27/03/2015
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PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L'EMPIRE DE TAHOKU

Ce post est en construction (mise en page et organisation).


Généralités :

Nom officiel : Empire Suprême du Tahoku
Nom courant : Tahoku
Gentilé : Tahokais, Tahokaise

Inspirations culturelles : Empire du Japon, Empire du Royaume-Uni, dictatures fachistes.
Situation géographique :


Langue(s) officielle(s) : tahoa (variante locale du japonais), japonais
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : anglais

Drapeau :

Devise officielle : En servant l'Empereur, je rends à mon pays sa grandeur.
Hymne officiel :

Morceau : 0:00-2:20
Monnaie nationale : le Sabre tahokais (Cependant quelques monnaies locales vivotent encore malgré le

Capitale : Cité Impériale d'Akibayo

Population : 70 000 000 habitants


Aperçu du pays :

Présentation du pays :

☆Géographie :

Le Subaru est largement montagneux, ne laissant qu'un territoire côtier de plateaux et plaines collineuses qu'au sud. Le Kaneshiro présente un massif montagneux à l'Est tandis que le reste de son territoire est escarpé mais parfaitement occupable par les habitations humaines. On reconnaît cette régoin grâce à ses fameux cerisiers. Fujima est une île volcanique encore bien sauvage, dont une part de forêt primaire. Le Demura est bien plus plat et possède de riches terres agricoles où on exploite de grandes rizières productives. Les régions les plus affectées par la culture et l'architecture coloniale sont en toute logique les territoires côtiers faciles d'accès où s'épanouissent de vieux mais impressionnants ports et voies ferrées. Le Kamenashi est une île qui malgré son aspect stratégique, n'a pas été grandement développée. Son altitude moyennement élevée lui donne un air trapu et ses flans se prêtent à la culture du thé et du riz.

☆Histoire :

Le Tahoku antique et moyen-âgeux :
Le Tahoku est longtemps gouverné par la noblesse sous la forme d'une multitude d'états, et ne constitue pas réellement un ensemble étatique cohérent. Le nom Tahoku désigne à cette époque une région géographique correspondant vaguement à l'ouest de la péninsule nippone, terme contesté ou utilisé à souhait par les peuples environnants. Profitant de la topographie peu clémente de la péninsule, chefs de guerre, paysans ou chefs religieux instaurent leurs états ou régions autonomes sans être trop menacés par leurs voisins, pouvant ainsi se satisfaire de simples vassalisations ou alliances. Du fait de ces problématiques régionales fort diverses (climat, relief, accès ou non à la mer, ressources,...), les gouvernements élaborent des stratégies différentes. On observe ainsi une polyculture céréalière et fruitière fort variée et l'utilisation de monnaies et dialectes régionaux. Il n'existe alors tout au plus qu'un régionalisme qui ne motive que la noblesse avide de pouvoir.


Vers une unification tahokaise (XVème siècle) :
C'est vers le XVème siècle que va peu à peu se former une unité cohérente sous l'impulsion de seigneurs de guerre souhaitant l'unification des couronnes du Tahoku. Cependant, plusieurs prétendants se disputent le titre et apportent en même temps qu'une unification relative peine et destruction sur une région encore peu développée, ouvrant la porte aux ingérences étrangères. A la fin du XVème siècle, trois dynasties réclament le trône du Tahoku : la dynastie des Kaneshiro, qui donneront leur nom à la province actuelle où se situait leurs terres, la dynastie des Subaru et celle des Sudushi. Cette situation, qui rappelle à souhait celle des royaumes de Syrah et d'Istrée à l'ouest pour des raisons dynastiques semblables, durera encore un siècle de manipulations à la cour et guerres de voisinages. Néanmoins, l'ambition des puissants les poussa à une course au savoir technologique, rattrapant ainsi un peu du retard accumulé par rapport au Nazum continental plus avancé.

