18/06/2018
14:01:51
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District 7767 C : Base en phase de colonisation par New Slavia (Yukanaslavie)

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District 7767 C : Base en phase de colonisation par New Slavia (Yukanaslavie)

Ce sujet correspond à un district encore vide du Wasterland, ouverte à la colonisation pour une nation disposant d’un projet validé. Tant que le district n’est pas officiellement revendiqué, il existe sous la forme d’un simple sujet servant de terrain de jeu et de production de lore. En y jouant, vous incarnez vos colons tentant de survivre, de s’implanter et de reconstruire dans un environnement post-apocalyptique hostile, ou bien êtes vous seulement de passage. L’objectif est de produire, par vos RP, 20 000 points de développement représentant l’effort humain, matériel et narratif de la colonisation. Aucun point n’est investi : seul le temps de jeu, la cohérence et l’ambiance comptent. Les posts réalisés dans ce district constituent son histoire et feront foi, même en cas d’abandon de votre part. Tant que la colonisation est en cours, le district ne peut être contestée ni conquise. Une fois le seuil atteint et validé dans les règles, le district devient une partie à part entière contrôlée par votre colonie. Elle peut alors être gérée comme une entité autonome, sans atlas mais avec toutes les libertés narratives usuelles (comme une nation en somme).
Territoire désolé du sud-Dakora

Découvertes des terres du Sud-Dakora
[ Fondation de Tsar City ]
- 16 Juillet 2018 -

Sur le sable des plaines du Sud-Dakora, les premiers avions d'un groupe nouveau débarquèrent. Au delà des terres arides et désolées, rien dans les environs ne semblait contempler les hommes et femmes qui débutaient leur présence en ces lieux. Des véhicules, des équipements de toutes sortes se déversaient des avions envoyés par la Fédération de Yukanaslavie afin de "soutenir", bien qu'indirectement, ou pour d'autres raisons, l'aventure dans laquelle s'était lancé Piotr Danovitch et ses fidèles.
Les scientifiques, les diplômés, avaient déjà averti de l'absence temporaire du smog, qui semblait avoir peut être, cela n'était même pas sûr, avoir moins d'ancrage dans la petite région. Cela était de toute manière idéal si ce "smog", qui avait provoqué la tragique situation du Dakora, faisait preuve d'une disparition soudaine pour les premiers jours. Mais, comme dit plus tôt, rien n'était sûr.
Le Dakora, si jusque là semblait être intéressé que par le Makota et quelques petits groupes, n'avait gagné en popularité dans l'opinion publique que depuis peu de temps, et à raison. Le smog devait être jusqu'ici, en plus d'un cruel manque d'information concernant le territoire, la principale raison du désintérêt des puissants pour ce territoire aleucien éloigné des principaux pôles, enclavé dans une terre qui n'avait de richesse apparente que des ruines et des survivants humains, encore peuvent ils être nommés ainsi car l'horreur du smog aurait très logiquement altéré les êtres vivants du territoire, et tout cela ne suffisait pas à inciter des compagnies et des gouvernements à se pencher sur le cas Dakora.

Contemplant les terres abandonnées, Piotr Danovitch, aux quelques centaines d'arrivants descendus sur le sol de ce qui deviendra la nouvelle base de New-Slavia, s'agenouilla et fit glisser dans sa paume quelques grains de sables et de petits cailloux, avant d'observer l'horizon, vers le nord. Son objectif était clair : il devait réussir la mission que lui avait donné Dieu, lui seul qui dirige ce bas monde et qui empêche les âmes damnées de contempler et de vivre au paradis. Il savait que ce lieu, éloigné du coeur du territoire, était peut être le plus sécurisé pour s'installer, de part l'absence de présences humaines importantes, que ce soit des étrangers ou des survivants "impurs". Bien que loin de ce qui reste des anciennes villes, il avait déjà observé, avec les résultats des analyses du terrain, quelques rares "campements", archaïques et si sauvages, à quelques lieux de là. Ceux-ci, certainement des petits regroupements de survivants semi-nomades, était l'occasion parfaite d'en apprendre plus sur ce territoire. Pour comprendre un environnement que l'on veut coloniser, il est nécessaire de comprendre comment la population autochtone peut encore y vivre. Bien qu'il ne place que peu d'espoir en la possibilité de vivre paisiblement avec ces derniers - le smog, encore lui, aurait pu les faire devenir fou et aurait pu les éloigner de toute forme de civilisation - et pensait bien plus à les observer de loin pour mieux savoir comment les massacrer pour pouvoir plus aisément sécuriser ce qui va devenir "Tsar City".

