MINISTÈRE DES AFFAIRES RELIGIEUSESDE LA RÉPUBLIQUE DU TALARISTANТАЛАРСТАН ҖӨМҺҮРИЯТЕ ДИНИ ЭШЛӘР МИНИСТРЛЫГЫDepuis le début de leur histoire commune, les peuples qui vivent sur le territoire actuel du Talaristan ont pratiqués divers religions en lien le plus souvent avec leur origine qu'elle sois culturelle, ethnique ou géographique. Les « premières religions » du territoire talar sont divers courants fétichistes et chamanistes qui ne sont pour la plupart pas parvenu jusqu'à nous. Depuis le moyen-âge et jusqu'au temps moderne, les tensions et les conflits à caractère religieux ont gangréné l'histoire du Talaristan, avant d'atteindre leur point d'orgue avec la seconde guerre civile. Depuis la fin de cette dernière, le gouvernement mène une politique d'apaisement et de réconciliation à l'échelle nationale.
De nos jours, le bogdisme, ou foi bogde, représente la religion majoritaire (environ 80 %) recensée par l’État parmi la population du Talaristan. Elle est suivie par l’islam, qui concerne 11 % de la population, puis par le christianisme avec 6 % (majoritairement orthodoxe, suivi par les catholiques et une minorité de protestants), le judaïsme avec environ 1 %, et enfin diverses religions minoritaires, principalement liées au continent nazumi.Si la religion demeure très présente dans la vie sociale des citoyens talars, sa pratique est de moins en moins radicale. Les différentes communautés religieuses se sont progressivement ouvertes à un dialogue interconfessionnel, notamment au sein du Conseil interreligieux du Talaristan. Bien que les rapports de l’État continuent d’indiquer que les jeunes Talars restent attachés à une pratique religieuse, celle-ci devient, au fil des générations, de plus en plus secondaire.
De gauche à droite, diverses lieux de cultes au Talaristan : Une tour bogde dans la campagne talar, une Église orthodoxe à Buzkent et la Grande Mosquée d'Alnur.La Constitution de la République du Talaristan, dont la version actuelle date de l’après-seconde guerre civile, définit la République du Talaristan comme un État laïc qui ne reconnaît aucune religion d’État et qui accorde la liberté de culte en tant que droit fondamental du citoyen. La laïcité se manifeste dans l’enseignement, mais également dans tous les lieux publics, où les symboles religieux sont interdits, de même que toute activité de prédication.
La politique du Talaristan en matière religieuse est parfois qualifiée de « laïcité d’État », tant elle revêt une importance majeure pour le gouvernement, qui cherche à apaiser les fortes tensions à caractère religieux (et ethnique) ayant marqué l’histoire du Talaristan. À l’inverse, afin d’éviter l’extrémisme, le pays accorde une très large autonomie au sein de la sphère confessionnelle privée ou communautaire.Le ministère des Affaires religieuses de la République du Talaristan est le département gouvernemental chargé de la régulation, de la supervision et de la protection des différentes religions présentes sur le territoire talar. L’actuel ministre est Ilgiz Karimuly, ancien professeur de théologie à l’Université nationale d’État de Khydan, politiquement classé comme indépendant.SOMMAIRE
- Le bogdisme au Talaristan
- L'islam au Talaristan
- Le christianisme au Talaristan
- Le Judaïsme au Talaristan
- Les autres minorités religieuses du Talaristan