28/11/2014
01:04:54
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Sommet de Fortuna quand à l'Affaire de Jadis

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Palais des Doges
Le Palais des Doges, coeur du pouvoir Fortunéen et site d'accueil d'un sommet diplomatique par excellence

Clic. Le son caractéristique de la vitre d'une des fenêtre se fermant venait de se faire entendre, l'un des valets du Palais des Doges s'affairant à l'entretient des lieux avait en effet jugé bon de procéder à la manoeuvre après que les antiques couloirs du siège du pouvoir de la Sérénissime aient profité d'un agréable vent printanier matinal. Toute bonne chose ayant une fin, il convenait cependant d'éviter les courants d'airs une fois les douze coups de midi passé car dès lors le vent facétieux se plaisait à porter avec lui une chaleur grandissante caractéristique au climat sec de la région. Et en tout état de cause, il aurait été plus que regrettable que les honorables invités qui étaient attendus en ce jour attrape un quelconque mal parce que l'on avait laissé les fenêtres ouvertes.

Quoi qu'il en soit, le personnel avait fait un travail d'orfèvre sur place, pas la moindre poussière à l'horizon ni d'élément du décors de travers, le Palais des doges resplendissait plus que d'ordinaire et ressemblait même quelque part à s'y méprendre à un immense musée de par les flots infinis de peintures, tentures, tapisseries, mosaïques et autres oeuvres d'arts plus ou moins raffinés. De tout siècle et de toutes cultures, les lieux ne manquaient ainsi pas de trésors que les Fortunéens conservaient avidement et avec grand soin depuis fort longtemps pour certains, cela tantôt par respect et égards à la beauté ou l'histoire de certains élément ou par fierté et orgueil pour d'autres relevant plus de la prise de guerre. Bien évidemment tous ici, du commis de cuisine jusqu'à la garde d'honneur républicaine connaissait plus ou moins les grandes lignes desdits éléments et étaient le cas échéant capable d'en évoquer ne serait-ce quelques bribes. Et si les classiques fresques varanyennes arrivaient en tête de liste, un cadeau offert par un Shah du XVe siècle, le favoritisme allait cependant à la collection d'armures Kaulthique siégeant en rangs d'oignons sur des piédestaux dans une galerie leur étant entièrement dédiés, composés autant de répliques que d'authentiques elle étaient soigneusement classés en fonction des états qui composaient la Confédération autrefois ou qui étaient encore en son sein, l'on voyait aussi leurs versions évolués quelques siècles plus tard non loin. Personne ne savait véritablement retracer leurs origines, mais pour une raison obscure la collection était devenue une véritable attraction pour le personnel qui lui avait attribué le sobriquet "d'Ost de Féraille". Incontournable, celle ci avait cependant le mérite de faire passer inaperçu l'ancre d'acier et un pavillon à moitié déchiré que les experts de l'histoire militaire eurysienne pouvaient sans peine identifier comme étant le Gonfalon de "l'Imperador", le navire amiral de la défunte Armada Listonienne, envoyée par le fond au cours du siècle dernier et dont le Grand Amiral de l'époque avait fait repêcher l'étendard pour l'ajouter à la vaste collection des Doges.

Quoi qu'il en soit, l'heure n'était point à la mémoire ni à la visite des lieux fussent-ils des plus intéressent. En effet points d'ouverture de certaines ailes au grand public aujourd'hui, le Palais des Doges avait été entièrement bouclé et si l'on trouvait encore ça et là la garde d'honneur républicaine toujours affublée de ces tenus d'Hallebardiers tout droit sorties du XVe siècle, il était cependant plus commun de croiser des patrouilles de gens en armes tout de noirs vêtus. Kevlar, bottes réglementaires, casques, lunettes tactiques et autres éléments classiques de l'attirail du parfait soldats, l'Amirauté avait fait déployer des membres des Tercios da Màr, les forces spéciales de la Marine faisant office d'élite au sein des forces inter-armées fortunéennes, de quoi souligner amplement l'importance du sommet qui devait se dérouler aujourd'hui et aussi créer quelques haies d'honneur pour les représentants des nations invités à la table de la médiation. La manoeuvre n'avait cependant point manqué d'alerter la presse dont les membres rôdaient aux abords du Palais, tenus à l'écart par des barrières de sécurité et les forces de police appelés en renfort afin de tenir les curieux à l'écart, ou plus précisément les manifestants ayant décidé de débarquer avec leurs banderoles et leurs pancartes avec l'espoir d'interpeller les représentants Listoniens en leur faisant savoir par l'intermédiaire de leur slogans peu ambigus que les révélations des "Menaces" proférés contre le Segren n'étaient pas passés inaperçu. Ironie de la chose, ceux ci étaient en plus emmenés par le plus célèbre des journalistes de la cité qui sombre, le Patricien Dom Juan Altarini qui non content d'avoir réalisé une édition spéciale de son émission "l'Heure des comptes" sur ce que tous connaissaient désormais comme "L'Affaire de Jadis", avait décidé d'arborer sa banderole sénatoriales aux couleurs républicaines, d'empoigner son mégaphone et de venir mener la manifestation en invectivant la Listonie autant que faire se pouvait quitte à y perdre la voix.

En comparaison, l'intérieur du Palais paraissait ainsi beaucoup plus calmes bien que ce ne soit que en apparence. Si à l'exception des ailes de serviteurs et des salles de surveillance de la sécurité, l'on ne croisait pas énormément de monde pour ainsi dire au sein des couloirs et galeries du Palais, une certaine agitation régnait tout de même derrière les murs. En effet à l'abri des regards indiscrets, des ombres sinistre se mouvait prestement dans d'antiques passages dont l'existence se transmettait uniquement de bouches à oreilles et que l'on ne trouvait sur aucun plans existants, même les plus anciens. Des rictus canins, formes léonines et autres gueules béantes mythologique n'étaient pas en reste et ouvraient l'oeil plus que jamais, littéralement d'ailleurs car plus d'un tableau laissa à penser qu'il laissait traîner son regard en cette journée, de même que les fresques semblaient parfois vivantes et si l'on tendait l'oreille assez proche avec peu de chance peut être pouvait on capter un murmure étouffé. Des fantômes agités répondraient sur le ton de l'amusement et du sarcasme les serviteurs et employés des lieux, il n'y avait rien d'anormal après tous au sein du Palais des Doges, simplement de vieilles oeuvres d'arts, ce n'était pas comme si il y avait une société secrète siégeant dans les entrailles des lieux.

Toujours était-il que le coeur de l'animation du jour se trouverait au sein de l'Aile des ambassadeurs, et plus précisément au sein du Salon d'Azur auquel l'on avait attribué ce sobriquet de par les colossaux rideaux arborant des teintures rappelant aisément le ciel. Les lieux hébergeaient ainsi traditionnellement les évènements mondains impliquant des personnalités étrangères, c'est ici que l'on recevait au cours de somptueuses réceptions même si pour l'occasion l'on avait réagencé les lieux, installant une pléthores de tables avec tous les sièges associés à ces dernières nécessaire pour permettre aux délégations de siéger. Les instances financières n'avaient d'ailleurs pas été radines pour permettre l'installation du matériel mécanique comme électronique adéquat afin que tous et toutes puissent surmonter notamment les barrières de la langue qui pouvait être un obstacle conséquent au cours des discussions qui s'annonçaient et personne à dire vrai n'avait envie d'après les estimations de s'en remettre à une cohorte de traducteurs qui tel des perroquets monopoliserait la parole la plupart du temps afin d'éclairer les participants aux discussions sur la nature des propos de leurs homologues, fussent-ils des plus épicés d'ailleurs.

Officiellement par ailleurs, sa Grâce le Doge devait faire une apparition à un moment donné mais ne serait pas présente au début de l'évènement car devant se préoccuper d'affaires nationales urgentes. L'honneur de présider l'évènement revenait ainsi à l'honorable Ministre della Terra Incognita, littéralement la terre inconnue, l'appellation des affaires étrangères sur un ton d'humour purement Fortunéen. Il Signore Patrizio Derrizio, malgré son grand âge avait ainsi souhaité s'entourer d'un de ses meilleurs éléments afin de l'assister aussi "l'Artisan de la paix", l'as des as, le prince de la paix à notre époque, et le forgeron de la stabilité hors métropole fortunéenne, Il signore Nobello Camberlini, s'étant déjà illustré en ayant tenté une médiation par le passé entre l'EDLF et d'autres nations ayant des griefs à son égard, serait de la partie.

