21/02/2015
17:51:36
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Activités étrangères en Empire Xin

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Activités étrangères en Empire Xin

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Empire Xin. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de l'Empire Xin, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Les chiens hurlent et aboient comme des fous dans les jardins impériaux, dévorant avec violence le son harmonieux des fontaines et de leurs grenouilles. Au milieu du gazon un homme tout de noir vêtu lève une arme à hauteur de visage. Sa ligne est racée, harmonieuse, on dirait le mélange entre une canne, un fusil et une machine à écrire. Elle s’ajuste parfaitement à l’épaule, l’homme en fait la démonstration, les sangles et molettes discrètes de la crosse permettent à un tireur seul de s’assurer une excellent stabilité.

A cette distance, on n’entend rien de la démonstration de l’homme, mais les officiers impériaux semblent captivés. Puis, il porte finalement le doigt à la gâchette et vient placer ce qui sans doute est son œil – difficile de savoir derrière le voile transblême – sur une lunette. Le coup de feu sonne comme le crépitement d’une cheminée.

- « Cela a-t-il fonctionné ? » demande l’officier impérial.
- « Voyez par vous-même. » répond le Transblêmien en lui tendant une paire de jumelles.

A un kilomètre d’ici, hors de vue d'homme, un enfant enchaîné à un arbre vient de s’effondrer, fauché d’une balle entre les deux yeux. Qu’importe, il était graine de socialiste.

- « C’est d’une rare élégance. »
- « Nos ingénieurs ont mis beaucoup de soin à romantiser la mort. Pour la gloire de l’Empereur. »
- « Il vous en sera reconnaissant. »


A l'Empereur des Empereurs,
Furent offerts en ce jour.
500 fusils d'une grande qualité.

Dussent ses armées rencontrer Dieu sur leur chemin
que ces armes leur assureraient la victoire.


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ACTION RP : Arrivée d'une ambassade
DETAIL : j'introduis le pnj, on modifie ce qui éventuellement ne te va pas, puis tu prends la main, mdr, ton pays est encore plus fermé que le mien

Un vieux tas de ferraille hors d'âge et cabossé mais arborant les armes du duché de Nouvelle Fidès survole les frontières de l'empire de Xin puis entame un atterrissage. Pour se faire, il tente de se poser sur une route glaiseuse bordée de gauche et de droite par de vastes rizières inondées. Le responsable du protocole, un haut fonctionnaire de la chancellerie, observe la scène d'un air impassible. Il sait qui il attend, pour éviter toute méprise, une photo lui a été remise, derrière laquelle il est écrit : "l'ambassadrice des étrangers est Madame Pointre, veuve, professeur de langue orientale (et seule locutrice néofidéssienne de Ushong) dans un pensionnat pour jeunes filles de l'aristocratie".
bla
Madame Charlotte Pointre


Après quelques rebonds le coucou s'immobilise enfin et la femme en question en sort, suivie de deux serviteurs charriant une volumineuse malle en osier tressés. La femme va à la rencontre du responsable du protocole, le salut très humblement et lui récite dans sa langue les salutations d'usage avant de s'en remettre totalement à lui.
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14 Mai 2008,
Abords de Beiyfon, Empire Xin,
Sur une route annexe proche de la capitale,


Archaïque ? Nous préférons dire traditionnel.


Is this music ?

Cela faisait désormais près d'une heure que les envoyés du Trône du Dragon patientait aux abords de ce que l'on ne pouvait décrire que comme étant l'une des nombreuses routes de campagnes annexes sortant de la capitale afin de rallier l'on ne savait trop qu'elle localité un tant sois peu importante ou non. En terre glaise, mal entretenue, mais toutefois assez large, c'était sans doutes ce qui se rapprochait le plus d'une piste d'atterrissage. De fait, l'Empire Ushong ne disposait pas d'aéroport en tant que tel, et pourtant ce n'était pas faute d'avoir reçu milles et une injonctions, requêtes et autres plaidoiries des instances supérieures de la Clique des Wang afin d'offrir à la nation ne serait-ce que le strict minimum d'infrastructures permettant d'accueillir avions et autres aéronefs. Mais c'était là sans compter sur d'une part l'hermétisme indécent de la cour impériale qui n'en voyait nullement l'intérêt, dénonçant allègrement des absurdités en prétextant que les cieux étaient le domaine de sa Majesté Impériale et que seule cette dernière était à même de décider qui pouvait les traverser. Et lorsque ce n'était pas ces conservateurs chevronnés, les fonds et ressources disparaissaient mystérieusement dans des imbroglios administratifs dont seul le Grand Secrétariat avait le secret... Inutile de préciser que les recours possibles s'ils étaient "nombreux" étaient tous sans issus en fin de compte après un parcours du combattant via divers formulaires complexes et excessivement long à remplir, ce doublé à la lenteur de la bureaucratie que l'on pourrait presque croire volontaire.

