27/11/2014
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Rencontre Saint-Marquise/Empire Francisquien à Latios

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RENCONTRE ENTRE LA RÉPUBLIQUE DE SAINT-MARQUISE
ET
L'EMPIRE DÉMOCRATIQUE DES ÉTATS LATINS FRANCISQUIENS



Banderole




avion diplomatique
Avion diplomatique de la République de Saint-Marquise à destination de Latios.

Henry Peters
Henry Peters, Premier Conseiller de la République de Saint-Marquise.



Le 15 Janvier 2006
Il y avait environ six heures que l'avion, où avait à son bord le Premier Conseiller, Henry Peters, quatre diplomates venant de la Chambre Citoyenne ainsi qu'une escorte de protection composée de six agents, avait décollé de l'Aéroport John Mont-Law dans la capitale saint-marquoise.
Assis à côté du hublot où l'on pouvait apercevoir des nuages baignés par la lumière du soleil, Henry Peters n'était pas serein à l'idée de rencontrer ses homologues francisquiens mais il fallait qu'il le cache car cette rencontre était un enjeu crucial pour la République de Saint-Marquise.
Un des quatre diplomates qui était assis en face du Premier Conseiller coupa la réflexion de celui-ci :

LE DIPLOMATE
- "Vous pouvez me rappeler pourquoi doit-on aller là-bas ?"
HENRY PETERS
- "Parce que la Présidente veut rouvrir le dialogue avec l'Empire Francisquien."
LE DIPLOMATE
- "Je ne suis pas très rassuré là"
HENRY PETERS
- "Ne vous inquiétez pas, nous sommes protégés".
LE DIPLOMATE
- "Avec six hommes ?"
HENRY PETERS
- "Six agents bien entraînés spécialement pour l'occasion. Ils seront nos ombres pendant toute la durée de la rencontre à Latios"
LE DIPLOMATE
- "Et si ça tourne mal ?"
HENRY PETERS
- "Je ne pense pas que l'Empire Francisquien voudrait déclarer une guerre contre notre pays. Mais si cela devait tourner mal, il y aura des conséquences....À quoi pensez-vous ?"
LE DIPLOMATE
- "À ce qu'il s'est passé aux Pharois"
HENRY PETERS
- "Les adolescents ? On en a déjà parlé, écoutez...."
Soudain l'interphone se mit à grésiller et la voix du pilote commença par déclarer :

LE PILOTE
- "Monsieur le Premier Conseiller."
HENRY PETERS
- "Oui ?"
LE PILOTE
- "Nous allons bientôt atterrir à Latios."
HENRY PETERS
- "Très bien, merci"
Après les mots du Premier Conseiller, le diplomate regarda avec insistance les six agents qui étaient derrière Henry Peters, se préparaient à toute éventualité, après l'annonce faite par le pilote. Dans le même temps, le diplomate déclara :

LE DIPLOMATE
- "Showtime !"
1940
Pendant ce temps au Ministère des Affaires Étrangères...

Xénophilos Golionios : Qu'en pensez-vous Amaryllis? Bleu ou rouge pour la cravate?

Amaryllis : Monsieur comme je vous l'ai déjà répétée je ne suis pas styliste mais je travaille en cuisine

Xénophilos Golionios : Votre prénom signifie bien resplendir non?!

Amaryllis : Oui seulement-

Xénophilos Golionios : Et bien je veux resplendir! Bleu ou rouge!?

Le Premier Consul enfonce la porte où se prépare le ministre

Auguste de Lathange : Golionios bon sang que faites-vous! Cela fait 15 minutes que je vous cherche! L'avion de la délégation St-Marquoise a atterit il y a déjà 5 minutes!

Xénophilos Golionios : Je me préparais d'ailleurs donnez moi votre avis, pour la cravate bleu ou rouge?

Auguste de Lathange : Seigneur mais on s'en contre-fiche! Dépêchez-vous!

Xénophilos Golionios : Hmf, Amaryllis?

