Veille sportive | Année 2006
Posté le : 21 fév. 2022 à 17:12:44
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Posté le : 21 fév. 2022 à 17:13:20
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Championnats du monde de 2006
Bluepont, Saint-Marquise
10-19 février 2006
Compétition masculine
Individuel (20 km)
🥈 Antonio Jose Yáñez (Alguarena)
🥉 Choonhavan Prachuab (Jashuria)
La bonne fortune de Pasquale Di Cosola lui a permis de décrocher l'or, après une série de tirs sans la moindre faute. Alors qu'on attendait un Lofoten sur le podium, celui-ci a été trusté par les outsiders. Ingvar Lambertsen (Lofoten), qui arrivera quatrième de la course a en effet été retardé par ses interminables deux minutes de pénalité. Juste derrière le Fortunien, Antonio Jose Yáñez est passé près de la victoire. Mais la surprise vient de Choonhavan Prachuab, qui profite des maladresses du Lofoten pour s'imposer à la troisième place.
Sprint (10 km)
🥈 Mikkel Aarvold (Lofoten)
🥉 Etalnen Azcalxochizoh (Yuhanaca)
Pas de surprise sur ce sprint, qui est l'épreuve maîtresse du Lofoten. Sverre Ingebretsen s'impose largement sur la course, le jeune homme de 23 ans ira même jusqu'à dire face caméra que ce fut une balade de santé pour lui. Son compatriote, Mikkel Aarvold, qui arrivera 11 secondes après, célébrera quant à lui sa médaille d'argent avec plus de modestie. La troisième place fut en revanche plus disputée entre deux nations paltoterriennes que sont l'Alguarena et le Yuhanaca. C'est finalement Etalnen Azcalxochizoh qui l'emporte avec deux petites secondes d'avance.
Poursuite (12.5 km)
🥈 Tord Bjornstad (Lofoten)
🥉 Miquel Castillero (Bochizuela)
Avec 20 sur 20 aux cibles et un temps impressionnant au tapis, Magnus Boge a fini la course en solitaire sans craindre la moindre concurrence, avec un chrono de 33 minutes. Son ami mais néanmoins rival Tord Bjornstad ne réussira pas à le rattraper, mais finit la course avec l'argent, 18 secondes après. Non loin derrière lui, le nordique Mikkel Aarvold, qui s'est illustré sur le sprint, s'est fait surprendre par l'Aleucien Miquel Castillero.
Mass Start
🥈 Cesar de Herrera (Alguarena)
🥉 Miquel Castillero (Bochizuela)
L'épreuve sans doute la plus attendue de tous fut largement remportée par Mikkel Aarvold, qui réalisa une série de tirs parfaite. Sa défaite lors de l'épreuve de poursuite lui a sûrement fait un électrochoc lors de ce dernier jour de compétition. Loin derrière, l'Alguarenais Cesar de Herrera aurait pu tutoyer la première place mais son tir manqué l'a sérieusement pénalisé. Il sera rejoint sur le podium par Sven Grönberg (Makt).
Relais (4 x 7.5 km)
🥈 Bochizuela
🥉 Lofoten
En retrait durant toute la compétition, les camarades lutharoviens ont montré une parfaite coordination lors de cette épreuve de relais, même si Bobrik Grigorievich, le troisième relayeur, est clairement le maillon faible de cette équipe avec ses deux erreurs aux tirs qui ont failli coûter la victoire à la Lutharovie. Derrière, Bochizuela et Lofoten se sont âprement battu lors de la course, mais le manque de communication de l'équipe de Lofoten lui a coûté la médaille d'argent, qui est revenue par défaut aux relayeurs bochizuéliens, pourtant pas au meilleur de leur forme.
Compétition féminine
Individuel (15 km)
🥈 Martina Márquez (Alguarena)
🥉 Freya Backström (Makt)
Le miracle alguarenais n'aura pas lieu. Malgré une meilleure série de tirs que sa concurrente nordique, Martina Márquez échouera à ravir l'or, qui revient une fois encore au Lofoten. Nelly Ostenson sera toutefois la seule sportive de son pays à monter sur le podium. Outsider de la compétition, Freya Backström terminera la course avec à peine 3 secondes de retard sur Martina Márquez, mais l'athlète de Makt savoure tout de même le bronze.