Par ailleurs, cette ville, enfin ce qui va devenir une ville, devrait être l'exemple parfait de la réussite civilisationnelle des hommes purs. des allées au départ simples deviendront de larges avenues pouvant faire office de voies centrales, autour desquelles des bâtiments majestueux et beaux se dresseraient de toute leur puissance. Et en sous-sol de ces nouveaux plans, des bunkers labyrinthiques tiendraient en respect tout ennemi assez fou pour s'attenter à neutraliser New-Slavia. Oui, des batteries de mitraillettes à l'entrée feraient l'affaire, ne serait-ce que pour apeurer l'ennemi.

Néanmoins, rien n'était encore fait. Quelques tentes et une légère barricade de sacs de sables et de quelques autres caisses faisaient offices d'un camp de base, des fondations de "Tsar City". Les rares mitrailleuses envoyées étaient déjà placées sur le semblant de muraille, dans le cas d'un assaut imprévisible. Pendant ce temps, quelques colons, initiés par des ingénieurs (compris dans les scientifiques), aidaient à l'inauguration d'une petite zone d'atterrissage pour les cargaisons qui n'arrêtaient d'aller et de venir, déversant avec elles des ressources toujours plus précieuses et avantageuses pour le camp. Vivres, matériels, armes, ect... Tout était récupéré, déplacé et stocké dans des entrepôts de fortunes, à ciel ouvert, car les quelques colons présents ne suffisaient pas pour démarrer la création des si attendus bunkers.

C'est alors qu'un homme se présenta à Piotr Danovitch, le sortant de sa rêverie d'une voix irritée mais malgré tout calme :

"Tsar, le camp est en bon état de construction. J'aimerais te parler d'une idée concernant les autobus... Je peux t'en parler en privé ?"

L'homme qui lui faisait dorénavant face était un colosse, certainement plus grand que Danovitch, mais aussi pareil à un monstre de muscle. Il s'agissait de Logan Galdar, un sapythe originaire des villes du sud de l'état. Militaire de formation, il avait notamment participé aux luttes contre les mouvances terroristes (considérées comme telles par les régimes sapythe et yukanaslave), dans les montagnes et jungles du secteur. C'était un homme d'expérience, qui éprouvait une haine toute particulière envers ce qui peut s'apparenter à des natifs non-eurysiens. Bien que cela soit courant de détester les hajamaks chez les sapythes, cette rancune était particulièrement présente chez Logan Galdar. Cela l'avait précipité à venir au sein de l'expédition folle et imprévisible de Piotr Danovitch, voulant se "reposer" quelques temps dans un pays qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, mais qui pourrait être un terrain de jeu idéal pour lui, ainsi que pour ses stratégies de guerre.
Attendant quelques secondes, Piotr Danovitch se retourna vers son interlocuteur, se remettant debout face à celui-ci, et lui répondit :

"Galdar, je suis tout à toi", ils commencent à s'isoler du reste du groupe en marchant d'un pas calme, "dis moi tout, de quoi veux tu me parler, surtout concernant les autobus"

Logan Galdar observa d'un oeil suspicieux les environs, puis demanda à Piotr Danovitch :

"Puis-je avoir carte blanche sur l'utilisation de deux d'entre eux ? J'aimerais en faire des armes de guerre. Dans ce désert, enfin dans ce terrain étrange et emmerdant, j'aurai besoin de modifier quelques d'entres eux pour en faire des outils qui pourraient nous être plus qu'utiles à l'avenir, pour explorer les terrains environnants", il attendit un court instant avec de reprendre, d'une voix plus basse. "J'ai cru comprendre que plusieurs camps de survivants avaient été aperçus dans les environs. J'aimerais justement tester mes autobus de guerre sur l'un de ceux-ci pour voir si ceux-ci fonctionneraient à merveille dans les cadres d'une attaque. M'autorises tu à le faire ?"

Piotr Danovitch resta silencieux un temps, avant de répondre avec un petit sourire :

"Je suis curieux, mais je te fais confiance. De nous tous, tu es l'un des plus expérimentés. Va donc mettre à sac cette tribu primaire, de toute manière elle ne nous sera pas d'une quelconque utilité. Nous sommes les élus de Dieu, nous sommes ceux qui doivent relever ce pays. Personne d'autre serait assez pur pour nous remplacer à cette tâche. Sauf peut être des prophètes ayant entamés la même mission que nous, bien que je pense qu'ils n'existent. Va donc, allez, zou, hors de ma vue !", il balaya d'une main, faisant signe à Galdar de partir.

