22/05/2018
08:32:39
Index du forum Continents Aleucie Brocelynwood

Partis politiques & Associations

Voir fiche pays
308

Les partis politiques & associations de Brocelynwood


Sont présentés ici les différents groupements ayant un impact dans la société ou la vie politique de Brocelynwood : partis politiques, lobbys, organisations, associations

Récapitulatif



Partis politiques
- Le Parti Républicain
- Le Parti Royaliste
- Le Parti Libéral
- Le Parti du Peuple
- Le Parti Communiste
1756
Le Parti Républicain
Tendance : Droite
Leader : Leonard Raymond

C’est le parti le plus ancien de Brocelynwood, créé en 1923 suite à la révision de la Constitution de 1921.

Lorsque la Monarchie devient constitutionnelle en 1863, l’Assemblée Unique comporte peu d’élus, très peu concurrencés sur leurs territoires, au sein desquels ils font figure de notables locaux. Les années 1910 et 1920 sont marquées par des batailles idéologiques plus claires, et la réforme de 1921 augmente le nombre de sièges de l’Assemblée Unique, ce qui lui donne un poids plus important.

Afin de se mettre en ordre de bataille en vue de l’élection de 1928, les opposants au Roi créent le premier parti politique du pays : le Parti Brocélien. En opposition avec une ligne monarchiste dure, il est d’abord assez divisé sur la question du passage à la République. Ce n’est qu’en 1990 qu’il devient le Parti Républicain. L’approche réactionnaire de Johnly IV, dont le mandat a débuté quelques années plus tôt, radicalise l’opposition à la Monarchie. L’image de cette dernière avait aussi été affaiblie sous le mandat de William II, à la fois peu visible et ayant contribué à légitimer des visions plus démocratiques.

Si le Parti Républicain fait aujourd’hui figure d’opposition de gauche en tant que principale opposition notable au parti royaliste, il correspond - avec davantage de recul - à un parti de droite relativement modéré assez classique.
Le Parti Républicain est très attaché à la nation, à la religion protestante et défend en partie des valeurs conservatrices. Au niveau économique, il ne promet pas de transformations majeures.
C’est bien évidemment sur le plan institutionnel que le Parti Républicain est le plus virulent. Selon lui, la Monarchie n’a aujourd'hui plus la légitimité traditionnelle d'antan, et l’organisation actuelle des institutions verrouille le pouvoir, empêche le renouvellement des élites politiques, donne in fine quasi tous les pouvoirs au Roi.
Le parti plaide pour une modernisation de la démocratie, nécessitant de se débarrasser de la figure du Roi, par définition non élu.
1472
Le Parti Royaliste
Tendance : Extrême-droite
Leader : Philip Morland

De 1863 à 1921, les membres élus à l’Assemblée Unique sont globalement tous fidèles au Roi. Les candidats s’opposent par leurs styles, leurs stratégies, et divergent parfois aussi au niveau de leur ligne politique. Mais ces oppositions ne s’inscrivent pas au sein d’une cohérence idéologique marquée, définissant des lignes politiques à l’échelon national. Par conséquent, il n’existe pas de partis politiques, et les tentatives isolées d’en développer sont aussitôt marginalisées, perçues comme tentative de division et fragilisation du Royaume. Durant six décennies, il peut donc être considéré que tous les élus - ou aucun - appartiennent à l’équivalent du futur Parti Royaliste.

Celui-ci est créé en 1925, en réponse à l’émergence du Parti Brocélien deux ans plus tôt (futur Parti Républicain). Il remporte largement la majorité à l’Assemblée Unique en 1928 et ne cessera d’être largement majoritaire jusqu’à nos jours. Bien que ce soit toujours le cas en nombre de sièges, son avance au niveau du vote populaire s’effrite au XXIème siècle.

Le Parti Royaliste défend ardemment les valeurs conservatrices, protestantes, et s’oppose autant que possible aux tentatives d’évolution des institutions, qui donneraient davantage de pouvoir aux élus et aux citoyens.

D’usage, il est présidé par le Premier Conseiller du Roi ; sa ligne et stratégie politique majoritaire sont donc dictées par le Roi lui-même. Cela n’empêche pas toute dissension, avec généralement deux ailes minoritaires non officielles, l’une défendant une ligne un peu plus libérale, l’autre défendant une ligne plus radicale allant jusqu’à la remise en cause de la Constitution de 1863 dans son entier.
1136
Le Parti Libéral
Tendance : Centre pro-business
Leader : Victor Arkwright

Parti antimonarchiste, résultat d’une scission avec le Parti Républicain en 2007. Il fait sa première apparition à l’Assemblée Unique suite aux élections de 2012.

