Création de pays :
Généralités :
Nom officiel : l’union anarchiste
Nom courant : Escapula (se prononce « ésscapoula »)
Gentilé : Escapular et Escapulate
Inspirations culturelles : peuples amérindiens, culture cucuteni-trypillienne, peuple de mongolie
Situation géographique :
Langues officielles : Escapulayen
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : L’Italien, le Portugais, langue de la culture pré-colombienne
Drapeau :
Devise officielle : Ni dieux, ni maître
Hymne officiel :
Monnaie nationale : le croissant éscapoulat
Capitale : Tadjin
Population : 5 millions habitants
Aperçu du pays :
Période pré-sédentaire :
À cette lointaine période qui dure d’environ -1500 à -511, le territoire de l’actuelle Escapula était habité par une multitude de tribus : des chasseurs-cueilleurs au sud et des tribus d’agriculteurs et d’éleveurs semi-nomades au nord. Le climat extrêmement froid et inhabitable du sud de la région empêchait toute implantation durable dans un territoire précis, ce qui faisait que les tribus du sud se croisaient perpétuellement, donnant naissance à des affrontements virant parfois au génocide. Toutes les ressources minières, jusqu’aux prés, donnaient lieu à des guerres de clans. Un jour, un chef décida de faire cesser les hostilités entre les tribus et demanda la réunion d’un conseil. L’homme qui les avait réunies s’appelait Itgard, chef du clan des Escopula. La réunion se résuma à d’âpres discussions sur le partage des terres et des ressources… et à un mort. Tout le monde le savait : à force de s’entretuer, un jour viendrait où leur peuple disparaîtrait. C’est là que leur hôte leur fit découvrir une carte et les invita à regarder vers le nord. Loin là-bas, il y avait des terres plus chaudes avec des peuples faibles qui connaissaient mal l’art de la guerre. Une proie facile pour leurs soldats endurcis par des centaines d’années d’affrontements constants. Les chefs décidèrent d’enterrer la hache de guerre et de lever une armée, des soldats ennemis désormais unis sous la même bannière.
Période des deux royaumes :
Cette période, où l’on vit naître puis disparaître les deux royaumes, dura de -511, date de l’invasion des tribus du nord par l’union des clans du sud, jusqu’en 1912. La route fut longue, mais ils atteignirent les terres riches du nord. Leur attaque fut implacable, ne laissant aucune chance aux soldats ennemis de riposter. Ils réussirent à prendre la quasi-totalité de leur pays avant qu’une armée formée des derniers guerriers ennemis ne vienne stopper leur avancée. Les peuples du nord s’unirent pour devenir un seul royaume dirigé par un rassemblement des différents chefs de clan. Voici la carte des deux royaumes à cette période :
La guerre dura sur toute la durée de la période où, tour à tour, l’un des deux royaumes devenait plus grand ou plus petit que l’autre. D’un côté, on avait le royaume d’Estapula au sud et, au nord, l’union des tribus Koztla, du nom de leur capitale Koztla. Chacun avait son régime politique : les tribus du nord avaient formé un conseil des chefs de tribus, mais les disputes étaient monnaie courante et ils n’arrivaient à se mettre d’accord sur rien. Les clans du sud, eux, adoptèrent une monarchie où régnaient les descendants de leur premier roi, Itgard. Les peuples de chaque camp souffraient terriblement : au nord, bien qu’ils aient tout fait pour ne pas subir des décisions implacables d’un chef, ils souffraient de l’indécision permanente des chefs des clans, ce qui compliquait absolument tout. Au sud, ils devaient en permanence obéir à leur roi, qui prenait argent, terres et femmes. Ce sentiment de haine envers leur dirigeant était au début calmé par la peur de l’ennemi, mais plus le temps passa, plus celui-ci grandit jusqu’aux grandes révoltes.
Périodes contemporaines :
-1 Les grandes révoltes :
Le 4 janvier de l’an 1912 et le 8 février de la même année, deux révoltes se déclenchèrent respectivement dans le royaume d’Estapula puis dans l’union des tribus Koztla, la deuxième initiée bien sûr par la première. Dans la première, ce furent les chefs de clans qui se soulevèrent contre l’oppression du roi, et au nord, la population qui voulait mettre fin au joug des chefs de tribus. Au début, les dirigeants ignorèrent le problème et chacun continua de guerroyer. Malheureusement pour eux, le mécontentement grandissait et les révoltes atteignirent les capitales. Finalement, une armée révolutionnaire unie des deux États se forma et écrasa les deux armées par la force du peuple. Quand elles atteignirent la frontière entre leurs pays, la tension entre les deux armées était palpable. Soudain, deux soldats s’avancèrent, on entendit des cris de joie. Cet événement fut la première pierre fondatrice de l’actuelle Escapula. C’était le 2 juin 1920, aujourd’hui fête nationale.
