Activités étrangères en Iskandriane
Posté le : 23 déc. 2021 à 23:36:18
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Posté le : 25 juin 2023 à 01:52:33
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Bien qu’il y ait pléthore de seigneuries de guerre mandrarikanes en Mandrarika, prêtes à faire la guerre au gouvernement théocratique de Rakoto Manorohanta, très peu parmi elles percent sur la scène internationale. Le clan de Cristobal Ravatomanga fait donc figure d’exception en la matière puisqu’il ne combat le gouvernement mandrarikan sur son sol, mais dédie ses actions armées à l’internationale, en qualité de mercenaires. Engagé sur le front kodedan, aux côtés des hyènes de Borokosobue, Cristobal Ravatomanga est raisonnablement un échantillon assez représentatif de la violence permise par les seigneuries de guerre.
“Les seigneuries de guerre mandrarikanes sont assez méconnues de la scène internationale, Cristobal Ravatomanga a contribué à les faire connaître, et jamais sous leurs bons jours…” explique le commissaire Hanif Mafilaza du poste de police de Mpiko-sud, où il détient une montagne de plaintes et griefs, à l’encontre du seigneur de guerre qu’il espère pouvoir neutraliser un jour et produire devant la justice du culte caaganiste.
“Les hyènes de Borokosobue sont clairement une menace pour l’intégrité des populations civiles mondiales partout où elles interviendront et nous espérons que leurs moyens de nuisance pourront être neutralisés. Toutefois, il est nécessaire d’identifier une réelle menace en la personne de Cristobal Ravatomanga, qui constitue un leader charismatique et une véritable incarnation de l’idéologie changeante des seigneuries de guerre mandrarikanes, tendant vers l’internationalisation… En la matière, le choix d'internationaliser sa lutte armée est plus qu’une innovation pour le clan Ravatomanga mais bien un acte révolutionnaire, puisqu’il marque la rupture avec les autres seigneuries de guerre restées au pays.
Bien que le clan fut jusqu’ici limité en moyens humains et matériels, les opportunités de conflits à l’international, mêlées à la renommée grandissante du seigneur de guerre sur le théâtre kodedan, peuvent attirer de nouveaux adeptes, y compris des enfants soldats fortement malléables et prêts à toutes les atrocités pour briller au sein d’un groupe et faire de l’argent facile, en ôtant des vies auxquelles ils n’accordent que peu d’intérêt.
Le recours aux enfants-soldats, réputés loyaux et peu scrupuleux, ou encore à des troupes irrégulières spécialisées dans les embuscades et attaques de convoi, constitue la force de ce contingent “iconoclaste” prêt à nourrir la mort sur la scène internationale, au gré des cachets qui lui sont concédés. Les factions qui seraient alors désireuses de les employer, peuvent compter sur des mercenaires à la fois présentés sous la forme de troupes régulières et irrégulières, irrégulières par la forme et l’expérience, considérant la présence de ces fameux enfants soldats.
- Contingent disponible : TERRESTRE / Infanterie légère avec expérience variable et une motorisation blindée et non blindée.
- Motivation principale/contreparties attendues : Chercher l’appui d’un régime totalitaire et/ou autoritaire, pour faire prospérer leurs activités de mercenaires, sans subir le coup d’une législation locale trop contraignante (voire changeante au gré des mandats) et qui les briderait dans l’expression de leurs besoins les plus élémentaires. En outre, le soutien d’un régime international, aiderait le clan Ravatomanga à nourrir un certain poids auprès des autres clans de la Force Clanique Combattante, qui se sont désolidarisés de son épopée extra frontalière au Kodeda.
- Atteintes aux populations civiles : OUI
- Pratique la torture : OUI
- Respect des prisonniers de guerre : NON (sauf exceptions et contreparties pécuniaires).
- Factions pour lesquelles ils accepteraient de combattre : République de Yaghobie du Nord ou Satrapie d’Iskandriane.
- Affrontement privilégié : Techniques de guérilla, embuscades et combats urbains.
Posté le : 25 juin 2023 à 14:50:32
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Lors de la guerre civile varanyenne, la révolution conduite en opposition aux forces gouvernementales et répressives du Shah n'avait pas le monopole de la force et l'exclusivité de la violence. Les révolutionnaires ayant été incapables d'opposer une armée véritable, s'agissant littéralement d'une foule en colère, des contingents étrangers et animés par une âme que l'on pourrait qualifier de charitable, se sont greffés à eux. Le Régiment Libertarien était sur ce front, l'un des principaux détachements étrangers en soutien à cette révolution.