Cet état de fait témoignait grandement de la situation pour le moins préoccupante si ce n'est catastrophique interne à l'Empire où l'on ne savait sur quel pied marcher tant les avis et les influences étaient changeants. Comme l'avait un jour un politologue du Jashuria : "Les hautes sphères Xin sont en mouvement perpétuel, le matin elles sont prêtes à évoluer autant que le Grand Kah, à midi ils s'en réfèrent à une mer de formulaires indigestes sans fin et le soir ils sont plus conservateurs et amovibles que Théodosine elle même.". Tout était ainsi dit à travers ces quelques mots. En fin de compte les rares éclaircies d'avancée advenant, si elles ne venaient pas de manoeuvres discrètes des Wang émergeaient de la Régence lorsque cette dernière daignait se pencher de temps en temps sur les affaires qui partageaient les factions de la cour.

L'autorisation d'échanger des ambassadeurs avec la lointaine et relativement méconnue Nouvelle-Fidès était entre aitre l'une desdites occasions où l'Impératrice Douairière avait pris les choses en main directement afin de couper court à toute contestation et permettre un processus diplomatique fluide. Les représentants chargés d'accueillir la délégation étrangère avait d'ailleurs été personnellement choisit par la régente afin d'empêcher toute interférence de qui que ce soit. Mi Liao, Haut Secrétaire du Protocule dépendant directement du trône et de facto Chambellan de la Maison Impériale avait ainsi été nommé comme l'homme de la situation et avait prestement gagné le lieu d'accueil convenu à l'avance afin d'accueillir l'ambassadrice étrangère dont on avait eut l'amabilité de lui fournir une photographie qui n'avait rien à envier aux portraits traditionnels des personnalités impériales tant le procédés employé était vieux.


Mi Liao, Chambellan Impérial
Mi Liao, Haut Secrétaire du Protocole, Intendant de la Cité Interdite & Chambellan de la maison impériale

Mais ces considérations importaient peu, ce qui était plus intéressent à savoir c'était tout le mal que s'était donné le Haut Secrétaire afin de permettre l'usage de cette route pour l'atterrissage du transport de l'ambassadrice. Un contingent entier de l'armée régulière avait été déployé en amont des deux côtés afin d'empêcher les passages, détournant piétons et véhicules vers d'autres voies, ce tant et si bien que la zone et les abords de la route grouillaient de soldatesque encastré dans des armures en bon acier et arborant autant des arbalètes que des piques. Et oui, l'armée Xin était très nombreuse à dire, mais la quasi totalité de cette dernière se battait encore comme quatre siècle auparavant ce qui était très bien pour le tourisme mais largement moins si elle devait s'opposer à des groupes armés.

Soldat parfaitement moderne des Xin
Un soldat régulier des bannières impériale, "l'armée" des Xin

Cependant, à mieux y regarder, les accompagnateurs du Haut Secrétaire ne se distinguait guère plus en termes de modernisme que la soldatesque, les atours traditionnels étant de mise, l'on aurait pu croire avoir remonté le temps à les voir. Ceci dit, cela ne sembla pas être un point négatif en particulier lors des premiers échanges. En effet, lorsque l'engin, une espèce de carcasse volante dont on pouvait noter le miracle qu'elle ait tenue durant tout le voyage jusqu'aux terres impériales, se posa, comme une balle de tennis peut se poser après un revers de raquette sur la route de terre, les individus qui en sortirent semblaient tout autant évadés d'une autre époque que les Ushong eux même.