Le rayonnement du Kaneshiro (XVIème et début XVIIème siècle) :
Le pouvoir grandissant des Kaneshiro faisait de plus en plus d'ombre aux Subaru et aux Sudushi...forts d'une flotte commerciale et d'un embryon d'armée navale, les Kaneshiro se proclament maîtres de la mer intérieure du Tahoku à l'intérieur de laquelle ils maintiennent le commerce sous leur contrôle et organisent des exercices miltaires visant à impressionner leurs rivaux. Cet engouement pour le large s'explique par la relative petitesse de leur royaume cantonné à pointe est de la région du Tahoku et leur manque de matières premières pour assouvir leurs rêves de domination régionale. Après de graves erreurs de déforestation les décennies précédentes menant à une famine sans précédent, le Roi du Kaneshiro mise sur le commerce avec l'extérieur, politique novatrice pour l'époque. Important bois et métaux pour construire une flotte respectable et exportant potteries, soie et thé, le royaume du Kaneshiro connaît une rare période de prospérité. Relativement bien vu à l'international, il constitue une piste d'avenir pour la région généralement caractérisée d'arriérée, trop fortement occupée par les querelles de pouvoir et les embroglio administratifs. Parmi ses clients commencent à figurer quelques puissances commerciales eurysiennes.

Le premier empire du Tahoku (1650-1660) :
Le Kaneshiro est en 1630 la province tahokaise la plus développée. Son roi Juba Tsutsomu a réussi à placer plusieurs de ses courtisans à la tête de terres du royaume des Sudushi, renforçant sa légitimité au trône du Tahoku. Avantagé par sa maîtrise des mers, il conquiert ce qui deviendra sous son ordre la province insulaire de Fujima destiné à montrer une fois pour toute sa puissance. Développant l'île en véritable base militaire et commerciale, il montre à ses semblables tahokais ce qu'il peut apporter au Tahoku s'il monte à son trône. Après plusieurs campagnes de pouvoir culturel et quelques complots d'influence, le roi Juba parvient à rallier le royaume de Subaru et de Sudushi dans une confédération impériale glorieusement appelé l'Empire du Tahoku en 1650. Juba et sa cour y voient une grande victoire, mais celle-ci ne sera pas longue : en effet les querelles passées restent d'actualité et les fidèles aux dynasties Sudushi et Subaru contestent la légitimité des Kaneshiro. Pas moins de 5 ans après la proclamation de l'empire, une guerre civile éclate entre les fidèles aux Subaru et les autorités impériales stationnées en Subaru. L'opposition est réprimée à grande peine dans le sang, emportant avec elle d'innombrables combattants tahokais de tous bords. Le tout premier mais tout dernier empereur du triste Premier Empire du Tahoku entreprend en réponse à cet éclatement de violences de multiples réformes administratives visant à endiguer l'influence des autres dynasties et à mieux intégrer le reste de l'Empire. Malgré leur modernité surprenante (abolition de privilèges seigneuriaux, création de provinces impériales fracturant les puissances familiales locales, harmonisation des administrations...), ces réformes ne suffisent pas à la résorption de la crise et font face à la réticence des pouvoirs locaux et peinent donc à être appliquées. En fin de l'an 1659, de multiples révolutions aristocrates enflamment le nord du pays et renversent le régime impérial de Juba en 1660. Le gouverneur de Fujima mandaté par l'Empereur profite de ce moment d'instabilité pour revendiquer le titre de roi des Fuji, créant une nouvelle dynastie. C'est alors qu'une nouvelle famille monte au trône du Kaneshiro : les Sukaretto. Faisant valoir leurs multiples liens de sang avec les dignes successeurs de Juba et jouant sur leur puissance de frappe, ils parviennent à accéder à leurs revendications et sont alors vus comme l'espoir du royaume pour redorer son blason.