Amaryllis : Je suppose que la rouge vous va bien

Xénophilos Golionios : Vous voyez quand vous voulez. Allez, retournez en cuisine.

Le Ministre descend de son beau ministère et rejoint le Premier Consul

Auguste de Lathange : Il était temps! Cette cravate est affreuse...

Xénophilos Golionios : J'en étais sûr! Elle va m'entendre la cuisinière!

Auguste de Lathange : Aucune importance, les St-Marquois vont arriver d'une minute à l'autre alors soyez souriant et aimable, vous n'imaginez même pas quelle réputation nous avons là-bas...

Xénophilos Golionios : Comment ça?

Auguste de Lathange : Vous leur demanderez...En attendant offrez ces cadeaux à la délégation qui arrivera et par pitié ne faites pas sortir la sécurité, ils prendraient peur à l'instant même

"Ces cadeaux" sont en fait une montagne : Des fleurs de toutes les couleurs, quelques patisseries francisquiennes, des bijoux et même un tableau d'Henry Peters le Premier Conseiller de la République de Saint-Marquise commandé pour l'occasion. Définitivement cette rencontre devait réussir ou échouer.

Extrêmement étonné de cette montagne de cadeaux et surtout de la valeur de celle-ci, Golionios commençait sérieusement à s'inquiéter de la réputation que l'Empire avait en St-Marquise

Xénophilos Golionios : Rassurez-moi, ils ne nous prennent pas pour des terroristes au moins?

Auguste de Lathange : Plutôt pour des chefs mafieux... Ah, les voilà. Je ne traîne pas ici. Gardes! En place!
1933
Aéroport de Latios - Tarmac
L'avion diplomatique de la République de Saint-Marquise avait atterri, la porte s'ouvrit et le Premier Conseiller, Henry Peters, descendit le premier suivi des quatre diplomates qui l'accompagnaient ainsi que des sis agents de protections qui avaient pour mission de les coller aux semelles pour la durée de cette rencontre peu ordinaire. Ce joyeux petit groupe se dirigea vers des véhicules qui les attendaient.

Assis confortablement à l'intérieure des voitures, ils étaient prêt à rencontrer les représentants francisquiens pour avoir au moins un relation convenable entre eux et Saint-Marquise.
Les véhicules démarrèrent en direction du Ministère des Affaires Étrangères de Latios.

Ministère des Affaires Étrangères – Latios
L'escorte automobile arriva à destination et se gara en file indienne devant les portes du bâtiments.
Le groupe saint-marquois descendit, face à l'établissement qui se trouvait devant eux, ils marchèrent en sa direction lorsqu'une voix se mit à raisonner :

LE DIPLOMATE
"Regardez-moi comme c'est coqué, une jolie bâtisse avec des dorures partout."
Ayant entendu ses paroles qui qualifiait d'inadmissible, Henry Peters se retourna net vers le diplomate qui avait énoncé les dernières paroles :

HENRY PETERS
"Encore une remarque de ce genre, vous remontez dans l'avion, est-ce clair ?"
LE DIPLOMATE
"Oui, Monsieur."
HENRY PETERS
"Tâchons de faire bonne figure, nous sommes ici pour avoir une relation convenable avec cette nation."
Le diplomate lui coupa la parole :

LE DIPLOMATE
"Convenable ?"
Le Chef Adjoint lui fit un regard noir afin de lui montrer son mécontentement :

LE DIPLOMATE
"D'accord, je me tais."
Après avoir fait calmer le diplomate, Henry Peters fit un signe de la main à un des six agents de protections pour le faire venir :

HENRY PETERS
"Lieutenant, dîtes à vos hommes de nous suivre à, au moins, deux mètres. Nous ne voulons pas d'incident diplomatique."
LE LIEUTENANT
"Bien, Monsieur"
Après avoir acquiescé, les mots du Premier Conseiller, le lieutenant retourna avec ses cinq autres hommes, tandis que le groupe diplomatique continua à avancer vers les portes du Ministère des Affaires Étrangères Francisquien.
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Xénophilos Golionios : Alors c'est eux

