Création de pays : Omet
Généralités :
Nom officiel : République Socialiste d'Omet
Nom courant : Omet
Gentilé : Ométien.ne
Inspirations culturelles : Tatar
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Ométien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Morien, Espéranto
Drapeau :

Devise officielle : Changeons la vie, ici et maintenant !
Hymne officiel :
Capitale : Welva
Population : 29 200 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
L'Omet est structuré par de vastes plaines agricoles au nord (Ton), des plateaux industriels à l'ouest et au centre (Batis, Uzak), et des zones montagneuses riches en ressources minières au sud-est (Ask). Le territoire est traversé par plusieurs bassins fluviaux majeurs qui ont façonné l'industrialisation socialiste du pays. Les grandes villes se sont développées le long de ces axes, facilitant la collectivisation logistique, la planification industrielle et la circulation militante. Welva, la capitale, est à la fois centre administratif et symbole de la victoire révolutionnaire : ancien nœud ferroviaire colonial, elle fut reconvertie en cœur décisionnel fédéral après l’indépendance.
Sur le plan économique, l'Omet repose sur un modèle de socialisme pluraliste planifié. Les secteurs stratégiques (énergie, mines, transport, armement, infrastructures) sont placés sous contrôle public fédéral, tandis que l'agriculture et certaines industries légères relèvent de coopératives autonomes, souvent organisées à l’échelle des Tobaks. Cette diversité de formes de propriété est à l'origine de conflits politiques récurrents, chaque courant cherchant à imposer sa vision du socialisme.
L'Ask constitue le principal bassin minier, fournissant métaux rares, charbon et minerais nécessaires à l'industrie lourde. Le Ton est le grenier agricole du pays, fortement mécanisé mais socialement conservateur. Le Batis et l'Uzak concentrent l'industrie manufacturière, l'enseignement supérieur et les centres de recherche idéologique. Le Kon, enfin, combine activités portuaires indirectes, artisanat urbain et agriculture vivrière, ce qui alimente son particularisme politique.
Colonisé à la fin du XVIIIe siècle, le territoire actuel de l'Omet fut intégré de force à l'économie impériale comme zone de production agricole et minière à bas coût. L'industrialisation imposée par les Mor transforma profondément la société ométienne, créant un prolétariat politisé très tôt sensible aux idées socialistes.
La période communiste des Mor marqua un tournant ambigu : si certaines réformes sociales furent introduites, la domination coloniale et la répression politique se maintinrent. Cette contradiction nourrit la radicalisation idéologique des mouvements ométiens, qui refusèrent toute solution autonomiste.
La Révolution de 1947-1950, menée conjointement avec d'autres peuples du Nazum, aboutit à l'indépendance et à la fondation de la Confédération Socialiste du Nazum, et où l'Omet, dès l'origine, refusa un État centralisé fort, préférant un fédéralisme socialiste instable mais pluraliste.
Mentalité de la population :
La population ométienne est profondément politisée. L'héritage de la lutte anticoloniale contre l'Empire Mor a ancré une culture de la mobilisation permanente, de la discussion idéologique et de la méfiance envers toute concentration excessive du pouvoir. Le suffrage très fréquent a créé une population habituée aux campagnes politiques, aux changements rapides d'alliances et à l'instabilité gouvernementale. Cela se traduit par une forte tolérance au conflit politique, mais aussi par une certaine fatigue électorale, exploitée par les partis les plus disciplinés. On observe un clivage net entre régions rurales, plus attachées à un socialisme autoritaire garant de la stabilité matérielle, et centres urbains, où prospèrent les courants conseillistes, anarchistes et socialistes radicaux.
Place de la religion dans l'État et la société :
L'Omet est un État laïc. Historiquement, l'Empire Mor avait tenté d'utiliser les structures religieuses comme relais de contrôle social, ce qui a durablement discrédité celles-ci après l'indépendance. Aujourd’hui, environ 20 % de la population se déclare croyante, principalement dans les zones rurales du Ton et certaines régions du Kon. La pratique est tolérée dans la sphère privée et communautaire, mais exclue de toute fonction publique ou institutionnelle.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
L'Omet est une république socialiste fédérale fondée sur un système de Sovets imbriqués, visant à empêcher toute concentration durable du pouvoir exécutif. Le principe central du régime est la primauté de la représentation politique sur la gouvernance administrative, ce qui se traduit par une instabilité institutionnelle assumée et un contrôle permanent des exécutifs par les assemblées.