Jadis à l'époque commandée par des combattants internationaux, venus bénévolement se battre au Varanya, l'unité s'est depuis vidée d'un bon nombre des volontaires internationaux, quittant le métier des armes à la proclamation de la République du Varanya et par conséquent, la fin de l'Empire du Shah qu'ils y ont combattu. Mais la nature a horreur du vide dit l'adage, et ces hauts responsables étrangers à la tête du Régiment Libertarien, ont trouvé des remplaçants parmi les locaux d'Afarée orientale, le commandant Mostafa Ali Aslani en est devenu un. Ainsi et après la fin de la guerre civile varanyenne, des combattants étrangers et varanyens sont restés engagés dans la lutte armée mais cette fois-ci en contrepartie de liquidités, espèces sonnantes et trébuchants, sous la dénomination fixe et durable de mercenaires...
Formé par les volontaires internationaux, le commandant Mostafa Ali Aslani s'est depuis leur départ, entouré de combattants locaux et originaires d'Afarée. Des combattants ayant été éprouvés dans les affres de la guerre civile varanyenne, et qui jouissent d'une certaine expérience, suffisamment pour s'être rendus compte de leur valeur marchande par le biais du mercenariat. Pour un certain nombre d'entre eux, la réinsertion à la vie civile était effectivement rendue impossible car leurs compétences martiales leur ouvraient plus de portes et d'opportunités que l'emploi précédemment occupé en société. Le cas du Kodeda, mobilisant des factions étrangères pour soutenir des intérêts davantage financiers à ceux idéologiques, a été révélateur des opportunités entretenues par ce secteur, sur le théâtre afaréen, "plus encore que ne l'aura été la guerre civile varanyenne où il a davantage été question de principes que d'enrichissement personnel..." confiera même en ces mots le commandant Mostafa Ali Aslani, pour parler du virage entrepris par sa faction au lendemain de la guerre au Kodeda, nourrie par la Révolution beïdane.
- Contingent disponible : TERRESTRE ET AERIEN / Infanterie d'expérience avec un panel d'armements allant de l'artillerie, de la DCA, de la motorisée blindée et non blindée, à de l'aviation légère.
- Motivation principale/contreparties attendues : Bien qu'il soit inscrit dans une logique financière, le Régiment Libertarien cantonne nécessairement son aide à un nombre restreint de factions iskandriotes, celles qui ne créeront pas la rupture avec les valeurs républicaines jadis défendues pendant la guerre civile varanyenne.
- Atteintes aux populations civiles : NON (mais peu scrupuleux quant aux dommages collatéraux
- Pratique la torture : OUI
- Respect des prisonniers de guerre : OUI (ceux dont la détention est publiquement connue en tout cas).
- Factions pour lesquelles ils accepteraient de combattre : République des îles Chesmites ou République d’Iskandriane.
- Affrontement privilégié : Maintien de l'ordre et guerre conventionnelle.
Posté le : 25 juin 2023 à 22:54:10
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Le Jaguar paltoterran et ceux qui le dirigent, possède une histoire un peu plus conventionnelle que les autres groupuscules susceptibles de se positionner autour de la guerre civile iskandriote. Créé par d'anciens officiers et sous-officiers de l'armée fédérale d'Alguarena au Varanya, après avoir pris conscience des combattants émérites qui s'étaient forgés dans le feu des combats face à l'Empire varanyen et ses alliés occidentaux tels que l'Albel ou la Cémétie, le Jaguar Paltoterran s'est depuis épanché sur de nouveaux théâtres de guerre, se faisant notamment le bras armé et clandestin de la Fédération d'Alguarena au Pontarbello, dont il a eu principalement la charge d'encadrer les opérations maritimes aboutissant au débarquement du contingent militaire de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre. Les manœuvres amphibies et les opérations de débarquement sont donc un fait éprouvé pour le groupe paramilitaire, qui est l'un des rares pouvant se targuer de disposer d'une flotte de guerre respectable, capable de se projeter à des milliers de kilomètres. Un atout notable pour la proposition de service et la conduite d'opérations complexes, que la marine du Jaguar Paltoterran est en passe d'offrir. "Nombreuses sont les organisations paramilitaires qui disposent d'une petite garde-côtière, en effet, mais une seule est capable de projeter une force armée à l'international, c'est le Jaguar Paltoterran" expliquait en ces mots et sous une opinion très tranchée, le Général Caïtano Lossada, chef de l'état-major de l'armée fédérale d'Alguarena.
