Empire Ushong de la Dynastie Xin, Province Impériale de Wu
Nom courant :
Ushong, Xin, Province de Wu
Gentilé :
Ushong, Xin.
Inspirations culturelles :
Romance des 3 Royaumes, Chine Impériale des Qing, Révolte de Xinhai, Manchourie durant les années 20-30, Epopée de Ungern-Sternberg.
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) :
Chinois classique, Mandarin
Autre(s) langue(s) reconnue(s) :
Divers dialectes locaux.
Drapeau :

Devise officielle :
Le courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert.
Hymne officiel :
Monnaie nationale :
Yuan et Tael d’argent
Capitale :
Beiyfon (capitale impériale), Xinjing (capitale provinciale)
Population :
43 600 000.
Présentation du pays :
A l’origine, la Province de Wu était le Royaume de Zhu, un royaume indépendant régi par sa propre dynastie, les Zhu. Les Zhu avait acquis le contrôle sur les frontières actuelles de la province grâce à une longue lutte pour l’hégémonie contre les autres familles du royaume. Ayant soumis les familles une à une, les Zhu s’installèrent définitivement dans leur capitale de Xinzhou. Les Zhu commencèrent à développer les infrastructures marchandes et agricoles du pays. Le pays avait de nombreuses forces et possibilités de développement. Au nord, l’imposante chaîne de montagnes du Tigre Blanc, riche en minéraux précieux. Des montagnes, descendait serpentant dans les vallées, le titanesque Fleuve du Dragon, dont on ne voit jamais l’autre rive. Ce fleuve reliait directement la capitale aux montagnes permettant d’assurer le transport des pierres jusqu’aux quartiers marchands puis vers l’étranger. Le fleuve garantissant des vallées fertiles et une agriculture prospère. Les multiples cours d’eau et ramifications du Fleuve du Dragon permirent de garantir la stabilité alimentaire du pays et une puissance armée. Les revenus ne firent que croître. Les Zhu, prospères, régnaient en maître sur les vallées, les plaines et les montagnes du royaume. Mais la cupidité gagnant le cœur du nouveau roi, Zhu Da. Ce dernier tourna son regard vers le sud et la paisible capitale du royaume des Wong. Levant ses armées, promettant maintes richesses, il s’en mordit les doigts. Il fut défait lors de la bataille de la Rivière Rouge, en tombant dans une embuscade Wong. Sa tête tranchée servit d’argument pour soumettre la région. L’Empereur Wong nomma un gouverneur et intégra la province dans l’Empire. Il débaptisa le royaume, lui donnant le nom de son fils, Wu. La province de Wu était née. Les habitants eurent tôt faits de comprendre leurs intérêts. Une guerre n’aurait fait que détruire et semer le chaos dans un pays trop riche et prospère pour se le permettre. La voie de la sécurité fut choisie et Zhu s’effaça lentement de la surface de la Terre. Une nouvelle famille dirigeante vit le jour, adoptant le nom de Wu. C’était une famille composée de membres de la noblesse impériale Wong et des nobles de Zhu. Une famille « unificatrice », pour la paix et la prospérité.
« Ce qui fut longtemps divisé doit assurément, un jour, retrouver son unité. Et ce qui, longtemps, fut uni, doit un jour, fatalement, se diviser à nouveau ». Ce proverbe ancien est ce qui colle le mieux à l’histoire de l’Empire Wong dont Wu fut un acteur majeur. Tantôt, une province fidèle à l’Empereur. Tantôt, une menace qu’il fallait supprimer. C’était la période de l’anarchie perpétuelle, une période où les alliances n’avaient que peu de valeurs. Wu fut tantôt alliée des Wong, des Xin, des Peng ou des Bai. Les anciennes familles du royaume de Zhu n’avaient disparues et mijotèrent leur vengeance. Elles se mélangèrent aux familles de Wong pour retrouver les postes clefs du pouvoir, qui leur revenaient de droit. Et sans crier gare, les armées de Wu déferlèrent sur le royaume des Wong. S’ensuivit la Guerre des Deux Royaumes qui vit les deux royaumes s’épuisaient mutuellement l’un contre l’autre. Lorsque, agonisant, les Wu parvinrent à arracher une ultime victoire lors de la bataille de Qigong. Mais, il était déjà trop tard devant les désastres de la guerre, d’autres familles du royaume, qui eurent tôt fait de ne pas s’aligner dans le conflit, sortir de leur marais puants et s’emparaient du trône des Wong. Les Xin venaient de réaliser un coup de maître, ils soumirent Wu dans la foulée.
