21/02/2015
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Activités étrangères au Mandrarika

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Activités étrangères au Mandrarika

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Mandrarika. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Mandrarika, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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El Boletin

12 mai 2008 - L’humanitaire en Mandrarika, rendu difficile par la lutte contre le prosélytisme religieux.


Bénévole alguarena en mission humanitaire en Mandrarika
Les autorités mandrarikanes, très suspicieuses à l’égard des institutions religieuses, refusent toute aide humanitaire de leurs parts.


Susana Morterero est une des rares bénévoles humanitaires positionnée en Mandrarika, car là-bas les autorités locales refusent les aides en provenance des associations religieuses, craignant le prosélytisme comme une peste contemporaine.

“C’est une aventure exceptionnelle, aussi exceptionnelle que le cadre de vie dans lequel se trouve la Mandrarika. J’encourage chacun et chacune, resté en Alguarena, à franchir le pas, seul(e) ou accompagné(e) mais je vous avouerais avoir une préférence pour la seconde option, car on a besoin d’aides sur la mise en place de nombreux aménagements au sein des villages et petites agglomérations du pays…” confie cette jeune femme de 28 ans, le sourire traversant de part en part son visage.

Il faut dire que la Mandrarika est confrontée à un problème d’ordre démographique. S’imposant comme une nation phare prônant l’universalité des membres de l’espèce humaine, exposée à la volonté extraterrestre, les mandrarikans (ou en tout cas ceux gravitant autour du Premier Mandrar et de ses institutions) ont la volonté de chercher à séduire de nouveaux adeptes pour la secte polygame érigée en administration centrale de tout un pays. Pour autant, l’inclusion de ces personnes peut souffrir de plusieurs échecs à l’intégration. Les pires échecs en matière d'intégration conduisent ces nouveaux arrivants à partir vivre auprès des seigneuries de guerre qui, exécrées par le prisme offert à la société civile mandrarikane, sont généralement en conflit ouvert avec l’administration gouvernementale mandrarikane. Les autres, dont l’intégration serait en situation d’échec mais n’auraient pas pour autant renoncé à l’espoir d’une assimilation en société, sont susceptibles d’être victimes de l’exploitation d’autres hommes et femmes, de marchandisation ou plus globalement, d’un esclavage moderne qui ne dit pas son nom, car au sein de la communauté mandrarikane ils ne pèsent rien et ont malgré tout l’’espoir d’y vivre durablement.

Une crise migratoire d’ampleur, qui plombe le pays à assimiler l’essentiel des flux entrants, et dont les échecs manifestes refluent vers les seigneuries de guerre, les laissant à un sort guère plus reluisant que le premier.

“Un puits sans fond” commente Piero Diesca, sociologue à l’université d’Aserjuco II et consultant en ce qui concerne la sectologie. “Le culte caaganiste a besoin de nouveaux adeptes, pour challenger différents projets de société avec une forte technicité, de l’ingénierie en somme. Cette immigration de luxe est très difficile à obtenir en Afarée car le continent tout entier est déjà lui-même moins attractif en terme de qualité de vie et de rémunération, à cela s’ajoute une part non négligeable de régimes autoritaires voire totalitaires et c’est clairement la débandade.”

Autre contrainte géographique, la localisation de la Mandrarika, ce territoire n’est pas situé sur un point de passage ou à proximité des principaux flux migratoires. L’hémisphère nord, largement plus peuplé que celui du sud, cantonne l’essentiel des flux de personnes sur des lignes internes à l’hémisphère nordique, limitant le transit de ces flux migratoires vers les territoires méridionaux du globe, moins peuplés. Au-delà du nombre d’habitants, c’est également le nom de structures aéroportuaires qui influent sur la capacité d’un État à émettre et réceptionner des flux migratoires. Et en la matière, l’hémisphère nord est largement mieux loti, ne serait-ce que sur le seul continent eurysien.

Dans ces conditions, on comprend que la Mandrarika est une nation qui capte difficilement les flux de personnes et ne joue sur son attractivité, que grâce à une culture locale atypique, idéalisant la vie en communauté par les préceptes de l’universalisme et des moeurs décomplexées intégrant à part entière la polygamie et l’élévation sociale en société mandrarikane, grâce à la démonstration de ferveur, faisant fi des possessions matérielles.

Dès lors, la captation des main d'œuvre étrangères, salariées et bénévoles, est un enjeu sociétal constant pour la classe politique du pays. Mais soucieuse de ne pas voir son modèle unique se désagréger au sein d’une masse informe et construite de différentes individualités, le culte caaganiste dédie un certain lot de ses ressources contre le prosélytisme religieux, et l’essentiel des religions du livre, qui a à intervalles irréguliers de l’ordre de deux à quatre fois par an, entraîne par des initiatives personnelles ou plus ou moins inspirées, des missionnaires de plusieurs grandes religions mondiales.

Les missions humanitaires en Mandrarika deviennent alors un nouveau levier d’attraction, pour agrandir les communautés caaganistes mandrarikanes et solidariser une société civile, soumise à l’effritement à cause des seigneuries de guerre.

“Les valeurs premières d’un bon humanitariste sont l’entraide, l’altruisme, la bonté d’âme, la générosité et la foi en un avenir que l’on souhaite meilleur, pour soi et les autres.” Ces valeurs, si vous les mettez en corrélation directe avec celles incarnées, ou tout du moins présentées par le culte caaganiste, vous observez de fortes similitudes entre chacune. Comprenez donc, à quel point il est opportun pour la classe politique mandrarikane d’inciter des humanitaires à venir en Mandrarika pour tenter de capter ces personnalités et de les rallier à la cause du culte. Un endoctrinement moins ambitieux que la captation de cerveaux étrangers mais plus raisonnable et surtout, qualitative, considérant les accointances manifestes entre les valeurs défendues par le milieu humanitaire et celles attendues au sein des communautés caaganistes.
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El Globo

15 mai 2008 - Aide économique alguarena à destination des communautés mandrarikanes et des seigneuries de guerre, pour promouvoir la paix et le vivre-ensemble.


