lequel le pays a connu un essor industriel et institutionnel remarquable. En novembre 1983, Surya Wayan, un industriel et fervent supporter de Jusuf Hidayat, a remporté les élections présidentielles, et Hidayat est devenu Premier ministre, renforçant l'orientation socialiste de Jaya.
Crise capitaliste et transition actuelle (2009-2015)
À partir de 2009, une nouvelle montée du capitalisme a suscité des inquiétudes parmi les autorités. Cette vague était dominée par Malik Soler, un homme d'affaires accusé de corruption et de fraude tant au niveau national qu'international. En moins de deux ans, son influence a plongé le pays dans une crise profonde, avec des institutions corrompues et une pauvreté atteignant des niveaux alarmants. En 2015, grâce à une mobilisation populaire soutenue par le colonel Suukrat, Soler a été destitué. Depuis lors, un Conseil national de transition, dirigé par Suukrat, gouverne le pays, avec pour priorité le retour au socialisme. Malik Soler est toujours en fuite.
B. Géographie :

Mentalité de la population :
Pour ses habitants, l’identité nationale à Jaya se rattache à une douloureuse histoire de colonisation et de lutte pour l’indépendance. D’abord, le soulèvement du 16 janvier 1954 est du point de vue des Jayans un jalon dans leur libération de la terre de Bumi Burjaya, précédant la déclaration officielle d’indépendance du 17 août 1945, essorant l’intime mémoire collective. En entretenant cette continuité de mémoire, l’héritage constitue un socle de fierté et de résilience : le Jayane est un peuple qui a lutté pour sa liberté et honore ses martyrs, le jour de la fête nationale du Hari Merdeka, rite identitaire. Pourtant cette grande ferveur patriotique s’accompagne d’un soupçon de méfiance envers les élites politiques. Des décennies de corruption, et de promesses non tenues (il en est ainsi sous le gouvernement de Malik Soler) ont nourri chez le peuple sa méfiance du pouvoir. La solidarité est devenue une valeur refuge contre l’individu : que l’on vive dans les villages ou dans les quartiers populaires de sociétés urbaines, point d’individus, au profit de l’entraide, du don et du collectif. Ce désir de solidarité avec ses semblables se dispute pourtant à la violence de la souffrance qui se propage de plus en plus largement et de la misère qui ne parvient pas à desserrer son étreinte sur notre vie.
Malgré ces épreuves sociales, le peuple Jayane garde l’espoir de renverser le cours de l’histoire et de revendiquer sa revanche et la soif d’un monde plus juste. En particulier, la jeunesse constitue une source d’espoir de renouveau éthique, civil et social. L’archipel balançant dans le présent entre fidélité à son héritage d’une révolution et attraction d’une modernité individualiste, héritage et mondialisation s’affrontent.
Place de la religion dans l'État et la société :
La nation est majoritairement musulmane mais avec des présences de minorités religieuses, Jaya est un état laïc tolérant toutes les religions et encourageant la tolérance.
Entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, durant la période de l’Empire Yahudharma, la population de Jaya était en grande majorité hindouiste et bouddhiste, avec une minorité musulmane. Le christianisme y était alors quasi inexistant. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la situation a commencé à évoluer, notamment avec l’arrivée progressive de missionnaires chrétiens. Opérant souvent en dehors des circuits coloniaux officiels, ces derniers ont fondé des écoles et des dispensaires dans les régions les plus isolées, en particulier auprès des communautés Muong et Wan.
Bien que les conversions soient restées limitées en nombre, l’influence du christianisme s’est renforcée grâce à son implication sociale, notamment en période de crise. À l’indépendance de Jaya en 1965, environ 10 % de la population se réclamait déjà du christianisme. Par la suite, au fil des décennies marquées par les tiraillements entre capitalisme, socialisme et dérives des élites, cette religion a gagné un nouvel élan.
Face à l’instabilité morale et économique qui a secoué le pays sous différents régimes, beaucoup de Jayans ont vu dans le christianisme, avec son message d’égalité et de justice, une voie crédible. Ainsi, selon un recensement réalisé vers 2015, la population se répartissait entre 30 % d’hindous, 30 % de bouddhistes, 25 % de chrétiens et 15 % de musulmans — une évolution notable pour une religion autrefois marginale.
Aujourd’hui, les chrétiens de Jaya jouent un rôle clé dans les domaines de l’éducation et de l’action sociale. Ils participent activement au dialogue interreligieux, et sont désormais considérés comme des acteurs majeurs du paysage religieux du pays.
Politique et institutions :
Institutions politiques :

