11/05/2017
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L'union des peuples [Banairah/Astra]

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Abunaj, le 8 novembre 2005

Un grand jour. Le grand jour. Celui peut-être de la formation d'une alliance entre deux démocraties directes dans le but commun de prospérité est-afaréenne et également d'exportation d'un modèle politique à même de donner aux peuples de la terre les moyens de décider de leur avenir. Certes
Astra est socialiste, voire communiste, et le Banairah oscille entre protectionnisme, économie planifiée et capitalisme libéral, mais les deux pays sont si semblables par leurs fondements, leur origine et certaines de leurs idées, que cette différence d'apparence fort handicapante ne les empêchera pas de s'accorder sur un fait : l'union fait la force, et prévoir un avenir paisible et d'entraide entre les deux nations bénéficierait à toutes les deux, montrant ainsi la voie tandis que certains pays sombrent peu à peu dans le chaos, le totalitarisme et la corruption...Échanges culturels, scolaires, expositions, ambassades, programmes de défense de l'espace maritime, coopération policière contre le commerce illégal et le crime international, tant d'idées à aborder, discuter et débattre. Peut-être même une alliance militaire à l'avenir, si les deux gouvernements arrivaient à s'entendre dans le long terme. La démocratie directe est précieuse, mais elle est aussi fragile : conclure un tel partenariat assurerait à ses signataires des gardes-fous solides propres à protéger leurs pays de l'instabilité.
Oui, il s'agissait d'une journée cruciale, et Saroud Al'Tenhè s'en montrerait digne, car c'est son devoir. Il ne faillirait pas. Peut-être attendait-il trop de cette rencontre. Après tout, l'Astra n'était qu'une poussière dans l'échiquier mondial, pas même un pion; le Banairah lui-même avait du mal à s'en sortir, à placer ses pièces pour défendre son bout de gras. Mais il s'agissait de la première démocratie directe qui en arrivait à ce stade, arrivant à paraître sur la scène internationale, et en plus elle possédait une frontière commune avec le Banairah, alors forcément, son imagination s'emballait. Non, il fallait se ressaisir. Oui, il étaut heureux de l'ascension d'Astra, non, il ne voulait pas se lancer de la poudre aux yeux. Il resterait clair d'esprit. Voilà ce que se dit Saroud alors qu'il comtemplait l'horizon d'azur d'Abunaj, le visage sculpté par la joie et l'inquiétude. Il profita quelques instants de la brise légère qui vint à lui alors qu'il attendait accoudé à la balustrade de la terrasse des jardins de l'Ambē l'arrivée de ses homologues astrasiens. À côté de lui, la ministre des Affaires Extérieures gardait un air concentré, parlant de temps en temps avec le général Venga en charge de la communication avec l'aéroport diplomatique et la Garde Républicaine déployée afin de sécuriser les lieux. Tout était prêt, du décor de la salle de réception à l'orchestre et son chœur qui joueront l'hymne de l'Astra et du Banairah, en passant par les drapeaux des deux pays hissés côte à côte régulièrement de part et d'autre de l'allée centrale arborée menant aux portes majestueuses du ministère. Ne restait plus qu'à attendre les invités, guidés depuis l'aéroport jusqu'au lieu de rencontre, à quelques centaines de mètres de là sous bonne escorte.
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Nahos Majr avancant vers le Chef de l'État Saroud