Sprint (7.5 km)
🥈 Anastasia Anatolievna (Lutharovie)
🥉 Natassa Kallide (EDLF)
Un peloton de tête serré mais au final un leadership lofoten consolidé. Tanja Dahlberg, par ailleurs reine des réseaux sociaux, fit éclater sa joie à l'issue de ce sprint et célébra sa victoire avec une petite danse avec la mascotte de la compétition. Derrière, la médaille d'argent a un goût amer pour Anastasia Anatolievna, à peine 2 secondes derrière la Lofotène. Natassa Kallide, elle, se contentera du bronze après une faute lors du tir couché.
Poursuite (10 km)
🥈 Miranda Bencivenga (Fortuna)
🥉 Valeria Gómez (Bochizuela)
Sans impressionner, et sans même réalisé le sans-faute (18/20), Anastasia Anatolievna aura toutefois gagné la poursuite sans forcer. Son aisance sur les skis, qu'elle a déjà mis à profit sur le sprint, lui a permis de gagner une deuxième médaille, la plus belle, celle en or. Plus étonnante en revanche fut la performance de la Fortunienne Miranda Bencivenga qui, à 19 ans à peine, gagne sa première médaille d'une compétition internationale. De son côté, malgré le meilleur temps de ski de l’épreuve, Valeria Gómez se contentera de la troisième place.
Mass Start
🥈 Mona Aleksandersen (Lofoten)
🥉 Jana Lagos (Yuhanaca)
Elle n'en revenait même pas. Persuadée d'être arrivée au mieux troisième d'une course très serrée, Ofélia Mendonça, originaire d'une colonie lusophone de Fortuna, récolte un or inespéré, sous les applaudissements fair-play de Mona Aleksandersen (Lofoten), vétérane de la discipline. Techniquement meilleure, la Lofotène, qui a enregistré un sans-faute avec la carabine, s'est fait surprendre par la jeune Ofélia, moins appliquée mais plus rapide sur les skis. Quant à Jana Lagos (Yuhanaca), c'est un retour réussi après une blessure qui l'a empêché de concourir à la dernière édition.
Relais (4 x 6 km)
🥈 Empire Démocratique Latin Francisquien
🥉 Bochizuela
Tout a réussi au Lofoten sur cette course : un sans-faute aux tirs, un parcours sur skis sans embûche et une parfaite communication entre les athlètes. C'est une médaille en or entièrement méritée pour l'équipe nordique. Moins performante en glisse, l'Empire Démocratique Latin Francisquien s'est bien défendu. L'or était inatteignable compte tenu de la performance lofotène, les Francisquiennes savourent l'argent, devant les Bochizuéliennes qui confirment leur place dans la cour des grandes.
Compétition mixte
Relais (2 x 7.5 km H + 2 x 7.5 km F)
🥈 Empire Démocratique Latin Francisquien
🥉 Yuhanaca
Une quasi-copie conforme du relais féminin, même si une erreur de Sverre Ingebretsen, pour le Lofoten, a donné quelques frayeurs à l'équipe. Peu performante durant le championnat pour ne pas dire complètement absente, l'équipe masculine de l'EDLF a pu compter sur l'abnégation de leurs camarades féminines durant le relais. Dans l'Empire, le biathlon est d'abord une affaire de dames. L'équipe du Yuhanaca a, quant à elle, pu tirer son épingle du jeu grâce aux nombreuses erreurs commises par ses concurrents, notamment le Bochizuela qui signe une bien triste performance, par rapport à ses scores passés.
Relais simple (6 km H + 7,5 km F)
🥈 Lofoten
🥉 Banairah
Sans doute décontenancée par sa défaite sur le relais mixte, l'équipe du Bochizuela a mis les bouchées doubles lors de cette ultime épreuve. Même si le Lofoten s'est montré meilleur techniquement, notamment sur le tir debout, le Bochizuela s'est imposé sur la glisse. Mais c'est surtout l'équipe du Banairah qui a attiré l'attention des caméras. Au Banairah, le biathlon est une affaire de très riches, qui peuvent se permettre de s'entraîner à l'étranger plutôt que sur les très rares pistes de ski artificielles de ce pays qui connait très rarement la neige. Même si le temps nous dira s'il s'agit d'un coup d'éclat ou d'une véritable entrée dans le monde du biathlon, le Banairah repart avec sa première médaille.
Bilan des médailles
- 1. Lofoten | 12 médailles | 7 🥇 | 4 🥈 | 1 🥉
2. Fortuna | 3 médailles | 2 🥇 | 1 🥈
#. Lutharovie | 3 médailles | 2 🥇 | 1 🥈
3. Bochizuela | 6 médailles | 1 🥇 | 1 🥈 | 4 🥉
4. Alguarena | 3 médailles | 3 🥈
5. EDLF | 3 médailles | 2 🥈 | 1 🥉
6. Yuhanaca | 3 médailles | 3 🥉
7. Makt | 1 médailles | 1 🥉
#. Jashuria | 1 médailles | 1 🥉
#. Banairah | 1 médailles | 1 🥉
Posté le : 22 fév. 2022 à 17:43:58
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Championnats du monde de 2006
Balaya, Banairah
10-20 avril 2006
16 équipes sont qualifiées pour la phase finale.