Derrizio et Camberlini
A gauche, Il Signore Nobello Camberlini, Diplomate Fortunéen / A droite, Il Signore Patrizio Derrizio, Patrice de Fortuna & Ministre della Terra Incognita

Une fois les différents représentants attendu à l'évènement arrivé, le vieux patricien chargé par le Doge d'encadrer l'ensemble des discussion et qui jusqu'à présent se tenait droit comme un piquet en s'appuyant sur une canne pris la parole afin d'annoncer "l'ouverture des hostilités".

Patrizio Derrizio - Signore, Signora, honorables représentants, vos excellences. C'est par ma voix aujourd'hui que la Sérénissime République de Fortuna tiens à vous remercier d'avoir accepté son humble offre visant à établir un dialogue calme et constructif qui nous l'espérons permettra de traiter avec efficacité, constance et justesse ce qui se présente vraisemblablement comme une crise et entache l'ordre et l'harmonie désormais bien au delà d'une seule région de par les différentes annonces et escalades économiques comme diplomatiques qui ont eut lieu au cours des dernières semaines.

Il marqua une pause, s'assurant d'avoir capté l'attention de tous et toutes.


Patrizio Derrizio - Vous le savez déjà tous, nos discussions vont principalement traiter du cas de la discorde ayant vue le jour non loin du territoire Listonien de Jadis, analyserons celle ci et notamment ses sources et chercherons des solutions qui satisferons tout le monde dans le but clairement affirmé d'entraîner une désescalade significative des tensions actuelles afin que vos nations puisse je l'espère faire table rase des mésententes et repartir sur des relations plus saines. Nous remercions d'ailleurs à cette fin votre présence à chacun, Listoniens, Segrenais, Jashuriens, et Lofoténois d'être assis en ce jour autour de cette table. Aussi, afin d'ouvrir officiellement ce sommet, nous invitons tout d'abord l'Empire Listonien et la République Ségrenaise à nous faire état, ne serait-ce que en guise de rappel d'une part des évènements ayant menés à cette "crise actuelle" mais aussi à nous exposer à tous leurs points de vue afin que nous puissions comprendre et entendre les arguments et raisons de chacun. C'est là la première étape essentielle pour une discussion saine.

A la suite de cette proclamation, il étendu son bras droits vers les abords de la salle où s'élevaient quelques buffets et des domestiques à l'affut avec des boissons dignes de ce nom et les verres nécessaires afin de servir ces dernières.


Patrizio Derrizio -
En dernier point, nous serions de terribles hôtes si nous ne pouvions satisfaire vos papilles le temps de votre séjour en notre bonne ville de Fortuna. Les employés du Palais des Doges se tiennent donc à votre disposition afin d'étancher votre soif ou de combler de présent vos estomacs si vous le désirez. N'hésitez donc point à les solliciter.
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L'avion avait volé toute la nuit. Cela faisait plusieurs jours que la délégation avait quitté listonia. Après de longues heures perdu dans le noir au sommet des nuages, ils entendirent une voix annoncer n'ont pas l'arrivée, mais qu'il reste encore 5 h avant d'arriver à bon port.
À bord se trouvait le ministre de l'Intérieur Ricardo Cortés, accompagné de son assistant Dimitri.

Ricardo

À ces derniers s'ajoute Madame Silva.

 Silvia
La rencontre avait lieu à fortune. Un territoire que les Listoniens connaissaient peu.
Mais cependant cette rencontre n'avait rien d'ordinaire. Il s'agissait de rencontrer les dirigeants de la partie adverse composé du Segren, du Lofotèn, du Jashuria.
La délégation se demandait encore ce que faisait le Lofoten et le jashuria dans cette conférence. Pour information ce problème ne concerner que l'Empire Listonien et segren.
Dans tous les cas la délégation voyait leurs venus comme une tentative d'intimidation de la part de la partie adverse et certainement de la part du segren.
Mais malgré tout la délégation n'avait pas le choix et devait mettre fin à cette crise pour permettre aux habitants de jadis de pouvoir mener une vie simple et décente.
1 h avant l'arrivée, la délégation faisait un briefing de ce qu'il allait demander à la partie adverse
Pour rappels, le Segren avait menacé l'empire en le menaçant d'un ultimatum tout en montrant un comportement agressif à l'égard de l'empire. Ce dernier ne put s'empêche de se targer d'être l'allié du Jashuria et du Lofoten et c'était servi de cette menace contre les autorités Listoniennes qui ont réagi certes avec des mots forts. Mais cela était avant tout dans le but de dissuader le Segren d'exercer ces menaces.
Ce dernier à également énoncer des revendications illégitimes sur un territoire qui ne lui appartient pas. Et cela sans preuve valable. Il est vrai que certaines populations d'ailleurs ces derniers n'était pas nombreux avait été chassés, mais rien ne prouve que ces populations appartiennent au Segren il pourrait être venu de n'importe où ?
La diplomatie Listonienne n'a pas du tout apprécier cela. Même après la crise aucune relation diplomatique avec le Segren n'est envisagée.

1 h avant l'arrivée du vol 213 Listonia....

Ricardo Cortés : Quand arrivons-nous? Cela faisait des heures que nous survolions ce vaste océan. Je ne vois rien d'autre que des nuages..
Assistant : Nous arrivons bientôt Monsieur! À cause d'un orage, nous avons dû faire un grand détour. Nous serons à Fortuna dans 1 h !
Silvia: [i]]Bon monsieur Ricardo ! C'est vous qui allez mener les négociations concernant "le problème Segrenais" Vous connaissez les indications du gouvernement n'est-ce pas ou bien je dois vous les rappeler ?
-La lever du blocus mener par le marine du Lofoten
-Excuses auprès des autorités du Segren sans aucune concession territoriale ni compensation financière. Bien évidemment, ils doivent s'excuser en premier.
-Fin des exercices militaires du jashuria et du Lofoten
Ce sont nos objectifs lors de ce sommet
.
Assistant : Très bien je prends note !
Ricardo Cortés: Je savais tout cela Madame Silva.
Silvia:....


Voix-off : "Ici votre commandant, nous venons d'atterrir à fortuna. L'atterrissage, c'est fait dans de bonne condition merci de d'avoir choisi notre compagnie !"

CXX
La délégation venait d'arriver à l'aéroport de Fortuna. Il faisait nui noire ! La délégation se dirige vers les véhicules qui avaient été louer pour l'occasion. Protéger pas des hommes en costumes noirs la délégation se dirigea d'abord à son hôtel où ils vont passer la nuit.
Le jour suivant les autorités Listoniennes prirent la route en direction du Palais des Doges, cœur du pouvoir Fortunéen .
C'est un endroit hors du commun. En effet, la délégation n'était jamais venue ici d'ailleurs c'et la première fois que des représentants Listoniens mettait les pieds sur le sol Fortunéen.
Depuis la grande guerre, il n'y avait plus eut de délégation Listonienne sur le sol fortunéen.
À leur arrivée ils furent accueilli par des manifestants qui semblaient vouloir passer un message ...
Ils avaient des banderoles et scander que les menaces à l'égard du Segren n'était pas passer inaperçu etc...
Madame Silvia chuchota :

Silvia : Sont ils fou? Je me demande dans quel monde nous vivons. Je s'avais que c'était une mauvaise idée de venir dans ce pays
Assistant : Je pense que oui Madame ils sont bien fou ! On dirait qu'on n'est pas les victimes dans cette histoire !
[i]

Ils virent une jeune femme avec un mégaphone...[/i]

Silvia : ignorons là elle est sans importance..
La délégation continua son chemin et arriva devant le palais où ils furent accueilli par Signore Nobello Camberlin etl Signore Patrizio Derrizio

Ricardo Cortés 
: Bonjour ! C'est un honneur pour nous que d'être reçu par Monsieur Patrizio Derrizio. Ici à fortuna!
Ce n'est rien nous avons accepté votre offre car en partie nous n'avions pas le choix. Mais nous vous remercions des efforts que vous menez pour permettre à notre pays de pouvoir se justifier et de pouvoir défendre ces intérêts.
Oui comme vous l'avez dit nous espérons que le dialogue d'aujourd'hui sera constructif et sincère ce qui permettra de trouver une sortie de crise.
Nous espérons qu'aussi que vous resterez neutre dans ces négociations.
Je vous présente Madame Silvia ainsi que mon assistant Dimitri !

Il écouta ce que son homologue avait à dire puis il se prononça.

