La délégation du Lofoten était composée par Mme Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale des Affaires Etrangères qui avait été la principale interlocutrice de son homologue Mickey Hopkins, secrétaire d'Etat délégué aux affaires étrangères, de M. Jean De La Forge, Conseiller Fédéral du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, et bien entendu d'une digne représentant de l'armée fédérale, la charismatique Générale de Division d'Infanterie Magdalena Armstrong, actuelle porte-parole du Département d'Etat Fédéral à la Défense.
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Les Provinces-Unies du Lofoten avaient manifestement fait le choix d'une stratégie de soft power, contrairement à d'autres qui ne se préoccupaient guère des nations dites "mineurs" selon le vocabulaire du lexique Pharois qui n'accordait de valeur qu'aux pays ayant atteint un certain niveau de développement. Sous l'impulsion du Lofoten, les relations établies par ce dernier tendaient à faire de l'Aleucie une région du monde pacifiée et prospère, destinée à être un modèle pour le monde, et plus particulièrement pour l'Eurysie, dont les perspectives de développement et de stabilité s'annonçaient toujours aussi sombre et peu. Toutefois les colonies de l'empire ultra-agressif et violent de la Listonie étaient les verrues purulentes de la Blanche Aleucie, et compromettaient les garanties de stabilité durable à long terme, dans la région.
C'est dans ce contexte que les Provinces-Unies avaient décidé d’honorer l'aimable invitation des Duchés du Vinheimur. Il se trouvait que ce jeune pays était à la fois proche de par sa géographie, mais également de par ses valeurs compatibles avec la démocratie et le marché libre, les deux piliers fondateurs de la Charte d'Union, la constitution du Lofoten. Il était donc tout naturel, voire inéluctable, que les deux nations se rencontrent.
La délégation des Provinces-Unies descendit de la passerelle, et se retrouva donc sur le Tarmac de l'Aéroport, acceuilli par le service diplomatique et le comité d’accueil réservé aux officiels internationaux.
Tandis que l'on livrait les honneurs aux diplomates Lofotènes, Brunehilde Wanger trépignait d'impatience à l'idée de rencontrer M. Pritchard, le Premier Ministre, car elle attendait beaucoup de cette entrevue, qui laissait à pré-supposer de nombreux bénéfices et avantages à venir pour les deux pays, qui manifestaient vraisemblablement des intérêts communs.