Bon, il faut dire que le ministre s'attendait à moins imposant en terme de diplomate mais immédiatement il ressenti le charisme que dégageait le premier conseiller

Xénophilos Golionios : Amis St-Marquois, je vous souhaite la bienvenue au Ministère des Affaires Étrangère de Latios! Permettez-moi de vous offrir ces quelques présents témoignant d'une envie sincère et réelle de la part de l'empire de nouer des liens forts avec la République de St-Marquise

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Malgré la bonne garnison de ce genre de coffre dans cette petite montagne de cadeaux, le ministre eu une impression qu'un sentiment de gêne pu s'installer : Une offre façon moyen-âge et d'une aussi grande valeur, le ministre n'aurait pas franchement été surpris que les invités se sentent mis à terre et trouve l'empire francisquien égocentrique ou hautain
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Ministère des Affaires Étrangères – Latios
Voyant le coffre qui se présentaient devant eux, les membres de la délégation saint-marquoise se regardèrent d'un air perplexe, se disant que l'Empire Francisquien essayait d'être dans les bonnes grâces de ceux qui représentaient la République de Saint-Marquise.
Ne voulant pas heurter leur témoignage, qui était certes d'une bonté, mais à leur manière, Henry Peters regarda le Ministre Xénophilos Golionios pour le remercier :

HENRY PETERS
"Je vous remercie pour ce cadeau Monsieur le Ministre, je ne sais pas trop quoi vous dire, mis à part que la Présidente va être contente, elle qui n'avait pas assez de bijoux."
Un silence s'installa, mais Henry Peters reprit immédiatement pour le briser :

HENRY PETERS
"Sinon trêve de plaisanteries, nous acceptons volontiers, au nom de la République de Saint-Marquise, votre cadeau en signe de paix et espérons que cette rencontre soit bénéfique pour nos deux nations."
Jamais le Premier Conseiller n'aurait pu penser qu'un jour une délégation étrangère allait leur offrir un cadeau seulement pour être bien vu. C'était le début d'une rencontre d'un autre type où deux nations qui étaient diamétralement opposées, que rien ne les préparaient, mais qui ne voulaient qu'une seule chose : éviter tout conflit entre elles.
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Xénophilos Golionios : Si vous voulez bien me suivre je vous propose que nous entrions

Le Ministre était désormais optimiste sur cette rencontre, il pense en tirer quelque chose de bon

Xénophilos Golionios : Bienvenue au Ministère des Affaires Étrangères!

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Et c'est reparti...Le Ministre ne pouvait pas s'en empêcher, il voulait absolument montrer à n'importe quel invité à quel point l'empire francisquien est riche et puissant mais toujours raffiné.

Xénophilos Golionios : Ce bon vieux ministère a été bâti sous le règne de Louis Ier dans les années 1980 et qui aujourd'hui est ce qui a poussé ,avec le lot délégation étrangère qu'il a reçu, la raison pour laquelle sa majesté impériale a fait entrer l'empire francisquien dans un 3 ème Âge d'Or.

Sincèrement, une rencontre entre nos deux pays ne pouvait pas tomber mieux. Plus tôt ou plus tard, je peux vous assurer que nous ne nous serions jamais rencontrés.

Mais passons, le présent est le présent. Si vous voulez bien me suivre nous allons continuer jusque dans mon bureau
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Ministère des Affaires Étrangères – Latios
Après que le Ministre Xénophilos Golionios ait prononcé ses mots, les membres de la délégation saint-marquoise étaient stupéfaits de la splendeur du bâtiment qui s'offrait à eux. Lorsque le Ministre leur proposa de le suivre vers son bureau, Henry Peters et les quatre diplomates s'exécutèrent.
Durant la balade vers l'office du Ministre des Affaires Étrangères Francisquiens, le Premier Conseiller se mit à côté de son homologue et pris la parole :

HENRY PETERS
"Je dois vous l'avouer que votre Ministère est un bâtiment somptueux digne de votre empire, Je compte sur vous de le dire à votre Impératrice."
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Xénophilos Golionios : Et nous en sommes extrêmement fiers!