Le déclin du Tahoku et la menace occidentale (1660-1740) :
Le Tahoku démembré rentre alors dans une succession de guerres civiles et guerres de territoires qui fait ressurgir bien des conflits de frontières et de hiérarchie. En effet, les siècles précédents ont vu la division des dynasties qui autrefois portaient leurs couronnes respectives : les Sudushi et les Subaru connaissent désormais de multiples branches familiales rivales excédées d'avoir été écartées du trône. Quant aux Kaneshiro, ces derniers se sont faits expulsés des cercles du pouvoir de leur ancien royaume par les Sukaretto. Les états éclatent et se livrent à des affrontements constants. La dynastie des Mehito régnant sur l'île de Fujima rencontre quant à elle des problèmes d'une autre nature : sa puissance navale, amputée de celle des Kaneshiro, ne peut rivaliser avec les puissances eurysiennes qui commencent à développer des compagnies nazuméennes fort optimisées. L'île-état nouvellement formée sombre peu à peu dans la pauvreté, mais est parallèlement de moins en moins secrètement convoitée par les forces coloniales qui sentent son potentiel en tant que comptoir. Le premier roi sukaretto du Kaneshiro semble être le seul pilote aux commandes. Habile stratège et manipulateur hors pair, il comprend vite que se mêler aux affaires régionales ne lui apporteront qu'instabilité et se tourne vers l'océan qui portera à titre posthume son nom.

Manœuvres occidentales et chute du Tahoku (1740-1750) :
L'histoire étant parfois ironique, alors que le Kaneshiro développe des colonies en nord Paltoterra actuelle, plusieurs puissances coloniales, anglophones notamment, se penchent sur le cas du Tahoku : peu développé militairement et technologiquement mais bénéficiant d'une position stratégique dans la course coloniale et le contrôle des mers, il devient une cible privilégiée. 1740 correspond à la signature de pactes d'alliance avec une puissance coloniale anglophone à définir, je suis ouvert à toute proposition de joueur, avec des royaumes voulant compter des alliés bien plus conséquents que leurs voisins. Grand mal leur prît car ces pactes peu clairs ont été le cheval de troie pour l'armée envahisatrice qui débutera sa guerre de conquête du Tahoku ainsi que de royaumes voisins. À noter que l'évangélisation de certaines terres du Tahoku a permis de justifier des opérations bien moins sacrées afin d'affirmer les prises sur le territoire, dont la justification de la guerre auprès de la métropole notamment. Devant cette menace, le peuple tahokais et péninsulaire s'unit faiblement face à l'agresseur, mais les tactiques diplomatiques étrangères sont bien trop efficaces : tirant avantage des conflits de pouvoir, l'état-major divise pour mieux régner. Mais la guerre est coûteuse : la topographie locale est clairement un désavantage et si les territoires insulaires et littoraux sont rapidement soumis, les montagnes se prêtent à de nombreuses ambuscades coûtant de nombreux hommes aux intrus. Après plusieurs années de guerre, l'envahisseur se résout à se pencher sur la réorganisation des territoires capturés et à revoir sa stratégie pour prendre le reste du pays. Nous sommes alors en 1750 et seul le Kaneshiro reste debout, ayant réussi à défendre une grande partie de son territoire. L'affaiblissement du royaume par la guerre ouvre alors une brêche aux mouvements révolutionnaires autochtones des colonies sukares qui aspire depuis déjà plusieurs années à la liberté. En effet, la mort prématuré du premier roi sukaretto en 1680, seulement 20 ans après son accession au pouvoir, a coupé net l'élan du royaume qui disposait jusqu'alors d'une stratégie expansionniste efficace. Ses successeurs bien moins visionnaires ont alors accumulé les erreurs politiques, favorisant la menace indépendantiste 50 ans avant la colonisation seulement.