Chaque groupe de la phase préliminaire est composé de 4 équipes. Les 2 premières (marquées en gras) sont qualifiées pour la phase finale.
Phase préliminaire
Groupe A
Sur le papier, la poule était particulièrement déséquilibrée, puisque le Jashuria, ultra-favori du championnat, côtoyait le petit poucet Bochizuela, jugé comme étant l'équipe la plus faible de la poule, tandis que le Pharois Syndikaali devait s'imposer comme l'adversaire le plus redoutable pour le Jashuria. C'est un tout autre scénario qui s'est dessiné : après une victoire obtenue à l'arrachée face au Jashuria, le Bochizuela a largement vaincu ses autres concurrents. À l'inverse, le Pharois Syndikaali s'est montré sous son plus mauvais jour et se sachant d'ores et déjà éliminée, l'équipe pharoise était peu motivée face à celle de Nostrie, s'inclinant 24 à 27.
Groupe B
Une poule très serrée puisque chaque équipe a au moins gagné un match. La configuration est par contre très similaire au groupe B puisque c'est l'équipe la plus faible du groupe qui gagne la première place. En effet, grâce à ses victoires face à la Lambroisie et à l'Izcalie, le Magermelk, s'impose à la tête du groupe B. La deuxième place est quant à elle attribuée au favori de la poule, la Lambroisie, grâce à une différence de buts marqués et encaissés plus importante.
Groupe C
Une poule sans réel ultra-favori, même si l'équipe lofotène avait un avantage. Avantage qui s'est brillamment confirmé puisque l'équipe nordique a gagné ses trois matchs. Le Novigrad s'assure quant à lui la qualification grâce à une victoire obtenue in extremis face à Yuhanaca, son principal challenger. L'équipe fortunienne n'a en revanche fait que de la figuration durant cette compétition, sans jamais inquiéter réellement ses adversaires...
Groupe D
La poule la plus équilibrée de la compétition... et les scores s'en ressentent puisque sur les 4 équipes, 3 finissent à égalité de points, avec deux matches gagnés. Seule la Lutharovie a par conséquent perdu tous ses matches. Pays hôte, le Banairah a écrasé la Lutharovie et a déjoué le piège alguarenais mais s'est fait surprendre par le Tamaret, la moins expérimentée du groupe. L'autre nation afaréenne du groupe a joué avec les nerfs des spectateurs avant de s'imposer avec une très faible avance de 2 points face au Banairah et à la Lutharovie. Hélas, sa différence de buts étant trop faible, c'est l'Alguarena qui rejoint la phase finale aux côtés du pays hôte.
Phase finale
De manière générale, la phase finale a réservé peu de surprises et a conforté les équipes jugées favorites. Le premier quart de finale entre l'outsider Bochizuela, arrivé après un incroyable coup de force durant la phase de groupes, et l'Alguarena a été logiquement en faveur du second, avec une confortable avance de 18 points. Les autres matchs ont été plus serrés, mais c'est surtout le duel Banairah-Jashuria qui a suscité l'enthousiasme du public, entre les supporters du pays hôte et un Jashuria jugé comme étant le plus grand favori de la compétition, même s'il a montré quelques fébrilités durant les matches de groupe. Après un score resté longtemps à égalité, le Jashuria a fini par marquer les deux points décisifs grâce à un tir furtif de Sataheep Chakrabonse, au grand dam du Banairah, qui espérait gagner la coupe à domicile.
Durant les demi-finales, l'équipe novigradienne s'est montrée comme à l'accoutumée défensive et il fut assez difficile pour l'Alguarena de briser le mur des défenseurs novigradiens. En tête jusqu'aux dix dernières minutes du match, le Novigrad a trop joué de prudence face à une attaque survoltée de la part de l'adversaire paltoterrien. L'autre demi-finale a quant à elle vu la consécration de la Lambroisie face à une équipe jashurienne qui semblait montrer une certaine fatigue, accumulée depuis son match avec le Banairah. Le Jashuria a finalement par s'incliner au terme d'un match riche en buts... et peinera d'ailleurs à obtenir la médaille de bronze, qui reviendra au Novigrad.