Inauguration d'un puit au sein d'une communauté affiliée à une seigneurie.
L'aménagement de terres cultivables au Basango, est un enjeu notable de paix au sein de ce petit état méconnu d'Afarée orientale.


Considérant le conflit latent pour le partage des ressources territoriales entre le gouvernement mandrarikan et les seigneuries de guerre locales, la Fédération d’Alguarena souhaite investir dans l’aménagement de celui-ci afin de rendre viables plusieurs enclaves.

Martha Fulton, représentante de premier plan pour la Fédération d’Alguarena à l’international, a officialisé l’acceptation des autorités fédérales pour la délivrance d’une aide de 5 millions de pesetas alguarenas vers la Mandrarika, afin que celle-ci puisse oeuvrer à l’aménagement de certaines zones occupées par les seigneuries de guerre et ainsi éviter les affrontements entre ces dernières et les autorités, dans le but de prendre le contrôle d’un puit, de terres agricoles fertiles, etc… Les seigneuries de guerre sont des communautés ayant cherché à se désolidariser du gouvernement mandrarikan. Ce dernier est en guerre avec certaines d’entre elles, parmi les plus virulentes, à l’instar des clans Andrianjanaka, Jaonarison et Tsiandopy.

Le gouvernement mandrarikan, soucieux de prôner l'universalisme a d’ores et déjà indiqué être prêt à des concessions pour favoriser le vivre ensemble des communautés parias en marge de la société civile mandrarikane. L’une d’entre elles repose d’ailleurs sur l’habilitation de certains espaces, par l’aménagement d’infrastructures visant à distribuer l’eau potable, l’énergie ou encore à permettre la fertilisation ainsi que l’irrigation de sols destinés aux pratiques agricoles.

A cette fin et désireux de promouvoir la paix en Afarée, où des efforts permanents et importants ont été fournis à destination du Varanya, la Fédération d’Alguarena a souhaité également investir dans ce territoire afaréen, peut-être pas limitrophe au Varanya mais implanté dans sa sphère d’influence, se partageant le même littoral de la côte orientale d’Afarée.
Ainsi, la conseillère fédérale aux affaires étrangères d’Alguarena a annoncé le déblocage d’une enveloppe de cinq millions de pesetas alguarenas, afin de permettre l’aménagement de plusieurs centaines d’hectares dans les territoires les plus reculés de la Mandrarika, où les seigneuries de guerre se sont installées pour rompre avec le culte caaganiste qui régit la vie en communauté sur place.

“Avec cette aide bienvenue, ce sont pas moins de cinq cents hectares qui pourront être viabilisés par la présence de points d’eau et l'aménagement des irrigations nécessaires à l’installation de récoltes agricoles. Un moyen durable pour prévenir les pillages qui étaient jusqu’ici entrepris par les communautés des seigneurs de guerre, raidant dans les agglomérations placées sous administration gouvernementale” commente Dabbu Manorokko, conseiller à la sûreté publique pour le compte du gouvernement mandrarikan. “L’ensemble des fonds recueillis sera dirigé aux fins décrites et nous espérons sincérement que les chefs de clans aujourd’hui engagés dans le lutte armée et le terrorisme contre nos institutions, considéreront avec bienveillance et grattitude, l’orientation de notre politique intérieure, fidèle à notre pensée sur l’universalisme et la nécessité des hommes à s’entraider et à coopérer. L’humanité est une seule et même famille.”

De son côté, la Fédération d’Alguarena, non contente de fournir l’aide économique nécessaire à ces aménagements, a indiqué que des observateurs indépendants viendront s’assurer de la bonne gestion des fonds, de leur utilisation complète et de leur destination exclusive, pour les terres inhospitalières du Basango dont une partie est aujourd’hui occupée par des seigneuries de guerre.
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El Globo

25 août 2009 - Une attaque dirigée contre la communauté caaganiste fait sept morts en Mandrarika.


Une nouvelle église caaganiste a essuyé une attaque de la part des Forces Claniques Combattantes.
Encore une attaque dirigée contre le culte caaganiste mandrarikan, les institutions religieuses sur place se déclarent “prêtes à résister dans la foi et les armes”.


Quelques jours seulement après la survenue d’une attaque meurtrière et dirigée contre le culte caaganiste, les autorités religieuses mandrarikanes semblent faire un mea culpa et se déclarer prêtes à redoubler d’efforts, dans l’extermination des seigneuries de guerre qui sont opposées à leur projet politique et spirituel. Sept croyants appartenant au culte caaganiste, dont un prêtre, ont été tués lors d’une attaque sur leur village, une attaque depuis revendiquée par les milices de la Force Clanique Combattante (FCC) et qui jette le trouble sur la situation sécuritaire de la région mandrarikane du Basango. Une région située à l’extrémité Nord-Ouest du pays, où les attaques parfois téméraires des milices de la FCC se multiplient, comme le sac de Kilibange.