Aussi, s'il nous importait d'initialement décrire l’organisation comme conventionnelle, un point d'honneur doit cependant être porté sur les spécificités matérielles et humaines de cette société militaire privée, se faisant finalement des atouts majeurs au service d'une organisation hors norme à quelques égards.
Autorisée à passer commande auprès des industriels de l'armement alguarenos et capable de recruter des anciens généraux de l'armée fédérale d'Alguarena, la société militaire privée du Jaguar Paltotterran est un condensé d'audace dont l'hostilité a indubitablement déjà chèrement coûté aux organisations rivales, à l'instar des Brigades Solaires kah-tanaises lors des affrontements au sein de la péninsule pontarbelloise en 2007.
- Contingent disponible : TERRESTRE, MARITIME ET AERIEN / La Brigade du Jaguar Paltoterran a des moyens d'intervention débridés, compte tenu d'un vivier d'opérationnels aguerris sur les théâtres varanyens et pontarbellois, ainsi que grâce aux agréments administratifs de la Fédération d'Alguarena, lui permettant de passer commande et d'acquérir auprès des industriels de l'armement alguarenos. Elle est donc en mesure de faire des acquisitions d'équipements qualitatifs et quantitatifs, pour peser sur le champs de bataille, qu'elle peut façonner à son image, compte tenu des forces polyvalentes à sa disposition, partagées à la fois par les dimensions terrestres, aériennes et maritimes.
- Motivation principale/contreparties attendues : Le renseignement alguareno a appris que le terroriste Randall Phelps, à la tête de la Brigade des Martyrs Volontaires, pouvait possiblement s'engager au sein de la guerre civile iskandriote. Compte tenu des recherches actives entourant l'individu, les services secrets de la Fédération d'Alguarena ont souhaité que les paramilitaires de la Brigade du Jaguar Paltoterran, puissent coopérer avec un état fort et légitime sur place, pour concourir à sa capture ou à sa mise à mort. Dans un second temps, le Jaguar Paltoterran et le renseignement alguareno sont forcés d’identifier la République des îles Chesmites comme un point de passage notable des routes commerciales vers l'Ouest du Nazum. Une route commerciale secondaire appréciable, quand l'on sait que les autres accès vers l'Eurysie du Sud ou l'Afarée du Nord, se font via la mer de Leucytalée, où la politique étrangère loduarienne ou encore kronienne, entretiennent de nombreuses incertitudes pour le commerce international.
- Atteintes aux populations civiles : NON, hors dommages collatéraux.
- Pratique la torture : OUI
- Respect des prisonniers de guerre : OUI (pour ceux dont la détention est publiquement connue de tous en tout cas).
- Factions pour lesquelles ils accepteraient de combattre : République des îles Chesmites.
- Affrontement privilégié : Guerre conventionnelle, opérations militaires complexes, surveillance des espaces aériennes et maritimes, maintien de l'ordre et sécurisation des espaces publics, etc...
Posté le : 22 jui. 2023 à 23:51:08
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La notoriété du seigneur de guerre étant vouée à croître en Afarée de l’Est et aux portes du Nazum avec la guerre civile iskandriote, sa capacité à rejoindre le front sans user de moyens de projection propres à son clan, semble compromise. Peut-il miser sur l’aide de locaux afin de rejoindre le pays? Possiblement mais si faire venir des combattants par les voies aériennes traditionnelles voire les pêcheurs infortunés, nombre de ses conseillers militaires s'interrogent sur la capacité du clan à introduire des équipements lourds sur le territoire iskandriote.
Il ne faut pas oublier qu’à l’exception des îles Chesmites et de la République d’Iskandriane, aucun autre état iskandriote n’a d’accès à la mer, les possibilités d’importer des équipements lourds par voie maritime s'en trouvent donc lourdement affectées, tout en sachant le fret maritime est celui présentant des frais et des contraintes moindres à celui aérien. Si le support des “hyènes de Ravatomanga” pour la Satrapie Iskandriane se confirme, le choix des moyens quant au déploiement sur place d’un certain nombre de véhicules et équipements lourds militaires sera restreint, au grand damn de la réussite des opérations terrestres prévues.
Faut-il voyager léger et se confronter aux factions iskandriotes avec des équipements individuels? Faut-il émettre des transactions avec les États frontaliers de l’Iskandriane, pour permettre l’accostage sur leur territoire et favoriser la poursuite terrestre du convoi? Autant de portes entrouvertes pour lesquelles Cristobal Ravatomanga et son clan auraient à se positionner.
