21/04/2018
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Création de pays : Républiques-Unies de Ventiska


Généralités :



Nom officiel : Républiques-Unies de Ventiska
Nom courant : Ventiska, RUV (acronyme)
Gentilé : Ventiskien.nne

Inspirations culturelles : Balkans (surtout la Bosnie-Herzégovine), Grèce, Italie
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Foranskien (une langue très latine, mais qui a repris pas mal de codes et certains mots des langues locales (c'est une conlang que je crée de mon côté), Ethyrios (grec)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anskien (langue parlée par les natifs Anskiens),

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Trois peuples, trois Républiques, une Nation
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Unjoski

Capitale : Nea Helonja

Population : 48 570 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Histoire :

Mythe de la fondation de Porta-Libra : Dans la moitié du VIIIe siècle, notre histoire débute avec l'arrivée d'un assez large contingent d'Eurysiens latins du sud (les études linguistiques et génétiques nous permettent d'avancer cette piste). Le peu d'écrits nous étant parvenu de cette période, et qui provient presque exclusivement des peuples natifs de la région, ne nous permettent pas aujourd'hui de comprendre la raison de la venue plutôt importante de ce contingent. Néanmoins, le contexte historique eurysien permet l'émergence de deux théories : la première, la plus répandue, voudrait que ce groupe est fuit la guerre et notamment la prise de leur ville. Seconde hypothèse, il s'agirait d'un grand contingent d'explorateur à la recherche de nouvelles ressources ; cependant, le fait que soit représenté le débarquement des femmes et d'enfants rend cette thèse peu convaincante.
Dans la grotte de Porta-Libra, il est possible de retrouver une fresque murale représentant cette arrivée massive de l'ordre d'un millier de personne. Il y ait représenté l'arrivée de deux dromons, pouvant transporter jusqu'à 300 personnes. Ils semblent suivis à l'arrière de d'autres embarcations de taille relativement plus petite telles que des birèmes ou encore des trirèmes. Des nuages avec des éclairs les menaçant à l'arrière de ce cortège, on peut en déduire que leur arrivée soudaine a été poussée par des conditions météorologiques extrêmes.
Sur une seconde fresque, nous pouvons observer sur la partie gauche le débarquement d'hommes, mais surtout de femmes et d'enfants ; sur la partie droite, sans discontinuer, on aperçoit la construction d'un village, aujourd'hui cœur historique de Porta-Libra.
Une troisième et dernière fresque nous montre la rencontre entre des Opolysois et des Foranskiens (nom que les Opolysois et Anskiens ont donné à ces nouveaux arrivants et qu'ils ont fini par eux-même récupérer). On y observe un échange commercial. La partie extrême-droite dégradée par un éboulement de la grotte présente le début d'une ronde autour d'un feu. Cette troisième fresque, comme nous confirment les écrits anskiens et opolysois, présente des échanges très cordiaux et une très belle entente avec les villages voisins.