Ricardo: Tout comme vous je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites. Sachez que nous avons beaucoup d'espoir en ce qui concerne ces négociations. Même si je doute qu'il puisse exister une situation qui puisse satisfaire tout le monde, je reste optimiste quant à l'issu de ce sommet. Comme je l'ai dit ce n'est rien nous sommes ici que pour les citoyens de Jadis. Leurs sécurités est ce qui nous importe le plus !
Tout à fait assistant je vous laisse rafraîchir la mémoire de Monsieur Patrizio Derrizio!

Assistant : Bien ! Donc le segren nous à menacer à travers une lettre donc lettre rendu public donc il nous à menacer de représailles de la part du jashuria et du lofoten qu'il a qualifié comme étant ces alliés si nous n'acceptions pas ces requêtes. Cela est une menace grave, car nous n'avons avant cette lettre proférée aucune menace à l'égard de ce dernier. Il nous a également menacé de sanctions. Pour nous, cela était intolérable nous avons ainsi rétorqué avec des mots certes durs, mais nous pensons qu'il le mérite, car ils nous ont menacé sous prétexte de leur soi-disant revendication. Revendication sans preuve en plus.
Les mots que nous avons utilisés à l'égard des autorités Segrenaise n'avaient pour but que de les dissuadés nous n'avons aucunement menacé le segren d'action militaire. De plus je tiens rappeler que nous n'avons pas non plus menacé ni entreprit d'action dans le but d'envahir ce pays cela n'est pas dans notre intérêt. Ce dernier en retour à mener des actions illégitimes contre notre pays.

Ils nous ont accusés de vouloir les envahir et ils ont demandé au jashuria et Lofoten de" l'aide" contre " une soi-disant menace Listonienne". C'est dernier nous ont directement menacé militairement sans même prendre le temps de réfléchir a une solution pacifique ou sans même prendre la peine de se demander pourquoi nous avions réagi de la sorte.
De plus ce dernier se permet de revendiquer jadis. Pourtant, il n'y a aucune preuve concrète que ce sont les peuples de son pays qui y vivait. Les populations qui vivaient là ont tout à fait pu se déplacé n'importe ou en Aleucie donc ces revendications ne sont pas justifiées.
Le plus choquant, c'est que le Lofoten et le jashuria défende le pays qui nous à menacer !
Voici notre version… En fait, c'est la version même de ce qui s'est réellement passé !
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La délégation segrenaise qui était attendu à Fortuna est composée du Président de la République en personne, à savoir Mr Diwali Cherokee, de la Ministre des Affaires Etrangères segrenaise, Mlle Abey Sioux ainsi que le chef de la tribu des Tuattuit, Mr Leyati Miwok.
Il était très important pour le Segren d'envoyer son Président de la République en personne afin qu'il s'investisse un peu dans la politique du pays, et de voir ses capacités à gérer une crise comme celle-ci qui ne s'est jamais produite au Segren depuis la grande famine qui a permis l'instauration de la dictature d'Anoki Chinook.
Ils prirent l'avion dans la nuit afin de se rendre au Fortuna. A son bord, quelques membres de la Garde Présidentielle Segrenaise ainsi que quelques militaires accompagnèrent les trois politiciens segrenais.

Le voyage se passa sans encombre et l'atterrissage à Fortuna se passe pour le mieux.
Sur le tarmac de l'aéroport, une foule de journaliste et de manifestant faisait un vacarme à ne plus s'entendre. Les manifestant tenaient des pancartes avec marqué : "Ecoutez la colère du peuple".

Manifestants à Fortuna

Cette phrase fait référence aux mécontentements provoqués par l'annonce du gouvernement Fortunéen d'accueillir une réunion urgente pour résoudre la crise Segreno-listonienne de Jadis. Sauf qu'ils redoutaient que la crise les atteignent eux aussi.
Donc, ils exprimèrent leur opinion en s'en prenant à la délégation listonienne et à la délégation segrenaise.
En descendant de l'avion, la garde présidentielle ainsi que les militaires présents essayaient tant bien que mal de se sortir de cette foule gigantesque.
Les journalistes prirent les politiciens segrenais d'assaut, et les bombardaient de question concernant cette réunion de crise :


Journaliste a écrit :Mr le Président Segrenais, pourquoi cette réunion se déroule-t'elle à Fortuna et pas dans un autre pays ayant participé à la crise de Jadis ?
Diwali Cherokee : "Ecoutez, il s'agit du gouvernement de votre pays qui a pris l'initiative de résoudre cette crise de Jadis en accueillant une réunion de crise au sein de son pays. Nous aurions bien voulu l'organiser autre part mais les autres pays concernés avaient donnés leur accord pour l'organiser au Fortuna donc nous avons suivis la décision.
Maintenant, laissez-nous passer je vous prie !"

Journaliste a écrit :Allez-vous entrer en conflit militaire avec la Listonie étant donné les menaces qui vous ont été proférées ? Allez-vous au contraire vous incliner devant cette empire qui a soif de pouvoir ?
Diwali Cherokee : "Je ne réponderai pas à votre question. Maintenant, laissez-nous passer. Nous avons rendez-vous dans une heure environ au Palais des Doges, pour y retrouver les autres délégations déjà présentes."

Abey Sioux : "Vous avez entendu, circulez maintenant ! Vous verrez bien les décisions qui ont été prises lors de cette réunion. Alors arrêtez de nous bombarder de question tant que les événements n'ont pas eu lieu !"

La foule se retira d'un coup, après que les militaires segrenais élargissent leur périmètre de sécurité. La délégation segrenaise se rend maintenant en direction du Palais des Doges, afin d'y retrouver Il Signore Patrizio Derrizio, ainsi que les délégations listoniennes, lofotènes et jashuriennes.
Ils firent leur entrée de ce batiment magnifique et y rencontrèrent Monsieur Derrizio dans le hall.


Diwali Cherokee : "Toutes mes salutations, monsieur Patrizio Derrizio. Nous sommes ravis de vous rencontrer en ce beau pays qu'est le Fortuna. Nous avons était un petit peu retardé par une foule hystérique et mouvementée à l'aéroport. Nous espérons en terminer avec cette crise de Jadis qui ne fait qu'empirer de jour en jour.
Merci de vous être porté volontaire pour organiser cette réunion de crise qui, je l'espère, saura arrondir les angles et permettra de trouver une ou plusieurs solutions au problème."

Ils suivirent Monsieur Derrizio jusqu'à la salle où se trouvaient les délégations Listoniennes, Jashuriennes et Lofotènes. Les politiciens segrenais adressèrent leur salutations aux différents membres présents dans cette salle et s'installèrent autour d'une grande table afin de commencer les discussions.

Abey Sioux : "Conformément à votre demande, je me permet de vous rappeler les faits.
Suite au message de l'Empire Listonien afin de créer des relations diplomatiques, économiques et dans d'autres domaines.
Et ils se sont permis de critiquer en quelques sortes, les mouvements indépendantistes qui régnaient dans notre pays. Donc, je me suis permise de leur répondre, certes d'une manière un peu brusque, je l'avoue, que la situation était sous contrôle par nos autorités locales et qu'ils ne craignaient rien à se sujet.

Et c'est à ce moment précis que j'ai abordé du sujet de leur colonie. Et j'ai aspiré aux débats et aux négociations afin de résoudre ce problème de colonie qui était établi sur un de NOS territoires ancestrales, et je pèse mes mots. A aucun moment je n'ai prôné la violence ou quoi que ce soit.
Et puis, quelques jours plus tard, je reçu une réponse de l'Empire Listonien. Il était écrit noir sur blanc que je proférai des menaces contre leur pays. Ce qui en aucun cas vrai.

Puis, il a ensuite essayé de nous intimider et de nous menacer en nous disant qu'il était allié avec l'Empire Francisquien. De plus, ils nous a fait part, que toutes les tribus qui était présente sur ce territoire ont été chassées. Est-ce une pratique digne d'un état à l'heure actuelle ? Et pour couronner le tout, il ose insulté le chef de la tribu des Tuattuit, Mr Leyati Miwok, ici présent, ainsi que notre gouvernement pour avoir eu un imaginaire débordant sur ce territoire. D'ailleurs, il ose dire haut et fort qu'il ne reconnait pas la tribu des Tuattuit ! Ce qui est une atteinte à la vie sociale de notre pays !
"

Mademoiselle Sioux, sur le coup de la colère, perd son souffle et s'arrête brusquement de parler. Le Président de la République Segrenaise continua de décrire cette scène qui a amené la crise Segreno-Listonienne.

