Tachons d'abords de présenter déja quelques données essentielles pour dresser une présentation générale de cette nation on ne peut plus particulière. Les Punks constituent la principale composante démographique des Terres dévastées du Dakora, représentant environ 500 000 individus, soit 90 % de la population survivante actuelle (même si ce ratio diminue rapidement du fait de l'arrivée massive de colons et de la diminution permanente du nombres de Punks). Concentrés dans les ruines de la Capitale, ils sont les descendants directs des civils ayant réchappé à la catastrophe inexpliquée du 5 mai 1990, survivant initialement en exploitant les réseaux souterrains (métros et égouts) de l'ancienne capitale, Dakoraville.
Contrairement aux résidents des abris corporatistes ou aux forces d'occupation makotanes, cette population évolue directement au cœur des ruines urbaines et toxiques (ce qui explique d'ailleurs qu'elle soit en diminution permanente car il en meurt beaucoup plus qu'il en née).Dépourvus de structure étatique ou d'institutions formelles, les Punks s'organisent selon un modèle tribal et clanique. Il n'existe aucun gouvernement central, mais plutôt une confédération lâche de chefferies où l'autorité repose sur la force et le contrôle territorial. Des figures charismatiques et instables, telles que Zed, chef du clan des « Cradocs », assurent une coordination de fait parmi les multiples clans qui se partagent la capitale.
Leur société est marquée par une absence totale de perspective d'avenir (de fait, ils sont bel et bien en train de mourir, ce n'est pas qu'une posture), une violence endémique et une lutte permanente pour l'appropriation des ressources (nourriture, drogues, matériel). Si la majorité vit en clans soudés, une minorité d'individus isolés, surnommés les « desperados », a régressé vers des pratiques de prédation absolue incluant le cannibalisme. Culturellement hostiles à l'eugénisme de la Parapluvie Inc. et réfractaires à l'occupation makotane et autoritaire de l'Administration Militaire, les Punks demeurent les maîtres de facto du centre urbain dévasté.
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