Mais quoi qu'il en soit, force était de constater que ces étrangers étaient au moins au fait des usages et de la communication traditionnel au sein de l'Empire. A vrai dire, les salutation de formes étaient parfaitement déclinés et les traducteurs gracieusement envoyés par la Clique des Wang pour l'occasion n'eurent nullement à intervenir. Le Haut Secrétaire et ses assistants rendirent les salutations en exécutant une révérence traditionnel alors qu'ils joignaient leurs mains à travers les manches bien trop imposantes de leurs atours de soie.

Par la suite, un signe de main suffit afin que les piquiers affiliés à l'escorte de tout ce beau monde fasse approcher des carrosses, l'un d'eux arborait les armoiries de la Nouvelle-Fidès. Un humble présent de la Chancellerie afin de permettre à l'ambassadrice de se déplacer dans le cadre de ses fonctions. Les véhicules étaient aussi pour leur part flanqués d'une colonnes de cavaliers eux aussi en armure et dont les arcs courbés et les lances sur lesquels avaient été juchés les gonfalins impériaux du Dragon en disaient long sur leur rôle au sein de ce convoie. Bien assez vite en fin de compte tout ce beau monde embarqua et parti au galop le long, déviant bien assez rapidement sur une voie pavée bien mieux entretenue et qui se dirigeait de toute évidence vers Beiyfon, la Capitale Impériale dont les imposants remparts se profilaient à l'horizon.


L'Arche de la Concorde Céleste, marque l'entrée des hauts quartiers de Beiyfon
L'Arche de la Concore Céleste, un monument célèbre de la ville de Beiyfon qui marque l'entrée vers les hauts quartiers où résident les nobles et notables et où siège la Cité Interdite.

La destination devient clair bien assez vite à mesure que le Haut Secrétaire s'entretenait avec l'ambassadrice, expliquant à cette dernière qu'avant de lui indiquer où elle prendrait ses quartiers, les formes exigeaient qu'elle se présente à la Cour afin de signifier sa présence au Fils du Ciel lui même ainsi qu'à sa Mère l'Impératrice Douairière qui régentait l'Empire. Une audience spéciale devait avoir lieu spécialement pour ça et l'ensemble de la cour était présente pour l'occasion, incluant les plus hauts dignitaires impériaux issus des diverses factions disposant de la moindre influence sur la politique influence. Des grands noms tel que le Maréchal Wang Shao, le Magistrat Xin Xi ou encore le Grand Secrétaire Yao Liang étaient évoqués en passant par divers aristocrates aux titulaires toutes plus pompeuses les unes que les autres. Ainsi que... Fait toutefois plus étonnant, des dignitaires Transblêmiens qui siégeaient à la cour en représentant le très honorable Grand Duc Ion de Blême, tributaire et noble de facto de l'empire, hautement estimée à la cour. Ce qui laissait présager en d'autres termes une audience, au sommet si l'on pouvait dire.

Quoi qu'il en soit, les formalités d'ordinaires interminables au corps de garde de la cité interdite ne durèrent qu'un instant au vue de l'importance de l'affaire et ainsi donc, le convoi arriva dans la cour faisant face à la Pagode Céleste où siégeait le trône du Dragon.
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La Hohhothaï Post, journal quelque peu remanié depuis la révolution de Hohhothaï qui a aussi changé de logo, pour celui que l'on connaît aujourd'hui : un bambou, premier support d'écriture dans la région, avec le titre du journal en rouge, couleur aussi bien du sang que du bonheur.