Diwali Cherokee : "Je me permets de continuer si cela ne vous dérange pas. Les menaces de l'Empire Listonien ne s'arrête pas là. En effet, ils nous ont dit ouvertement que si des bases militaires Lofotènes, Saint-Marquoises ou Jashuriennes étaient présentes sur notre territoire, notre pays connaierait une pluie de sang, versé par tout les habitants de notre pays sans distinctions. Et ces pratiques n'ont toujours pas été condamnés dans ce monde ? L'Eurysie est connu pour avoir une diplomatie instable, et là, il s'amuse à chambouler l'équilibre au Nazum, en Afarée et maintenant en Nord-Aleucie.
Il s'agit d'un jeu pour eux car l'ambiance y a toujours été comme ça. Mais, le Nord-Aleucie, comme peux en témoigner le Lofoten, est un continent où règne la paix, l'équilibre et l'harmonie entre les différents pays la composant.

De plus, la Listonie serait prête à se battre pour protéger son territoire sauf que nous leur avons profané aucunes menaces de violence.
Et en plus, nous devons nous excuser comme des enfants ayant faits des bêtises, sous peine d'être réprimandé par la grande méchante Listonie. Et quand j'entend dans la presse, que la Listonie se considère comme une victime, je préfère en rire énormément et je pense pas être le seul à le faire étant donné l'absurdité de cette crise.

Enfin, pour terminer, nous sommes considérer comme instable par nos voisins listoniens alors que c'est eux, qui a quelques mois de cela, était en crise avec le Jashuria et d'autres pays. Donc avant de sortir des sottises pareilles, réfléchissez un minimum et réfléchissez aux conséquences avant de plonger au fond du trou tout seul comme un grand."

Après cette longue tirade du président Segrenais, la parole allait revenir à quelqu'un d'autre. Mais le chef de la tribu des Tuattuit à souhaité lui aussi s'exprimer à ce sujet.

Leyati Miwok (chef de la tribu des Tuattuit) : "Avant de me dire que j'ai un imaginaire débordant, vous devriez vous le demander d'abord avant d'inssinuer que nous proférons des menaces. Car les menaces sont inexistantes, nous en avons les preuves et nous avons aussi des témoins.
Sachez que nous, Tuattuit mais aussi Segrenais, nous ne partirons pas sans avoir obtenu gain de cause dans cette affaire.

S'il faut négocier nuit et jour pour trouver une solution convenable, qui je l'espère soit gagnant-gagnant, je le ferai et mon président aussi.
Je vous laisse la parole à présent."
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La délégation jashurienne, représentée par la Première Ambassadrice du Jashuria, madame Lalana Preecha, s’était rangée sur le côté, laissant les Listoniens et les Segrenais s’affronter sur cette première manche des négociations. Tandis qu’ils étalaient leurs revendications, l’ambassadrice écoutait d’un air distrait, plus intéressée par les dorures et les moulures du palais fortunéen.

Les Jashuriens avaient consenti de bonne grâce à se rendre à ce sommet diplomatique, par pure politesse envers la Sérénissime. Ils auraient très bien pu ne pas y pointer le bout de leurs nez car rien ne les y obligeait, si ce n’est le respect qu’ils avaient envers la république patricienne. Les Lofotènes se tenaient à côté d’eux et l’ambassadrice avait brièvement échangé avec le représentant lofotène avant le début des « hostilités » afin qu’ils accordent leurs violons. Rien de bien méchant … simplement une discussion entre gens de bonne compagnie.

Lalana Preecha avait un objectif assez clair en venant à cette rencontre et le Cercle Intérieur avait placé la barre très haut. Si elle sortait de cette conférence avec ce que les Ministres avaient réclamé, cela serait une victoire écrasante pour la Troisième République du Jashuria. Utiliser le prétexte d’exercices militaires pour déclencher un sommet diplomatique était un piège diplomatique parfait, dans lequel la Listonie venait de tomber comme une mouche attirée par le miel. Le Segren, quand bien même le Jashuria garantissait son indépendance, n’était que le faire-valoir de la politique jashurienne. Le Segren n’était que l’infortuné jouet des puissances lofotènes et jashuriennes dans cet énième épisode des relations diplomatiques entre la Listonie et les Grandes Puissances.

Les gesticulations de la Listonie sur scène étaient pathétiques, mais au moins, elle jouait son rôle à la perfection. Comme à son habitude, le pays jouait la carte de la mauvaise foi. Les échanges diplomatiques avaient été rendus publics et il était clair que la Listonie avait à nouveau débuté les hostilités envers un pays dont les prétentions territoriales étaient légitimes et auraient pu se régler pacifiquement, sans que l’une ou l’autre des parties ne soit lésée. Mais la Listonie, toujours aussi habile avec la diplomatie qu’un singe avec une machine à écrire, s’était révélée incapable d’avoir du « flair » et de sentir dans quel sens le vent allait tourner.

C’était une occasion en or pour le Jashuria de raffermir son autorité et de remettre la Listonie à sa place. Le Jashuria, derrière ses sourires, n’avait jamais pardonné à la Listonie ses fautes diplomatiques. Le pays considérait que la Listonie était toujours un danger à moyen terme pour la paix du Nazum et ne tarderait pas à retourner sa veste pour frapper les pays les plus faibles. Les Listoniens étaient totalement indignes de confiance, comme en témoignaient leurs récentes frasques avec les Tryloniens … L’enjeu était de suffisamment circonscrire et limiter les actions de la Listonie pour qu’elle ne représente plus une menace dans les mois à venir.

Le Jashuria était bien entendu au courant du fait que la Listonie continuait à s’armer. Si les Listoniens n’avaient pas cherché à rompre les Accords de Friberg sur la militarisation des territoires au Nazum, il était certain qu’ils tenteraient à nouveau d’armer leurs territoires d’outre-mer. Le Jashuria et ses alliés se devaient de stopper cela avant qu’il ne soit trop tard.

Lalana Preecha attendit que l’émissaire du Segen finisse son ennuyeuse tirade à l’encontre des Listoniens avant de prendre la parole.

« Mesdames et messieurs les représentants … Comme vous le savez, la Troisième République du Jashuria est ici présente sur invitation de la Sérénissime République de Fortuna, qui nous fait l’honneur de nous accueillir entre ses murs chargés d’histoire. Cet auguste lieu qui aujourd’hui accueille notre sommet nous oblige par bien des manières. Je resterai brève à ce sujet, vous laissant le soin d’apprécier le caractère historique de ces lieux, pour en venir au point principal de mon intervention.

Mesdames et messieurs les représentants de la République ségrenaise et de l’Empire listonien : êtes-vous des enfants ?

Le monde entier est au courant de vos frasques et de vos arguties interminables sur vos rivalités territoriales. Vous vous êtes répandus sur les médias du monde entier pour une frontière dont personne n’avait jamais entendu parler jusqu’alors. Vous avez, excusez-moi du peu, brisé toutes les règles les plus élémentaires de la diplomatie, à savoir des discussions policées et surtout confidentielles. Quel genre de pays a la goujaterie de publier les missives envoyées par les services diplomatiques ? Même dans le plus fort des conflits avec l’Empire Démocratique Latin Francisquien, cette chose n’était jamais arrivée.

Vous vous êtes tous les deux comportés comme des enfants, agitant des menaces comme dans une cour de récréation. Or, mesdames et messieurs les représentants, la diplomatie est une chose trop sérieuse pour être laissée à des boutefeus inconséquents. Vous vous êtes tous les deux ridiculisés sur la scène internationale, chacun rivalisant de bêtise pour faire avancer de manière grossière son agenda politique. Aujourd’hui, regardez-vous, sur la tribune, à exiger à nouveau de l’autre qu’il s’aplatisse devant votre … puissance ? A bomber le torse, promettant à l’autre une pluie de sang ou un combat d’une violence inouïe. Le premier se ridiculise par sa diplomatie foutraque et ses gesticulations, l’autre s’illustre par sa faiblesse en demandant une aide militaire à ses partenaires économiques dès qu’il ne parvient plus à régler pacifiquement de simples discussions diplomatiques.

Aussi le redis-je devant vous. Vous n’êtes pas là pour négocier. Vous êtes ici parce que vous êtes des enfants et qu’en tant qu’adultes responsables, la République Fortunéenne, les Provinces-Unies du Lofoten et la République du Jashuria sont là pour mettre un frein à vos délires avant que les tensions ne finissent par attirer quelques vautours. Vous n’êtes pas ici pour obtenir des concessions, mais pour recevoir une bonne leçon. »



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Après ces paroles prononcées par les représentants du Jashuria et vu la situation actuelle des choses, le Président Segrenais s'apprête à faire un acte jamais commis auparavant.