C'est alors qu'une alerte se déclencha. La panique s'empare du camp. Les quelques militaires présents, une centaine tout au plus, se mirent en position de défense. Observant les abords du camp avec ses jumelles sorties de sa poche d'uniforme, Piotr Danovitch observa alors le danger en question : des motards. Mais à la grande différence des motards de yukanaslavie généralement des légers groupes qui étaient tout sauf menaçants, ceux qui encerclaient le clan semblaient être une dizaine, et possédait un semblant d'arsenal militaire : des arcs, avec parfois quelques fusils rudimentaires, et des sortes de lances avec des sphères à l'avant de celles-ci.

L'ordre, donné par Logan Galdar, fut aussitôt de se maintenir prêt à ouvrir le feu. Et les premiers coups ne se firent pas attendre. L'un des motards tira une balle vers la barricade de sacs à l'ouest du camp. La réaction des mitrailleurs fut rapide et efficace, et ils tirèrent en direction de la moto, qui finit sous l'impact des balles par tomber dans les dunes. Les autres belligérants à l'extérieurs du camp, semblant enragés par la perte de leur camarade, entamèrent alors l'assaut direct et organisé sur les fondements de Tsar City. A l'est, un des motards balança l'étrange lance sur une des mitrailleuses, provoquant alors une explosion qui mit hors d'état de combat les équipements et le personnel touché. Il s'avéra alors que ces armes sous-estimés comme archaïques se révélaient finalement être explosives et plus que dangereuses. Au nord, deux autres assaillants tirèrent face au mur avec leurs fusils sans faire de dégâts conséquents, espérant certainement faire quelques impacts qui nuiraient à leurs ennemis. Malheureusement pour eux, il ne fallut que peu de temps avant qu'une salve réponde directement à la tentative d'agression, et vienne balayer les deux motards au nord. A l'est cependant, il fut nécessaire d'attendre qu'un sniper vise la tête de l'autochtone pour que celui-ci n'envoie pas une nouvelle lance "explosive". Il restait alors, au sud, deux adversaires, qui démarrèrent alors une retraite dans les dunes de l'ouest. Ne voulant lâcher une telle occasion d'éviter des assauts futurs, Galdar, dans un des rares véhicules légers tout terrain préparés pour la mission de New-Slavia, ordonna à trois autres soldats de monter dans la voiture pour poursuivre les deux derniers motards. Se précipitant vers la sortie du camp, ils roulèrent pleine vitesse dans la même direction que leurs agresseurs. Observant la petite équipe partir au loin, Piotr Danovitch se précipita au centre du camp et organisa toutes les personnes présentes, paniquées par ce raid non prévu. Pendant que les militaires partaient analyser les cadavres et les équipements des motards abattus, les colons civils, eux, furent rassemblés au coeur du camp, étant dépêchés pour rapidement bâtir un début de bunker dans l'une des rares zones rocheuses et solides des environs. Bien que pour le moment cela ressembla bien plus à des tunnels de fortune qu'à de véritables couloirs sécurisés, c'était une base nécessaire pour maintenir les quelques trois centaines de personnes dans le camps au moment de l'attaque.

Rejoignant les militaires aux abords du camp, "The Tsar" (Piotr Danovitch) ordonna alors d'apprendre ce qu'ils avaient pu en déduire de ces étranges attaquants. Les hommes présents expliquèrent alors qu'ils devaient certainement s'agir de survivants du smog s'étant probablement habitué au dangereux territoire désolé du sud via des moyens de locomotions rapides, et en pillant les quelques campements semi-nomades du territoire. Ils ne semblaient, de prime à bord, pas membres des mêmes tribus que celles des camps, et s'apparentaient plus à de simples clans de pillards. C'était, à vrai dire, pas irréaliste, car en cas de contexte postapocalyptique, qui n'irait pas piller son voisin pour s'accaparer ses ressources ? Néanmoins, une question restait gravée dans l'esprit de Piotr Danovitch : étaient ils les seuls pillards de la région ? Ou fallait il s'attendre à d'autres attaques à l'avenir, en plus du risque potentiel de retour temporaire du smog ? En l'état, rien ne garantissait une réponse claire et absolue, et à vrai dire, tout ce qui importait au moment présent pour "The Tsar" était simplement que la petite équipe, partie quelques temps plus tôt pour traquer les motards survivants, puisse revenir saine et sauve. Si déjà on devait compter nos morts, alors le plan, le but, de Piotr Danovitch, et son rêve de la New-Slavia s'effondrerait aussi vite qu'il a débuté...


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