La vie reprit son quotidien comme elle fut sous les Wong. Quoiqu’il eut de nombreux soulèvements, rébellions, trahisons, arrangements, romances et paris incertains. C’est une histoire trop longue pour tenir en quelques lignes. Cependant, Wu reste une province capitale de par sa production de nourritures et de minerais précieux qui font la réputation du pays. Les nouveaux gouverneurs durent composés avec de nombreuses factions, que ce soit les pirates du Fleuve du Dragon, les Etats-Isolés des Montagnes du Tigre Blanc, les multiples villages insoumis à l’autorité de l’Empire, les monastères taôistes, les descendant de transblêmiens ayant fui leur pays, les seigneurs de guerre, qui nés du chaos avaient pris une place centrale dans l’organisation de la province. La tâche des gouverneurs de maintenir un équilibre ne fut jamais simple et aucun n’y parvint. Souvent, les seigneurs de guerre prenaient le contrôle de la province, que ce soit par la diplomatie ou la force des armes. Les gouverneurs parurent être impuissants et l’Empire Xin se décida à laisser une certaine marche de manœuvre à la province, argumentant que si la province s’entredéchirait, ses forces ne seraient pas soulevées contre les Xin. Tous se disputent depuis les faveurs de l’Empereur pour l’hégémonie.
Aujourd’hui, les factions et le mode de vie sont toujours les mêmes, seules les têtes pensantes ont changés.
Mentalité de la population :
- Mystique
- Archaïque
- Renfermée
- Influencée
Place de la religion au sein de l'État :
Cf. la fiche de Daelin sur la question.
Institutions politiques :
Les provinces incontrôlées :
- Tout d’abord, au nord, nous avons les Etats-Isolés des Montagnes du Tigre Blanc. Il s’agit de villages et de petites vallées où l’Empire et les seigneurs ne font pas autorités. Ce sont des localités où l’on s’auto-administre, que ce soit par des voies démocratiques ou des voies plus autoritaires et mystiques. On compte treize « Etats » membres de cette confédération autoproclamée. Les Etats n’entretiennent pas vraiment de relations entre eux et n’ont pas de politiques communes. Il s’agit d’une alliance militaire ayant pour but de défendre des traditions millénaires et des systèmes politiques particuliers.
- Ensuite, nous avons les Marais de Qindong, une vallée fortifiée, totalement indépendante, cachée au milieu de vastes marécages. La ville est un repaire de bandits où aucun homme de loi et aucune armée n’osent s’aventurer. En effet, les Marais sont soutenus par les villages alentours, ces derniers recevant protection de la part des bandits (surtout empêchant les collecteurs de taxes). Les bandes de bandits se réunissent dans un conseil à l’issu duquel est élu le Roi des Bandits. Ce dernier a tout pouvoir mais il reste sous le contrôle du conseil. Il est le seul qui puisse déclarer la guerre.
- Puis, nous avons la Confédération des Pirates du Fleuve Dragon. Comme les bandits des Marais de Qindong, il s’agit d’une cité de pirates vivant dispersée sur les bords du fleuve, attaquant les navires qui reviennent des montagnes, chargés de richesses. Le pillage est la principale source de revenus des pirates qui se font pêcheurs ou contrebandiers lors des périodes de disette. De nombreux pirates fréquentent la mythique ville cachée au sein des falaises du fleuve, Hēi Qí. Le Roi des Pirates règne sur la ville et sur les équipages qui composent la terrible flotte, forte de 10 000 hommes. Actuellement, le Roi des Pirates est une reine, Shen Mei.
- La ville-franche de Xinhou se voit garantir son indépendance vis-à-vis de l’administration de la province par une chartre datant de 1289. Les Xin ont souhaité maintenir cette chartre, la ville ayant fournir une aide financière conséquente pour aider à la reconstruction de la région. C’est une ville fluviale dont les revenus sont principalement issus du commerce et de la pêche. L’autre source de revenu est la fabrication d’armes par les grandes forges de la ville. La ville est administrée par un Conseil des Sages, réunissant neuf hommes influents au sein de la ville. Ce cercle décisionnel très fermé est le théâtre d’une sanglante concurrence entre les protagonistes. En effet, pour avoir accès au cercle, il faut remplacer un membre décédé et être élu à la majorité par les membres restants. La ville contient aussi une Chambre des Corporations, sensée donner le droit à la parole aux citoyens. La ville est dotée de sa propre milice.
- La Seigneurie de Taixing, aussi surnommée ; la Cité Interdite des Montagnes, est une petite ville fortifiée dans les montagnes du Tigre Blanc, la ville est dirigée par le seigneur Liao Fu, bien que personne n’est jamais vu son visage. La ville est renfermée sur elle-même et ne laisse nul étranger y pénétrer. Celui qui y parvient y perdra la tête, prévient un panneau à l’entrée de la route qui jusqu’à la ville, perchée à 2800 mètres d’altitudes. La ville vit au rythme d’un culte mystique, absolument terrifiant à en croire les récits de voyageurs égarés. Mais personne n’est parvenu à démêler le vrai du faux. Cependant, des observateurs perspicaces estiment que la ville compte moins de mille habitants et vénèrent un culte démoniaque. Selon certains, on n’y pratiquerait les sacrifices humains et le cannibalisme dans de grands banquets orgiaques.