Naissance de la République foranskienne (1213) : Nos chers Foranskiens vont se développer assez rapidement dans la région et commencer à prendre de plus en plus d'influence. Il est à noter que depuis 989, un décret royal donne un titre spéciale à la région de Porta-Libra ; elle est une région libre du Royaume opolysois, les deux entités n'entretiennent qu'un lien fiscal, en effet Porta-Libra reste soumise à l'impôt royal.
L'arrivée sur le trône du Roi Archolos V, en 1189, changea la donne dans cette relation qui était jusqu'à lors cordiale. Roi réputé pour sa paranoïa, il voyait d'un très mauvais œil le développement de Porta-Libra mais également les "colonies" (terme utilisable pour désigner péjorativement les villages fondés par les Foranskiens dans les régions alentours de Porta-Libra). Plutôt qu'une annulation du décret établi 200 ans plutôt, Archolos V décida que la reprise de la région "rebelle et barbare" devait se faire par les armes. En printemps 1211 débuta alors le siège de Porta-Libra.
Cependant, tout juste deux semaines après le début du siège, le Roi Archolos V décéda des suites d'une morsure d'une vipère dans sa tente. La morsure de vipère étant un châtiment réservé pour ceux qui auraient trahi le Roi ou les Dieux ; ce mauvais présage poussa les militaires présents à abandonner le siège et à rentrer pour ne pas être châtiés à leur tour.
Mais les Foranskiens encore sous le choc d'une telle attaque prennent les devants et décident que pour leur sécurité, ils doivent en finir avec le Royaume d'Opolys. Ils utilisent à leur avantage les craintes de châtiment divin entourant la mort du Roi mais également la crise dynastique qui touche le Royaume, dans sa paranoïa et pour préserver son trône Archolos V a refusé d'avoir une épouse et des enfants et a au fur et mesure exécuté l'ensemble des membres de sa famille ; ces crises sont utilisées pour montrer qu'il fallait mettre fin au Royaume et qu'il s'agissait d'une volonté divine, et ainsi rallier les villages et les villes à contribuer à ce plan.
Ce fut un succès total, et la masse populaire et militaire entre dans la capitale du royaume déchu, Helonja, en mars 1213 et ce sans réelle opposition.
Ainsi naquit la République foranskienne. Il n'y a donc plus de Roi ; elle dirigée par une assemblée réunissant en son sein les différents chefs de chaque village. Ces derniers sont élus à vie à la mort du précédent chef. L'Assemblée foranskienne est présidée par un Haut-Chef qui est le Chef élu de Porta-Libra.

Les guerres ansko-foranskiennes (1346-1682) : En 1346 débute la première guerre ansko-foranskienne, et il est possible alors d'affirmer l'entrée dans le Moyen-Âge ventiskien. Sans découvrir tous les tenants et aboutissants de cette large période où les guerres se succèdent presque les unes à la suite des autres ; tentons néanmoins de comprendre ses causes et sa fin.
Après la fondation de la République foranskienne son influence continua de croitre et sa capitale Porta-Libra devint une place importante du commerce maritime pour ces ressources premières abondantes mais aussi pour ses bijoux. Elle échangeait notamment avec la prospère île d'Ethyr du Royaume d'Ethyr. Parallèlement à son développement économique, c'est son influence culturelle qui se mit à grandir et notamment dans le royaume voisin au nord, le Royaume d'Anska. Si bien que cela commença à engendrer des troubles au sein de ce Royaume. Le fonctionnement politique de la République foranskienne intéressait beaucoup les nobles anskiens qui souhaitaient également qu'une assemblée réunissant tous ceux qui possédaient des terres soient créée. Une analyse anachronique serait de penser que ces nobles souhaitaient un Parlement dans un intérêt démocratique et dans le cadre de la conquête d'un pouvoir législatif. En réalité, c'est un intérêt fiscal qui les motive ; face aux charges des impôt qu'ils considèrent trop importantes ils estiment qu'ils ont un droit de consentement à l'impôt. La publication fin 1344 du Manifeste pour une République et contre l'impôt tyran de Andres Mjolik, duc de Peruska mit le feu aux poudres.
En début d'année 1345, le Roi Alekhandres VII exécuta publiquement le duc de Peruska et prépara une invasion pour le printemps 1346.
Commence alors une période de guerres entre les deux États dans laquelle l'alliance avec le royaume d'Ethyr, qui change en fonction de ses intérêts économiques, joua un rôle souvent décisif pour connaître le vainqueur de la guerre.
À la suite de ces guerres, il n'y eut pas de réel vainqueur. Tout changea en 1682. Nous sommes lors de la quinzième guerre ansko-foranskienne ayant débutée en 1677 ; point important : il s'agit de l'un des rares conflit auxquels le Royaume d'Ethyr n'a pas pris part. Après 5 ans de guerre, et déjà 2 ans et demi de siège de la capitale du Royaume d'Anska, Zaviçi, se rend et le Roi Markos IV et le reste de sa cour se donnèrent la mort pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. La République foranskienne atteignit ainsi son apogée.

