Généralités :
Nom officiel : République Fédérale Populaire de Krashdorma
Nom courant : Krashdorma
Gentilé : Krashdormien / Krashdormienne / Krashdormiens
Inspirations culturelles : Russie et Biélorussie post-soviétique
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Krashdormien
[b]Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Russe, Biélorusse, Polonais, Lituanien & Turc
Drapeau :

Devise officielle : "Слава Крашдорме ! да здравствует дружба народов !" Slava Krashdorme, da zdravstvuyet druzhba narodov ! (Gloire à Krashdorma, Longue vie à l'amitié des peuples !)
Hymne officiel :
Capitale : Chernoriztskoe
Population : environ 20 millions d'habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Le territoire de Krashdorma est relativement vaste et la géographique de la région est composé de cinq grandes régions distinctes :
La région au nord, Otdumolka, est caractérisé par un relief montagneux et riche en charbon, en fer et en nickel. Il s'agit du cœur industriel du pays et a encore de nombreuses usines et de mines est encore présent et continue d'être soutenu par l'État central. La région est essentiellement composée de russes, de biélorusses et de lituaniens.
La région à l'ouest, Pernyj, dispose d'une façade maritime, dans laquelle s'est développé un port international majeur et qui est considéré comme une plaque tournante du commerce extérieur. De plus, la région a également connu un début d'industrialisation à partir de 1895 du temps de la République Socialiste Fédérative Soviétique Mor, puis connaîtra un développement d'entreprise électronique à partir des années 1980. Cette région est majoritairement krashdormienne, avec des minorités russes et polonaises.
La région centrale et capitale du pays, Chernoriztskoe, est le centre administratif et politique du pays. La région est la plus urbanisée et a concentré la grande majorité des institutions de l'État, des universités, des sièges d'entreprises publiques et une partie importante du secteur tertiaire. La région est dominée largement par les krashdormiennes, mais dispose également d'une forte diversité communauté, que ce soit russes, biélorusses, polonais, lituaniens et turcs.
La région à l'est, Vezonie, est considérée comme le grenier alimentaire et est essentiellement agricole. La région est assez peu urbanisée et les structures agricoles sont essentiellement composées de coopératives agricoles, d'exploitations familiales, mais également de quelques fermes d'État qui reste malgré les réformes agricoles successives. Culturellement, la région est presque exclusivement composée de krashdormien.
La région au sud, Miyarodya, est considérée comme, à la fois, la région la plus riche grâce à ses quelques ressources de pétrole et de gaz, et la plus pauvre à cause de la non-répartition des richesses générées par ces ressources au sein de la population. La région est essentiellement composée de la minorité la plus importante du pays, les turcs, bien qu'on y trouve des krashdormiens dans le nord de la région.
Sur le plan économique, le pays a abandonné l'économie planifiée traditionnelle durant les années 40 pour laisser la place à une économie continue de se reposer sur un État fort, garant de la stabilité sociale et du développement à long terme. Les secteurs stratégiques, comme l'énergie, les industries lourdes, le transport et etc., sont majoritairement sous le contrôle public. L'objectif central est toujours de s'assurer du plein-emploi, de la cohésion sociale et d'une croissance économique progressive, plutôt que la recherche du profit maximal. Le secteur privé existe et est toléré, mais reste encadré et concerne essentiellement le commerce, l'agriculture, les technologies et certains biens issus des industries légères. Afin d'éviter de trop grande inflation ou pénurie, les prix sont classés en trois catégories : la première est fixée par l'État et concerne les produits de première nécessité. La deuxième catégorie est variable, mais toutes les recettes excédant le quota sont reversées à l'État, et vice-versa. La dernière est librement soumise aux lois du marché.
Durant l'antiquité et une partie du Moyen-Âge, l'histoire du territoire était morcelée entre différents clans krashdormiens et turcs. Bien que les conflits étaient relativement fréquents, que ce soit pour des contrôles de territoires, de routes commerciales ou de ressources, cette période a également connu l'émergence de traditions politiques, militaires, culturelles et religieuses distinctes. Cependant, à partir de 840, plusieurs chefs de clans krashdormiens ont essayé de créer un royaume unifié, mais la plupart ont échoué, soit parce que le chef est mort entre-temps ou assassiné de divers moyens. Mais à partir de 895, un jeune chef krashdormien ambitieux, Tsezar II Bolotnikov, parviendra à unir l'ensemble des clans krashdormiens dans une seule entité en 907 : le Royaume de Krashdorma. Une série de réformes vont être mises en place durant les 40 ans de son règne pour consolider son nouveau royaume, réduire considérablement les mentalités claniques, poser les bases d'une administration unifiée, codifiée un certain nombre de traditions et mettre en place le "Conseil des Anciens", chargé de nommer le successeur au sein de la famille dynastique du suzerain.