Le territoire est divisé en cinq Tobaks, que sont le Ton (Nord), le Batis (Ouest), l'Uzak (Centre), l'Ask (Sud-Est) et le Kon (exclave méridionale). Chaque Tobak élit, au suffrage universel direct et à la proportionnelle intégrale, un Sovet Tobakien composé de 100 sièges. Ces Sovets exercent le pouvoir législatif régional et contrôlent l’action du Hokumate Tobakien, organe exécutif régional.
Chaque Sovet Tobakien désigne en son sein dix élus, ou leur suppléants, chargés de siéger au Sovet Fédéral. Ce dernier représente les intérêts des Tobaks au niveau national et constitue la chambre fédérative du pouvoir législatif. Parallèlement, l’ensemble de la population élit un Sovet Populaire, assemblée nationale de 250 sièges, élue à la proportionnelle sur listes nationales. Le Sovet Populaire représente les courants idéologiques transversaux et les organisations politiques nationales. Le Sovet Fédéral et le Sovet Populaire forment le Sovet National. Toute loi nationale doit être adoptée par les deux chambres, selon des modalités de vote définies par la Constitution fédérale. En cas de désaccord prolongé, l'une des deux chambres peut organiser un référendum national. Le pouvoir exécutif national est exercé par le Hokumate National. Il est composé des Ministres et est nommé par le Sovet National.
Les élections du Sovet Populaire ont lieu tous les 6 mois, en même temps que celles des Sovets Tobakiens. Ce rythme exceptionnellement court est justifié historiquement par la volonté de prévenir toute dérive autoritaire, mais engendre une campagne politique quasi permanente, une forte volatilité des coalitions et une fatigue électorale structurelle.
Il y a 3 partis nationaux majeurs :
Le Nouveau Parti Ouvrier [NPO], d'orientation Néo-Socialiste et Nationaliste (Considéré comme la Droite);
Le Parti Communiste Ométien [PCO], d'orientation Conseilliste (Considéré comme la Gauche);
Le Parti Ouvrier Ométien [POO], d'orientation Communiste classique (Considéré comme le Centre).
Il y a également 4 partis plus mineurs :
Le Parti National-Communiste [PNC], d'orientation Fasciste (Considéré comme l'Extrême-Droite);
Le Parti National du Kon [PNK], d'orientation Séparatiste du Kon et Autoritaire (Considéré comme l'Extrême-Droite);
Le Parti de l'Ordre [PO], d'orientation communiste autoritaire (Considéré comme la Droite Radicale);
Le Front Fédéral Noir [FFN], d'orientation Anarchiste (Considéré comme l'Extrême Gauche).
Dernières élections : 05/03/2028
Coalition Hokumateenne du Ton : NPO-PO, dite du "Front de l'Ordre"
Coalition Hokumateenne du Batis : PCO-POO, dite de la "Gauche Stable"
Coalition Hokumateenne de l'Uzak : PCO-POO, dite de la "Gauche Stable"
Coalition Hokumateenne de l'Ask : NPO-PO, dite du "Front de l'Ordre"
Coalition Hokumateenne du Kon : NPO-PCO-POO, dite de la "Triple Entente"
Coalition Nationale : PCO-POO, dite de la "Gauche Stable"
Principaux personnages :
Kamil Öztar - Président du NPO
Rasul Menlik - Secrétaire Général du PCO et Ministre du Confédéralisme (représentant au C.S.N.)
Ilgar Toniev - Premier Secrétaire du POO et Ministre de l'Industrie
Zehra Kalun - Première Porte-Parole du FFN
Borislav Konek - Président du PNK
Politique internationale :
L'Omet est membre de la Confédération Socialiste du Nazum (C.S.N.).