La guerre du trône (1687-1688) : Cette victoire de la République foranskienne apparaît inacceptable pour le Royaume d'Ethyr ; ce dernier tirait bien profit de la guerre entre les deux entités en ayant notamment spécialisé un partie de sa production à la fabrication d'armes. La Reine Héléna II en est convaincue, il faut se débarrasser de la menace républicaine.
En 1687, c'est une large invasion qui est menée afin de surprendre la République foranskienne avant que son armée n'ait le temps de se reconstituer. La ville d'Ithema est prise en première. C'est de là que vient l'expression : "être arrivé d'Ithema" ; puisqu'à la suite de la prise de la ville est messager s'est enfuit pour tenter de prévenir la capitale Porta-Libra. Néanmoins, à son arrivée, la ville était déjà à feu et à sang ; et la bibliothèque de Porta-Libra, où se tenaient les réunions de l'Assemblée, rasée. L’expression signifie donc arriver en retard à la fin d'un évènement important. Dans la foulée se fut la ville d'Helonja qui fut rasée et Zaviçi était déjà retombé aux mains du Royaume d'Ethyr.
Le Royaume d'Ethy ayant prit de court les plus grandes villes de la République foranskienne, il ne leur fallut plus qu'une année supplémentaire pour mater toute tentative de résistance.
Au début de l'année 1689, pour assurer la stabilité au sein de ces terres conquises, Héléna II plaça ces deux frères à la tête de deux nouveaux royaumes. Le cadet fut Georgios Ier Roi d'Anska et le benjamin Sophokles Ier, Roi de Foranska.
En 1695, Le Roi Georgios Ier mourut d'un accident de cheval. Il n'est pas tombé de cheval, c'est le cheval qui est tombé en glissant sur une flaque de boue ou du fumier si l'on se fie plus aux rumeurs locales. N'ayant pas d'héritiers, la couronne fut donnée à son frère ; ainsi naquit le Royaume d'Anska et Foranska.
Dans tous les cas, épuisés après des siècles de guerre, c'est un siècle de paix et prospérité qui s'ouvre sur la région ventiskienne.

La révolte de 1847 : Le développement industriel du Royaume d'Anska et Foranska va de bon train. Cependant, les années 1845, 1846 et 1847 connurent des conditions climatiques difficiles au point que certaines régions du royaume connaissent des situations de disette. De plus, le développement industriel, pour continuer sa course, nécessite un important développement des infrastructures ; une demande qui se répercuta sur l'augmentation des impôts et la création de nouvelles taxes.
Le 8 octobre 1847, c'est l'annonce d'une nouvelle taxe sur le blé qui déclencha le mécontentement populaire. Le 9 octobre 1847, le peuple marche dans la capitale royale Ithema. S'ils y ont rencontré une résistance de la garde royale, leur nombre eut finalement raison des gardes. Ainsi le Roi Sophokles VI fut emmené de force pour la foule jusqu'à Porta-Libra.
Le 11 octobre 1847 est officiellement rédigée la décret De l'Assemblée et du Peuple. Une Assemblée est recréée à Porta-Libra. Elle comporte néanmoins quelque différence avec sa prédécesseuse : Elle ne vote plus uniquement dans un cadre fiscal et elle tranche aussi les propositions budgétaires de la nation ; par ailleurs, elle est désormais composée de 150 membres. 50 sont des délégués nommés par les Skas (titre détenu par ceux chargés d'administrer une région, les Skas sont désormais élus au SUD uninominal à un tour et non plus nommés par le monarque). Les 100 autres élus le sont par SUD uninominal à un tour organisé à travers le royaume.
Dans la même lancée de cette révolte fut rédigée la Charte des Droits et Libertés du Royaume d'Anska et Foranska. Il y est consacré : le fonctionnement de l'Assemblée et sa formation, le consentement à l'impôt, le droit à la révolte (qui amena au droit de grève)