Entre 1022 et 1039, le pays voit l'arrivée de nombreux missionnaires, principalement catholique et orthodoxe. Bien que la majorité de la population et des nobles soient païens, certains nobles et leurs populations commencent à se convertir soit à la foi sunnite ou orthodoxe. Cependant, la question de rester païens ou d'adhérer à l'une des deux fois divisera de plus en plus le Roi Fridrik I Bolotnikov tranchera la question en se convertissant à la foi orthodoxe. Mais cela ne règle pas l'affaire pour autant et de nombreuses violences et révoltes catholiques vont secouer le pays pendant un temps. À la même période, l'ensemble des clans turcs se convertiront à l'islam, ce qui provoquera encore des tensions entre les deux peuples et les krashdormiens orthodoxes accuseront les krashdormiens sunnites d'être des espions à la solde de l'ennemi.
En l'an 1271, le dernier roi de la dynastie des Bolotnikov, Prokhor IV, meurt sans la moindre descendance. Le Conseil des Anciens est alors divisé en trois groupes, laissant le pays techniquement dans une régence en attendant la confirmation définitive. Le pays plonge alors dans une période d'Interrègne, où le pays est divisé entre 3 grandes familles rivales. Des villes en profiteront pour déclarer leur indépendance et mettre en place de Seigneuries ou des Républiques marchandes indépendantes. Le pays connaîtra également l'émergence de groupuscule religieux plus fanatique ou de nouveau conflits religieux. Bien qu'elle soit considérée comme un âge sombre, cette période a vu naître de nouvelle élite urbaine, religieuse, marchande, une explosion de la littérature krashdormienne.
En l'an 1274, la Reine Irisha I Chernyshyov parviendra enfin à s'imposer et à réunfier sous son autorité le Royaume Krashdorma. Elle modifiera la loi de sucession pour donner donner la possibilité à une femme d'accéder à ce poste en absence d'hériter masculin et éviter une nouvelle période de trouble dans la région. Le pays connaîtra alors une période de relative stabilité et lancera l'invasion de la Miyarodya en l'an 1552, dans l'idée d'unir toute la région sous une seule même bannière, ce que beaucoup considère comme du colonialisme.
À partir des années 1760, le Royaume connaît de plus en plus de difficultés économique et politique, que ce soit avec les révoltes de plus en plus fortes des turcs miyarodiens ou des problèmes de dynastie. C'est à ce moment-là que l'Empire Mor intervient dans la région en exploitant les rivalités et les divisions pour s'imposer petit à petit et pouvoir prendre le contrôle total et définitif de la région en 1784. Puis, l'Empire Mor a réussi à éliminer les dernières formes de résistance en capturant et en exécutant le Baron Iosif Dementyev.
Le pays connaît le début de l'industrialisation sous l'Empire Mor et ses flux de migrations, rajoutant de nouvelles minorités, puis connaître une période de guerre civile entre 1860 et 1863, au moment où le pays deviendra un régime communiste et Krashdorma se divisera entre les pro-communistes, les nationalistes et les monarchistes. Une fois stabilisé, le pays connaît une nouvelle période de stabilité et de prospérité, mais également de contradictions entre les krashdormiens, plus favorables au régime communiste, et la minorité turc qui continue de se faire exploiter et qui deviendra, avec le temps, de plus en plus nationaliste.
Après la Révolution de 1947-1950, le pays prendra son indépendance et adoptera, dans un premier temps, un régime similaire à la République Socialiste Fédérative Soviétique Mor, mais changera au fur et à mesure, notamment en adoptant le fédéralisme afin d'éviter une nouvelle division entre les krashdormiens et les turcs.