Des morts fréquentes mais inexorablement pleurées par les membres de ces communautés et leurs institutions religieuses, et qui obligent maintenant les autorités politiques et religieuses du pays à monter en puissance le dispositif de répression jusqu’ici entretenu contre une partie seulement, des seigneuries de guerre affiliées à la Force Clanique Combattante (FCC). Ces exactions émises par la FCC, s’inscrivent ouvertement dans un processus de déstabilisation et de délégitimation des autorités gouvernementales mandrarikanes, en contestant les zones de droit et la liberté de culte faite pour les caaganistes dans des zones réputées gouvernementales. La multiplication de ces attaques commises par des unités autonomes de la FCC, se multiplient et se détournent peu à peu des cibles gouvernementales, pour privilégier l’attaque de cibles civiles où les domamges humains peuvent être nécessairement plus nombreux et influencer l’opinion publique mandrarikan.

Selon les journalistes mandrarikans, les assaillants de la FCC sont intervenus à l’occasion d’un sermon du prêtre caaganiste, alors que l’église était remplie de fidèles. “Des personnes, essentiellement impotentes et très âgées, ont été exécutées par les pillards de sorte à effrayer les croyants les plus jeunes présents. Le prêtre a lui été torturé puis exécuté et de nombreuses statues aux effigies du culte caaganiste ont été détruites pendant le saccage de l’église” ont relaté les médias de ce petit pays niché à l'extrémité orientale de l’Afarée.
Ces actions témoignent bien, qu’outre la violence dirigée contre les représentations mortelles et matérielles de l’église caaganiste, il y a une réelle manoeuvre politique, de terrorisme, pour affaiblir le culte sur sa base : les fidèles et les croyants.

Des choix judicieux et plus préjudiciables que les échauffourées jusqu’à présent limitées aux forces gouvernementales, à en croire le discours et la réaction des autorités gouvernementales de la Mandrarika elles-mêmes, qui déclarent subir “une attaque contre l’Humanité.” Cette attaque, bien que perpétrée dans un contexte insécuritaire croissant pour la région du Basango, directement limitrophe avec les seigneuries de guerre, démontre le changement de cap amorcé par les milices de la Force Clanique Combattante (FCC) en reportant leur haine et la violence sur les populations civiles et non plus des unités gouvernementales isolées.

“S’en prendre aux fidèles du culte caagansite et non aux représentants du gouvernement mandrarikan va forcément interpeller davantage l’opinion publique, et possiblement créer des leviers de pression sur le gouvernement. C’est pourquoi la réaction attendue, ou à minima espérée des autorités gouvernementales de la Mandrarika, se voudra plus forte qu’elle ne l’a jamais été…”

Les obsèques des caaganistes tués lors de l’attaque ont eu lieu le 24 août dernier et ont fait l’objet d’un moment de recueil au niveau national, un premier geste fort, manoeuvré par le régime de Mpiko, qui n’est pas sans rappeler l’universalité voulue et la présence d’une communauté unie et indivisible sur le territoire et à travers le monde. Toujours selon des propos rapportés et initialement émis par les journalistes mandrarikans, “cela fait maintenant des mois et des mois que les seigneuries de guerre viennent littéralement saigner les terres mandrarikanes et nous obligent à présent, à oeuvrer tous ensemble vers l'extermination de la haine et de la violence qu’ils entretiennent injustement et aveuglément” se serait fendu d’un commentaire Roméo Rabenja, le gardien de la vertu du culte caaganiste et l’une des figures de premier plan du culte sur la scène nationale et internationale.
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El Boletin

27 août 2009 - Exactions contre les communautés religieuses caaganistes, des attaques de plus en plus nombreuses qui fragilisent le pays.


Les membres de la communauté caaganiste, ont multiplié les démosntrations de foi après le massacre de certains des leurs, par les milices des Forces Claniques Combattantes (FCC).
La densification et la multiplication des attaques de la Force Clanique Combattante contre les communautés caaganistes installées dans la province mandrarikane du Basango, obligent à une action concrète et irrépressible de la part des autorités gouvernementales mandrarikanes.


Sur l’année écoulée, des attaques multiples contre les communautés caaganistes ont été perpétrées par les milices des Forces Claniques Combattantes, une pression croissante qui pourrait ébranler la foi de populations vulnérables. Le dernier carnage en date fait état de sept morts, dont un prêtre caaganiste tué pendant qu’il officiait au sein de son église. Des faits traumatisants, qui entretiennent un sentiment de vulnérabilité, auprès des communautés caaganistes installées au sein de la région mandrarikane du Basango.

Aussi, les communiqués officiels en provenance des autorités mandrarikanes se veulent plus incisifs qu’ils ne l’ont jamais été, l’objet étant de véhiculer un message de sérénité et de protection inébranlable auprès des groupes de fidèles et des communautés qui, au regard des violences sauvages et injustement perpétrées à leur encontre, afficheraient une période de doute et craintes, propices au desserrement de leur foi.

Outre ces gages de protection, le gouvernement mandrarikan a insisté sur le fait que cette haine aveugle ne parviendrait pas à dessouder la communauté caaganiste du pays et viendrait même plutôt nourrir sa foi et sa fraternité, pour transcender les concepts d’universalité défendus par cette secte internationale. En sus des actions répressives contre les seigneuries de guerre impliquées dans ces violences, le gouvernement mandrarikan a promis une présence militaire renforcée dans la région du Basango, et particulièrement aux abords des lieux de culte.
Une liste restreinte et tenue secrète de personnalités religieuses, a également d’ores et déjà fait l’objet d’une surveillance rapprochée discrète ont affirmé les autorités, de sorte à prévenir des tentatives d’assassinat contre leurs personnes.