L’avion présidentiel (qui est d’ailleurs le premier avion à avoir décollé d’Astra) entamait son atterrissage vers l’aéroport de Abunaj. À son bord, le président d’Astra Nahos Majr accompagné de son traducteur Metumsa Kejr. Le président Nahos Majr était impatient d’entamer sa première rencontre diplomatique avec un pays afaréen, qui, de plus, partageait son idéologie, la démocratie directe. Il espérait une grande alliance avec le Banairah qui est l’un des plus puissants pays afaréens.
Un agent des forces de sécurité se plaça aussitôt aux pieds de l’escalier afin d’ouvrir la marche du Président qui le salua ensuite d’un geste de sa main. Puis Nahos Majr descendait avec le sourire de l’avion et salua les responsables banairais qui le conduisirent avec son traducteur vers une voiture de haut luxe qui devait l’accompagner jusqu’à l’Ambē. Nahos Majr fut émerveillé par le climat agréable du Banairah tout au long du trajet qui n’était guère long. Puis alors que la voiture se gara, le président d’Astra y sortit est fut émerveillé du bâtiment de l'Ambē. Tandis que la musique des hymnes astrasiens et bannairais retentissait pour le plus grand plaisir de Nahos Majr, il avançait aussitôt, puis fut impressionné de voir un lion qui était situé à l'intérieur de l'Ambē, et, enfin, avec un grand sourire tendant sa main en direction du Chef de l’État Saroud Al'Tenhè.
« Merci pour ce chaleureux acceuil » dit’il dans la langue du Tehak en saluant bien respectueusement le Chef de l’État.
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"Tout le plaisir est pour nous, répondit le Khasser. Nous nous réjouissons de pouvoir enfin vous rencontrer en personne. Suivez-moi, je vous en prie. Le Khasser ouvrit sur ces mots la marche, conduisant son équipe et ses conviés dans la salle des discussions où se dressait une table garnie de divers amuse-gueules tels des pelures confites d'agrumes, des dattes et des figues mûres. En boisson, un thé de Destanh aux notes fruitées et chocolatées reposait dans une théière traditionnelle. De nombreux sièges avaient été disposés autour de la table en prévision des différents intervenants banairais et astrasiens qui allaient prendre part aux discussions. Prenez place, dit Saroud en désignant les sièges." Puis après une petite pause : "cette première rencontre est un grand jour pour la démocratie directe et nos deux pays, vous me voyez réjoui de pouvoir vous parler avec mes ministres. Commençons de suite, si vous voulez bien. Nous avons tant de sujets à aborder...Nous aimerions tout d'abord en qualité de voisin culturellement proche vous proposer d'organiser régulièrement des rencontres sportives, expositions ou festivals afin de rapprocher nos pays. Un sentiment d'appartenance régionale et de fraternité dans l'Est Afaréen est la clé de voute de sa stabilité, en plus de créer des opportunités de développement culturel et économique. Le ministre de la culture a également proposé, à moi et Mme la ministre Siriam Amza, un programme de jumellage des villes astrasiennes et banairaises, qui aideraient dans ce sens et encourageraient les échanges scolaires. Évidemment, tout ceci s'étalera dans le temps afin de ne pas brûler d'étapes. Qu'en pensez-vous ?
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« Vous avez fort raison » dit Nahos en buvant son thé qu’il trouva fort bon « Il est très important pour nous et pour vous de développer l’aspect culturel et économique de nos deux peuples, j’apprècie également le jumellage de nos villes repectives afin d’encourager les échanges scolaires ». « Quand aux rencontres sportives et culturelles, nous y sommes très favorables. Lors de l’éxposition universelle de 2005 qui s’est d’ailleur déroulé au sein de votre capitale, nous avons été ainsi interresé par votre mise en avant de l’agriculture durable et de terraformation de milieux désertiques. Nous envisageons d’ailleurs si vous le souhaitez d’éventuellement construire une grande rivière artificielle qui consiste à pomper les nappes aquifères, situées à grande profondeur (entre 500 et 800 mètres) sous nos déserts et de les redistribuer à nos citoyens voir de les importer internationalement et d’augmenter nos économies. ». "Quand pensez-vous ?"
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《Voilà qui me réjouit ! M. Le ministre de la culture, si vous voulez ajouter quelque-chose...
-Merci, Monsieur. Le Banairah dispose de nouvelles infrastructures de loisir, bâties dans les deux dernières années. La plus récente en matière de sports est le stade de football de Balaya, qui présente l'avantage d'être proche de notre frontière commune. De manière générale, il est très facile de passer de Balaya au reste de la métropole banairaise grâce aux axes côtier et internes. Nos économies respectives pourraient bénéficier de ces politiques culturelles en ciblant les périodes touristiques comme les vacances scolaires. Seriez-vous prêts dans ce cadre à proposer des voies administratives allégées pour les visiteurs éphémères ? En délivrant des visas d'une ou deux semaines par exemple ?
-Si vous permettez également...
commença Er Narogah, ministre de l'Économie et des Transports. Le Khasser hocha de la tête. Nous aimerions connaître votre position sur l'aménagement commun de la frontière pour fluidifier la circulation.
-À propos de votre projet de fleuve artificiel, permettez-moi d'émettre quelques réserves,