La période coloniale (1750-1920) :
De grands projets coloniaux sont mis en œuvre : chantiers navaux, amélioration de l'agriculture jusqu'alors simplement vivrière, production d'acier. Le but est d'à la fois soutenir l'effort de guerre et de rentabiliser dès que possible les nouvelles possessions. Les bâtiments commerciaux et de guerre peuvent alors se recharger en biens et provisions et être réparés. De nombreuses fortifications navales et côtières sont réalisées. Le bas peuple tahokais est réduit en esclavage et l'ancienne noblesse usée et jetée selon les besoins d'un gouvernement colonial qui veut assurer le contrôle de la population indigène. Attirés par les opportunités commerciales, de nombreuses familles de négociants s'installent dans les ports qui peu à peu anglicisent les anciennes villes traditionnelles avec l'ajout de nouveaux quartiers. Les crimes contre les rebelles locales sont courants, le gouvernement craignant un soulèvement ingérable en cas de coupure avec la métropole, et l'ensemble de sa politique vise justement à l'autarcie des forces coloniales et à l'acculturation des Tahokais. La prise de l'indépendance des colonies outremer du royaume du Kaneshiro achèvera la dynastie maudite des Sukaretto qui n'ayant pas les moyens de s'engager dans une guerre d'indépendance sont contraints de replier le reste de leurs troupes sur place. Une ultime campagne coloniale parvient à faire tomber le royaume du Kaneshiro. Son dernier roi avant longtemps, successeur maudit du premier empereur du Tahoku, jure revenir au Trône par sa personne ou ses fils avant de s'évanouir dans les eaux nazuméennes.
Privés de territoires productifs et de partenaires commerciaux, ne connaissant que des technologies à cette époque dépassées depuis longtemps, le reste des résistants finissent par tomber. Avec cette victoire finale débute l'exploitation massive des ressources minières des montagnes.

Soulèvement, déstabilisation du gouvernement colonial et indépendance du Tahoku (1920-1928) :
La perte de pouvoir de la métropole et sa perte de vitesse dans la course coloniale, associées au début de la décolonisation à travers le monde, marque le début de la fin du règne occidental sur le Tahoku. De nouveaux courants d'idées nationalistes et impérialistes viennent au jour et rassemblent de plus en plus de partisans : l'occupation doit cesser. Se manifestant d'abord par des manifestations pacifiques, le mouvement se radicalise vite, tournant au bain de sang. La guerre de libération débute, nous sommes en 1923.
Forte d'une armée bien développée mais réduite, le gouvernement colonial constitue un colosse aux pieds d'argile. Les révolutionnaires prennent d'assaut les usines d'armement, les mines, et sabotent les routes. Les ports sont incendiés et font l'objet de combats extrêmement violents. En effet, l'armée de libération craint la venue de renforts.
La lutte est rude : si les révolutionnaires sont nombreux et parviennent à s'unir malgré leurs différences, ils ne sont pas à la hauteur de soldats professionnels et doivent de contenter de stocks d'armement volés ou dépassés provenant de l'époque de la colonisation. Voyant un moyen de prouver sa puissance, la clique de Wang de l'Empire Xin prend part au conflit auprès des insurgés. Ces derniers, pensent-ils, feront de bons alliés et permettront de redonner de l'importance à l'Empire dans la région en ralliant les Tahokais à leur cause. L'armée moderne wang fait la différence, et après 4 ans de combats et de mauvaises décisions politiques eurysiennes, le Tahoku obtient son indépendance. Il reste cependant un très grand problème : lors de son déclin colonial, la métropole a été contrainte de céder quelques-unes de ses possessions à ses concurrentes, coupant le pays en deux. C'est une injure ultime au peuple tahokais qui malheureusement ne peut rien y faire, déjà épuisé par la guerre. Dans une logique tout à fait insensée mais purement coloniale et surtout eurysienne, le Tahoku obtient son indépendance avec d'autres possessions pourtant non tahokaises, comme des ports au Demura. Découpé au cordeau, le Tahoku hérite de frontières insensées correspondant bien peu à sa répartition historique, ethnique ou culturelle. Un gouvernement de transition est mis en place : le second empereur du Tahoku arrive au trône de ce qui fait figure de monarchie constitutionnelle et démocratique mais qui dérivera en peu de temps vers un régime fachiste effroyable, symptôme du passé douloureux du pays.