Des mesures sécuritaires renforcées qui témoignent de ce qui semble être une véritable prise de conscience de la part des autorités mandrarikanes, de plus en plus exposées à la pression de l‘opinion publique, elle-même durement frappée par ces attaques emplies d’une haine viscérale et intercommunautaire. “La foi seule ne suffit plus à repousser les actes de violence et de mort dirigés contre notre communauté” ont admis des figures éminentes du culte caaganiste. “C’est pourquoi il importe à chacun et chacune de veiller sur ses frères et ses sœurs, et de coopérer pleinement et activement, avec notre Eglise, pour identifier et détruire le mal où il se trouve. Vous êtes la voie, vous êtes l’universalité, vous êtes la réponse à tous les malheurs qui frappent l’Homme et son Humanité depuis des millénaires. Soyez qu’un avec notre Eglise, nous vous sauverons.”

Des déclarations solennelles qui s’associent volontiers à des prêches forts pour solidariser à nouveau les populations du pays, affiliées au culte caaganiste ou non, et qui promet bien malheureusement de nouveaux affrontements violents à venir entre les autorités gouvernementales de la Mandrarika et les forces claniques combattantes dirigées par des seigneuries de guerre hostiles à l’autorité en place sur ce territoire d’Afarée orientale.
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Petite barbouzerie au Soleil

HRP : Évidemment, c'est à toi de valider mais ça correspond grosso modo à ce que l'on a convenu. L'influ est immédiatement investie en influ clandestine en Basango (41104)
Un avion sale, cabossé et de conception antique atterrit non sans mal sur une mauvaise piste mal épierrée du Basango. Après un long moment d'attente dans la plaine désertique et désolée, la porte latérale du coucou s'ouvre enfin, un escalier se déplie puis des types patibulaires en sortent armés de gros flingues à leur ceinture ou en bandoulière (un bon observateur pourrait reconnaître les calibres 500 qui ne se trouvent guère que dans l'aristocratie du sud de Prima).
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Un atterrissage un peu compliqué

Une fois la porte ouverte et les premiers hommes débarqués, des caisses sont descendues et une sorte de comptoir de fortune est installé. Quand tout est sorti, l'avion repart nous sans mal, en laissant sur place une dizaine de blancs patibulaires et bodybuildés escortant une jeune femme dont la toilette des style XIXe recherchée et précieuse trahit définitivement l'appartenance de l'escouade à la noblesse primaine.

Tandis qu'une moitié des barbouzes primaines installent une planque et un centre radio dans le Basango en profitant d'une grotte naturelle à flanc de colline, la donzelle protégée par l'autre moitié distribue généreusement armes et munitions et en profite pour se tisser un début de réseau en promettant un soutien inconditionnel et infaillible à tout ces braves « paladins » prenant les armes contre « l’infâme hérésie mandrarite » et en les déclarant "nobles" et "seigneurs de leur terre".

Ainsi commence discrètement et prudemment l’infiltration des seigneuries de la guerre de Mandrarika par les services primains. Pour l'heure Prima apporte son soutien à tout les seigneurs de la guerre sans distinction, et continuera temps qu'ils n'auront pas conquis plus de terre et affaiblie davantage le régime central.

Pour ce qui regarde la précieuse, elle se fait connaître sous le nom de « L'Auxiliatrice du Châtiment ». Sans membre d'un véritable service étranger il est impossible d'en savoir plus sur son identité, mais encore une fois un observateur au fait de la scène internationale et dans les petits papiers des seigneurs de la Guerre, ne pourra par manquer de voir la main de Prima et son style derrière tout ça.
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Une partie des armes est clairement reconnaissable même si ça n'en fait pas une preuve

En ce qui concerne les armes, elles sont bien entendu anonymisées par la rature soigneuse des numéros de série et autres choses semblables, mais encore une fois un bon connaisseur reconnaîtra sans cependant pouvoir le démontrer qu'il s'agit d'armes primaines (gros calibres de poing, fignolage précieux et esthétisant des carcasses, vieux calibres ...).
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Logo des Forces Claniques Combattantes, l'armée de la Ligue des Damnés.

27 févrirer 2010 - Livraison d'armes étrangères, la Force Clanique Combattante veut encore y croire.

Enfants soldats présents sur le tarmac lors des livraisons d'armes étrangères faites aux membres des forces claniques combattantes.
Si un enfant-mandrarikan n'a probablement jamais vu tomber la neige, certains se réjouissent à dire que les enfants eurysiens n'ont jamais vu eux, les armes tomber du ciel...


Le pilote primain avait matière à prendre conscience de toute la complexité de la manœuvre qui lui était demandée par son commandement. L'atterrissage en toute clandestinité d’un avion-cargo sur une piste qui n’en était pas une, balisée par quelques hommes gesticulant avec des lampes-torches rouges. Derrière une ligne tracée de pierres blanches, plusieurs dizaines de combattants claniques attendaient au pied des véhicules une immobilisation complète de l’avion en approche.

Mais la chose n’était pas simple et le suspense entier car l'atterrissage d’un appareil de l’acabit d’un avion cargo, sur ce qui s'approchait de la définition d’une piste d'atterrissage dans le territoire quasi apocalyptique du Basango valait le détour, sans compter que la manoeuvre était clandestine et soumise à l’interception possible des forces gouvernementales mandrarikanes qui disposent de stations radar, de lance-missiles antiaériens et même d’un chasseur-bombardier pour approcher l’aéronef. Si vous ajoutez à cela les dangers lors de l'atterrissage, il est permis de penser que le pilote primain réalisait là l’une des missions les plus dangereuses lui ayant été confiées. Pour cette manoeuvre de haut vol, toute la précision et la planification du pilote devait être au rendez-vous pour parer les nombreux dangers susceptibles d’interférer entre l’immobilisation de l’appareil et lui:
  • la force du vent (de ce côté là il ne sera pas trop embêté),
  • la longueur de la piste (aménagée par Eloki Tiadanu, un chauffeur-grutier qui au volant de son bulldozer, l’avait réalisé en un peu plus de trente minutes pendant que le chef de chantier accroché à sa cabine, l’orienter pour délimiter les contours de celle-ci),
  • les obstacles potentiels et naturels qui n’auraient pu être enlevés lors de l’aménagement de la piste (un trou ou un relief dommageable au train d'atterrissage de l’appareil).