La "Panique écarlate"(1896-1904) : Les années passent et avec le développement industriel de la Nation, sa population ouvrière grandit tout autant que l'idéologie communiste gagne du terrain au sein du Royaume. Des libertés comme celles d'association, d'expression ou encore des valeurs comme l'égalité absolue sont réclamées ; par ailleurs, l'Assemblée demande au Roi de lui reconnaître son droit légitime de légiférer puisqu'ils sont les représentants du peuple.
Fin 1895, l'Assemblée n'obtenant pas satisfaction décide de bloquer en masse toutes les réformes fiscales et budgétaire. Le 15 janvier 1896, s'en est trop pour le Roi Georgios II, la Charte ne prévoyait telle mesure mais il décide de chasser tous les membres de l'Assemblée et de faire passer en force ses réformes. Les semaines qui suivirent, connurent de forts mouvements de contestation au point que le Royaume se retrouva vite en situation de blocage économique total. Il y eut par ailleurs des répressions menées par l'armée royale ; cela eut l'effet de ne remettre que de l'huile sur le feu.
Le 5 mars 1896, l'auto-proclamé Ska de Zaviçi, Mikaïl Sarajov, déclare l'indépendance de la République Communiste d'Anska. Immédiatement, c'est l'armée royale qui va prendre les devants pour tenter de mater cette révolution.
En Foranska, c'est Terzo Rossa qui fait figure de proue pour la révolution communiste. Le 3 avril 1896, après une longue lutte, la milice populaire dirigée par Terzo pénètre dans le Palais Royal de Porta-Libra. Le Roi fut traqué jusqu'à sa cachette, sa cave d'ouzo ; Terzo le tua dit-on en lui éclatant sur le crâne une bouteille de vin ou d'ouzo selon les versions. Le mythe en tout cas eut une furieuse réputation, au point que tous ceux apparentés ou soutenant la royauté furent tués de cette manière. Les révolutionnaires eux-mêmes s'éclataient des bouteilles de vin le plus souvent sur le crâne pour prouver qu'ils étaient de véritables républicains et révolutionnaires communistes puisqu'eux ne mourraient pas ; cette pratique nous valut le célèbre adage : "In vino veritas" soit "Dans le vin, la vérité", la vérité celle qu'on était réellement partisan de la Révolution.
Symboliquement, ce fut le 11 octobre 1897, que la République Populaire de Foranska fut proclamée. Très vite, nos deux jeunes républiques communistes se sont alliées, par proximité idéologique mais surtout car elles craignaient une terrible riposte du Royaume d'Ethyr ; après tout, ils avaient tué l'un des membres de la famille royale. Les deux républiques préparèrent alors une armée populaire en prévision de cette invasion.
En 1904, l'invasion du Royaume d'Ethyr ne vient toujours pas. Et nos deux Républiques craignent une invasion massive par une coalition menée par le Royaume d'Ethyr. Conjointement, ils décident qu'il ne fut pas laisser plus de temps à leur ennemi et lancent le 4 mai 1902 une invasion préventive à Novir, la capitale d'Éthyr. Le débarquement fut un succès écrasant, notamment grâce aux communistes ethyrois. Nous passerons les détails du Massacre du Palais Orios qui mit fin, d'une manière horrible, à la dynastie héllénide. La République Communiste et Populaire d'Éthyr fut ainsi proclamé le 9 mai 1902.
Pour calmer les tensions et pouvoir se reconstruire, se protéger, les républiques décidèrent qu'elles devaient former un État uni et fort. Après deux ans de négociation, et inspirées par leurs voisins, ils établirent la première constitution de Ventiska (nom donné aux peuples vivant autour de la Mer de Ventis). Ainsi naquit l'Union des Républiques Communistes et Populaires de Ventiska, soit l'URCPV. Ce 5 mars 1904 marque la fin de 8 ans d'instabilité

Le Régime rossien (1906-1972) : Alors que le Directeur Mikaïl Sarajov est en visite à Novir, il fut tué dans un attentat à la bombe le 2 février 1906 orchestré par un royaliste ethyrois. Son Haut-Secrétaire et plus proche ami, Terzo Rossa prit en main l'exécutif et décréta l'état d'urgence le temps de faire face aux traîtres de la Nation.
Le 17 novembre 1908, à son tour, T.Rossa fut victime d'un attentat, cette fois-ci d'un nationaliste et indépendantiste anskien, dont il ne ressortit qu'intacte physiquement. Ce traumatisme mena à un changement de régime en 1909. Nous étions sur le régime d'un Parlement bicaméral constitué de représentants du peuple et des syndicats, avec un exécutif faible nommé par la Chambre populaire. On passe alors à un régime auritoritaire, avec un Parlement monocaméral à parti unique dont les représentants servirent plus à un contrôle du peuple qu'à leur représentation.
Alors que la paranoïa du dictateur Terzo Rossa grandit au fil des années sa répression se fit de plus en plus forte contre les opposants au régime mais aussi contre les ethnies anskiennes et ethyroises qu'ils considèrent comme des peuples traîtres.
Néanmoins, cette période vit la reconstruction de Helonja, restée en ruine après la Guerre du trône comme marque de la domination ethyroise. Projet de Mikaïl Sarajov de construire une nouvelle capitale pour marquer le renouveau et l'union de ce nouvel état. Sous le régime rossien, sa reconstruction se poursuivit mais elle ne devint pas capitale.

