25/02/2018
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Le jour où la Boravie s'arrêta

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complexe carcéral de Bełków
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Il y a des choses qui font la fierté d’un pays, il y a également des choses qui font peur à ce même pays, et enfin il y a des choses qui font que ce dit pays est connu mondialement. Le complexe carcéral de Bełków fait partie de ces dites choses, non pas qu’il représente l’un de ces points, il les représente tous. Le pays peut se targuer d’avoir le plus grand complexe carcéral du monde, et cela de loin, ce complexe faisant que, malgré sa taille ridicule et son inexistence tant politique qu’économique, la Boravie est connue dans le monde entier. Cependant, ce complexe, qui fait la fierté d’un pays, représente également sa plus grande crainte, car il abrite près de 800 000 prisonniers faisant partie des pires criminels de la planète, et peut en accueillir près d’un million avec les derniers agrandissements, alors que dans le même temps, la population boravienne, elle, n’est que de deux millions d’âmes, laissant craindre le pire en cas d’évasion. Mais malgré ces craintes, la Boravie ne peut malheureusement pas se passer du complexe de Bełków, pour la simple et bonne raison qu’actuellement, celui-ci représente 80 % du PIB et la grande majorité des recettes gouvernementales.



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Il y a des choses qui font la fierté d’un pays, il y a également des choses qui font peur à ce même pays, et enfin il y a des choses qui font que ce dit pays est connu mondialement. Le complexe carcéral de Bełków fait partie de ces dites choses, non pas qu’il représente l’un de ces points, il les représente tous. Le pays peut se targuer d’avoir le plus grand complexe carcéral du monde, et cela de loin, ce complexe faisant que, malgré sa taille ridicule et son inexistence tant politique qu’économique, la Boravie est connue dans le monde entier. Cependant, ce complexe, qui fait la fierté d’un pays, représente également sa plus grande crainte, car il abrite près de 800 000 prisonniers faisant partie des pires criminels de la planète, et peut en accueillir près d’un million avec les derniers agrandissements, alors que dans le même temps, la population boravienne, elle, n’est que de deux millions d’âmes, laissant craindre le pire en cas d’évasion. Mais malgré ces craintes, la Boravie ne peut malheureusement pas se passer du complexe de Bełków, pour la simple et bonne raison qu’actuellement, celui-ci représente 80 % du PIB et la grande majorité des recettes gouvernementales.

Pour que le pays se retrouve dans cette situation, il a fallu un empilement d’événements au fil de son histoire. Tout commença en 1928, quand l’Empire Anticolonial rencontra un problème, un problème de prisonniers. En réalité, ce problème n’arriva pas en 1928, chaque État membre de l’EA le vécut avant cette date et à des périodes différentes, cependant, c’est bien en 1928 que ce problème trouva une solution. La Boravie, petit pays sibérien au nord du Nazum et dernier arrivé en date au sein de l’EA, proposa alors ses services contre rémunération au travers de la construction d’un complexe carcéral au milieu d’une forêt sibérienne. Cette proposition fut acceptée par les membres de l’EA et la construction du complexe lancée avec une capacité initiale de 10 000 places. Il fut graduellement agrandi pour accueillir également des prisonniers akaltiens dont les bagnes venaient de fermer, mais aussi certains prisonniers des pays proches de manière temporaire. En 1964, il reçut son dernier agrandissement avant la crise, portant sa capacité à 65 000 places. Cependant, il n’atteignit jamais cette capacité, montant au maximum à 53 500 prisonniers en 1968 avant de progressivement baisser. En 1980, soit juste avant la crise, les prisons boraviennes s’étaient presque vidées de moitié, ne comptant plus que 30 000 âmes en leur sein. Cependant, tout changea en 1986 avec l’élection du président Fedir Viktorovych Dorosh. Après cette élection, le nouveau président Dorosh put mettre en œuvre son plan pour redresser l’économie, à savoir sous-traiter l’emprisonnement des prisonniers du monde entier afin de faire rentrer du cash. Ce cash, selon le plan du président, serait ensuite injecté dans le pays pour, dans un premier temps, mettre fin au rationnement et ensuite sortir définitivement le pays de cette crise.

Dès l’année suivante, les prisons, alors à moitié vides, commencèrent à accueillir des prisonniers étrangers venant de tous horizons, avec tout de même certaines limites, le gouvernement boravien ayant un droit de regard sur chaque prisonnier et la raison de son internement. Ainsi, dès 1987, des terroristes, criminels, opposants violents à des régimes, etc., commencèrent à prendre place dans les prisons. Cependant, même si l’on parlait déjà à l’époque de complexe carcéral pour désigner les prisons, il ne s’agissait pas d’un seul centre, mais bien de plusieurs prisons, certes proches les unes des autres, mais tout de même distinctes. Mais tout cela changea dès l’année suivante, soit en 1988, avec l’annonce par le gouvernement du complexe carcéral de Bełków : un immense espace de 10 km de large pour 25 de long, soit près de 250 km². Tel que décrit par le gouvernement Dorosh de l’époque, cet espace devait faciliter la planification de l’agrandissement des prisons ainsi que rendre plus efficace l’internement en centralisant tout au même endroit.

Tel qu’il est aujourd’hui, le complexe carcéral de Bełków n’a plus rien à voir avec celui de 1988. Il dispose maintenant de quatre zones carcérales distinctes de 40 km² chacune, pouvant chacune accueillir 250 000 prisonniers. Outre cela, il existe maintenant six zones qui servent à gérer toute la partie administrative de la prison, mais permettent également aux gardiens de s’y reposer, voire même d’y dormir. La prison étant isolée, il a été jugé intéressant de permettre aux gardiens qui le souhaitent de dormir sur place. De plus, un gros travail a été réalisé pour rendre la prison autonome sur certains sujets, comme notamment l’électricité. Ainsi, la prison dispose de huit centrales géothermiques pour un total de trois cent puits et une puissance maximale de 620 MW, permettant d’alimenter la prison la majorité du temps, mais se révélant insuffisante lors des pointes de consommation. Pour la protéger, le complexe carcéral de Bełków est entouré par deux murailles (intérieure et extérieure) en béton armé de 15 mètres de hauteur pour une épaisseur de 6 mètres. Bien que titanesque, cette épaisseur est à relativiser : les murs en eux-mêmes ne font que 60 cm d’épaisseur, le reste étant creux et abritant des chemins pour naviguer, des salles de repos et autres. Pour résumer, le complexe carcéral de Bełków fut bâti comme une véritable forteresse afin de rendre futile toute attaque extérieur pour libérer des prisonniers.

complexe carcéral de Bełków
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