Création de pays : PLAASLAND
Généralités :
Nom officiel : République sud-afaréenne du Plaasland
Nom courant : Plaasland
Gentilé : Plaaslander(s)
Inspirations culturelles : Etat libre d'Orange, Transvaal, Afrique du Sud post-apartheid
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Afrikaans
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Zoulou, Xhosa et anglais
Drapeau :

Devise officielle : "Vryheid is ons Reg" (la liberté est notre droit)
Hymne officiel :
Capitale : Vryburg
Population : 15 000 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Depuis la préhistoire, le territoire de l'actuel Plaasland est occupé par une mosaïque de peuples zoulous et Xhosas vivant de manière totalement décentralisés.
A partir du XVIe siècle, au contact des premiers explorateurs voire des premiers colons, les zoulous et les Xhosa commencèrent à développer des royaumes unifiés autour d'une identité culturelle définie. Une aristocratie locale émergea alors.
A l'aube du XIXe siècle, les premiers colons de culture germanique du Nord, parlant une variété de dialectes proches les uns des autres et du néerlandais actuel installent des comptoirs sur les côtes et initient des relations commerciales pacifiques avec les royaumes zoulous et Xhosa. Toutefois, à mesure que les territoires coloniaux s'étendirent, des conflits territoriaux émergèrent, poussant les colons vers l'est, à proximité de la colonie caratradienne du Carreg Deheubarth. De nombreux colonies se développèrent toutefois en parallèle sur les terres désormais qualifiés "d'ancestrales" des colons néerlandais, accommodant peu à peu la vie avec les peuples autochtones.
Cependant, durant la transition du XXe siècle, des conflits émergèrent entre les colons kentois et les colons de culture néerlandaise s'agglutinant autour du Carreg Deheubarth, tous deux de plus en plus nombreux. Les colons furent entièrement chassés des territoires de l'est et se réfugièrent dans les terres durant un "Grand Trek" afin de fonder la République sud-Afaréenne du Plaasland dont l'indépendance est proclamée en 1904. Pour la première fois, la population de colons dépasse la population d'autochtones! L'Etat n'exploite pas les autochtones mais les sépare et les exclue de tous les emplois publics supposant la citoyenneté Plaaslander. Dans le même temps, ces peuples, trop disséminés, ne peuvent former un Etat cohérent et son donc condamné à l'état d'apatride (du moins de sous-citoyen). Les zoulous et les Xhosa vivent dans des conditions précaires, creusant l'écart démographique en faveur des populations blanches. Peu à peu, une population métis émerge. En 1940, le gouvernement décide de les reconnaitre à partir de la deuxième génération.
Au début du XXIe siècle, après une révolte violente, les populations autochtones accèdent enfin à la pleine citoyenneté. Un accord est trouvé en 2006, entamant un processus constituant d'une dizaine d'année. En 2016, une nouvelle constitution est donc proclamée, elle proclame l'égalité sans distinction de race ou d'ethnie et reconnait la religion animiste ainsi que les tribunaux coutumiers. l'Etat intègre également le zoulou et le Xhosa dans son enseignement et les administrations peuvent mettre en place des services publics dans cette langue, l'afrikaans restant toutefois la langue vernaculaire sur l'ensemble du territoire.
Actuellement, la démographie est la suivante:
- Afrikaaners : 47%
- Zoulous : 20%
- Xhosa : 17%
- Métis : 13%
- britanniques (notamment Kentois) : 2%
- Autres : 1%
Cette démographie connait toutefois une grande disparitée. La côte est ainsi bien plus peuplée, urbanisée et blanche (ou métis) que les terres, plus rurales et noires. Ainsi, La majorité des Xhosa vivent dans la province du nord, pourtant la moins peuplée.
Mentalité de la population :
Les habitants du Plaasland ont une foi profonde en Dieu (ou dans les esprits pour la minorité animiste) et sont très attachés à la liberté. La majorité afrikaans et métis est très patriote, biberonnée au républicanisme par l'école publique et seront donc prêts à défendre leurs terres peu importe le prix. La minorité noire, elle, est largement plus distanciée de l'Etat ; elle se battra pour la liberté bien plus que pour son pays.
Place de la religion dans l'État et la société :
Le christianisme est très important au Plaasland. Les descendants de colons néerlandais sont restés très attachés à la foi Réformée de leurs ancêtres. La plupart des peuples autochtones, eux, ont épousé la foi chrétienne dans le courant méthodiste, très lié à la lutte noire. La Constitution mentionne le fondement chrétien de l'Etat. Une minorité rurale zoulou et Xhosa ont conservé leur foi animiste désormais reconnue par la Constitution et qui a largement imprégné les méthodistes autochtones qui ont d'ailleurs pour partie toujours recours à un règlement des litiges par tribunaux coutumiers. En dehors de ces religions, les autres fois sont très minoritaires et, s'il est possible de pratiquer librement sa religion, il est impossible pour celles-ci de se structurer, ne pouvant pas se constituer en association cultuelle (le régime n'existant pas) et n'étant pas organisées par l'Etat. Il résulte que les proportions de confessions non-chrétiennes sont infimes et sont donc, pour l'heure, simplement inexistantes dans le débat public.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le Plaasland est une République présidentielle unitaire régi par une Constitution écrite
Le pouvoir exécutif est détenu par un Président de la République élu au scrutin uninominal à second tour instantané. Il compose librement son administration et n'est politiquement responsable que devant le Peuple. Il peut être destitué par référendum provoqué par un vote à la majorité des deux-tiers du Landraad. Il sanctionne les lois et dispose d'un droit de veto sur celles-ci.