- Le territoire de Comăcaz se situe dans la vallée de Nangong. Le territoire est un don de l’Empire pour permettre à des descendants de sang-mêlé transblêmo-ushongais de s’établir dans la paix et la prospérité. Cependant, de nombreux transblêmiens sont venus se réfugiés pour fuir le régime totalitaire du protectorat de l’Empire, donnant des caractéristiques transblêmiennes à ce petit bout de terre au cœur de la province de Wu. Le territoire est régi par un conseil élu démocratique par les hommes de plus de 21 ans et les femmes célibataires. C’est un territoire principalement rizicole qui se situe entre deux montagnes.
- La secte caodaïste de Xuanzuishan se trouve au beau milieu de la forêt des rives est du Fleuve du Dragon. C’est une ville entièrement tourner vers l’Être suprême et l’amélioration de l’être, de gré ou de force, souvent en utilisation la brutalité à l’état pur. La ville est régie par un prophète dont les activités ne se bornent pas qu’à la religion, avec entre autre, la piraterie, les enlèvements, la vente d’esclaves sexuels, les raids et les pillages. Vivant dans un état de guérilla permanent, entouré de nombreux prisonniers en cours de rééducation, exécutant les desseins du Prophète Hong. Selon des rapports d’espions, la secte compte environ 7000 membres.
- Le temple de Xiangtou se situe dans les Montagnes du Tigre Blanc, sur les bords du lac sacré du même nom, il se compose d’une centaine de moines guerriers, des combattants en arts martiaux, vivant en autarcie, dans des conditions plus que spartiates. Personne ou presque ne peut les approcher. Une fois par an, les combattants les plus expérimentés et les combattants, désirant recevoir leur ceinture de maître, descendent dans les vallées pour défier de nombreux adversaires. Ils se confrontent à des bandits, des soldats et de puissants combattants. Une fois, 27 adversaires, d’une puissance supérieure à celle du combattant, vaincus, le guerrier se voit recevoir sa ceinture de maître et doit chercher dans l’Empire un enfant qui deviendra son élève pour le ramener ensuite dans la montagne. C’est un grand honneur que d’être choisi par un moine-guerrier. On dit aussi que les meilleurs assurent la garde particulière de l’Empereur en personne. Le temple est dirigé par un le Grand Moine, un être âgé de 102 ans, dont la technique est si perfectionnée qu’il serait immortel. Il maîtriserait les 10 000 Manuscrits Egarés du Kung-fu.
- La Pagode est comme son nom l’indique, une pagode géante qui n’est pas bouddhiste, se trouvant au milieu de la forêt de bambous, à deux jours de route de la capitale de la province. Elle est le refuge de nombreuses femmes. L’endroit est férocement gardé par de redoutables combattantes, les Oiseaux. Des guerrières d’élites d’une loyauté sans bornes pour la maîtresse des lieux, Sun Ping. Une femme mystérieuse. La Pagode offre une refuge pour les femmes dans le besoin, chassant les hommes, à l’exception d’une élite triée sur le volet, se composant de puissants seigneurs, d’officiels et de guerriers dont les talents et la sagesse protège les femmes. En échange, ils sont supposés trouver un savoir nouveau. La Pagode est un lieu dont l’indépendance est garantie par tous les seigneurs de guerre.
Le reste de la province est officiellement administré par le gouverneur de l’Empire mais est de facto gouvernée par sept seigneurs de guerre. Cependant, le triumvirat des trois principales puissances militaires et le contrôle des trois quarts des provinces par ces trois seigneurs garantit une relative stabilité. Les trois seigneurs se sont répartis le territoire et l’administre de concert, ce qui n’est pas évidemment tant les divergences de points de vue sont nombreux entre les trois hommes. Un respect mutuel empêche souvent toute escalade. Les trois seigneurs sont appliques les lois voulues par l’Empire, tout en gardant une certaine liberté d’action. Les autres seigneurs de guerre disposent de forces militaires moindres et sont incapables de trouver un véritable terrain d’entente, chacun administre seigneurie, tout en essayant de se plier aux lois de l’Empire. Mais il faut se méfier de l’eau qui dort et Wu est une perpétuelle tempête.
Principaux personnages :

Su Ling le Céleste du Prodige

Fang Zan la Montagne Vivante

Niculaie Felder von Haselberg le Seigneur Rouge

Pan Tai le Céleste de la Raison

Qin Rong l'Honorable

Feng Zexian le Tigre Sage

Liao Xia la Veuve Noire
Politique internationale :
La province suit la politique étrangère de la capitale. Cependant, un coup de pouce étranger dans les guerres de pouvoir sera toujours le bienvenu pour certains seigneurs de guerre.