Diwali Cherokee : "Je voulais vous annoncer à toutes et à tous que la République Segrenaise se retire officiellement du sommet de Fortuna. En effet, les tensions régnant entre la Listonie et le Segren sont trop fortes pour tenter d'être réglées avec diplomatie. Et étant donné qu'il s'agit d'un état malveillant, corrompu et borné, les négociations seraient inexistantes, et il ne cesserait de ressasser toutes les fausses informations qu'ils ont afin de nous rendre coupable de cette affaire.

Nous considérons à l'heure actuelle où je vous parle, que la crise de Jadis est terminée. Des mesures drastiques ainsi que des sanctions fortes et immédiates seront prises dans les prochains jours pour lutter contre ce genre d'événements. Ainsi, un mur en guise de frontière sera érigé entre le Segren et la Listonie avec une surveillance renforcée. Des fortifications sur les eaux segrenaises verront aussi le jour.

Et enfin, à partir de ce jour, le Segren ne reconnaitra plus la Listonie comme un pays. Elle niera son existence à l'échelle internationale au vu de toutes les tensions et du déséquilibre qu'elle à engendrée ces dernières semaines dans le monde entier."

Ces sur ces mots que la délégation segrenaise quitta Fortuna, et repris son avion en direction de Cahokia, la capitale Segrenaise. Ce discours du Président Segrenais restera gravé dans l'histoire du Segren pour toujours.
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Les Provinces-Unies du Lofoten n'avaient consenti à approuver cette initiative Fortunééene de médiation qu'à contre-coeur, et la Chancelière S. Olgarson avait fini par donner son assentiment qu'à la toute dernière minute, et du bout des lèvres. Après tout, ils étaient dans leur bon droit, et n'avaient pas à se justifier aux yeux du monde, encore moins auprès de Fortuna, dont on pouvait réellement questionné le rôle dans cette crise, que certains observateurs n'hésitaient pas à qualifier d'extrêmement limité, et de manoeuvre emplie de condescendance et d'arrogance de la part de la Sérenissime. Toutefois la Chancellerie Lofotène Sigrid Olfgarson ne pouvait raisonnablement négliger ou minorer l'impact de leur embargo non officiel sur les intérêts économiques de la république maritime dans le commerce mondial, et en ce là, on peut dire que les deux états parlaient le même langage et partageaient la même vision. La real politique prenait donc le dessus, et les enjeux internationaux devenaient prépondérants eu égard aux ambitions personnelles et autres fiertés patriotiques ou nationalistes.

Le pouvoir executif des Provinces Unies demeurait convaincu que la résolution du conflit de Jadis entre la République Segrenaise et l'Empire Listonien par l'entremise de son enclave du port de Jadis n'était pas une simple petite crise politique comme le Lofoten avait l'habitude d'en traverser.
De nombreuses réunions à des heures tardives eurent lieu au Palais de la Chancellerie, pour discuter et débattre du bien fondé des actions entreprises en Segren, mais tous s'accordaient pour affirmer que la crise puisait ses racines dans une problématique autrement bien plus complexe que les principaux protagonistes ne voulaient l'admettre : égo, esprit de compétition, domination commerciale, impérialisme, et colonialisme, le tout sur un fond non assumé de racisme.

Voilà quels étaient les véritables ressorts et sources de cette crise, cristallisant les anciennes rancœurs et amertumes des peuples nord aleuciens, nourris et alimentés par cette croyance tenace que la libération de l'oppression et de la tyrannie ne peut se faire que par la force brute et la violence, spécifiquement quand il s'agit d'un Empire colonisateur. Les Provinces-Unies du Lofoten cultivaient cette image patriotique, et entretenaient la légende de leur fondation par une émancipation de leur assujettissement par une guerre civile libératrice du joug colonisateur.
Cela explique donc en partie pourquoi les Lofotens ont une bien piètre opinion de ces Empires vieillissants et dégradés, qu'ils assimilent à des vestiges du passé s'accrochant désespérément à leurs vieilles gloires et leurs figures tutélaires dans une forme de nostalgie poussiéreuse et pathétique.

Conscient que tout était politique et qu'il fallait envoyer un message clair de fermeté et de soutien indéfectible à leurs alliés, le gouvernement fédéral de Pembertøn décida d'envoyer non un politicien de l'intelligentsia lofotène issu des salons consulaires cossus et bourgeois , mais une brillante militaire du rang, le Général de Division Magdalena Armstrong, n°3 de la chaîne de commandement militaire, porte-parole du Département Fédéral de la Défense. Une femme pragmatique, incorruptible, en qui avait placé une confiance absolue le Sky Marshall Trygve Røyneland et le Chief Officier du FSD, Markus Finnigan, qui tous deux avaient fortement appuyé de tout leur poids pour dissuader la Chancelière de s'y rendre en personne, ou même d'envoyer un membre officiel du cabinet.

De plus, il était attendu qu'une foule nombreuse, compacte, et foncièrement hostile aux Listoniens s'était rassemblé autour du Palais des Doges, afin de faire la démonstration de force que les opinions publiques étaient clairement en faveur du camp aleucien, et que personne n'était venu soutenir le camp eurysien.

Le Général Armstrong s'était brièvement entretenu avec la représentante des affaires étrangères du Jashuria. Les échanges avaient été cordiaux, elle était bien consciente que leurs intérêts nationaux divergeaient, et que leur point de convergence résidait en une très forte désapprobation du comportement ultra-agressif de la Listonie. Mais les nordiques n'étaient pas dupes, et savaient que le Jashuria jouait sa propre partition, et son attention était focalisée sur le Nazum ce qui était fort compréhensible, de leur point de vue. Ces manœuvres militaires avaient fait couler beaucoup d'encre parmi les tabloïds lofotèns, rarement les habitants des Provinces-Unies avaient été confrontés à une telle situation conflictuelle aux portes de leurs frontières. Mais tout cela avait eu au moins le mérite de mettre en lumière les aptitudes et capacités de deux puissances armées à coopérer et collaborer sur le terrain. En cela, c'était déjà une petite victoire à mettre à l'actif des deux démocraties.

Les services de renseignements avaient émis des recommandations et des rapports qui allaient tous dans le même sens, la Listonie n'était pas prête à négocier ou même à entendre des propositions constructives, ou ébauches de solutions, Voilà pourquoi le FSD était déjà entré en action en Saint-Marquise et en Segren pour activer les réseaux associatifs et cercles politiques, afin de mobiliser les opinions publiques en faveur d'une union nord-aleucienne, indépendamment de la crise de Jadis pour constituer un bloc anti-Listonien.


generalarmstrong

Le Général de Division, Magdalena Armstrong, fidèle à son flegme militaire, demeura peu impressionnée par le luxe et le stupre de la formidable et riche architecture Fortunéenne, héritage glorieux d'un patrimoine séculaire. Cependant elle prit le temps de saluer et de présenter ses hommages et salutations à l'ensemble des représentants et dignitaires fortunéens, listonniens, segrenais, et jashuriens. Restée en retrait, observants les comportements puérils, les invectives des uns et des autres, cela confortait son idée de l'impuissance de la politique. Les premiers accusaient, les seconds récusaient, et les derniers moralisaient en tentant de jouer les chefs de famille. Spectacle déplorable s'il en est. Elle s'abstint donc d'intervenir, comme cela était convenu, bien consciente que ses paroles seraient scrutées et interprétées de toutes les façons qui soient.

Elle exprima une sorte de soulagement à la bouderie segrenaise, qui tel un enfant gâté, décida de se retirer dans son coin, ne s'émeuva guère des gesticulations et éructations listoniennes qui décidément perdait toute crédibilité pour peu qu'il leur en restait encore.

Lors d'une rencontre bilatérale, les Provinces-Unies avaient fini par obtenir une concession militaire en territoire segrenais, d'où ils pourraient directement observer les agissements listoniens, ainsi que la militarisation de la frontière segreno-listonienne, sans parler des installations portuaires dont ils bénéficiaient et pouvaient ainsi contrôler l'ensemble du détroit et les routes maritimes se concentrant dans le passage du Nord-Ouest.