Mardi 1 décembre 2009,

De l'Empire des Ushong à Hohhothaï, la longue ouverture d'étudiants à un monde proche et éloigné

En 2009, la reconstruction de l'Université de Technologie du Prodnov lui permet d'acccueillir à nouveau des étudiants sur une base régulière. Problème : il s'agit de la principale université financée et reconstruite du pays, et elle doit en accueillir tous ses étudiants (ce qui est juste impossible). Le premier investisseur historique de l'U.T.P. est l'Empire des Ushongs, et plus exactement, une faction réformiste de l'empire, les Wang, qui comptent bien utiliser l'U.T.P. pour former leurs futurs ingénieurs et techniciens dans un pays qui s'il n'est pas un pôle technologique mondial, reste tout de même largement dans les standards internationaux et peuvent permettre des transfert de technologie importants vers l'Empire des Ushongs. Le personnel de l'U.T.P. est particulièrement réticent à former les étudiants ushongs en priorité sur les étudiants prodnoviens pour lesquels ils manquent déjà de place, et font donc appel à d'autres universités pour garantir une éducation universitaire aux Ushongs tout en permettant à l'U.T.P. de se concentrer sur l'éducation de leur propre population. Les Ushongs volontaires peuvent donc aller étudier dans d'autres universités liés par des accords à l'U.T.P., et notamment à Albigärk, qui dispose de quelques universités d'ingénierie, et dans l'Union des Terres australes de Shuharri, dont l'organisme de coordination scientifique est le second investisseur de l'U.T.P. auquel celui-ci est lié par tout un ensemble d'accords académiques. Parmi les accords, il est possible de considérer les échanges d'information, les deux partis mettant leur données de recherche en commun, l'accès réciproques à des laboratoires et des équipement, et, l'envoi d'étudiants prodnoviens et ushongs vers des universités shuharries. Or, quelle ville shuharrie parle entre autres mandarin et cantonnais, se situe non loin de l'Empire, dans un climat proche et dispose de nombreuses relations historiques ? Quelle ville shuharrie dispose d'une longue histoire industrielle dont elle garde des spécialistes et souhaite reconstruire son industrie ? Hohhothaï a absorbé plus de 20 000 étudiants ushongs dans des universités en reconstruction en usant de bien des astuces : installer des cours sur les places en extérieur, faire venir des professeurs des Terres australes, faire les travaux pratiques directement sur le terrain, encourager la documentation autonome et, compter sur le rapprochement et l'entraide des étudiants, énormément.

Nos anciens savoirs forment la fondation d'un lointain futur

Donc, alors que Hohhothaï et l'Empire des Ushongs se regardent en chien de faïence, des milliers de futurs ingénieurs ushongs sont formés à Hohhothaï. L'une des particularité de Hohhothaï vis-à-vis des étudiants ushongs est qu'elle s'intéressent autant aux savoirs ushongs que l'inverse. Beaucoup de savoirs traditionnels ont été perdus à Hohhothaï lors de décennies de régime de dominion entrepreunarial pendant lequel ils ont été constamment dévalorisés. Si une bonne part des différents peuples autochtones du territoire en ont gardé une partie, le contact avec les Ushong permet de réapprendre des techniques de construction et d'agriculture traditionnelle, d'urbanisme, d'artisanat et de bien d'autres domaines oubliés, si bien que l'on se retrouve dans la situation inhabituelle ou certains Ushongs sont aussi bien étudiants auprès de professeurs Shuhs, que professeurs auprès d'étudiants hohhothaïens. Le respect que les Hohhothaïens et même les Shuhs de manière plus générale vouent à la culture et aux savoirs des Ushongs est accueilli avec beaucoup de plaisir par les Ushongs, qui ont plutôt l'habitude d'être vus comme arriérés dans d'autres pays de la communauté internationale. Les Shuhs et toute une frange de futurs ingénieurs et techniciens ushongs s'échangent donc de multiples savoirs et apprennent à s'apprécier. Mais ce n'est pas tout.

L'ambiance révolutionnaire qui enveloppe Hohhothaï depuis 2006/2007 n'est jamais réellement retombée, et certains des étudiants hohhothaïens qui servent de camarades aux étudiants ushongs étaient des révolutionnaires actifs deux ou trois ans plus tôt, et autant dire que dans les soirées étudiantes, ça parle aussi politique. Il est difficile de dire ce que deviendraient les étudiants qui retourneraient dans l'Empire des Ushongs après leurs études, mais l'on peut s'attendre à de gros changements. Il est par exemple possible que la montée en puissance de tout un milieu de travailleurs qualifiés dans l'Empire amène ce dernier à se rapprocher de l'Union, ou à l'inverse, l'arrivée de personnel éduqué politiquement revendicative pourrait déplaire aux Xin et refroidir les relations entre les deux pays. Il est fortement possible que les deux arrivent à la fois, on voit bien qu'à l'heure actuelle, il n'est possible que de conjecturer.