Dans ces circonstances un pilote étranger, habitué à décoller et à se poser d’un tarmac, réfléchissait par deux fois avant d’identifier l’endroit de son atterrissage au Basango. Et le pilote primain n’avait pas matière à déroger à la règle, son avion et lui survolaient la savane depuis maintenant de longues minutes, laissant ainsi le pilote et son équipage, scruter avec un certain scrupule et une certain attention, le paysage, à la recherche d’un endroit propice pour atterrir. En contrebas, les combattants claniques gesticulaient de plus belle, avec des lampes torches en main, pour inciter l’étranger à atterrir à l’endroit où ils avaient jugé bon à sa place, de le faire.

Mais n’ayant que ce semblant de piste d’atterissage pour la manoeuvre, le pilote primain fut contraint et forcé d’abandonner toute la procédure d’usage enseignée par son école de pilotage. Qui plus est et détail de taille, les réserves de carburant de l’appareil ne lui permettraient un vol retour si celui-ci n’atterrissait pas sur le continent. A cela s’ajoute la nécessité d’échapper à une patrouille aérienne ou un lance-missiles antiaérien mandrarikans, et vous avez tout l’argumentaire nécessaire à la pose d’un appareil dans l’aridité d’une brousse au Basango. A la radio, le langage peu professionnel du combattant clanique désigné pour accompagner sa manœuvre, était de moins en moins châtié à mesure que le temps lui parut long.
Sur la piste, les combattants claniques réunis pariaient eux aussi sur une avarie légère ou grave de l’appareil en approche, qui avait commencé à perdre en altitude pour amorcer sa descente. Quelques arbres afaréens, assez titanesques, avaient de quoi offrir des frayeurs aux pilotes qui espéraient atterrir ici mais le responsable du site avait préféré les garder pour s’offrir un point d’ombre après qu’il eut pris l’habitude de siroter un soda à 15 heures de l’après-midi en bordure de piste. COnsidérant tous ces faits, la prise de risque était inévitable pour l’étranger, les mandrarikans faisant d’elle un lot quotidien avec lequel vivre.

L’appareil commençait à descendre en altitude et à réduire sa vitesse, entraînant un peu plus d’activités parmi les soudards qui l’attendaient au pied de l’appareil. Un pick up sortit in extremis de la piste, son chauffeur ayant pensé que l’avion atterrissait vingt mètres plus loin. Une manoeuvre de dernière minute qui obligea le pilote primain à en entamer d’autres pour éviter les obstacles sans geste brusque susceptible de faire perdre l’équilibre à l’appareil. Malgré les précautions prises par l’homme, les secousses à bord de l’appareil étaient palpables et pouvaient être ressentis par les hommes en arme installés sur la piste et guettant l’immobilisation complète de l’appareil.

L'avion a finalement touché le sol, soulevant des nuages de poussière et des débris, il poursuivit le long de la piste avant de s’immobiliser tout en bout. Fort de cette expérience, une chose était certaine : la piste n’était pas trop courte mais elle n’était pas trop longue non plus ! Un officier de la Force Clanique Combattante lâcha un soupir de soulagement, guettant la coupure des moteurs. Les hommes l’environnant accueillaient l’arrêt de l’appareil de façon plutôt mitigée. Il s’agissait là d’une réaction directement liée à l’organisation de paris improvisés sur les dommages supportés par l’appareil à son atterrissage. L’argent circulant abondement entre les mains d’une demi-dizaine de soldats, laissait manifestement prévaloir l’hypothèse selon laquelle les soldats claniques pensaient la casse de l’appareil plus probable qu’autre chose. Côté pilote primain, là encore et à l’instar de l’officier des FCC, on avait matière à soupirer de soulagement. L'avion était posé mais pas nécessairement en sécurité si l’on en croit la présence de plusieurs pick-up agrémentés de tourelles antiaériennes…
Cet exploit réussi, les combattants de la FCC approchèrent l’appareil, dévisageant celui-ci, considérant le fait que beaucoup d’entre eux en voyaient un pour la première fois. Un officier, au visage plus chaleureux les devança pour accueillir les passagers de l’aéronef, un sourire de satisfaction aux lèvres.

Il s’appelait Dipak Ladu, colonel de la Force Clanique Combattante âgé de 44 ans et certainement voué et y rester puisque la Mandrarika n'avait manifestement rien eu d'autre à lui offrir. L’officier de la FCC réserva son plus beau sourire aux visiteurs alors qu’à vingt-quatre heures près, l’accueil aurait pu être tout autre si les seigneurs de guerre qui composent la Force Clanique Combattante ne s’étaient pas mis d’accord pour une coopération.

Il faut dire que le blanc se sentant investi d’une mission en Afarée était généralement la caricature du genre de personages détestés par les afaréens eux-mêmes, et plus encore ceux appartenant à une communauté clanique où l’autorité du seigneur en place devait demeurer incontestée et incontestable. Mais les revers subis par la FCC et l’inexorable avancée des forces gouvernementales dans les fiefs claniques à l’instar de Tiadougou, appelaient à changer le fusil d’épaule, même si celui-ci était chargé par un homme blanc.