reprit le Khasser. Comme vous le savez, l'eau est une ressource rare en nos contrées, aussi je m'inquiète de la pérennité du projet. À mon avis, il vaudrait mieux préserver les nappes phréatiques et préférer utiliser l'eau de mer, une fois dessalée bien-sûr. J'ignore si votre pays dispose de stations de dessalement. Dans le cas où il n'en disposerait pas, sachez qu'il nous est possible de vous aider. Nous avons commandé récemment la construction de quelques-uns de ces bijoux afin de pouvoir irriguer certains de nos terrains et répondre à la demande des villes. Cela garantit notre indépendance aux aléas climatiques et à l'étranger. Qu'en dites-vous ? J'aimerai bien également connaître le tracé que vous envisagez pour ce cours d'eau.》
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« Pourquoi pas pour ce qui concerne des voies administratives allégées pour les visiteurs éphémères. Nous vous informons également que nous avons un stade de football également à Islandabid et ainsi nous vous proposons la même chose. Je pense d’ailleurs pour vos visiteurs afin d’encourager le processus, de supprimmer le visa, je pense qu’un simple passeport suffira.
Pour ce qui est de l’aménegement commun de la frontière pour fludifier la circulation, je vous propose de créer une union douanière, supprimant ainsi les droits de douane ainsi que les restrictions quantitatives dues à l’importation.
Enfin pour terminer sur le projet du fleuve artificiel, je comprends vos inquiétudes car, en effet la ressource devrait être exploitable encore un millénaire ce qui en fait une ressource non-renouvelable. Mais, étant-donné les quantités d’eau impressionnantes situés dans nos nappes aquifères et les besoins en eau de nos deux populations, nos scientifiques estiment que 15% de l’eau situé dans les nappes aquifères pourrait assurer la sécurité en eau de nos deux populations. De plus, ce pourcentage pourrait baisser car de nombreuses usines de desallement sont présentes dans ce projet qui reste malgré tout éventuel et très ambitieux car nous ne voulons pas nous lancer de la poudre aux yeux bien évidemment. Voici d’ailleurs le projet que nous allons vous montrer. Il se trouve dans ma valise…
 ».
Apercu
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《Dans ce cas, je vous propose de mettre en contact nos ministères respectifs afin d'organiser d'éventuelles simplifications》 répondit Siriam Amza, la ministre des Affaires Extérieures. 《Retirer le visa et conserver uniquement le passeport semble effectivement envisageable.》 continua-t-elle. Saroud Al'Tenhè approuva d'un hochement de tête. 《Et bien-sûr, nous serions enchantés de faire venir nos équipes dans votre stade ! Je vous propose des rencontres régulières, par exemple tous les mois environ.》 ajouta le ministre de la Culture.
《Parfait !》 s'exclama Saroud. 《L'union douanière me paraît être une bonne idée. Importer entre nos pays s'avère bien moins cher et contribue à l'autonomie de notre région. Cela encouragerait des échanges qui nous sont profitables. Qu'en pensez-vous, Narogah ?》 Er Narogah, le ministre de l'Économie, prit la parole : 《Une union douanière est tout à fait possible, et comme vous l'avez dit, promouvoir le commerce régional est non seulement profitable mais également primordial. Ainsi, en cas de troubles à l'international, nos industries et nos citoyens seront moins impactés. Je vous propose de la même manière que nos ministères prennent contact afin d'organiser cela.》 Saroud reprit la parole : 《Votre projet de fleuve artificiel m'intéresse, seulement quelques questions me viennent à l'esprit. Tout d'abord au sujet du tracé : le fleuve prend sa source au sud de notre pays, et devra donc traverser la Chaîne des Mortels. Cela est possible, mais pourrait occasionner un fort surcoût à cause de problèmes logistiques. Je vous propose en ce sens d'aménager les cours d'eau de montagne et d'eventuellement réaliser des études complémentaires afin de trouver des nappes aquifères mieux positionnées. Quant au niveau juridique, quelles garanties pourriez-vous me donner que le cours d'eau sera utilisé proportionnellement à la contribution de nos deux pays ? Cela me paraît quelque peu compliqué et pas forcément rentable. Je pense aux administrations communes que cela suppose, au creusement sur des centaines de kilomètres...alors qu'un programme de construction de puits et surtout de désalinisation serait moins coûteux et plus efficace à mon avis. Mais je suis conscient qu'il s'agit encore d'une esquisse, et nous serions ravis se suivre sa progression afin de prendre une décision définitive. Dans un tout autre registre, j'aimerai vous proposer une collaboration maritime contre la piraterie et éventuellement -espérons que nous n'en aurons jamais besoin- d'ingérences étrangères en nos eaux territoriales. Notre souveraineté et nos lois doivent être respectées, et mettre en commun des informations sur la localisation de navires de contrebande rendrait nos polices maritimes plus efficaces et garantirait par la même occasion la sécurité de nos eaux et des convois commerciaux.》
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« Dans ce cas nous sommes d’accord, nos ministères seront contactés ! » dit Nahos Majr. « Par ailleurs, je voudrais bien recevoir une carte de votre pays démographiquement afin de trouver les nappes aquifères les plus positionées. Pour revenir à la collaboration maritime, nous voulons vous affirmer que nous sommes un état pacifique et que nous voulouns prévenir que nous avons aucune raison de vous attaquer. Vous avez d’ailleurs tout à fait raison, nos armées et nos polices respectives devront travailler ensemble afin de freienr la piraterie et la contrebande, en effet, le fondement même de la lutte contre la piraterie reste la coopération, nous devons sécuriser nos eaux et convois commercials afin d’assurer la sécurité de nos habitants. En effet, nos polices maritimes ont constatés un hausse des pirates en Mer Leucitaléenne, notamment suite à la révolution au Varanya. Ainis, je pense avant tout que la résolution du conflit varanyen limiterait la hausse des pirates. Mais, étant donné que ce conflit reste malgré tout en dehors de notre portée de main, j’approuve votre solution ».