L'ascension de l'idéologie fachiste tahokaise et expansionnisme tahokais (1928-1951)
Les Tahokais ne supportent pas la division de leur territoire en plusieurs parties. Si par le passé cela n'avait pas posé problème, la réalité politique avait changée et désormais les familles étaient séparées pour de bon par de vulgaires mais traîtres traits de crayon à papier. Qui étaient ces pillards prétendument civilisés pour s'accaparer leurs terres et les réduire à l'état de données économiques ? Sur cette colère sanguine germa la graine de la revanche, donnant à maturité ce qui allait de nouveau embraser la région : la conquête tahokaise du Demura. Le petit état de culture chinoise qui pour l'instant n'avait jamais eu de problèmes avec ses voisins du nord allait se faire reléguer au statut de proie dans une vaste politique de prise en puissance du régime impérial. Si le Tahoku n'était pas de taille pour reprendre ses territoires natifs, il pouvait prendre l'ascendant sur des plus faibles que lui pour nourrir sa revanche. Le conflit éclate en 1932 : la toute jeune marine et aviation tahokaise est envoyée pour débarquer des troupes sur les plages et viser des bases ennemies stratégies. La guerre éclair se termine en 1933. L'armée impériale a su profiter des stocks eurysiens restés au Tahoku ainsi que les industries restées utilisables après la guerre, tandis que le Demura n'avait pas d'armée développée, étant un ancien état fantoche eurysien. Les autorités impériales profitent en 1934 d'une situation délicate des puissances locales pour reprendre par la force les territoires occidentaux du Kaneshiro. Différents autres conflits permettent à l'empereur de réattacher à la couronne des territoires tahokais (1938, 1942 : le Kamenachi, 1947). Quelques tentatives d'expansion échouent (1949), poussant à un changement politique : le Tahoku a besoin d'unité politique, et les factions révolutionnaires se sont parfois trop librement approprié le pouvoir, créant de micro sous-états autonomes de divers régimes d'allégances fort diverses : communistes, libéraux, communalistes, républiques ou monarchies électives se chevauchent et s'attribuent par la corruption et le trafic d'influence des droits qui n'ont pas été approuvés par le trône. L'empereur commence alors une série de réformes et renforce sa propagande fachiste et mystique afin de faire de sa personne l'incarnation du Tahoku traditionnel mais renouvelé, promouvant l'idéal du sur-homme tahokais qui en servant l'empereur rend au pays sa grandeur.

Période contemporaine (1951-2006) :
Le régime fachiste impérial prend de plus en plus ses marques mais trouvent de la résistance, en particulier celle du système féodal spontanément réapparu, non sans quelques modifications. L'empereur espère réunir l'ensemble de son pays sous son trône, ne possédant les pleins pouvoirs qu'au sein du domaine impérial qui grandit au fil des années.
☆Géographie naturelle, ethnique, religieuse, politique :
Les paysages tahokais sont riches et variés : des montagnes du Nord-Subaru aux plages du Demura en passant par les cerisiers sur les faces du volcan de Fujima, l'explorateur assez courageux ou inconscient pour se lancer dans le tourisme au tahoku ne sera pas déçu. Malheureusement, la colonisation et l'industrialisation ont considérablement réduit la nature sauvage : à la place de la forêt primaire, des exploitations intensives de blé. À la place des plaines ombragées, de sinistres sidérurgies et de longues tentacules ferroviaires étranglant le paysage. Tout comme le peuple qui l'occupait, ce territoire était jadis beau et bon, mais connut un destin tragique qui détruisit peu à peu tout ce qu'il y avait de précieux en lui.