L’officier accusa réception des marchandises, c’était pour ainsi dire l’unique et la plus essentielle de ses missions puisqu’elle venait interdire tout partage de celles-ci par les seigneuries de guerre présentes. La cause de la Force Clanique Combattante devait en effet valoir mieux que ça et s’abstenir de toute individualité.

Evènements postérieurs à la livraison a écrit :Un peu plus tard dans la semaine, ils l’ont dit et ils l’ont fait :
  • Un guerrier de la force clanique a violé un autre de ses frères d’arme avec le canon d’un fusil d’assaut, pour clôre un différend passé,
  • Deux enfants soldats ont demandé si les prochaines livraisons pouvaient avoir des armes coulées en or,
  • Un soldat du clan Tsiandopy s’est tiré une balle dans le genou en manipulant une arme étrangère dont il ne maîtrisait pas l’utilisation faute de formation,
  • Une unité des francs-tireurs du clan Jaonarisson ont échangé dans un village limitrophe, trois révolvers contre trois packs de bières d’une marque continentale,
  • un milicien clanique a accepté de prendre un couteau à cran et de laisser la sulfateuse à un autre, après que ce dernier lui ait dit que la femme blanche avait été vue en train de lêcher sensuellement la lame du couteau,
  • un pick-up de la force clanique a explosé après avoir circulé à 100 km/h le long d’un versant de montagnes,
  • les toilettes de la 2e brigade milicienne du clan Tsiandopy ont explosé après qu’un des miliciens ait voulu caler la porte de ceux-ci avec un obus de mortier léger, pour profiter d’un éclairage le temps d’uriner : un mort.
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Téarmaíocht / Alrahba


2009, Mandrika

Les bretelles larges disposaient de munitions sur toute la longueur, des clips et chargeurs pour des fusils automatiques de conception Eurysienne qui avaient été allègrement rabotés tant au niveau de la crosse, ne laissant qu'une poignée et une culasse dénudée.

L'homme était clairement un intermédiaire.
Il avait beaucoup à prouver et impressionner avant de pouvoir s'assoir en haut de la chaîne de commandement.
Portant un béret de l'armée Alguarena sur le côté pour donner un style "force spéciale" du siècle dernier, il laissait la sueur couler le long de son visage à moitié mangé par des lunettes d'aviateurs Paltoterranes.
Un tatouage à peine visible sur sa peau d'ébène rappelait sans aucun doute un écart de jeunesse ayant mené à la prison ou un historique de gang de Mpiko.

Pas besoin d'être local pour le savoir, le tatouage était littéralement le nom de la capitale...

Accompagné de molosses tout aussi impressionants, les armes automatiques semblaient bien plus accueillantes que les machettes élimées que les hommes gardaient à la taille ou sur un ou deux sac nonchalamment posés à leur pied.

Il avait fallu plus de deux ans avant d'arriver à ce stade de la négociation.



"M'pô sera satisfait. "L'avance" permettra de rassurer quant à notre sérieux.
Nous sommes prêts à vous suivre."


L'intermédiaire cracha de biais à travers ses dents, laissant un bout de langue apparaître subrepticement.
Avec un rictus stylisé et vraisemblablement travaillé en amont, il prit son temps avant de répondre.


Quelques minutes plus tard, trois voitures de mauvaise facture, brinquebalantes, roulaient à folle vitesse sur les pistes traversant un paysage magnifique et presque entièrement vide de civilisation.
La poussière était telle que la dernière voiture suivait juste le convoi, sans se poser de questions sur la nécessité d'anticiper, se contentant de freiner à tout moment, si besoin.

La voiture de tête était un ancien 4x4 qui autrefois devait avoir une sacré allure et un clair dessein luxueux.
Néanmoins avec les nombreux kilomètres parcourus et un entretien, une maintenance toute relative pour le challenge qu'est celui du paysage Mandrarikan, le 4x4 ressemblait plus à un véhicule utilitaire cabossé, fenêtres ouvertes et fusils automatiques dépassant de par et d'autre telle une formation de phalange Novi.

Il aura fallu bien cinq heures de route afin de rejoindre un village, niché dans une somptueuse vallée d'herbes hautes, des reliefs en fond masqués par l'évaporation et la chaleur terrible de la saison.
Lorsque les véhicules entrèrent dans le village, des enfants sortirent des ruelles et commencèrent à courir à leurs côtés en rigolant, essayant de toucher les canons des armes, dépassant des fenêtres, du bout des doigts.

Des femmes, à la peau et aux cheveux enduites de la terre de beauté ocre, regardaient sans émotion la scène.
Magnifique, la terre au pigment rouge provenait d'un mélange d'argiles ferreux et de beurre, recouvrant avec soin les tresses et ajouts de poils de chèvres afin de parfaire une élégance ayant traversé les âges.
Le village était principalement constitué de cahutes en bois séché et habilement renforcées avec des briques de terres. Alentour, tel un rempart, un longue barrière d'épineux touffus et très peu engageant délimitait le village afin de protéger les chèvres et les habitants des animaux sauvages et notamment les lions et tigres Mandrarikans.

Deux, hommes du village habillés simplement et traditionnellement ne bronchèrent pas au passage des voitures, laissant des lances courtes aux lames larges reposer le long d'un puit en terre.