Enfin, alors que la Dynastie Xin reste conservatrice, et que même les Wang défendent une modernisation assez limitée du pays, des milliers de leurs étudiants sont en train de vivre dans un monde très différent, aussi bien à Hohhothaï que, pour 3 000 d'entre eux, aux Terres australes, qui, s'ils peuvent parfois sembler anachroniques avec leurs bateaux à voile ou leurs moulins à vent, sont dans les faits une des terres les plus technologistes au monde et enchaînent les révolutions technologiques depuis plusieurs décennies. Les Terres australes font partie des grandes zones de recherche en biotechnologie, mettent sur pied d'énormes programme d'exploration non seulement spatiale, mais aussi marine et polaire, sont très présents dans la recherche fondamentale, améliore constamment la production d'énergie géothermique, éolienne, biologique... C'est une des raisons pour lesquelles Hohhothaï a rejoint l'Union des Terres australes à l'origine. Et cela est même inscrit dans la culture des Terres australes, qui commencent à disposer d'importantes équipes de hackers et de biohackers par exemple. Imaginez, vous grandissez dans un empire où l'on combat encore à l'épée, où l'électricité est rare, et où vous apprenez à administrer une plantation selon des méthodes testées et approuvées depuis des siècles, un fonctionnaire vous propose des études à l'étranger et vous voilà catapulté dans un monde où l'on cultive par -30 °C sous des serres chauffées avec des plantes dont on a modifié des gènes dont on ne connaissait pas l'existence, et où il est normal de parler de modifier aussi les humains pour les envoyer vivre sur Mars. La situation peut être même difficile à concevoir, mener une vie normale sous ses conditions demande à réapprendre énormément de nos habitudes. Certains Ushongs décrivent les Terres australes comme une forme de monde onirique qui questionnait leur perception même du possible, ou expliquaient être constamment désorientés, avoir l'impression d'être projetés sur un monde étranger, voire pas tout à fait humain. Pour le coup, la culture que pourrait former dans l'Empire des Ushongs des ingénieurs passés par les Terres australes reste pour le moment difficile à imaginer.

A vouloir moderniser le pays, on pourrait bien en faire une autre planète
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Tous fils du Ciel


L'Ascension

« Du ventre des oiseaux de fer se sont extirpés à l'aube les hommes à la croix, louant le sage qui vit dans les nuages, psalmodiant les paroles de leurs pères, faisant don de soi jusqu'à tout donner de leur corps et de leur âme. Pas un homme, pas une femme, pas un enfant de la Vallée de la Yongzue échappait à ces êtres venus d'ailleurs. Partout blessés, réfugiés et sinistrés les remerciaient et venaient rendre grâce à leur douceur et à leur bravoure. Comme il était réconfortant de se sentir aimer. Ceux-là ne demandèrent rien, si ce n'est de continuer à croire dans le Fils du ciel, lui qui fut placer à la tête des Ushong par la providence, et dans sa céleste autorité qu'ils croyaient bénie par leur Dieu, l'Empereur miséricordieux.

Vous qui régnez sur la Terre depuis le ciel, faites de notre peuple un instrument de votre Paix. Faites que nous ne cherchions pas tant d'être consolés que de consoler : d'être compris que de comprendre, d'être aimés que d'aimer ; parce que c'est en se donnant que l'on reçoit, c'est en s'oubliant que l'on se trouve, c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon, c'est en mourant que l'on ressuscite à l'Éternelle Vie.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.»
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ACTION RP : Arrivée d'une ambassade
DETAIL : Bis repetita
Un vieux tas de ferraille hors d'âge et cabossé mais arborant les armes du Royaume de Prima survole les frontières de l'empire de Xin puis entame un atterrissage. Pour se faire, il tente de se poser sur une route glaiseuse bordée de gauche et de droite par de vastes rizières inondées. Le responsable du protocole, un haut fonctionnaire de la chancellerie, observe la scène d'un air impassible. Il sait qui il attend, pour éviter toute méprise, une photo lui a été remise, derrière laquelle il est écrit : "l'ambassadrice des étrangers est Madame Pointre, veuve, professeur de langue orientale (et seule locutrice Primaine de Ushong) dans un pensionnat pour jeunes filles de l'aristocratie".
s
Madame Charlotte Pointre