Le ministre sourit puis repris sur un ton plus bas

Xénophilos Golionios : De vous à moi si je peux vous confier un secret sachez que si un jour vous souhaitez réellement complimenter sa majesté impériale, ne la complimentez pas sur son physique mais sur ses projets et l'empire. Son physique et son raffinement sont admirés chaque jour par son peuple, elle n'y prêtera aucune attention.

Bien, nous voilà dans mon bureau. Prenez place je vous en prie.

Que quelqu'un apporte une collation à nos invités!

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Ministère des Affaires Étrangères – Latios
Henry Peters, les quatre diplomates saint-marquois accompagnés du Ministre Xénophilos Golionios entrèrent dans le bureau. Tout en entrant, le Premier Conseiller réagit à la déclaration du l'hôte francisquien d'un ton plus bas lui aussi :

HENRY PETERS
"J'y veillerai à la complimenter sur l'Empire et ses projets dès que je la verrai. Ne vous inquiétez pas."
Puis Henry Peters s'assit sur le fauteuil gentiment désigné par le Ministre francisquien. Une fois assis, le Premier Conseiller prit la parole :

HENRY PETERS
"Monsieur le Ministre, je voudrais, dans un premier temps, vous remercie de nous recevoir dans ce fabuleux bâtiment qu'est votre Ministère des Affaires Étrangères. Puis dans un second temps nous sommes ici au nom de la Présidente qui est prête à rouvrir la dialogue entre nos deux nations. Et pour terminer, je vous fait part que la Présidente est formelle sur un point : pour tout accord qui serait susceptible d'être passé entre nos deux pays, devrait être soumis, de notre côté, devant la Grande Assemblée, réunion de la Chambre Citoyenne, Chambre Basse et du Sénat, Chambre Haute de notre gouvernement."
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Xénophilos Golionios : Monsieur le Premier Conseiller je pense que nous allons un peu vite...Nous souhaitons nous aussi évidemment rouvrir le dialogue mais je pense que la question d'accords quelconque entre nos deux états est encore tendue alors prenons notre temps.

Comme vous le savez l'empire francisquien n'est pas très apprécié dans le monde et pourtant le ministère vous l'avait promis, l'empire francisquien deviendra démocratique et ce jour-là, il viendra à vous pour vous le prouver. Peut-être pourrions-nous commencer par ici?

Je vous passe toutes les résolutions qui ont été prises par le Sénat Impérial mais concrètement elle se résume comme ceci :

  • Liberté d'expression : Encadrée
  • Liberté de culte : Non
  • Liberté de rassemblement : Encadrée
  • Liberté d'association : Encadrée
  • Droit de grève : Oui
  • Droit d'entreprendre : Encadré
  • Droits des femmes : Garantie
  • Droits des enfants : Garantie
  • Droits des animaux : Garantie
  • Droit d'héritage: Garantie

Vous devez sûrement vous dire que tout ça n'est rien et qu'en réalité il n'y a eu aucune avancée et bien détrompez-vous. Sur cette petite liste il était avant noté à côté de chaque législation "Non" ou "Illégal". Cela semble irréel et pourtant, ce fut le cas.

Plus encore, l'Impératrice ne détient plus tous les pouvoirs comme l'exige la constitution du 14 Juillet 2004 qui a d'ailleurs été réécrite il y a peu par le Sénat Impérial. Je vous fais part sur cette fiche de quelques articles qui montrent les efforts effectués :

  • ARTICLE 9.

  • L'Augustus exerce le pouvoir impérial et en est le seul légitime détenteur.

  • ARTICLE 10.

  • Le Sénat Impérial exerce le pouvoir législatif.

