28/11/2014
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[BEYER / LOFOTEN] Entretien à l'ombre des Fjords à Aliesen

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coonvoi



Il s'agissait du second déplacement officiel en Eurysie, probablement le dernier de sa mandature, aussi la Chancelière Sigrid Olfgarson avait donc choisi comme ultime voyage officiel le discret mais prometteur Royaume de Beyer comme première nation. Cela serait également un nouvel exercice de mise en situation pour les services de sécurité de la Chancellerie.
L'avion de la Chancelière fit donc un vol direct depuis la capitale des Provinces-Unies Pembertøn, et atterrit après un long trajet de 10 heures près de Aliesen, dans l'aéroport international situé à proximité immédiate de la capitale du Beyer. Un convoi officiel tout en élégance mais sans prétention attendait la délégation Lofotène.
La Chancelière Olfgarson appréciait plus que tout autre dirigeant la discrétion, qu'elle préférait aux fastes et grandes messes diplomatiques. Il n'y avait ni fanfare, ni cortège présidentiel à n'en plus tenir, et les Lofotèns apprécièrent tout particulièrement la sobriété et la discrétion de cette rencontre, tout à fait conforme à la mentalité et à l'esprit des nations nordiques.

Le convoi était accompagné de plusieurs véhicules de sécurité beyerois, et filait à travers la ville, la délégation Lofotène put ainsi observer et apprécier l'architecture néo-classique et baroque de la cité, tout à fait similaire à celle des anciennes cités des Provinces-Unies, construites au 18ème siècle, l'âge d'or du classicisme colonial, qui fait l'élégance et la majesté des villes nordiques, loin de exubérance des métropoles eurysiennes ou plus au sud encore.
delegation Lofotène
La délégation des Provinces-Unies, Mme la Chancelière Sigrid Olfgarson, accompagné de son plus proche conseiller, le porte-parole de la Chancellerie, M. Jo Nesbø qui assistera la Chancelière dans ces négociations.

Vêtue de son désormais traditionnel et reconnaissable entre tous manteau de laine rouge, qui lui avait d'ailleurs valu le sobriquet de Reine Rouge, Sigrid Olfgarson attendait beaucoup de cette rencontre, et se réjouissait déjà l'idée de rencontrer des cousins nordiques, les échanges diplomatiques avec la Ministre des Affaires Étrangères Jelena Bihólm s'étaient avérés très chaleureux et prometteurs. La politique en matière d'affaires internationale du Parti Unioniste au pouvoir à Pembertøn était résolument tourné vers l'Eurysie, bien que les ponts bâtis entre ce continent et l'Aleucie étaient fragiles et les fondations sans cesse attaqués par les nations hostiles aux démocraties libérales, telles que le Pharois, la Listonie, et l'EDLF et subissait ses assauts visant à saper les piliers et fondations de ces ponts.
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