La Révolution des roses (1972) : L'annonce de la mort du Directeur Suprême Terzo Rossa à l'âge de 96 ans, le 2 juin 1972, entraîna un liesse populaire à travers tout le pays. Et le peuple manifeste dans les rues la fin du régime, roses à la main.
Terzo Rossa persuadé d'être immortel et que tout le monde souhaitait le tuer, a pris le soin d'éloigner tout potentiel remplaçant. Le Régime de 1909 s'effondre... et l'URCPV avec !
Après les massacres menés par le régime rossien, les Anskiens et Ethyrois veulent prendre leur distance du peuple "barbare" foranskien. La guerre civile était inévitable, celle fut aussi bien ethnique que politique avec des républicains, communistes fidèles au régime et néo-communistes (ils se faisaient appeler socialistes) et royalistes, avec une bonne dose d'unioniste contre les séparatistes.
Après 12 ans de meurtres, la guerre civile ventiskienne prit fin en 1984 avec la formation de nos trois actuelles républiques : La République d'Anska, la République de Foranska et la République d'Ethyr.

L'Union des Républiques Ventiskiennes, URV, (1986-2006) : Après les Accords de Nea Helonja du 5 janvier 1894, le deuxième temps de paix prévu par l'accord était de mener à la fondation d'une union temporaire de 20 ans entre les trois républiques. En effet les trois républiques étaient détruites, et la question des réparations empêchait toute paix ; il fallait donc se reconstruire ensemble et s'affirmer face au monde ensemble. Le 15 mai 1986, après 2 ans pour établir le Traité de fonctionnement de cette union, elle prit vit. Elle avait un but économique principalement : marché commun et monnaie unique. Ses autres compétences en matière de recherche, de gestion de l'industrie et de l'agriculture ou encore de culture, ne sont acquises que plus tard au terme de traités modificatifs. L'un des enjeux de cette union fut de calmer les fortes tensions ethniques et politiques.
Cette union d'abord exclusivement constituée d'un Parlement monocaméral commun dont les sièges étaient répartis selon la démographie de chaque région ; elle s'est vu rajoutée un conseil exécutif pour orienter les politiques de l'URV puis d'une deuxième chambre, un Haut-Conseil constitué des personnes venant de différents secteurs de la société civile.

En 2002 débutèrent les négociations pour le renouvellement de l'URV qui avait excellé dans ses missions. Après 4 ans de durs de négociation, notamment pour éviter un simple prolongement de l'URV, ce sont les actuelles Républiques-Unies de Ventiska qui naquirent le 15 mai 2006.

Géographie :

carte

République d'Anska (vert) :
Peuplée de 14 millions d'habitants, principalement concentrés dans les villes, c'est une région qui demeure dans son paysage très rurale. Elle est couverte de forêt de conifère. Un fleuve majeur la traverse, le Postov, qui passe par la ville de Postova et et sa capitale Zaviçi avant de finir sa course dans la mer.
Économiquement, la République d'Anska reste marquée par son fort passé industriel. Aujourd'hui, sa production se centre sur la culture de résineux et son réseau traditionnel d'ébénistes. Ces cinq dernières années, elle a également commencé à devenir la région propice pour le développement de nouvelles startups.