☆Économie :
Celle-ci reste aux mains du gouvernement par le biais du ministère de l'économie. La quasi-totalité des infrastructures tahokaises datent de la colonisation. La révolution industrielle est encore un fait d'actualité au Tahoku qui ne découvre que bien trop tard des pans entiers des sciences appliquées, notamment l'informatique. Le pays possède une très faible production : un peu de ressources minières réservées à l'usage national, de l'agriculture qui reste en grande partie vivrière dans les zones reculées et de la manufacture bas coût. Si les gouvernements à travers le monde veulent bien fermer les yeux sur les actions peu recommandables du régime, c'est du fait en partie de la main d'œuvre très bon marché présente en très grand nombre dans le pays. Les lois peu regardantes sur les expérimentations médicales permettent entre autres de garder les mains propres en délocalisant les études gênantes au Tahoku.

Mentalité de la population :
-Réactionnaires
-Croyants
-Sous l'emprise de l'influence des factions ou de l'Empereur et sa cour
-Racistes voire suprémacistes jaunes
-Chauvins
-Sans morale ni éthique pour les puissants ou les aspirants
-Ethnocentrés
-Revenchards
-Intéressés
-Nostalgiques
-Fatalistes

Néanmoins, tous ne sont pas aussi corrompus et suivent encore la sagesse millénaire si propre au Nazum, vivant dans les montagnes, loin du tumulte des hommes.


Place de la religion dans l'État et la société :
La religion constitue un axe central dans la propagande impériale qui y voit un moyen de légitimer l'Empereur et ses décisions. Il existe néanmoins plusieurs sectes, religions ou philosophies, beaucoup d'entre elles échappant au Trône. Le culte impérial consistant à vénérer l'Empereur, Être divin dieu du Tahoku et donc du monde, imprègne ses pratiquants du projet d'homme tahokais supérieur destiné à outrepasser les limites de l'humain et réaliser la véritable destinée de l'Empire : dominer le monde, ce qui à vrai dire étant loin d'être logiquement possible, est interprêtée selon la bonne volonté et la bonne humeur mais surtout l'intérêt présent du régime.
Le Tahoku ayant subi le joug colonial eurysien, il compte parmi sa population une partie non contestable de catholiques plus ou moins syncrétiques qui en adoptant leur nouvelle religion y ont incorporé mythes et pratiques religieuses locales. Cette incorporation rend la position vis-à-vis de l'Église catholagne ambiguë, que certains groupes religieux vont jusqu'à renier. À cela s'ajoute la mauvaise opinion publique de cette partie de la population qui a cédé aux politiques évangélisatrices coloniales. Le climat social tahokais s'en retrouve encore une fois dégradé, et l'inégalité des citoyens vis-à-vis de la justice ou des services sociaux n'est plus à prouver.

Politique et institutions :

Institutions politiques :

Les institutions politiques du Tahoku reflètent bien l'histoire du pays. En effet, elles présentent à la fois l'héritage impérial et colonial, ainsi que celui des différentes politiques des dirigeants du pays. Le siège du pouvoir est techniquement le Trône impérial. L'empereur détient l'ensemble des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires qu'il délègue à sa cour et plus rarement, à son peuple. Néanmoins, l'empereur ne peut garder un contrôle total sur son empire, ce qui limite grandement son influence réelle. Ses gouverneurs envoyés dans les différentes régions de l'empire disposent donc d'une partie du pouvoir judiciaire sur les sujets qu'ils gouvernent et se voient attribués par l'empereur des pouvoirs législatifs locaux consistant par exemple en la possibilité de réguler l'aménagement du territoire. Ils peuvent échanger avec les cellules impériales se chargeant de la levée des impôts et de la défense territoriale. Cependant, il existe quelques régions commandant leur propre armée, ce qui se traduit par un plus faible pouvoir impérial mais une meilleure défense locale, l'armée impériale étant plus longue à la réaction dans les régions les plus orientales. Le Tahoku étant caractérisé par sa relative dispersion géographique, on compte quelques micro-états ou territoires autonomes gérées par la petite noblesse tahokaise ou par des formes de gouvernement plus diverses (républiques, cités-états...). On relève même la présence de factions possédant une organisation politique mais ne possédant plus de territoires. Ceci reste courant, les guerres internes de voisinage étant encore à l'ordre du jour malgré le pouvoir grandissant de l'Empereur.
La domination étrangère a malgré tout grandement influencé la logistique du pays : de cette période proviennent les extensions portuaires et autres voieries. La colonie ayant été pensée dans une logique de base arrière pour freiner les autres puissances coloniastrices, c'est une véritable politique de production massive de bois et de nourriture qui a été mise en place afin d'approvisionner les bâteaux. Les carrières se sont également grandement développées pour construire de grandes fortifications. Ce développement a été permis par l'établissement d'institutions certes occidentales mais modernes et novatrices (ministères de l'économie,...) qui ont été conservées après l'indépendance car jugées utiles dans la reconstruction du pays. Personne néanmoins n'osera relever leur origine honteuse.