Au fond du village, l'ambiance était bien différente.
Une maison en parpaing siègeait entourée de véhicules diverses, de motos, de 4x4 et de pickups Nazuméens.
Des tonneaux de carburant s'amoncelaient sous un haut vent et une bâche, tandis qu'un régiment... littéralement un régiment de miliciens astiquaient les armes et les vêtements.
Des lignes d'uniformes séchaient au soleil sur de longues lignes tendues entre des habitations de fortunes, bien moins attrayantes que les cahutes traditionnelles de l'entrée du village.


Et juste là, à côté de la maison, les caisses les attendaient, comme convenu, un homme ventripotent sirotant une limonade sur un hamac les surplombant.


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The Explorer Sentinel

28 décembre 2010 - L’instauration de l’embaumement en Mandrarika, l’évidence ou dernière lubie d'un dictateur inaccompli?


Le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, convaincu par l'embaumement.
Pour traverser les âges et laisser un héritage à son peuple et aux Dieux extraterrestres, le Premier Mandrar a acté l’instauration de l’embaumement.


Y aura-t-il une momie du Premier Mandrar Rakoto Manorohanta? C’est que semble espérer l’homme, après avoir autorisé la mise en place des procédés d’embaumement, comme solution funèbres aux personnalités publiques de premier plan pour le pays. Un procédé lourd et complexe, dont la technicité s’est perdue au fil des âges et pour lequel il est nécessaire d’identifier de nouveaux praticiens pour notre millénaire.

C’est un fait connu, certaines civilisations passées pratiquaient l’embaumement pour maintenir sous son état le plus favorable, la dépouille de personnalités reconnues pour leur investissement au service de la nation. Des rois, des héros et des dieux-vivants, autant de figures d'exception, exceptionnellement amenées sur ce rituel funéraire parmi les plus anciens au monde. L’embaumement préconisé pour les figures publiques mandrarikanes telles que le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, poursuit donc des objectifs qui transcendent la religion elle-même et c’est là où la différence se marque avec les anciennes civilisations.

Effectivement, le principe d’embaumement pour les personnalités publiques mandrarikanes s’inscrit davantage dans une approche pragmatique plutôt que religieuse. Si une figure politique du pays venait à mourir avant l’accomplissement de son oeuvre sur le globe et sa rencontre du troisième type avec les créateurs de l’univers, la gouvernance mandrarikane “survivante” voire sa société civile, auraient à coeur de conserver sous son aspect le plus prometteur, la dépouille du dirigeant défunt, afin que les entités supraterrestres que les mandrarikans pensent à l’origine de la création du globe, puissent en propre possession le jour de leur venue. Il faut dire que les talents de ces entités divines et supraterrestres, sont jusqu’ici très mystifiées en Mandrarika. “Certaines franges de la population sont persuadées que les divinités supraterrestres sont capables de mettre fin au processus de vieillissement, ou encore de défaire la mort. Ces radicaux, ces extrémistes, sont donc particulièrement convaincus quant à la nécessité de pratiquer, voire de populariser, l’embaumement…” nous explique Abumakari Nyobe, sociologue mandrarikan en exil au Varanya.

Retarder le processus de pourrissement et de décomposition des corps, pour permettre une hypothétique action auprès d’une hypothétique apparition supraterrestre? Voilà le pari fou qui façonne une fois encore la société civile mandrarikane.

Au-delà de cet aspect, la préservation des corps de la classe dirigeante mandrarikane a également le mérite de permettre des interventions scientifiques ultérieures. “La recherche évolue, à une vitesse grand V et plus encore avec le phénomène de diffusion de la technologie amorcé par la mondialisation croissante. Dans ces circonstances, les mandrarikans ou en tout cas leurs élites, sont convaincus que les lignes du possible vont très vite bouger, à mesure que les nations seront en contact et échangerons” qu’il soit question du domaine médicale par exemple, les autorités politiques mandrarikanes espèrent que la dépouille bien conservée de certains de leurs pairs, pourra donc contribuer à des recherches anatomiques et autres investigations scientifiques, pour remédier à l'existence de certaines maladies et pouvoir faire porter tout le mérite de cette réussite médicale, par l’offrande de son corps pour la recherche qui découlera de peut-être cinquante ou cent années encore.

Outre ces points empreints de “charité”, le sociologue Abumakari Nyobe nous indique que la mise en place du procédé est également affaire de narcissisme et d'idolâtrie propre aux figures de la dictature mandrarikane.

Avec en premier lieu, la nécessité de satisfaire un culte de la personnalité permanent. “Les dictateurs mandrarikans sont soucieux d’être bien considérés de leur vivant, mais aussi dans leur mort, ce faisant, l’embaumement leur offre l’opportunité de maintenir une empreinte, et à travers elle une forme de pouvoir, sur la société civile du pays, plusieurs centaines et milliers d’années après leur mort…” Pour le spécialiste, est alors permis un procédé de perpétuation de l’image et de l’idéologie défendues de son vivant par le dictateur défunt. “Quand le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta mourra, son embaumement permettra également l’instauration de véritables reliques autour de sa dépouille, de quoi faciliter un état de vénération parmi les populations civiles locales.

Autre point, la pratique de l’embaumement pour les gouvernants mandrarikans est aussi affaire de légitimation posthume. Le dictateur Rakoto Manorohanta pourrait ainsi, via ce procédé, se légitimer et se présenter comme une figure historique importante pour la Mandrarika, là où d’autres personnalités publiques de second plan, tomberont en poussière et pourraient se voir au fil des années, éclipsées des livres d’histoire étudiés durant les heures d’éducation religieuse. Trouver de la grandeur pour régner de son vivant, oui, mais poursuivre la quête de cette même grandeur à travers la mort, c’est mieux. Et plus encore, exception faite d’un cœur encore battant dans la poitrine, c’est surtout une énième façon de survivre à la mort… En officialisant la pratique de l’embaumement, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta pourrait bien institutionnaliser celle-ci et la rendre respectable au sein de la société civile et religieuse mandrarikane, de sorte à pouvoir arborer en des édifices religieux ou culturels, les dépouilles des personnalités concernées au premier chef par cette pratique, si ce n’est unique, rare en ce monde.