République de Foranska (rose) :
Peuplée de 27 millions d'habitants, dont 5 millions à Nea Helonja et 6 millions à Porta-Libra, la population reste tout de même moins urbaine que la République d'Anska avec une meilleure répartition de la population dans les campagnes. Son paysage est "méditerranéen", donc un climat plus aride. Néanmoins la frontière avec République d'Anska marquée par la traversée du fleuve Anska, dévoile une forêt de divers feuillus, notamment du hêtre et du chêne, permet une belle transition dans la différence de paysage des deux républiques.
Ici aussi, l'économie est marquée par un fort passé industriel. Ses autres secteurs économiques sont maintenant le secteur tertiaire, l'élevage de brebis, la pêche et les bijoux de luxe ceux de Porta-Libra sont très célèbres.

République d'Ethyr (cyan) :
Peuplée de 7,5 millions d'habitants, elle est la région la moins peuplée mais celle qui possède la ville la plus densément peuplée, la ville de Novir et ses 7 millions d'habitants. La ville antique de Novir est titanesque en superficie au point qu'elle s'étale sur plusieurs provinces. Cette hypercentralisation laisse au reste de l'île un paysage très rural. Et cela s'explique par une particularité géographique de l'île qui est scindée en deux par une chaîne de montagne dominée par le mont Orios qui culmine à plus de 3 500 mètres. Novir se situe dans une crique et dans un large bassin où il est facile de prospérer ; le sud de l'île étant bien plus pentueux. L'île est entièrement sous un climat "méditerranéen".
La région peut jouir encore de ses nombreuses mines de fer et de cuivre qui ont fait sa puissance. Sa qualité de territoire insulaire fait que le secteur de la pêche et de la pisciculture est son principal moyen de subsistance. Son histoire a fait que Novir possède encore l'un des plus grands ports militaires du monde, un atout stratégique pour les RUV dans leur contrôle de la Mer Ventis. De plus, Ethyr est aussi connu pour son textile de luxe en laine et maintenant d'en d'autres matières comme le lin ou la soie qui lui est directement apportée.


Mentalité de la population :
La multiethnicité des RUV font que la population est assez ouverte aux autres peuples eurysiens. Pour le reste du monde, connaissant assez peu les autres peuples une méfiance règne jusqu'en dans la politique étrangère même du pays.
Aujourd'hui les principales préoccupations des citoyens sont plus axés sur le développement interne, principalement celui économique qui doit reprendre de la vigueur. Il existe également des préoccupations politiques fortes ; le régime actuel crée un exécutif instable. L'actuel Haut-Secrétaire est celui qui a tenu le plus longtemps au pouvoir avec un mandat de plus d'un an. On parle de changement de régime mais surtout d'un renforcement des RUV, la Nation entière tend vers une recentralisation des pouvoirs et l'abandon de l'État fédéral.
Même s'il s'agit d'une volonté politique forte de la population ventiskienne ; ils subsiste encore des tensions ethniques et nationalistes, qui si elles venaient à être mal gérées pourraient mener le pays dans une nouvelle guerre civile.

Enfin, la visite des RUV est très appréciée durant la saison printanière et estivale ; en effet, c'est une période riche en festivités locales et traditionnelles.

Place de la religion dans l'État et la société :
Le passé communiste de nos trois républiques mène encore à affirmer que nous avons affaire à une nation très sécularisée avec une séparation entre l'État et le domaine religieux qui ne se pose même pas. Il existe tout de même encore trois minorités religieuses (dans l'ordre décroissant de fidèles) : chrétienne catholique, chrétienne orthodoxe, foi orionite (pratiquée encore par quelques fidèles ethyrois).


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Les RUV sont un État fédéral ; chaque État fédéré possède un Parlement monocaméral élu de manière différente mais toujours de manière démocratique. Ils possèdent également chacun un Président chargé de représenter l'État, de faire exécuter les lois et de diriger la politique de l'État. Nos trois États fédérés peuvent légiférer librement en terme d'éducation, de culture et loisir, d'environnement, l'attribution de subventions, l'agriculture, aménagement du territoire et l'accès au logement. L'État fédéral peut également légiférer dans ces domaine mais ses mesures seront non-contraignantes, chaque entité fédéré pouvant choisir de la promulgation du texte.