Restait donc la question de l'embargo de Jadis. Jadis n'est pas un pays, ce n'est même pas un bout de pays, il ne s'agissait que d'une seule et unique province, représentant 1/50 de la surface du Segren, une simple cité portuaire de quelques milliers d'âmes. Ce n'était donc tout simplement pas entendable au vu du poids économique, politique et militaire que représente Jadis dans la région que l'Empire Listonien puisse émettre la moindre revendication ou exigence. Mais l'embargo coûtait cher et donc était disproportionné eu égard à la position et l'influence de ce petit comptoir commercial, qui ne représentant quasiment rien dans la balance commerciale du Lofoten.

Bref, si on lui posait la question, le Général Armstrong allait donc annoncer que les exercices allaient se poursuivre et se terminer comme prévu, et que l'embargo cesserait progressivement, afin que chacun puisse retourner vaquer tranquillement à ses préoccupations. Mais avant toute chose,elle voulait observer la réaction et la réponse des Listoniens fasse au retrait des Segrenais. Allaient t ils oser se croire en droit et en légitimité de formuler ne serait-ce qu'une seule et petite exigence alors qu'ils devraient se satisfaire, au vu de leurs comportements, de ne pas avoir simplement été annexés ou envahis...l'attente et la tension était à leur comble mais les Provinces-Unies n'allaient pas dévoiler toutes leurs cartes, non. Un silence pouvait en dire long, très long, bien plus que ne saurait le faire un discours fleuve.

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La délégation du Lofoten ne souhaitant pas s'exprimer à la suite de ses homologues et de l'annonce quelques peu précipité mais nécessairement surprenante des premiers peuples de se retirer du sommet laissa place pendant une poignée de second au son des ustensiles d'écritures grattant avec acharnement le papier. Les représentants de la Sérénissime avaient été relativement silencieux durant les interventions de tous et chacun, s'efforçant d'afficher la mine la plus sceptique qui soit sur le faciès ils n'avaient laissé entrevoir aucune réelle émotion à l'écoute de leurs invités, à croire qu'il s'agissait là d'authentiques statues. Plus encore, il Signore Camberlini s'était affairé pendant tout l'épisode à prendre des notes avec une assiduité qui ferait pâlir l'assemblée de secrétaires présente dans la salle qui enregistrait tout ce qui se disait ici afin de fournir à aux divers gouvernements participants des rapports édifiants. Il signore Derrizio pour sa part avait favorisé entre ses mains une tasse de thé servie dans un service en porcelaine de l'Empire Xin et dont on devinait à l'odeur des arômes, que les plantes employés afin de concevoir le breuvage venaient du Jashuria dont la réputation en la matière de cultivation et de préparation de ces dernières n'était plus à faire. Quoi qu'il en soit, le Ministre n'avait point bronché depuis le début des discussions, même lorsque la République Segrenaise avait annoncé se retirer, il s'était simplement contenté de les saluer poliment et de leur souhaiter un bon retour. Lorsque le calme fut revenu après que chacun eut fait ou non ses petites proclamations, il prit à nouveau la parole en se levant, non sans poser délicatement sa tasse sur l'assiette destinée à la supporter.

Patrizio Derrizio - Signore et Signora, avant toutes choses, sachez que nous vous avons tous et toutes écouté avec grande attention. Si nous déplorons le départ précipité de la république Segrenaise, force est cependant de constater que les autorités de cette dernière préfèrent visiblement soigner leurs maux par eux même sans assistance extérieur, et puisqu'ils se considèrent comme des gens forts et indépendant aptes à tout affronter par eux même, qui serions nous pour les juger quand à cela ? Faisons donc fis de ces menus incidents et sources régionales opposant la Listonie et le Segren, ce seront à leurs représentants communs de s'organiser sur la question, quand à nous, cela ne nous concerne plus.

Il marqua une pause, basculant ensuite progressivement son regard sur chacune des délégations restantes.

Patrizio Derrizio - Cependant... Et sans aucune médisance, je pense que nous pouvons dire que maintenant que les litiges secondaires ne sont plus à l'ordre du jour, nous pouvons entamer le hors-d'œuvre en faisant fi de l'entrée en matière. Nul ici n'est en effet naïf, le principal sujet de discorde à l'heure actuelle n'est point entre le Segren et la Listonie mais trouve des causes bien plus larges et impacte autant le Lofoten que le Jashuria face à la Listonie. Qu'il s'agisse de rivalité régionales au Nazum impliquant autant d'obscures revendications qu'une lutte économique aussi vaine que galopante ne cessant de grimper dans les excès pour nuire à tous et toutes... Ou bien "d'ingérence" comme l'on aime si bien le dire de nos jours, sur le continent Aleucien permettant aux uns de présenter les muscles et aux autres de quitter une envergure en somme locale pour impacter l'ensemble du globe... Ma foi... Je crains que ces rivalités d'ordinaire assez banales ne prennent une ampleur des plus ennuyeuses lorsque ce sont les marchés mondiaux qui commencent à en ressentir l'impact.

Il Signore Camberlini avait achevé d'achever ses notes tandis que le ministre avait pris la parole et pris immédiatement la suite.


Nobello Camberlini - De nos jours alors que les économies se lient toujours plus les unes aux autres et que les peuples apprennent à se côtoyer en profondeur que ce soit à travers le tourisme, les réseaux sociaux ou les échanges universitaires, missions religieuses, contrats multinational et j'en passe, le dicton voulant que "Chaque action a des conséquences" n'a jamais été aussi vrai. La concurrence n'est jamais réellement une mauvaise chose pour la bonne santé des états certes, nous ne dirons pas le contraire, mais elle se compare à une addiction. Si l'on en abuse, l'on deviens accroc, comme l'alcool ou le tabac mais plus encore que cela, il y a des répercussions à force de fonctionner avec, sur son être même mais aussi sur son environnement.

Afin d'appuyer son propos, le diplomate fit signe à l'un des assistants présent non loin afin qu'il lui apporte un porte-documents, ce dernier contenait semble-t-il diverses études, investigations et autres sondages réalisés par des instituts et organises spécialisés et dont le sérieux n'était plus à démontré. Les experts associés s'étaient ainsi penché notamment sur les récentes fluctuations des marchés et des bourses depuis la montée des tensions récentes dans le Nazum et l'Aleucie dont le dénominateur commun était la Listonie. L'on trouvait aussi un certains de rapports quand aux chiffres du tourismes ou même sur l'intensité du trafic maritime en certains lieux, voir des prévisions pour le futur proche et lointain pour ne citer que ça en guise d'exemple.


Nobello Camberlini - La stabilité est le secret même de l'immortalité de l'économie, de même que de l'entente entre les peuples et cette dernière est extrêmement sensible à l'apparition d'électron libres s'ingérant dans sa routine. Dans un jargon médical, l'on pourrait parler de symptômes. Vous conviendrez aisément que lorsque ceci commencent à devenir légèrement trop voyant, voir même avant dès que l'on se rends compte de leur apparition il convient de se soigner le mal en formation aussi tôt que possible.

Et tel Laurel et Hardy, le Ministre repris ensuite la parole tandis que l'intéressé et les divers assistant à sa solde faisaient tourner aux différentes délégations les documents d'enquêtes afin que tous puissent prendre "conscience des réalités du terrain".

Patrizio Derrizio - J'irais donc droit au but Signore et Signora, ces discussions ne vont mener à aucun assortiment de concessions unilatérales. Aucun d'entre vous n'est ici pour recevoir un ultimatum ni en infliger un. Les avancées qui pourront se faire ci et ce dans l'intérêt de tous, seront à travers des compromis car comme l'illustre le bon sens même, il n'y a parfois pas de gains sans sacrifices et pour obtenir ce que l'on désire il faut aussi savoir concéder ce que son prochain souhaite. C'est par ce procédé même que l'on négocie et que l'on forge de nouvelles ententes. Aussi, allons directement nous intéresser aux sujets qui fâchent car le Jashuria comme le Lofoten ont des intérêts certes convergents aujourd'hui, mais dont l'agenda est fondamentalement... Différent si j'ose dire. Les situations du Nazum et de l'Aleucie si elles paraissent en un sens similaires ont leurs propres particularité et il va falloir s'adresser à chacune d'elle.

Tournant sa langue trois fois dans sa bouche, le ministre se tourna ensuite vers les représentants Listoniens.