L'institutionnalisation de l’embaumement oblige donc à conserver une certaine visibilité pour les corps des personnalités embaumées, et plus important encore pour le Premier Mandrar, la pratique permet d’interdire un certain mépris pour les dépouilles des figures politiques du pays. Sacraliser les cadavres des personnalités qui ont été ou pensent avoir été des maillons importants de l'histoire nationale mandrarikane, voilà un enjeu non négligeable pour le dictateur Rakoto Manorohanta, qui ne sait qu trop bien tout le dédain que peuvent porter les gens du peuple, à un gouvernant déchu et mort. Dissuader les profanations de sa dépouille et de celles de ses proches, deviendrait alors une chose plus aisée, destinée à préserver l’héritage amoncelé de son vivant et prêt à un leg pour son successeur. “Si à la mort du dictateur Rakoto Manorohanta s’emparait de sa dépouille et la profanaient, il est permis de penser que la succession du pouvoir vers l’héritier identifié comme légitime par ce dernier serait plus difficile, car l’héritier du Premier Mandrar aurait l’obligation morale de poursuivre et de faire payer aux auteurs de la profanations, l’infamie infligée à la dépouille de celui qui lui a transmis l’autorité suffisante pour s’asseoir à la tête de la République Sacrée de la Mandrarika.
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2 février 2013 - Les industriels alguarenos et les principales firmes du secteur minier et automobile, prêts à investir en Mandrarika après la découverte de mines artisanales dans les fiefs claniques.


Mines artisanales en Mandrarika
Après le recul des forces claniques et l’abandon du fief de Tiadougou, des mines artisanales ont été découvertes sur place et motivent l’investissement de certains industriels alguarenos.

La pacification de la région nord-occidentale du Basango, invite les autorités gouvernementales mandrarikanes à capter des investisseurs étrangers pour le développement du tissu industriel local. Pourquoi investir en Mandrarika? De prime abord, le pays témoigne sur la scène internationale, de nombreux troubles intérieurs nés de la guerre civile entre les seigneuries de guerre d’une part, et le culte caaganiste, une secte faisant le jeu d’une oligarchie mandrarikane. Il y aurait donc un gros frein à l’installation durable d’actifs étrangers sur place, pour un investisseur souhaitant inciter ses actionnaires à faire le choix de cette destination.

Cependant, les récentes victoires militaires des troupes gouvernementales sur les forces claniques combattantes avec la capture de l’une des figures de la résistance clanique, Jaafi Tsiandopy, et le ralliement de certaines seigneuries de guerre prenant faits et cause pour le gouvernement, en contrepartie d’un statut territorial spécifique et d’un accès privilégié aux ressources de premières nécessités, peut toutefois laisser mûrir quelques perspectives aux porteurs d’affaires.
Si certains territoires jadis tenus par les seigneuries de guerre pouvaient durablement être pacifiés, ces mêmes industriels seraient effectivement capables de motiver des acquisitions, foncières ou non.

Si l’implantation d’industries sur place pour mettre en production des biens manufacturés à faible coût peut trouver quelques desseins, les réels motivations des industriels alguarenos à s’y implanter résiderait avantage ans la possibilité qui leur est fait d’acquérir des ressources naturelles chères à leurs industries, la présence de mines artisanales au sein des fiefs claniques étant avérés, il est permis de croire que des actions de prospection plus poussées sauraient intéresser, sur le long terme, ces entreprises spécialisées dans la fabrication.

Des mines artisanales de platine actuellement condamnées par le gouvernement mandrarikan qui en juge l’installation peu fiable ont été découvertes aux abords de Tiadougou et tout porte à croire qu’avec des moyens plus adéquats, des filons de platine et autres ressources naturelles pourraient être décelés avec plus d’aisance. Mais si les industriels alguarenos peuvent légitimement se positionner sur les appels d'offres du gouvernement mandrarikan, il leur est plus que nécessaire d’entretenir certaines garanties, à commencer par celles sécuritaires.

Une implantation à leurs conditions et avec des garanties de sécurité.

L’implantation d’industriels alguarenos, sur les terres pacifiées des seigneuries de guerre n’est pas motivée par la main d’oeuvre peu onéreuse locale mais bien la possibilité d’accéder à des ressources naturelles propices au développement des capacités de production industriels qui peuvent manquer sur le territoire archipélagique de la Fédération d’Alguarena. “Accéder à des fournitures régulières et abondantes de certaines ressources naturelles telles que la platine, serait une donnée notable de nos capacités de production automobile et d'orfèvrerie.

La platine mandrarikane, la ressource complémentaire au marché automobile et orfévrerie d’Alguarena.

La Fédération d’Alguarena abrite en son sein de nombreux constructeurs automobiles qui rivalisent d’innovation pour porter leurs produits au plus près des marchés, c’est également un producteur aurifère notable. Dans ces circonstances, l’implantation de certaines exploitations minières en Mandrarika, fussent-elles seulement dirigées vers l’extraction de la platine, constitue un business plan crédible à tout investisseur soucieux d’approvisionner à moindre frais, des matériaux de qualité au sein de ses processus de fabrication actuelles, de sorte à durablement démarquer ses produits de la concurrence.
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