Ici, nous attarderons sur les institutions fédérales. L'État fédéral est un régime parlementaire composé d'un Parlement tricaméral et d'un Haut-Secrétaire qui joue le rôle de Chef d'État. Notre étude débutera avec la présentation des trois chambres et se terminera avec la présentation du Haut-Secrétaire.

Haute-Assemblée :

Composition de la Haute-Assemblée

Les membres sont élus pour un mandat de deux ans au suffrage universel direct plurinominal sur liste ; l'attribution des 639 sièges se fait à la proportionnelle selon la méthode d'Hondt.
Elle possède l'initiative législative. Tous ses textes sont votés à la majorité absolue (320 voix).


Conseil d'État :
Ses membres sont nommés par le Haut-Secrétaire ; le changement de Haut-Secrétaire entraîne un changement du Conseil d'État. Le Conseil d'État est divisée en différente commission (c.) de 10 membres chacune censée représenter un secteur d'activité. Sa composition globale peut donc varier mais on retrouve régulièrement : c. santé, c. éducation, c. recherche, c. culture&loisir, c. fonction publique, c. justice&sûreté, c. agriculture&environnement, c. ouvrière, c. patronale. Les membres de ces commissions sont des personnes travaillant dans les dits domaines.

Le Conseil d'État possède lui aussi l'initiative législative. La ou les commissions travaillent sur un texte les concernant, donnent leur expertise et votent à la majorité simple.

Le Conseil d'État travaille de concert avec la Haute-Assemblée. Lorsque cette dernière vote un texte, il passe au main des commissions du Conseil d'État qui peut soit voter le texte conforme soit voter le texte avec amendement. Dans ce dernier cas, le texte repart pour la Haute-Assemblée qui à son tour peut soit voter le texte conforme soit l'amender. Et ainsi on peut assister à une belle navette parlementaire entre les deux chambres. Cependant, si un désaccord persiste entre les deux chambres, la Haute-Assemblée, après avoir voté le texte, peut voter une motion d'adoption ; ainsi le texte passe enfin aux mains du Conseil Républicain.

Le Conseil Républicain :

Composition du Conseil Républicain

Composé d'un total de 30 membres, 10 par État fédéré, ces 10 délégués doivent d'ailleurs représenter proportionnellement la composition de l'assemblée législative de chaque État. Sa composition fluctue donc en fonction des différentes élections de chaque État et des alliances politiques.
Le Conseil Républicain vote, sans amender, à la majorité absolue chaque texte. Un rejet du texte relance à zéro toute la procédure législative. En cas d'égalité parfaite du vote, ce sont les présidents de chaque État qui se prononceront sur le texte.


Haut-Secrétaire :
Il est le chef de l'État, il possède le pouvoir exécutif : promulgue les lois, représente la Nation à l'étranger, dirige l'armée, droit de grâce, pouvoir réglementaire.
Son poste dépend de la Haute-Assemblée, si de nouvelles élections sont convoquées, il perd son poste.

Lorsque la Haute-Assemblée est élue, elle propose un nom à la majorité simple pour occuper le poste de Haut-Secrétaire. Cette nomination doit être adoptée par le Conseil Républicain. Si dernier rejette le nom, il doit en proposer un nouveau. La Haute-Assemblée doit à nouveau se prononcer sur ce nom. Si elle rejette cette proposition, elle doit faire une contre proposition au Conseil Républicain. Si ce dernier rejette la contre-proposition, il peut proposer un nouveau nom ou dissoudre la Haute-Assemblée.

À tout moment, lorsque le Haut-Secrétaire est en place, le Conseil Républicain peut voter une motion de censure à son encontre ce qui provoque en même la dissolution de la Haute-Assemblée.
Autre option, préférée, c'est une motion de censure constructive. Le Conseil Républicain propose un nouveau Haut-Secrétaire. La Haute-Assemblée se prononce sur le nom, si elle rejette alors elle fait une contre-proposition. Si le Conseil Républicain rejette la contre-proposition, il peut proposer un nouveau nom ou dissoudre la Haute-Assemblée.