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《Le Banairah aspire à l'union fraternelle de l'Afarée, il va de soi que votre pays peut donner sa confiance à notre armée. Il n'est pas envisageable de notre époque de rentrer dans des guerres territoriales, et ce même si le passé nous a séparé d'une partie de nos frères. Vous le savez peut-être, mais l'Histoire du Banairah est marquée d'une partielle défaite militaire face à l'envahisseur turco-mongol au XIVème siècle, défaite qui n'a fait que cristalliser les disparités et le séparatisme au sein de notre territoire. Nous avons pris depuis quelques décennies malgré ce lourd passé la décision de tourner la page et de nous concentrer plutôt sur la collaboration que sur la confrontation. Même si cela n'a rien à voir, pour la carte, le ministère de l'environnement vous la fera parvenir. J'aimerai bien vous la montrer dès à présent, mais nous ne l'avons pas ici et mes connaissances en ce domaine sont limitées, sinon je vous aurai montré tout cela sur la maquette en relief dont nous disposons ici. Je suis ravi par ailleurs que vous acceptiez une collaboration maritime, même si je vous l'accorde, la résolution du conflit au Varanya aiderait nos affaires. Par ailleurs, souhaiteriez-vous aborder un sujet particulier, M. Majr ?》
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“Merci beaucoup” dit-il
“Je voudrais en effet parler ambassades, je voudrais que nous installons dans nos capitales respectives des ambassades et consulats afin de faciliter la situation de nos ressortissants étrangers de nos deux pays”. “Nos deux peuples, dans le principe de démocratie directe comme nous le souhaitons, choisirons les ambassadeurs et consuls”. “Ensuite, nous voudrions créer une alliance militaire avec vous afin de nous protéger d’éventuels menaces qui pourraient nuire au bon fonctionnement de nos états (il s’agirait bien sûr non pas d’une alliance dont le but est de répandre son idéologie par la force mais comme une défense contre d’autres pays ou même contre des mouvements terroristes.” Enfin, nous voudrions parler affaires commerciales, nous voudrions savoir quelles ressources produisaient vous, pour notre part, nous produisons de nombreuses ressources fossiles (tells que du pétroles).” “Bien évidemment nous espérons à l’avenir de ne plus se focaliser sur cette ressource fossile et polluante et nous espérons nous pencher vers l’agriculture dans des milieux arides”. “Quand pensez vous ?”.
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"Il s'agit d'une mesure nécessaire en effet, répondit Saroud. "Nous vous fournirons toutes les informations relatives à l'établissement de votre ambassade à Abunaj. Nous possédons un quartier dédié et si vous le désirez, vous pourrez envoyer une équipe diplomatique visiter les lieux que nous vous proposons. Ouvrir des consulats dans d'autres villes de notre pays est également envisageable. Concernant le vote des ambassadeurs, le ministère des Affaires Extérieures se chargera d'organiser des élections par décret.Saroud marqua une courte pause. Une alliance militaire aiderait grandement à maintenir la stabilité à la région et d'envoyer un message fort à l'international. Certes, ne nous voilons pas la face, celui-ci sera plus symbolique qu'autre chose étant donné la faiblesse de nos armées comparées à celles des grands ingérants étrangers au Varanya, mais ceci ne sera que le début. Cela vaut aussi pour le combat contre les groupes paramilitaires et la piraterie qui pullulent dans ce pays déstabilisé et qui risque grandement de nous atteindre rapidement. Le Banairah se réjouirait donc de pouvoir coopérer avec l'Astra. Je suppose que nous nous accorderions sur une alliance défensive et un partage de données sur les groupes paramilitaires pour commencer par exemple ? Enfin, pour ce qui est de nos ressources continua-t-il, celles-ci sont majoritairement des hydrocarbures, dont du gaz. Nous possédons quelques gisements de métaux diverses, mais plus assez pour répondre à la demande qui explose. Notre relativement grande zone maritime nous permet d'entretenir un marché de la pêche en bonne santé. L'agriculture a toujours été cruciale pour nous du fait de notre très ancienne sédentarisation, aussi est-elle efficace, même dans des milieux que l'on ne soupçonnerait pas d'être utile à ce genre d'activités. Evidemment cela a ses limites, et nous alimentons depuis voilà plusieurs dizaines d'années une politique de terraformation de nos sols dans l'optique de garantir une fois pour toute une autarcie, ou du moins une autonomie alimentaire viable. Heureusement, notre pays n'est que peu peuplé, cela facilite les choses. "
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Quelques minutes plus tard, un secrétaire vint apporter une pochette à la ministre Siriam Amza. Cette dernière le remercia et ouvrit la pochette dans laquelle se trouvait deux exemplaires d'un accord récapitulant l'ensemble des mesures adoptées lors de la rencontre. Imprimés avec grand soin sur un motif de fond savamment travaillé représentant les armoiries et symboles traditionnels banairais, les feuilles cartonnées portaient les drapeaux banairais et astrasiens en bas de l'intitulé.

