Sorti de l'Institut fédéral des Hautes-Études Politiques de Hvari, il devient tout d’abord Vice-Secrétaire attaché aux échanges transfrontaliers au sein du cabinet du Ministre des Affaires Etrangères. En 1994, il est nommé rapporteur de la commission sénatoriale pour la libéralisation économique du pays. L'année suivante, il se présente comme Sénateur dans la circonscription du 1er District de Novigrad C.F.
Proche du Parti Libéral (PL) puis membre du Parti Républicain (PR) de 1990 à 2004, il participe à la campagne électorale de Konstantínos Karamanlís pour l'élection fédérale de 1990, où il se fait notamment connaitre des hautes sphères du Parti. Alors encore inconnu du grand public, mais réputé pour sa ligne sociale-libérale, il se fait finalement élire en 1995 comme Sénateur, il participe alors à faire adopter une loi pour la rationnaliser les échanges commerciaux avec l’extérieur. Sa notoriété s'accroît alors et il est le sujet de nombreux reportages notamment du fait de sa famille, très ancienne qui est l’une des plus riches du pays.
En 2000, il se présente finalement à l’élection fédérale sous l’étiquette du Parti Républicain tout en profitant de la sympathie des électeurs libéraux. Jeune et dynamique, il se présente comme le candidat du renouveau. Avec un programme s’appuyant fortement sur l’ouverture du pays, il vante les mérites d’une globalisation économique au profit de la nation et rompt finalement avec la tradition isolationniste qui s’était établie depuis la fin de l’ère soviétique. Il est finalement élu au second tour de l’élection avec 71,2%.
En 2004 alors qu’il est Chancelier, il quitte en grande pompe le Parti Républicain avant de fonder son propre mouvement politique à mi-chemin entre le Parti Libéral et Républicain. Siphonnant des sénateurs des deux côtés, il lance finalement son mouvement au cœur des législatives de 2005 avec son tout nouveau « Parti du Renouveau » (PDR). C’est un succès immédiat qui lui permet d’obtenir 235 sénateurs, un record pour un jeune parti politique.
[2005-2006] : L’histoire est encore entrain de s’écrire.
La famille Antov se classe aujourd’hui dans le top 3 des familles les plus riches du pays d’après NovPress. Elle est considérée comme l’une des plus anciennes du pays, sa généalogie remontant jusqu’à 1615. Bien que le nom « Antov » soit relativement courant, la famille Antov portait à l’origine le nom de « Antovin », c’était une famille bourgeoise qui aurait obtenue des terres en remboursement des dettes contractées par le Grand-Prince Léopold II, la famille aurait vraisemblablement changée de nom pour survivre pendant la purge soviétique. La famille se serait reconvertie dans le tourisme et l’immobilier à partir de la décennie de 1960.
La sœur d’Alexandrov, Gabriela Hristova Antov, sa cadette de 6 ans, est sortie diplômée du même institut et elle travaille aujourd’hui avec lui comme Porte-Parole du Gouvernement fédéral.