Patrizio Derrizio - L'heure n'est plus au menace et aux gesticulations vaines et absurdes mais à un dialogue faisant sens et surtout étant productif. En tant que médiateur neutre nous interviendrons ponctuellement afin de faire des propositions que nous estimerons être satisfaisante à chacun des partis et pouvant mener à une résolution concrète et durable des litiges actuellement en cours, ce sera là notre unique rôle. Nous n'émettrons alors certes aucun jugement de valeur ou d'intérêts et vous enjoignons à être authentique dans vos réclamations mais surtout et par dessus tout raisonnables, voir si vous le préférez miséricordieux. Qu'il s'agisse d'un geste pour l'image, pour la bonne volonté ou que sais-je cela importe peu, mais il faut savoir faire preuve de délicatesse dans certaines situations. Et à l'heure actuel, le tact est plus que jamais de rigueur. Dès lors, étant le dénominateur commun des griefs que vous émettez mais que vous recevez aussi de la part du Lofoten et du Jashuria, le choix vous reviens. Traitons nous d'abord du blocus de Jadis et des exercices militaires emmenés principalement par le Lofoten ainsi que des... "Mesures économiques pharaoniques" ayant vues le jour et impactant tous les étrangers en votre sol ? Ou alors devons nous nous intéresser au cas de la course aux sanctions en vigueur au Nazum et du cas pour le poins particulier de cette fameuse "Ingérence de Soft Power" impactant notamment Macao ?

Il Signore Camberlini rajouta quelques mots à cela.

Nobello Camberlini - Notez tous, avant de répondre, que lorsqu'un mal affecte le corps, ce dernier est encore plus vulnérable à l'entrée d'autres maux en son sein, de même que les rapaces et les vautours ne sont jamais loin et guettent le moindre signe de faiblesse afin de se jeter sur ce qu'ils considèrent comme un cadavre en devenir pour s'en repaître. Et c'est là sans parlé du défilé de charlatans et autres artisans de mauvais aloi disposant soit disant de solutions miracles ne nécessitant ni peine ni effort afin de retrouver un semblant de santé. Ils rôdent à l'affût et son prêt à bondir s'ils ne l'ont pas déjà fait et je citerais afin de finir un obscur philosophe Xin ayant dit un jour "Il n'y a pas de bonheur sans malheur".

Et sur ce, il cessa les sous-entendu et laissa la parole.
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Le Général Armstrong avait patiemment écouté le représentant fortunéen, décidément la politique l'ennuyait, ces fonctionnaires bureaucrates qui vouaient un véritable culte à la logorrhée du langage diplomatique n'avaient que peu d'estime dans le coeur de la militaire, mais elle en avait accepté les règles, et les mandats de son périmètre lors de cette conférence avait été clairement établis et fixés, et elle n'en dépasserait pas le cadre, c'est là la grande qualité des militaires, lorsqu'ils ont des objectifs assignés, ils s'y tiennent, et font tous pour les honorer.
Le contraire en somme des politiciens.


generalarmstrong

" - Mesdames, Messieurs Derrizio et Camberlini, honorables délégations et représentants, je suis la Générale de Division d'Infanterie Armstrong, porte-parole du Département d'Etat à la Défense des Provinces-Unies du Lofoten, et je représente l'autorité militaire des forces armées fédérales lofotènes. Si je suis ici et que je me tiens debout parmi vous alors que beaucoup se questionnent légitimement sur l'absence d'une délégation habituelle composée de politiques et de diplomates, c'est que le gouvernement fédéral des Provinces-Unies estime que les conditions nécessaires et essentielles à l'établissement d'une médiation sereine et génératrice de solutions constructives ne sont pas réunies, malgré les efforts remarqués de nos hôtes Fortunéens.
En outre, le retrait de la République Segrenaise, mets donc fin de manière prématurée et abrupte à l'objectif et l'agenda de cette conférence. Peu conventionnel j'en conviens, mais il nous faut nous y adapter en conséquence.

Aussi le Cabinet de la Chancellerie m'a expressément mandatée pour vous faire part de manière factuelle de la suite des actions et activités opérationnelles en cours. Mes annonces ne feront pas l'objet de discussions et de négociations.

1) Les opérations navales de l'UP Navy des Provinces-Unies, connues sous le nom d'Opération Fire and Ice, se maintiendront comme prévu et prendront fin comme prévu dans le plan initial de manœuvres militaires conjointes avec la République de Jashuria. Ces exercices n'ayant aucunement comme finalité de perdurer dans le temps, nous mettrons donc fin à ces activités dans les délais convenus et impartis, c'est à dire incessamment sous peu. Disons quelques jours, une semaine tout au plus.
Je suis bien consciente que ces exercices ont fortement perturbé l'économie locale du port de Jadis, et les flux commerciaux entrants et sortants. Je vous annonce donc que tout rentrera dans la normale selon le planning dont je vous ais parlé et que l'embargo comme certains se plaisent à le qualifier sera de l'histoire ancienne.

2)
Les troupes et véhicules de la Milice Fédérale actuellement présentes à la frontière du comptoir commercial de Jadis termineront également leurs manœuvres, et se désengageront progressivement dans les jours qui suivent, jusqu'à rentrer définitivement dans leurs bases d'attache respectives, conformément là aussi au plan de déploiement du Département d'Etat Fédéral de la Défense. Ces troupes n'avaient de toute manière aucunement vocation à demeurer indéfiniment en territoire segrenais, ou bien à mener quelconque offensive sur un territoire souverain. C'est le principe même d'ailleurs des exercices en passant.

3) Aucune revendication, requête, ou exigence de l'Empire Listonien ne saurait être légitime ou recevable compte tenu de leur grande part de responsabilité dans l'affaire dite de la Crise de Jadis. Nous avons conscience que le retrait inopiné et inattendu de la République de Segren ne peut s'expliquer autrement que par l'insoutenable pression et menace imminente d'un conflit ouvert entre l'Empire et la République. La désagrégation politique d'ailleurs de ce très jeune pays est imputable en partie à la politique étrangère ultra-agressive des Listoniens. Aussi, toutes les demandes et exigences à ce sujet resterons nulles et non avenues.

4) Les habitants de Jadis ne sont en rien tenus responsables de cette crise. Ils n'ont été que les otages, sinon les marionnettes, de leur lointaine métropole et des grands de ce monde. Aussi, dès la fin de l'opération Fire and Ice, et le retrait complet de nos forces armées de la région, le cordon sanitaire et humanitaire sera donc maintenu entre les Provinces-Unies et Jadis. Les habitants ont exprimé leur souhait ardent de voir cette crise résolue au plus vite, compte tenu des énormes difficultés d'approvisionnement logistique de ce comptoir commercial, qui fait craindre que cette crise politique ne débouche sur une crise humanitaire majeure. Il est fort dommageable de voir à quel point l'Empire ne se soucie guère de l'état de santé de ses sujets les plus éloignés, ni de leur sort par ailleurs, tant qu'ils peuvent servir leur intérêts nationaux. J'en veux pour preuve la scandaleuse transaction d'Albigärk, où les habitants ont été monnayés comme de simples cartes à jouer entre leurs mains.
Bref, la normalisation des relations commerciales entre Jadis et les Provinces-Unies sera de nouveau restaurée, et les échanges reprendront comme habituellement. La livraison de rations d'urgence et de biens de première nécessité continuera jusqu'au rétablissement complet des liaisons maritimes et aériennes.

5) Les canaux diplomatiques entre les Provinces-Unies et l'Empire de Listonie resteront bien entendus ouverts. Nous sommes et resterons extrêmement attentifs à toutes les activités non civiles du détroit de l'île de Narzeslond et du passage du Nørdveststredet que nous continuerons de surveiller étroitement. Notre flotte n'aura de cesse de patrouiller et de préserver la paix séculaire qui a toujours régné dans les eaux septentrionales comme nous l'avons toujours fait jusqu'à présent.

En ce qui nous concerne, le sujet est donc définitivement clos, la crise de Jadis est terminée, notre délégation se retire et vous aurez grand plaisir j'en suis sûr à admirer nos fiers navires regagner leur ports d'attache en bon ordre, et nos marins satisfaits, qui pourront rentrer chez eux avec le sentiment du devoir accompli.