La finale sera remportée par la Lambroisie au terme d'un match de nombreuses fois interrompu par des vérifications vidéos. Après une première moitié survoltée, la finale s'achèvera sur une seconde moitié assez terne, très technique et très technique. Contrairement à son match contre le Novigrad, l'Alguarena n'aura pas réussi à percer la défense lambroisienne.
Compétition féminine
16 équipes sont qualifiées pour la phase finale. Le Bochizuela n’est pas qualifié.
Chaque groupe de la phase préliminaire est composé de 4 équipes. Les 2 premières (marquées en gras) sont qualifiées pour la phase finale.
Phase préliminaire
Groupe A
Challenger du groupe, le Yuhanaca s'impose sur l'ensemble de ses trois matchs, et c'est paradoxalement la petite équipe du Tamaret qui lui a donné le plus de fil à retordre (27-30). Favori des bookmakers, le Jashuria a quelque peu déçu, en s'inclinant à la fois contre le Yuhanaca et enregistrant un match nul face à l'EDLF (31-31), avec une deuxième mi-temps complètement cadenassée des deux côtés, qui a laissé peu de ballons entrer dans la cage. Les gardiennes des deux équipes sont à l'évidence les femmes du match. À égalité au classement du groupe avec l'EDLF, le Jashuria obtient finalement sa qualification grâce à la différence de buts et à son match très prolifique face au Tamaret (39-18)
Groupe B
L'équipe du Makt, l'une des favorites du championnat, a hérité du groupe le plus favorable, avec des adversaires de faible niveau et c'est assez logiquement que les Maktoisiennes se sont qualifiées, avec notamment un écart de buts sans équivoque contre la Nostrie (9-38). Le Magermelk a lui aussi profité d'équipes nostriennes et pharoises totalement inefficaces pour gagner sa place en phase finale.
Groupe C
Parcours chaotique pour les Lofotènes, sous fond de crise interne. Manque de coordination, stratégie de jeu discutable... Face à des adversaires pourtant loin d'être invincibles, le Lofoten n'a pas donné des gages de sa position de favori de la compétition. Le match entre le Lofoten et Fortuna, en particulier, fut très tendu mais les hurlements du coach n'y feront rien : le Lofoten sort de la compétition par la petite porte, avec trois défaites, sans même adresser la parole aux journalistes. À l'inverse, la Lutharovie exulte et enregistre trois victoires dans cette poule, grâce à sa cohésion d'équipe. Le Novigrad profite de la chute du Lofoten pour se qualifier en deuxième position.
Groupe D
Pays hôte de la compétition, le Banairah a joué de malchance tout au long de son parcours. Héritant du groupe le plus coriace, avec notamment la Lambroisie, les handballeuses banairaises n'ont pas démérité mais ont du s'incliner face au rouleur compresseur lambroisienne et a vu ses chances de se qualifier avec un match totalement fou contre l'Alguarena. À égalité dans le classement de groupe, le Banairah s'est fait devancer in extremis, à trente secondes de la fin du match, par l'Alaguarena qui, grâce à un but de Gisela Salazar, s'est qualifiée. Score final : 32-33 en faveur de l'Alguarena. Les Banairaises sortent toutefois avec les applaudissements d'un public qui a massivement répondu présent.
Phase finale
La phase finale a été chez les femmes plus intense que chez leurs homologues masculins et les quarts de finale ont été marqués par une sévère défaite de la Lutharovie, après un parcours sans faute, qui a quelque peu déçu les supporters qui rêvaient à un premier trophée. C'est tout l'inverse du côté du Magermelk, qui a déjoué les pronostics qui le donnaient tous perdant. Non mécontent d'avoir battu la Lutharovie, le Magermelk l'a fait avec une avance de 19 buts, à tel point que les handballeuses lutharoviennes, ont arrêté de courir le terrain au cours des dernières minutes de la fin du match. À noter également la très belle performance de Novigrad qui a su déjoué le piège maktois, l'un des favoris de la compétition.
Les quarts de finale ont mis fin aux prétentions du challenger maguerrois, qui s'est assez logiquement incliné face à la Lambroisie. À l'inverse, la demi-finale entre l'Alguarena et le Novigrad opposait deux équipes à un niveau strictement égal et c'est d'ailleurs presque à égalité que les deux équipes ont fini le match. L'Alguarena s'est toutefois montrée plus offensive, et a marqué à cinq minutes de la fin le but décisif. Le Novigrad, quant à lui, se contentera - une fois encore - de la médaille de bronze.