Accords d'Abunaj
entre la République Directe de Banairah et la Grande Démocratie Peuplique et Socialiste d'Astra

Suite à la rencontre officielle entre la République Directe du Banairah et la Grande Démocratie Peuplique et Socialiste d'Astra par le biais de ses représentants le Khasser Saroud Al'Tenhè et l'Ambe Siriam Amza d'une part et le président Nahos Majr d'autre part à Abunaj, les deux pays annoncent prendre les mesures nécessaires à l'application des propositions suivantes dès la signature du présent traité :

  • L'établissement d'une ambassade banairaise à Zlow et d'une ambassade astrasienne à Abunaj, ainsi que de consulats au sein des deux pays

  • La création de canaux d'échanges informationnels entre les services de protection du territoire dans le cadre de la sécurité, notamment maritime contre la piraterie

  • L'abolition du visa en faveur de l'utilisation d'un simple passeport pour favoriser la mobilité des citoyens des deux pays, notamment à la frontière banairo-astrasienne.

  • La création d'une union douanière abolissant les droits de douane et les limitations d'importation entre les deux pays afin de favoriser l'économie régionale

  • Le jumellage des villes banairaises et astrasiennes dans le cadre éducatif des échanges scolaires et linguistiques

  • La tenue de rencontres sportives et manifestations culturelles communes régulières au sein du territoire des deux pays pour profiter et améliorer la proximité culturelle

Le présent traité acte également la fondation d'une alliance militaire défensive entre les deux pays. Cette alliance permettra de combattre les menaces armées étatiques ou non étatiques, étrangères ou non. Elle pourra donc servir dans la lutte anti-terroriste.



Signature du Khasser du Banairah : Signature de l'Ambe du Banairah : Signature du président d'Astra :

Siriam disposa les deux exemplaires sur la table, un étant destiné au président Naros Majr. "Voici l'accord récapitulant l'ensemble des résultats de nos discussions, débuta-t-elle. "N'hésitez pas à signaler une quelconque erreur afin que nous puissions la corriger."
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La délégation astrasienne était bien évidemment satisfaite, son projet d’établir une grande amitié avec le Banairah dans l’objectif de développer les échanges entre les pays afaréens. Il en était convaincu, le Banairah était le partenaire parfait pour une telle coopération internationale. C’était finalement le début d’une longue histoire d’amitié entre les deux nations.

Après une relecture minutieuse par le président, celui-ci signa l’accord sous les applaudissements de l’audience, il félicita chaleureusement le Khasser Saroud avant de prendre le chemin des photographes qui attendaient patiemment d’avoir l’occasion de prendre en photo les chefs d’états qui se serraient la main. La journée se poursuivit par quelques banalités diplomatiques puis le président s’envola de nouveau en direction d'Astra.
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