Il est où le gouvernement, il est oùùùùùù.... :
Il est là mais sous une forme bien différente. Le Haut-Secrétaire est accompagné d'un cabinet, avec des conseillers et un Haut-Responsable de la diplomatie. Il y a également le Conseil d'État qui a aussi un devoir de conseil auprès du Haut-Secrétaire. Et dans la pratique, le Haut-Secrétaire commandite au Conseil d'État des lois qu'il souhaiterait faire passer

Vous avez demandé une Haute-Cours de Justice ? Ne raccrochez pas ! :
L'idée d'une justice constitutionnelle est un concept inconnu de la politique ventiskienne. Pour les Ventiskiens, il va de soit que tout le monde respecte la Constitution et que les lois sont en accord avec la Constitution. Tout acte anticonstitutionnel pourra légitimement être considéré comme nul par n'importe quel juge. Et tout le monde et jugé par le même système judiciaire. Il s'agit d'une justice de métier, il n'y a pas d'élections aux postes de juge.

Principaux personnages :

Partis Politiques :
  • Parti Socialiste (PS) : néo-marxiste, en faveur d'une économie planifiée, ils soutiennent la création d'un État régional. Ils ont une politique sociale progressiste et souhaitent renforcer leur idéal de l'État providence. Fait partie de l'Alliance de la Rose Rouge (A2R)
  • Ensemble pour Ventiska ! (EV!) : En faveur d'une économie mixte, ils soutiennent la création d'un État régional. Ils ont une politique sociale progressiste et souhaitent renforcer leur idéal de l'État providence. Fait partie de l'Alliance de la Rose Rouge (A2R)
  • Les Démocrates (LD) : Il s'agit de néo-libéraux qui souhaitent une totale économie de marché. Ils désapprouvent l'idée d'un État providence. Ils ont une ligne sur la politique extérieure très importante puisque le parti souhaite qu'un maximum de partenariats soient conclus. Fait partie des Libéraux et de l'Alliance de la Rose Bleue (ARB)
  • UNIS : C'est le parti du statut quo. Ils voient le changement menacer les RUV et souhaitent éviter toutes modifications de la Constitution. Ils sont seulement prêt à accepter une ouverture et une libéralisation du marché ventiskien. Fait partie des Libéraux et de l'Alliance de la Rose Bleue (ARB)
  • Nouvelle République (NR) : Des conservateurs qui souhaitent la création d'un État unitaire ventiskien avec un exécutif renforcé. Ils sont en faveur d'une économie de marché.
  • Unjoniste Partje (UP) Des libéraux et des conservateurs mélangés. Ils souhaitent revenir au précédent fonctionnement, celui de l'URV. Ils souhaitent également abattre l'actuel système de sécurité sociale. Fait partie de l'Alliance de la Rose Bleue (ARB)

  • Mouvements politiques :
  • Parti Ethyrois (PE) : En faveur d'une indépendance de la République ethyroise
  • Parti Royaliste (PR): En faveur d'une indépendance ethyroise et soutienne le retour à une monarchie.
  • Parti Indépendantiste Anskien (PIA) : En faveur d'une indépendance de la République anskienne

  • Personnage politique :
  • Ezib Zovko, Haut-Secrétaire et Secrétaire de UNIS :
  • Ezib Zovko
  • Liza Kalliade, Présidente de la République ethyroise et Secrétaire des Démocrates
  • Zojlo Conetta (ARB), Président de la République foranskienne et Ska d'Ithema
  • Ahmo Djukic (UNIS), Président de la République anskienne
  • Glorja Poggi, Secrétaire d'EV!
  • Djonissis Kourilis, Secrétaire de l'UP

  • Politique internationale :
    Les RUV qui ont longtemps opté pour une politique internationale réserviste, revient sur la scène internationale en s'ouvrant plus à l'extérieur et notamment au continent eurysien. Son objectif est en effet de trouver des partenariats économiques mais aussi des alliés militaires pour faire face à certaines puissances eurysiennes belliqueuses (Carnavale).
    De facto, il est considéré qu'une liaison diplomatique simple (ambassade) est créée avec les pays politiquement "stables et ouverts" ; en soit on veut éviter tous problèmes avec nos ressortissants.
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