-2 La formation d’Escapula :
Maintenant, tout était à refaire. Déjà, il fallait choisir un nouveau système politique, car ni la démocratie ni la monarchie n’avaient fonctionné. Puis un jour, un des soldats eut une idée : « Pourquoi ne pas avoir de gouvernance ? ». On décida donc de ne nommer aucun dirigeant. Pour toutes les décisions nationales, elles seraient prises par les anciens chefs des clans et des tribus du nord et du sud, mais en dehors des réunions officielles, ils n’auraient aucun pouvoir. Voici la répartition des parties dans le conseil :
Le conseil remit en cause toutes sortes de choses comme le principe de propriété, d’autorité non légitime…
-3 Rencontre avec les autres nations :
Escapula resta ainsi pendant plusieurs centaines d’années, seule, éloignée des autres nations, quand un jour arrivèrent des colons venus d’une autre nation nommée Fortuna. Au début, ils se situaient loin au nord du Grand Pic, mais petit à petit, ils se rapprochèrent de nos frontières. La population s’inquiétait : est-ce que ça allait être de nouveau la guerre ? Il commença à y avoir des accrochages à la frontière. C’est alors que le conseil prit une grande décision : s’ouvrir diplomatiquement au monde. C’est alors que nous découvrîmes que le monde était vaste et qu’il nous fallait le découvrir.
Fracture interne :
Des extrémistes du nord et du sud, formant le parti pour l’indépendance des deux peuples, voudraient mettre fin à l’ouverture internationale à laquelle procède le conseil. Il est composé d’anciens chefs de tribus et clans déchus, il procède parfois à des attentats pour pousser à la révolte.
Mentalité de la population :
La population d’Estapula a une confiance quasi totale en ses institutions. Elle surveille quand même le conseil et l’armée grâce à l’armée populaire composée exclusivement de gens du peuple. Elle est fière d’être unie et il sera difficile de la pousser à s’entretuer juste en soutenant des révolutionnaires. Elle déteste la guerre, sauf si le pays belligérant ne respecte pas les conditions citées dans la partie « Politique internationale ».
Place de la religion dans l’État et la société :
La majeure partie des habitants sont athées. Certains extrémistes du sud ne supportent pas les religions, mais elles sont en général très acceptées sur tout le territoire. On trouve même dans le nord des provinces avec une forte partie de leur population animiste. Toujours dans le nord, l’influence de Fortuna sur certaines provinces a poussé des habitants à se convertir au catholicisme.
Politique et institutions :
Politique et institutions :
Bien que ce pays soit une anarchie, il possède des institutions présentes à l’international :
- Le Conseil :
Il ne peut prendre que certaines décisions qui sont contrôlées par l’armée anarchiste populaire. Il est composé de certains anciens chefs du nord et du sud d’Escapula, ils sont renouvelés tous les 10 ans.
- Le Ministère des affaires étrangères :
Il n’a aucun pouvoir sur le sol national mais s’occupe de la représentation à l’étranger d’Escapula. Il est composé d’une multitude de diplomates qui prennent tour à tour part aux négociations avec des pays ou aux postes d’ambassadeurs.
- L’armée anarchiste populaire :
Elle a pour objectif de maintenir l’anarchie sur tout le territoire national. Elle contrôle l’armée nationale et le Conseil pour s’assurer de ne voir apparaître aucun chef. Elle est renouvelée tous les ans et son organisation ne dépasse pas le grade de colonel pour éviter toute prise de pouvoir sur l’armée.
- L’armée nationale :
Cette armée est la seule institution où le grade va de général en chef des armées à soldat de 2e classe. C’est l’institution la plus surveillée où l’on reste gradé assez peu de temps, 6 mois non renouvelables au grand maximum. Elle en reste quand même très moderne.
Principaux personnages :
- Adkotes Escalope, général en chef de l’armée nationale :
Descendant du clan du sud des Escalope, il fait partie de la branche de ce clan qui a préféré se joindre aux révolutionnaires plutôt que de rester au pouvoir. C’est son frère qui assure le rôle de représentant du clan au conseil. C’est un défenseur inflexible de son pays, il n’a aucune envie de voir revenir la royauté. Il a donc intégré le parti des anarchistes unis.
- Hainaz Totze, représentante à l’étranger de la nation d’Escapula :
C’est la meilleure diplomate de tout le pays. C’est pour cela qu’elle a été nommée par le conseil à ce poste. À ce titre, elle assiste aux réunions de dirigeants à l’étranger et contrôle la stratégie diplomatique du pays. Elle fait partie du parti communiste modéré, ce qui en fait, à ce titre, pour certains représentants du parti anarchiste uni, quelqu’un à surveiller.
Politique internationale :
La nation est dans une phase d’ouverture aux autres pays dans le monde. Elle bride quand même ses relations par rapport au régime politique. Elle sera favorable à toute nation avec un régime communiste ou socialiste, aux nations ayant un chef dont le seul rôle se résume à représenter le pays à l’international. Par contre, elle détestera toute nation colonisant Paltoterra (toutes nations n’ayant pas leur capitale sur ce continent). Elle a une amitié naturelle pour le Shuharri et se montrera agressive envers Fortuna qu’elle considère comme un rival et un envahisseur.