  • ARTICLE 24.

  • Le Conseil des ministres assure l’exécution des lois.

  • ARTICLE 46.

  • Le pouvoir judiciaire est remis entre les mains de la Cour Impériale de Justice

Comme toute démocratie l'exige, les 3 principaux pouvoirs sont séparés ce qui permet au peuple francisquien d'avoir une réelle opinion et de pouvoir penser par lui-même.

En parlant du peuple francisquien, beaucoup de nation du monde pense qu'il est parfois fou idolâtrer autant une personne juste parce qu'elle siège sur un trône mais pendant longtemps il a été soumis et est malgré tout très attaché à ses racines. Lorsque sa majesté impériale, que Dieu lui ouvre les portes du paradis, est arrivée au pouvoir le peuple francisquien a vu en elle l'espoir et aujourd'hui, petit à petit, pas à pas, cet espoir se concrétise mais toutes les grandes choses prennent du temps. Comme le dit si bien le proverbe : "Apamée ne s'est pas faites en un jour".

Voyez, monsieur Peters. l'Empire Francisquien fait peur, l'Empire Francisquien est un monstre et il peut être tout ce que veut le monde mais l'Empire Francisquien avant toute chose est entrain de devenir la meilleure version de lui-même et peut-être uniquement et seulement grâce à sa majesté impériale.

Oh et sachez que je n'ai pas dis ça car deux de vos gardes du corps sont le ministre haussa le ton ENTRAIN D'ÉCOUTER À LA PORTE PAR PEUR QUE JE VOUS ZIGOUILLE...

Je le dis sincèrement et avec tout mon cœur. Alors, que pensez-vous de l'empire francisquien? Est-il réellement possible selon d'espérer une amitié forte et durable?
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HENRY PETERS
"Pardonnez-moi de mon empressement, Monsieur le Ministre, je ne voulais pas être désinvolte. Il est clair que de parler d'accord ou traité est un peu tôt, je vous l'accorde, tant que notre relation sera toujours tendue rien pour le moment ne sera fait sans votre accord évidemment. Il est vrai que votre pays fait peur, mais pour mon gouvernement et la Présidente, qui veut rouvrir le dialogue avec vous, vous n'êtes pas une menace pour le peuple saint-marquois mais simplement une nation qu'il faut prendre avec délicatesse, je parle aussi pour le peuple francisquien.
Concernant la Constitution qui a été réécrite par la volonté de Sa Majesté, cela prouve que l'Empire Francisquien est sur une longue voie d'une démocratisation. Mais pour parler d'une amitié forte et durale, selon vos termes, seul le temps nous le dira.
Pour terminer, je veux mettre au clair quelque chose, les deux gardes, qui selon vous écouter à la porte, sont là pour la sécurité des diplomates et de moi-même mais aussi pour la sécurité de cette rencontre. Car si il arrivait malheur à vous comme à moi, il y aurait de fâcheuses conséquences, et j'en suis certain, représentants de nos pays que nous sommes, nous voudrions pas ça, n'est-ce pas ?"

Une fois que son argument était fini, Henry Peters examina le Ministre Xénophilos Golionios pour voir quelle réaction allait sortir.
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Le ministre souri avant de rire quelques instants

Xénophilos Golionios : Ne vous inquiétez pas je comprends mais je trouve simplement ceci très drôle mais après tout ils veillent au grain ce qui prouve que vous avez une équipe de sécurité compétente.

Passons, parlons un peu de St-Marquise et parlons surtout tourisme. Nos deux pays ont beaucoup à offrir en ce qui concerne le tourisme ce qui est indéniable d'ailleurs les francisquiens se plaisent beaucoup à aller en St-Marquise même si je doute que l'inverse soit de rigueur ce qui est extrêmement dommage.

Nous nous faisons vieux monsieur Peters, enfin "vieux", vous vous conservez bien mais ce que je veux dire c'est que les nouvelles générations cherchent à rester liée avec le passé tout en cherchant le futur. Quoi de mieux que l'empire francisquien pour représenter le passé et St-Marquise pour le futur?