Après quelques rebonds le coucou s'immobilise enfin et la femme en question en sort, suivie de deux serviteurs charriant une volumineuse malle en osier tressés. La femme va à la rencontre du responsable du protocole, le salut très humblement et lui récite dans sa langue les salutations d'usage avant de s'en remettre totalement à lui.
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Les moniales de l'OCC débarquent en Xin


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Suivant les traces de l'Ordre de Wielzmin qui les précède, les sœurs débarquent en Xin pour contribuer à leur manière à l’effort humanitaire dans l'Empire du Milieu, le tout sous le regard bien veillant des autorités impériales.Rassurée par les bonnes relations entre le pouvoir impérial de Xin et leur protecteur, le trône de Prima, les sœurs s’organisent pour une large implantation dans le pays. Compte tenu des besoins considérables et du contexte favorable, le dispositif sera intégral, il comportera donc tout les types d'établissements, le tout en nombre.
Concrètement, on part sur 4 000 sœurs se dispersant en 134 maisons :
- quatre hôpitaux
- cent écoles
- vingt centres d'action sociale
- dix orphelinats.

Si l'on fait abstraction de l'installation massive, il n'y a rien que de très classique dans ce système. Cependant, l'échelle inhabituelle de l'aide est sans doute le résultat de pressions de Prima qui signe par là sa volonté d'aide à la doyenne et l’aînée de Nazum, et sans doute aussi pour forcer le développement et la modernisation de Xin, un membre influent de l'UMT sur le plan culturel mais tout à fait arriéré sur le plan économique et infra structurel. Comme pour toutes les autres installations, il faudra du temps pour que tout soit au point sur le plan du bâti et du matériel mais la volonté et le dynamisme des sœurs est considérable. Aussi peut-on s'attendre à une intensification des activités de tout types dans l'Empire Ushong.
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Arrivée d'une Ambassade



Ce jour, vingt-huitième du mois d'avril 2010, l'ambassadeur d'Aquitagne en l'Empire Xin, est arrivé à Beiyfon, la Cité Interdite, capitale de ledit Empire. Hier, le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise, le Grand-Duc d'York, a, à la demande du Roy son frère, nommé le colonel Michel de Marsac Ambassadeur. En effet, Sa Majesté est persuadée que la profondeur d'esprit et la clairvoyance de son ex-aide de camp ne peuvent être que bénéfique à l'établissement de liens étroits entre ces deux honorables pays.

Son Excellence l'Ambassadeur s'est installé dans un hôtel particulier acheté dans la capitale, Beiyfon. Après avoir présider à l'aménagement de son bureau, le colonel de Marsac est allé présenter ses lettres de créance auprès du Très Grand et Céleste Fils du Ciel, détenteur du Mandat Céleste, détenteur du Trône du Dragon, Empereur Eternel du Ciel et de la Terre, des Mortels et des Immortels. A la sortie de l'audience, l'Ambassadeur a accepté d'adresser quelques mots à la presse locale:

Michel de Marsac a écrit :J'ai trouvé Sa Majesté l'Empereur très prévenante et attachée à une relation d'amitié entre nos deux pays. Je félicite le peuple Xin d'être gouverné par si bon souverain, que le Vrai Dieu lui donne une longue et belle vie.
La décision d'envoyer un Ambassadeur en l'Empire Xin s'inscrit dans la démarche de la Couronne de se rapprocher avec les nations membres de l'UMT, et survient après le vote favorable de l'Empire quant à l'adhésion du Royaume à cette sage organisation.

Un article de Julien Porte,
correspondant du journal Flaviume Soir en l'Empire Xin
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