Structure institutionnelle de la République de Jaya
La République de Jaya est fondée sur une séparation rigoureuse des pouvoirs, répartis entre l’exécutif, le législatif, le judiciaire, ainsi qu’un organe supérieur de contrôle : le Conseil constitutionnel.
1. Le pouvoir exécutif
Le Président de la République
- Le chef de l’État est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
- Il incarne l’autorité de l’État et détient plusieurs prérogatives importantes : il désigne le Premier ministre et a le pouvoir de dissoudre la Chambre nationale des représentants
Le Premier ministre
- Chargé de diriger le gouvernement.
- Assure la coordination entre les ministères.
- Il est politiquement responsable devant la Chambre nationale des représentants, qui peut engager sa responsabilité.
Dispositions en cas de crise
- la Chambre nationale des représentants peut voter une motion d’empêchement à l’encontre du Président ou du gouvernement.
- Si le Premier ministre devient inapte à exercer ses fonctions, la gestion du pays est provisoirement assurée par : – l’État-major,
- Situation actuelle : L’État-major assure actuellement l’intérim à la tête de l’État, en attendant le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
– le Conseil de transition nationale,
– le Cour Constitutionnelle suprême
2. Le pouvoir législatif
Le Parlement se compose de deux chambres : la Chambre nationale des représentants et le Conseil supérieur territorial.
Chambre nationale des représentants
- Les députés sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
- Cette chambre détient plusieurs fonctions clés : – l’adoption des lois,
– le contrôle de l’action du gouvernement,
– la possibilité de renverser ce dernier via une motion de censure,
– le pouvoir d’initier une procédure d’empêchement contre le Président.
Conseil supérieur territorial
- Les sénateurs sont désignés par un collège de grands électeurs pour une durée de cinq ans.
- Ils représentent les collectivités territoriales et participent au processus législatif.
Composition du Collège électoral national:
- conseillers des régions,
- conseillers des Territoires,
- conseillers Communautés Urbaines,
- tous élus pour un mandat de six ans.
3. Le pouvoir judiciaire
Le système judiciaire de Jaya s’organise en deux grands ordres : civil et pénal.
Ordre civil
- le Conseil des prud’hommes,
- le Tribunal de commerce,
- un Tribunal judiciaire unique,
- une Cour d’appel avec des chambres civiles, commerciales et sociales,
- la Cour de cassation avec plusieurs chambres spécialisées.
Ordre pénal
- Tribunal de police,
- Tribunal correctionnel,
- Cour d’assises,
- Cour d’appel (chambres correctionnelles et assises d’appel),
- Cour de cassation (chambre criminelle).
4. Cour Constitutionnelle Suprême
Fonctions principales :
- Cette institution veille au respect de la Constitution.
- Elle intervient dans plusieurs domaines : – validation des élections,
– contrôle de constitutionnalité des lois avant leur promulgation,
– gestion des crises institutionnelles ou de vacance du pouvoir.
Saisine possible par :
- le Président de la République,
- le Parlement,
- un certain nombre de citoyens.
Composition :
- Le Conseil est composé de neuf membres : – un tiers nommé par le Président de la République,
– un tiers par le Président de la Chambre nationale des représentants,
– un tiers par le Président du Conseil supérieur territorial.
-Chef de l'Etat Major et du Conseil National de Transition : Colonel Nil Sukraat

-Premier Ministre du Gouvernement Transitionel : Général Ari Asmara

Politique internationale :
Depuis qu’elle a obtenu son indépendance en 1965, la République de Jaya a connu plusieurs évolutions politiques : elle est passée d’un régime démocratique à tendance capitaliste à une transition vers le socialisme, avant de traverser une période difficile marquée par la corruption des élites. Aujourd’hui, guidée par le Conseil national de transition, la Nouvelle République de Jaya réaffirme fermement son engagement envers les principes du droit international. Elle respecte pleinement la souveraineté de chaque pays et s’efforce de suivre les principes de non-ingérence et d’autonomie mutuelle. Cette position s’appuie à la fois sur son passé de lutte contre la domination étrangère et sur sa volonté actuelle de construire des relations internationales basées sur la paix, la justice et la coopération. Ses dirigeants, tout en respectant ces principes, expriment une attente légitime : que Jaya reçoive de la part des autres États le même respect qu’elle s’efforce de leur témoigner.