Principaux personnages :
☆L'Empereur
☆Les différents chefs de faction :
●Coalition communiste/démocrate : ceux-ci sont peu et souvent d'origine eurysienne de l'époque de la colonisation. Probablement l'une des seules factions fréquentables, la Coalition souhaiterait l'établissement d'une démocratie égalitaire aidant le pays à tourner la page et rétablir la paix sociale. Ouverts au monde, ils éprouvent cependant de grandes difficultés à communiquer avec leurs potentiels alliés du fait de la surveillance de l'Empereur.
●Culte mécanistique : cette secte ultra-nationaliste croit en la montée en puissance du Tahoku et la rédemption de son peuple par le biais de la bionique. Elle tire sa puissance d'importants mais obscurs financements étrangers qui lui permettent d'entretenir un réseau tentaculaire de cellules de recherche secrètes dans la région. Le culte ne soutient pas pour autant l'Empereur et préfère envisager un coup d'état lorsqu'il sera temps. Plusieurs courants de pensée existent en son sein : les partisans d'un Empire technologique, ceux d'une union de communes et ceux d'une technocratie ou d'une théocratie pour ne citer que les plus importants. À noter qu'en toute surprise, ce culte possède un système méritocratique et démocratique dans certaines de ses institutions, ce qui fait de cette organisation une possibilité de transition démocratique progressive du régime.
●Culte Impérial : cette secte à la botte de l'Empereur est financé secrètement par l'état afin de contrôler la population par la propagande religieuse. Elle possède différents laboratoires d'expérimentation et sa principale différence avec le culte mécanistique est sa fidélité au régime actuel.
●La IIIème armée : ce groupe paramilitaire anglophone réclame le retour de la souveraineté de leur nation sur le Tahoku. La majeure partie de ses effectifs ne peut rester sur place de peur de se faire prendre au mauvais moment par l'armée impériale, la IIIème armée compte donc sur ses nombreux contacts dans le monde anglophone tahokais pour obtenir le soutien nécessaire au renversement du régime. Ce groupe fait donc l'objet de réguliers coups de filet qui montrent l'Empereur comme une victime et justifie ainsi sa politique bien plus qu'inimaginable et inacceptable.

Politique internationale :
L'Empire est un tributaire de l'Empire Xin et continue d'affirmer son soutien, le considérant comme un frère d'armes dans la lutte contre les pestiférés décadents de l'étranger.
L'Empire n'est pas très regardant et accepte de parler avec n'importe quel régime tant que cela va dans son intérêt.
Mais l'Empereur n'est pas la seule personne pouvant être contactée : le millefeuilles administratif tahokais impressionne par sa taille et offre de multiples intermédiaires et autorités de tout genre qui ont l'habitude de s'octroyer des droits par la force ou le trafic d'influence : factions, fonctionnaires corruptibles, concurrents au trône et autres états dans l'état ne se privent pas pour demander de l'aide dans le monde entier et se plaignent systématiquement des autres lorsqu'ils se rendent compte qu'ils opèrent de la même manière.
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