18/06/2018
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Correspondances de la mission des Sœurs Réginistes à Dakoraville

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Titrage du sujet : Correspondance de la mission des Sœurs Réginistes à Dakoraville
Photographie, artistique,  noir et blanc, film noir, année 50, dans la cellule d'un couvent, une religieuse jeune et belle écrit une lettre au stylo éclairée par une lampe tempête, dehors on voit dans la nuit les ruines d'une métropole du wasterland. Sur la table il y a des photos d'une métropole du Wasterland, elle est vue de dos et de dessus, elle est en habit blanc et voile noir et il y a un crucifix sur pied sur la table

Ce sujet a pour fonction de narrer la vie — ou ce qu’il en reste — dans la métropole de Dakoraville, capitale dévastée de feu l’État du Dakora. Il s’agit d’une narration par le biais de correspondances, c’est-à-dire de courriers. Ce choix découle de mon mode d’expression privilégié, à savoir la presse écrite, le journal. Or, il est évident qu’un lieu aussi dévasté que la capitale dakorane ne dispose plus d’aucun journal fonctionnel, lequel n’aurait, de toute façon, que fort peu de lecteurs, puisque la majorité des punks, qui sont les habitants de la ville — ou occupants diraient les autorités de l’Administration militaire qui contrôlent la lointaine banlieue nord — ne savent pas lire, faute d’avoir jamais eu de maîtres pour leur apprendre. C’est donc le couvent des sœurs réginistes, à travers leurs relations épistolaires, qui fera office d’yeux dans les territoires dévastés de la capitale. Il va de soi — mais est-il réellement nécessaire de le rappeler ? — qu’une correspondance n’est pas, par nature, plus objective qu’un article de journal. Elle a toutefois l’avantage de ne pas subir le poids de la censure. Évidemment, la plupart de ces lettres, peut-être même toutes, seront privées, sauf mention contraire. l es autres nations n’en auront donc pas connaissance. Les joueurs, en revanche, pourront s’en servir pour se représenter mentalement Dakoraville telle qu’elle est aujourd’hui.

Puisqu’on y est, disons quelques mots de la capitale du Dakora elle-même. Dakoraville était une métropole gigantesque, peuplée de plusieurs dizaines de millions d’habitants, caractérisée par une urbanisation exceptionnellement dense en son centre, avec d’innombrables et impressionnants gratte-ciels, ainsi que des réseaux souterrains d’une ampleur et d’une complexité tout aussi remarquables. Cette description ne s’appliquait cependant pas à l’ensemble de la ville. Aussi, si chaque quartier, à lui seul, atteignait déjà la taille et la population d’une grande cité. La plupart se composaient de blocs plus classiques, faits de petits immeubles et d’infrastructures souterraines limitées aux égouts et à quelques voix de métro. Enfin, les banlieues, peu denses, étaient parsemées de maisons individuelles, de pavillons, voire de manoirs ou de véritables châteaux. Quant à la population, elle se chiffrait, comme indiqué, à plusieurs dizaines de millions avant le funeste matin du 5 mai 1990. Aujourd’hui, on estime qu’il ne reste plus, en tout et pour tout, qu’environ 400 000 punks dans l’ensemble de l’agglomération — chiffre incluant hommes, femmes, enfants et vieillards. Cette population est en constante diminution, les punks ne parvenant pas à se maintenir de manière démographiquement viable.

Liste des Correspondances

Néant ...
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