I – Préambule.
II – Les secteurs clefs & les ressources nationales.
III – Paysage socio-économique des provinces fédérales.
IV – Les grandes entreprises privés.
V – Criminalité financière & marché noir.
VI – La Bourse de Novigrad. (Nom à venir)
Nation libérale sur le papier, elle dispose néanmoins d’un fort héritage politique provenant de l’époque socialiste du pays. Les réformes sociales menées pendant l’ère soviétique n’ont pas toutes étés abolis et permettent à la population de profiter d’un capital social relativement rare en Eurysie. La république fédérale est donc en réalité un état semi-libéral malgré les nombreuses réformes des gouvernants qui tentent d’inverser la tendance en ouvrant les portes à l’ultralibéralisme. La culture régalienne particulièrement forte permet à l’État de s’imposer comme un régulateur sérieux qui encadre à la fois timidement et fermement les marchés financiers afin que ceux-ci ne débordent pas en instaurant une instabilité économique. Cette culture s’explique par l’effort national de reconstruction qui a été mené pendant plusieurs décennies afin de remettre à niveau les infrastructures nationales ainsi que son industrie, il n’est donc pas rare de voir des secteurs stratégiques où l’Etat fédéral se maintient encore comme un acteur majoritaire.
Le principe de libre-concurrence est néanmoins mis sur le devant de la scène en offrant une liberté relativement conséquente aux acteurs privés concernant la mise en concurrence face à l’acteur étatique. La culture de l’entreprise au sens libéral s’est rapidement développée sur un modèle hybride à mi-chemin entre le fordisme et l’économie de plateforme mettant en avant une culture « agile et flexible » du salariat notamment sous l’égide d’un secteur tertiaire prédominant au cœur des grandes métropoles urbaines du pays. C’est toutefois l’économie réelle et donc industrielle qui se maintient comme le poumon économique de la nation, héritée de l’industrialisation soviétique, les industries novigradiennes profitent d’importantes subventions fédérales afin de s’aligner sur la concurrence internationale et de permettre au maximum l’autonomie relative de la production nationale. L’innovation est d’ailleurs au centre des intérêts nationaux autant dans le secteur public que dans celui du privé, il existe donc une certaine forme de rivalité entre ces deux secteurs qui financent chacun l’innovation technologique et organisationnelle de la nation. L’entrée du marché novigradien depuis près de deux ans sur la scène internationale chamboule néanmoins les structures établies et réduit progressivement les mesures de protectionnisme économique au profit d’une économie semi-mondialisée.
Avec une taxation élevée mais flexible au cas par cas, Novigrad reste un pays à la législation fiscale souple notamment pour les grandes entreprises ou les grandes fortunes sous couvert de l’intérêt d’attractivité nationale. La TVA, cet impôt général sur la consommation qui est directement facturé aux clients sur les biens qu'ils consomment est fixé à 15% néanmoins c’est un taux qui peut atteindre les 60% sur le secteur du tabac, de l’alcool, de l’armement et du cannabis. L’impôt sur le revenu est quant à lui réglementé en fonction de la classe socio-économique professionnel des citoyens, il existe plusieurs castes qui peuvent variées d’une taxation fiscale de 5 à 35% en occultant les permissions fiscales spéciales émises directement par l’administration fédérale. Il ne faut pas non plus oublier la cotisation sociale obligatoire prélevée directement sur les salaires afin de financer la sécurité sociale et le régime des retraites (départ à 65 ans) et la gratuité de l’éducation qui sont en place depuis l’ère socialiste. L’impôt sur les entreprises est plafonné à 28% mais il est lui-aussi flexible en fonction de la santé financière des secteurs économiques. Enfin, les droits de douanes s’élèvent à environ 50% pour les nations qui ne disposent pas d’accords bilatéraux spécifiques, bien que ce soit une taxe qui est très critiquée par la diaspora politique en place. Il est à noter que l’imposition foncière est à la discrétion des gouvernements provinciaux ou des municipalités.
La monnaie fédérale est le florin novigradien (ƒN), c’est une monnaie qui n’est pour l’instant par indexée sur les cours internationaux, celle-ci se base encore sur les réserves d’or fédérale. La devise ainsi que les réserves sont gérées directement par la Banque Fédérale Novigradienne (B.F.N) dont le directeur est nommé directement par le Chancelier, néanmoins la BFN dispose d’une certaine autonomie administrative vis-à-vis du contrôle de la devise.
En définitive, Novigrad est un pays dont la population s’est longtemps serré la ceinture du fait d’une histoire complexe et particulièrement agitée, le traumatise des périodes de famines reste encore dans l’esprit des générations âgées. La récente période très prospère du pays fait donc un effet inverse avec une explosion de la natalité et du consumérisme notamment grâce à l’augmentation des salaires.