

Puisqu’on y est, disons quelques mots de la capitale du Dakora elle-même. Dakoraville était une métropole gigantesque, peuplée de plusieurs dizaines de millions d’habitants, caractérisée par une urbanisation exceptionnellement dense en son centre, avec d’innombrables et impressionnants gratte-ciels, ainsi que des réseaux souterrains d’une ampleur et d’une complexité tout aussi remarquables. Cette description ne s’appliquait cependant pas à l’ensemble de la ville. Aussi, si chaque quartier, à lui seul, atteignait déjà la taille et la population d’une grande cité. La plupart se composaient de blocs plus classiques, faits de petits immeubles et d’infrastructures souterraines limitées aux égouts et à quelques voix de métro. Enfin, les banlieues, peu denses, étaient parsemées de maisons individuelles, de pavillons, voire de manoirs ou de véritables châteaux. Quant à la population, elle se chiffrait, comme indiqué, à plusieurs dizaines de millions avant le funeste matin du 5 mai 1990. Aujourd’hui, on estime qu’il ne reste plus, en tout et pour tout, qu’environ 400 000 punks dans l’ensemble de l’agglomération — chiffre incluant hommes, femmes, enfants et vieillards. Cette population est en constante diminution, les punks ne parvenant pas à se maintenir de manière démographiquement viable.
Néant ...