Aussi, si des tractations sont déjà parties dans le sens d’une acquisition de navires non militaires, auprès de Saint-Empire du Karpok Unifié, ou potentiellement après lui, de la République Démocratique de Péronas, les desseins entourant ces acquisitions doivent restés dissimulés et se limiter à des projets d’importations commerciales en Mandrarika, qui n’est pas connue pour être le pays le plus intégré au tissu économique mondial.
Si la couverture de Cristobal Ravatomanga peut faire défaut en Afarée, compte tenu de ses exactions au Kodeda, sa notoriété auprès du Saint-Empire du Karpok Unifié ou de la République du Péronas reste située entre 0 et -5. Une invisibilité qui pourrait potentiellement lui servir pour ses transactions et avec laquelle il compose bien volontiers.
Car faire l’acquisition de navire-cargos n’est pas une mince affaire, quand bien même ces derniers seraient désarmés, la volonté du Saint-Empire du Karpok Unifié à régir un détroit en mer du nord, et le Péronas à influencer un autre aux portes des routes commerciales sud, peut légitimement s'interroger quant aux débouchés commerciaux ou simplement logistiques, faites à leurs navires. Des interrogations et des craintes qu’il conviendra de désamorcer, par le tricottement d’une couverture infaillible, tournée vers le déroulé d’humanitaire en Afarée d l’Est, où la guerre civil en Mandrarika, opposant son gouvernement aux seigneurs de guerre locales, peut laisser à penser que ces actions humanitaires demeurent les bienvenues. En définitive, bien que la solution navale soit complexe pour le clan de Cristobal Ravatomanga, car il ne peut directement débarquer ses forces en Iskandriane mais doit faire acheminer celle-ci par les territoris frontaliers à l’Iskandriane, elle reste la moins coûteuse, considérant le contingent à acheminer et l’incapacité du clan Ravatomanga à maintenir en sécurité sur le sol mandrarikan, une flotte d’avions-cargos.
Posté le : 08 avr. 2024 à 15:29:47
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12/04/2013
Le Général de la cavalerie du Sud, Sopran Jokov, s'est rendu à Soratpolis, sa ville d'origine, pour rendre visite à ses grands-parents malades. Ses parents et lui, ayant abandonné l'hindouisme, se sont réfugiés en CCPT (maintenant RSFT) alors qu'il n'était qu'un enfant, pour prendre part à l'oeuvre sociale universaliste translavique. Il est un exemple de réussite de l'universalisme translavique.
Le 12 avril, aux alentours de 15 heures, alors qu'il circulait en civil libre, il a été pris à parti par un groupe d'hindouistes : blessé par arme blanche au bras, aidé de passants orthodoxes, il réussit à repousser la quinzaine d'agresseurs, avant d'être emmené dans l'église la plus proche pour être soigné.
Les assaillants auraient crié "Meurt sale athée !", "Tes parents vont crever !", "Batard de socialiste !" selon des témoins réfugiés dans les boutiques alentours. Cet attaque ciblée et organisée a été jugée "regrettable mais digne de ces gens" par le pope de l'église orthodoxe acueilliante. Les autorités translaviques ont quant à elles remercié le groupe d'orthodoxes et ont condamné cet évènement comme "symbole d'un empire des castes fanatiques et d'un pouvoir inexistant qui laisse libre cours à la barbarie des religions meurtrières dont fait partie l'hindouisme."
La République demande réparation.
Le 12 avril, aux alentours de 15 heures, alors qu'il circulait en civil libre, il a été pris à parti par un groupe d'hindouistes : blessé par arme blanche au bras, aidé de passants orthodoxes, il réussit à repousser la quinzaine d'agresseurs, avant d'être emmené dans l'église la plus proche pour être soigné.
Les assaillants auraient crié "Meurt sale athée !", "Tes parents vont crever !", "Batard de socialiste !" selon des témoins réfugiés dans les boutiques alentours. Cet attaque ciblée et organisée a été jugée "regrettable mais digne de ces gens" par le pope de l'église orthodoxe acueilliante. Les autorités translaviques ont quant à elles remercié le groupe d'orthodoxes et ont condamné cet évènement comme "symbole d'un empire des castes fanatiques et d'un pouvoir inexistant qui laisse libre cours à la barbarie des religions meurtrières dont fait partie l'hindouisme."