Le pouvoir législatif est détenu par le Volksraad qui comprend deux chambres:
- la Chambre basse, le Landraad, n'est élu que par les citoyens attachés aux terres (c'est-à-dire ayant ses deux parents nés au Plaasland et ayant la nationalité Plaaslander).
- la Chambre Haute, le Buiterraad, est historiquement la Chambre des immigrés (Buiter signifiant étranger en Afrikaans). Aujourd'hui, il s'agit d'une assemblée réunissant les différents secteurs économiques, son nom n'est toutefois pas désué puisqu'il suffit d'être un travailleur de plus de 16 ans résidant depuis au moins 5 ans sur le territoire, sans critère de nationalité, pour pouvoir élire et être éligible à cette assemblée.
Les deux Chambres ont un droit de regard sur les actions de l'administration et peuvent convoquer des commissions d'enquêtes. Tout parlementaire peut déposer des lois qui sont examinées par les deux Chambres. Le Landraad a le dernier mot en cas de désaccord, excepté en matière économique et sociale (hors questions financières) qui nécessitent l'accord expresse des deux Chambres pour être approuvées. Cependant, il faut l'assentiment des deux chambres à la majorité absolue pour qu'une loi soit insusceptible de veto présidentiel.
Le pouvoir judiciaire est détenu par deux institutions: le Tribunal suprême qui est la juridiction de dernier ressort pour tous les litiges, composée de magistrats expérimentés ; et la Cour constitutionnelle composée de cinq juges nommés par le Président de la République et validés par le Landraad à la majorité simple. Deux sièges sont alloués à des experts respectivement coutumes zoulous et Xhosa, ce qui est une façon de mettre en place un quota racial autrement interdit dans la Constitution. Un autre siège est réservé à un expert en droit biblique. Les deux autres sièges sont librement distribués par le Président. La Cour constitutionnelle peut être saisie par le Président de la République, un groupe parlementaire, ou un citoyen dans le cadre d'un litige si une loi porte atteinte à ses droits constitutionnels.
Le pays est découpé en provinces et en communes administrées par des conseils élus.
Plusieurs partis composent le paysage politique, largement influencé par les idées libérales :
- liberale demokratiese party (LDP), principale force politique du pays, de tradition très ancienne.
- liberale sosiale party (LSP), deuxième force du pays. Alternance traditionnelle au LDP
- Plaaslander Christen Unie (PCU), Force de coalition, économiquement de gauche mais défendant les valeurs traditionnelles, elle rassemble toutes les communautés chrétiennes.
- Union Afaréennne (UA), d'obédience socialiste, elle prône l'union entre les peuples du Plaasland à égalité dans un Etat multiculturel
- konserwatiewe liberale party (KLP), En grosse perte de vitesse, ce parti conservateur traditionnel a du mal à trouver sa place dans l'échiquier politique actuel
- Front Afaréen (FE), d'obédience marxiste, c'est un parti indigéniste qui tire ses sièges quasiment exclusivement de la province du Nord
- Plaasland Patriotiese Front (PPF), parti nationaliste de culture Afaraaner, il est ultra-marginal et ne peut actuellement pas constituer de groupe. N'ayant pas perpétré pour l'heure d'actions violentes, il s'agit du seul parti d'extrême droite encore autorisé.
NB: Les partis dont le nom est écrit en français communiquent dans toutes les langues officielles et ont donc une variété de noms. Il a donc été choisi de garder simplement le nom français. Les autres sont principalement de langue Afrikaans bien qu'ils puissent communiquer et avoir des voix d'autre groupes que le groupe majoritaire
Principaux personnages :
- Cas Coster : Président de la République, chef du Parti Libéral Démocrate
- Naemi Pieterse : Présidente du LSP, Parlementaire
- Lihan Marx
- Ronelle Pretorius : Présidente de l'USE, Parlementaire
- Kufika Abelo : Secrétaire général du FE, Dirigeant de la Province du Nord
- Ruben Vermeulen : Président du PPF, condamné une fois pour propos à caractère raciste.
Erco van Schalkwyk : Président de la Cour constitutionnelle du Plaasland
Politique internationale :
Nourri par son roman national, le Plaasland maintient une certaine rancoeur à l'égard du Caratrad. Ce pays n'est toutefois pas de tradition querelleuse et adopte une posture très défensive voire méfiante. Depuis l'accord de 2006, une nouvelle ère pourrait s'ouvrir vers une normalisation des relations avec les Etats d'Afarée.