Messieurs, Mesdames, au plaisir de vous rencontrer à nouveau. Et encore un grand merci aux diplomates Fortunéens de leur bon accueil toujours aussi plaisant, ainsi qu'au délégations listoniennes, jashuriennes et segrenaises, pour avoir fait le déplacement. "

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La délégation Listonienne était resté bouche BE devant le spectacle qui se dérouler sous ses yeux. En effet, le retrait du Segren de la conférence était d'une telle brutalité, mais en même temps cette petite nation ne méritait pas que l'empire Listonien s'attarde sur des détails aussi futile qui fuite de la délégation Segrenaise après que ces derniers eurent compris qu'ils avaient tort et qu'il ne pourrait rien gagner. De plus, l'empire était surtout stupéfait par la manière du jashuria de traiter ses alliés. Il va sans dire que les propos du jashuria n'était absolument pas approprié à la situation. Comme le savait la délégation Listonienne, Le jashuria se servait du Segren pour provoquer une nouvelle confrontation entre l'empire Listonie et le jashuria.

Traiter d'enfant son allié était la pire façon de le soutenir. Il était clair que le Segren avait fui ou décider d'abandonner ces alliés justement parce que ces derniers ne songeaient qu'à leurs propres intérêts tout simplement. C'est d'ailleurs ce qui explique le comportement Segrenais. L'empire Listonien ne pouvait pas le leur en vouloir, je dirais même que l'empire Listonien compatissait au sort Segrenais de s'être fait des alliés aussi peu regardants en ce qui concerne les intérêts de leur allié Segrenais.

Bien évidemment, rien n'est sortie de cette conférence. Fortuna dans son grand balai de bla-bla-bla qui ressemblais plus à du charabia pour les Listoniens plus qu'autre chose en tout cas et les mensonges du Lofoten qui se prenait pour la première armée du monde alors que ce n'était clairement pas le cas. Fort de son assurance démesurée et de son égo surdimensionner, endoctriner par un sentiment Nationaliste, Générale de Division d'Infanterie Armstrong, porte-parole du Département d'État à la Défense des Provinces-Unies du Lofoten ne dira rien d'intéressant à part peu etre des mensonges sur albigark et la pseudo vente de ce territoire et de ces habitants par le gouvernement Listonien.
Il n'y avait rien d'intéressant dans cette conférence. La seule bonne nouvelle était la levée du blocus naval.
Cette supercherie montée de toute pièce par le Lofoten et son gouvernement endoctriner par je ne sais quoi. Comme toujours cette nation par des mensonge et propos fallacieux à su encore une fois nous sortir un ramassis de bêtise et justifier le blocus en accusant notre diplomatie, pourtant que je sache nous n'avons jamais provoqué diplomatiquement le Lofoten. Comme toujours par des motivations impérialistes, Ce pays par des actions sournoises continue sa supercherie en se donnant le rôle de la victime et rejetant la faute sur le gouvernement Listonien l'accusant d'abandon des populations de Jadis. On finit par ce demander ce qu'on est venu faire ici si ce n'est pas pour aider nos braves citoyens que son les habitants de Jadis. Comme toujours des bla-bla-bla de part et d'autre rien de concret. "Le Segren s'est effondré à cause des Listoniens" , "Les Listoniens ont abandonné les citoyens de Jadis".
Rien n'est sorti de cette conférence, pas même un rapprochement avec les différents participants, une perte de temps monumentale !
À ce baratin s'ajoute la non-compensation des dégâts par les autorités de la partie adverse qui en plus d'ingérence à travers des ONG sur le territoire Listonien se permettent de rejeter la faute sur le gouvernement. Il n'y a rien de plus insultant que d'écouter la délégation adverse. Cette conférence était une perte de temps. L'empire 'avait retenu qu'une chose :

La seule chose qui compte, c'est la force militaire et ce message a été confirmé à la fois du côté du Lofoten et du Jashuria.


Désormais l'empire sait ce qui lui reste à faire. La véritable force, c'est celle militaire. Si vous êtes puissant vous pouvez imposer votre volonté aux autres. Voici ce qu'il faut retenir de cette conférence.
Pour la délégation Listonienne à part la levée du blocus rien de bien intéressant n'est sorti de cette mascarade déguisée . Juste des belles paroles de Fortuna, des propos Jashurien futile inintéressant et dont on pourrais bien se passer et des déclarations fallacieuses de la part de Générale de Division d'Infanterie Armstrong, porte-parole du Département d'Etat à la Défense des Provinces-Unies du Lofoten. Ce fut une perte de temps considérable!!
Bien sûr, Générale de Division d'Infanterie Armstrong, porte-parole du Département d'Etat à la Défense des Provinces-Unies du Lofoten a pris ses jambes à son coup après avoir fait des déclarations outreusement fausse ne voulant pas entendre la réponse Listonienne. Une preuve de lâcheté ? On ne serait le dire.

Pour l'heure l'a délégation n'avait plus rien à faire à fortuna, ce sommet est un échec total et nous espérons que fortuna en a pris conscience. Pour qu'il y ait un débat constructif, il faut que les différentes parties acceptent leurs erreurs et que chacun indépendamment de leurs forces militaires ou du niveau de développement se rabaisse pour se mettre sur un même pied d'égalité, mais sourtout il faut que ces derniers puissent procurer des arguments intelligibles et réfléchies qui feront avancer les discussions et permettra de trouver une solution qui plaira au deux parties. Mais rien de tout ça dans cette conférence ! Entre des Nations impérialiste, endoctriné, égoiste et qui ne pense qu'a leurs propres intérêts et d'autre qui ont accepté de faire le déplacement dans l'espoir de pouvoir contribuer à un dialogue constructif dans l'optique d'apporter la paix dans le nord de l'aleucie comme l'empire Listonien et d'autre irresponsable comme le Segren s'étant surestimé et pensant pouvoir tirer son épingle du jeu et se rendant compte de l'absurdité de ces revendications a pris la fuite comme un lapin détallant après avoir aperçu un prédateur. Il n'y a rien dire, on ne pouvait s'attendre qu'à un terrible fiasco !

La diplomatie Listonien n'espérait rien de ce sommet et donc elle prit les devants et décida de mettre un terme à ce cirque.

Silvia :Ce sommet est un échec très cher Patrizio Derrizio, entre les propos demeurer et la fuite de responsabilité dans cette affaire de la part du Lofoten principale concerner et acteur indéniable dans cette crise et les propos non-raffiner de son partenaire et "allié" le jahuria qui par son intervention irrespectueuse a fait fuir la délégation Segrenaise. De plus l'intervention Jashurienne n'a rien apporter de concret dans ce sommet, il n'y a rien à retenir de cette conférence. Ne parlons même pas du Segren qui comme un enfant capricieux a pris la fuite.
Je n'irais pas par quatre chemins, vous et le lofoten avez perdu et vous refuser de reconnaitre votre défaite. J'ai déjà eu un aperçu de vos mentalités respectives. Le Lofoten qui se déresponsabilise et rejette la faute sur le compte de L'empire ou de notre gouvernement. Pour vous répondre Jashurien c'est le comportement de vos alliés et le vôtre que l'on peut qualifier d'enfantin et l'on peut même aller plus loin pour vous rendre vos propos vous et le Lofoten êtes des enfants !
Vous rejetez la faute sur les autres. Vous vous dites adultes ? Eh bien laisser moi en douter.
Je vous conseille de revoir la manière dont vous vous adressez lorsque vous parler à des représentants officiels de pays étranger.
L'empire Listonien tout comme les autres petites nations mérite le respect si vous ne pouvez pas être un minimum respectueux en vers vos interlocuteurs alors arrêter de vous ingérer dans les affaires qui ne vous concerne pas.
Je ne parlerai pas du Lofoten qui comme toujours n'à envoyer aucun officiel preuve que pour leurs dirigeants cette crise n'a pas la moindre importance pour eux. Je ne vais trainer en longueur.. Ce sommet est véritable fiasco. Notre délégation ne restera pas une minute de plus dans cette salle.
Cependant, malgré le fiasco provoquer par une partie des nations présentent donc Lofoten Jashuria et Segren, je me permets de remercier notre très cher ami Patrizio Derrizio pour le temps qu'il nous a accordé et je remercie également fortuna pour avoir accepté de nous recevoir même si ce sommet pour être franche avec vous n'a été d'aucune utilité. Avec tout le respect que je vous dois Monsieur Patrizio Derrizio.
Le Lofotent et vous Lalana Preecha êtes responsable de cette crise. Le Lofoten cherche à se déresponsabiliser et bien sachez que ça ne se passera pas comme ça. L'empire Listonien se souviendra de cet affront et jour, nous vous rendrons l'appareil. Pour l'heure, nous n'avons plus rien à vous dire.

C'est ainsi que la délégation salua les représentants de fortuna mais snoba et ignora les dirigeants du jashuria avant de se diriger vers la sortie.
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