Mentalité de la population :
La mentalité des krashdormiens est très marquée dans la construction de l'État et dans la recherche de sa stabilisation. Leurs histoires et les différentes guerres qu'ils ont traversées ont fait naître en eux la conviction qu'un État fort et stable est nécessaire pour éviter le chaos. Les krashdormiens perçoivent le travail comme un devoir social et permettant de contribuer à la collectivité, mais rarement comme un moyen d'enrichissement personnel. Beaucoup de krashdormiens ont tendance à privilégier les emplois stables dans des entreprises publiques et ont développé une méfiance presque naturelle envers les profits rapides et le modèle capitaliste dérégulé. Le patriotisme chez les krashdormiens est bien présent dans leur culture, mais n'est pas aussi mis en avant que dans d'autres cultures.
Place de la religion dans l'État et la société :
L'État de Krashdorma considère que la religion n'a aucun rôle à jouer au sein de l'État ou dans les institutions politiques, mais laisse la liberté à la population de croire ou ne pas croire un quelconque culte, mais l'État lutte en parallèle beaucoup contre toutes formes de secte.
Pour les krashdormiens, une bonne partie de la population est devenue athée depuis l'arrivée au pouvoir des communistes en 1860, le nombre d'athées continue d'augmenter avec le temps. Pour l'autre partie de la population encore orthodoxe, leur religion est surtout vécue comme un héritage culturel et n'est pas pratiquée de manière rigoriste. De manière générale, les krashdormiens se montrent méfiants envers les formes de religions trop militantes ou émotionnelles, qu'ils associent à de l'instabilité.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le Conseil d'État : Organe excécutif et collégiale de la république dans lequel l'ensemble des décisions diplomatiques et parfois intérieur sont discutés. Cet organisme est composé du postes suivants :
- Président de la République, élu directement tout les 4 ans par le Conseil d'État et servant de représentant diplomatique du pays et de symbole de l'unité de la République Fédérale Populaire de Krashdorma.
- Premier Ministre, élu par le Soviet Suprême tout les 5 ans et est considéré comme le véritable chef de l'État. Il est est également le chef du Conseil des Ministres.
- Les différents ministres convoqués en fonction de l'ordre du jour
- Les gouveneurs des différentes régions, élu tout les 6 ans.
Soviet Suprême : Il s'agit du corps législatif du pays et dans lequel les 1200 députés sont élu tout les 5 ans par la population et dans lequel toutes les lois sont discuté et votés. Il s'agit d'un parlement monocaméral, mais 20% des sièges sont réservés aux élus de la région de Miyarodya.
Chambres des Travailleurs : Il s'agit d'une chambre législatif indépendante composée de 750 députés et étant élu tout les ans par les syndicats et les grandes organisations du pays. Les députés doivent discutés et voter sur des lois sur la sécurité au travail, mais également sur les orientations économique du pays.
Le Conseil des Ministre : Il s'agit de la plus haute autorité exécutive et administrative du pays. Le Premier Ministre est élu par le Soviet Suprême, puis nomme les membres de son cabinets.
- Listes des différents partis du pays :
- Gardiens Nationaux (Néo-Fasciste)
- Parti National-Communiste (National-Bolchévique)
- Parti pour une République Unie (Conservateur)
- Parti de la Liberté (Libéral)
- Parti Social Démocrates de la République de Krashdorma (Sociale-démocratie)
- Front Populaire Krashdormien (Socialiste démocrate)
- Parti Communiste de Krashdorma (Communiste)
Principaux personnages :
- Président de la République : Yuri Glazkov
- 1ère Ministre : Feodora Rybakova
Politique internationale :
La politique étrangère de Krashdorma se repose essentiellement la stabilité régionale et tente à tout prix d'éviter des conflits inutiles ou aux conséquences jugées terribles. Cependant, même si elle défend officiellement la souveraineté des États, elle se réserve le droit d'intervenir lorsque ses intérêts sont en jeu. Surtout, l'État de Krashdorma souhaite éviter des conflits qui peuvent provoquer des tensions entre krashdormiens les turcs. Krashdorma maintient de bonnes relations avec les autres États socialistes dans le monde et n'hésite pas à lier des liens commerciaux, mais elle se montre beaucoup plus méfiante envers les pays ouvertement capitalistes ou libéraux, même si des échanges restent possibles. Les relations sont beaucoup plus froides envers les régimes considérés comme des "monarchies absolues" ou contre toute forme de régime trop autoritaire ou radicale.
La République Fédérale Populaire de Krashdorma est partie de la Confédration Socialiste du Nazum