La jeunesse St-Marquoise a beaucoup à apprendre de l'empire francisquien et la jeunesse francisquienne a elle aussi beaucoup à apprenre sur la république de St-Marquise. Je pense alors que créer une campagne ensemble visant à renforcer leurs liens pourraient tout d'abord, nous permettre de nous rapprocher au travers de ce projet mais aussi être bénéfique à notre jeunesse.

Programmes universitaires, voyages financés par nos états, toutes les idées sont bonnes à prendre mais qu'en pensez-vous?
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HENRY PETERS
"Monsieur le Ministre, il est certes dommage que les touristes francisquiens ne peuvent mettre les pieds sur le territoire saint-marquois, tout simplement parce que ma prédécesseur, Honorine Galsway, vous a mis dans la liste noire des pays à éviter, cette situation pourrait changé à l'issue de cette rencontre.

Pour ce qui concerne les projets que vous voulez mettre en place pour la jeunesse de nos deux pays, je ne peux prendre la décision car je dois faire part de cette attention à la Présidente ainsi qu'à la Grande Assemblée. Pour que cela soit officiel, il serait nécessaire que vous rencontriez Madame Isabelle Deprey, la Présidente de la République en personne, pour en dialoguer car elle seule a le pouvoir de refuser ou d'accepter votre projet."

Toujours en face de son homologue, Henry Peters était dans une gêne indescriptible car le projet du Ministre Xénophilos Golionios pour apaiser les relations entre Mont-Law et Latios serait un défit de taille. Mais il se rassura en lui disant :

HENRY PETERS
"Au final, Monsieur Golionios, en faisant le conseil que je vous ai donné, votre nation et la nôtre seraient sur une voie d'une possible entente cordiale, chose que la Présidente veut dans un premier temps."
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Xénophilos Golionios : Je comprends, je comprends.

Bien alors passons peut-être à un autre sujet :

Parlons un peu de sport.

Honnêtement le sujet ne me passionne pas vraiment mais bon il parait que c'est à la mode dans le monde alors pourquoi pas...

C'est une proposition qui me vient de l'équipe francisquienne de Badminton. Allez savoir pourquoi, ils ont vivement souhaités que je vous en parle au point de me harceler à hauteur de 2 courriers par jours...

M'enfin, l'équipe nationale francisquienne de Badminton s'étant rendue compte qu'elle ne pouvait pas joindre son homologue St-Marquoise voudrait vous faire part à vous qu'elle souhaiterait avoir la possibilité de l'affronter ici-même à Latios.

Si vous acceptez la proposition des visas touristiques seront délivrés à toute l'équipe ainsi qu'à son personnel.

J'ignore à ce jour si ils ne souhaitent qu'organiser qu'un seul match où bien plusieurs mais ils vont font part de leur envie.
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Très étonné par la proposition du ministre francisquien, Henry Peters ne savait pas trop quoi penser, il hésita à répondre et se concerta avec les diplomates.
Une heure après de délibération, les diplomates trouvèrent une solution que le Premier Conseiller fit part à son homologue :

HENRY PETERS
"C'est une proposition assez inattendue de votre part, Monsieur Golionios, j'ai le regret de vous annoncer que nous n'avons pas d'équipe de Badminton en Saint-Marquise mais nous avons une équipe de football, je ne sais pas si vous avez entendu parler des Blue Lions.
Récapitulons : si je suis votre raisonnement, Monsieur le Ministre, vous pensez que le sport serait un rapprochement plus subtil pour nos deux nations et qu'un match amical en serait le moyen de le faire voir au monde, c'est bien ça ?"

Le Premier Conseiller sentait que cette rencontre partait sur un autre terrain de façon soudaine mais pas inaccessible, et si le sport était le début d'une entente cordiale mais incertaine entre l'Empire Francisquien et Saint-Marquise ?
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