Farouchement opposé à la monarchie, il partage les projets institutionnels du Parti Républicain. Mais il se distingue sur deux enjeux, davantage installés dans le débat public et politique Brocélien depuis le début du XXIème siècle :

- L’économie : le Parti Libéral est résolument pro-capitaliste, et considère le modèle économique hybride de Brocelynwood comme une anomalie. Il souhaite le renforcement du secteur privé et des grands groupes, notamment à travers la privatisation et mise en concurrence des compagnies royales. Il souhaite s’en tenir à la loi des 48 heures et éviter toute extension des droits sociaux. Il plaide pour une réduction drastique des impôts, relativement élevés à ce jour, notamment dédiés au fonctionnement de la Monarchie.

- La libéralisation de la société : bien que ne mettant pas encore en cause explicitement l’intégration du protestantisme dans l’Etat brocélien, le Parti Libéral défend des mesures allant dans le sens d’une plus grande ouverture sur le plan des mœurs, des droits des femmes, des pratiques religieuses et des droits des minorités en général.
1451
Le Parti du Peuple
Tendance : Gauche
Leader : Jared Fenlow

Le parti est créé en 2008. Une partie de la contestation du pouvoir dans la société ne se retrouve plus suffisamment dans l’offre électorale, ce qui nécessite alors un nouveau débouché politique.

Sa position la plus originale est celle de la séparation de l’Etat et de la religion, tout en garantissant la liberté de culte, selon un modèle laïque.

Le Parti du Peuple est proche des idées du Parti Communiste sur le plan social, tout en adoptant une posture plus clairement réformiste et renvoyant une image moins radicale. Il appelle à un vaste chantier de création de droits sociaux, d’augmentation des salaires, d’amélioration des conditions de travail et de création de véritables services publics. Les partis de centre et de droite le considèrent comme l’ “idiot utile du communisme”, souhaitant vivement l’associer au Parti Communiste auprès de l’opinion publique.

Sur le plan de la libéralisation sociétale, le Parti du Peuple est proche du positionnement du Parti Libéral, en étant encore plus clair sur son souhait de recul des interdits et principes religieux dans la société brocélienne. Parti le plus féminisé au niveau de sa base militante, avec quelques femmes en position de responsabilité, il s’agit de la seule organisation politique à revendiquer ouvertement la possibilité pour les femmes d’accéder aux fonctions électives et exécutives.

Le Parti du Peuple a un poids maintenant globalement équivalent à celui du Parti Communiste, par conséquent très minoritaire et sans élu.

Malgré les points communs, ses divergences profondes avec le Parti Libéral comme avec le Parti Communiste rendent impossible tout accord programmatique global.
1275
Le Parti Communiste
Tendance : Gauche communiste
Leader : Bram Strake

Créé en 1958, il trouva ses sources dans la souffrance ouvrière et fut un des acteurs des révoltes de 1961 dans l’industrie du bois, sans en être l’artisan principal.

Le Parti Communiste a gardé une influence relative dans la vie politique et sociale de Brocelynwood, notamment dans un pays qui interdit les syndicats et le droit de grève. Menacé plusieurs fois d’interdiction, il est parvenu à subsister, mais demeure ultra minoritaire. Il n’a jamais eu de membre élu à l’Assemblée Unique.

Le Parti Communiste s’oppose en premier lieu au capitalisme, défend la collectivisation des moyens de production, dans une perspective qui se veut internationaliste. Sa perspective est révolutionnaire, sans être pleinement contradictoire avec une posture réformiste : dans un pays structurellement très marqué à droite, semi-dirigé au niveau économique et sans droit des travailleurs, un renversement total semble hors de portée de l’avis général. Ainsi, le parti communiste tire sa légitimité au sein du mouvement ouvrier par la revendication, et si possible obtention, de tout progrès social.

Priorisant la lutte des classes, le Parti Communiste délaisse globalement les enjeux sociétaux. Sa vision demeure conservatrice, en opposition notamment au programme du Parti Libéral à ce sujet. S’intéressant assez peu à la question raciale en tant que tel, il défend les autochtones en tant que membres, très majoritairement, des classes travailleuses.
Haut de page