Alors qu'elle n'était favorite dans aucune des deux compétitions (masculine et féminine), l'Alguarena a pourtant atteint la finale lors de ces deux reprises. Déjà fière de ce succès, c'est avec une certaine appréhension que l'équipe paltoterienne a affronté le rouleau compresseur lambroisien. Le match très riche en buts a été interminable pour les deux équipes, qui n'ont cessé de prendre l'avantage sur l'autre... Mais des fautes grossières de la Lambroisie ont permis à l'Alguarena de prendre l'ascendant et de gagner, pour la première fois de son histoire, les championnats du monde !
Posté le : 23 fév. 2022 à 13:55:10
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Championnats du monde de 2006
Novigrad C.F, Novigrad
28 mai - 8 juin 2006
Lutte gréco-romaine
- 60 kg
🥈 Noureddine Kabbal (Tamaret)
🥉 Grozdan Kynev (Novigrad)
De loin l'athlète le plus petit avec son mètre cinquante-cinq et issu d'une longue lignée d'autochtones du Yuhanaca, Tochtli Acalan ne s'est guère laissé impressionner par ses adversaires et d'aucuns pensent que sa petite taille l'avantage pour prendre l'adversaire au niveau de la taille plus facilement. Grozdan Kynev, qui partait légèrement favori dans cette salle qu'il connait bien, l'a appris à ses dépens en demi-finale face au Paltoterrien, mais sauve l'honneur en récupérant le bronze. De son côté, Noureddine Kabbal, malgré une projection de grande ampleur qui lui a permis de récolter 4 points d'entrée du jeu, a lui aussi baissé sa garde face au Yuhanac, qui en a marqué un de plus.
- 67 kg
🥈 Kyriakos Pallopoulos (EDLF)
🥉 Xabier Santander (Bochizuela)
Vitalij Lysyuk fait partie des sportifs novigradiens les plus appréciés et les plus suivis sur les réseaux sociaux où, entre ses moments en famille, ses séances d'entraînement et ses recettes de cuisine sportive, il dévoile un peu de sa vie en toute simplicité. C'est donc avec un public en liesse qu'il terrassa son adversaire francisquien, avant la fin du temps réglementaire des six minutes, et décrocha l'or. Kyriakos Pallopoulos n'a en effet pas réitéré sa performance de la demi-finale, victorieuse face à Xabier Santander.
- 77 kg
🥈 Aurélien Bacque (Izcalie)
🥉 Bo Adelsköld (Makt)
Suscitant beaucoup moins de sympathie que son compatriote Vitalij Lysyuk, Radko Bogdanov Pironev n'en reste pas moins d'une grande efficacité technique. Victorieux ou défait, Pironev affiche toujours cette même tête neutre, sans exclamation. Pas de quoi déstabiliser pour autant Aurélien Bacque, l'Izcalien reconnaissable par son œil de verre. L'athlète devenu borgne après un accident de moto continue de participer avec les athlètes valides et cela lui réussit bien, puisqu'il a dominé les trois premières minutes du duel. Quant à Bo Adelsköld, c'est déjà une surprise qu'un Maktois soit arrivé en demi-finale, il se paie en outre le luxe de gagner le bronze !
- 87 kg
🥈 Barkad Ben Bouchta (Tamaret)
🥉 Shapiro Danya Georgiy (Lutharovie)
Cette fois-ci, il n'y aura aucun Novigradien sur le podium, la fédération étant confrontée à des difficultés générationnelles dans cette catégorie de poids. Cela permet à des challengers, comme Guillem Ariza de s'offrir l'or sans forcer. Ce lutteur semi-professionnel, également pompier, a arraché du sol son adversaire tamaretien, qui s'offre tout de même une médaille d'argent inespérée. Mais la victoire de Shapiro Danya Georgiy dans la petite finale est plus surprenante encore, puisque le Lutharovien Shapiro Danya Georgiy n'était pas attendu aussi loin dans la compétition. Mais, opportuniste, le lutteur a pallié son infériorité technique en saisissant les occasions, faisant dire à quelques puristes que cette médaille de bronze est un peu volée.
- 97 kg
🥈 Dario Teixidó (Yuhanaca)
🥉 Sadid El Hajjam (Banairah)
Une finale très brouillonne pour deux athlètes qui ont refusé de saluer à l'issue du match, sous les huées du public. Ermis Marinallis a en effet eu un arbitrage avantageux, malgré une petite faute repérée a posteriori en vidéo qui aurait du invalider son action de 4 points. Furieuse, l'équipe de l'adversaire, Dario Teixidó, s'en est pris aux arbitres et des insultes ont fusé entre les deux camps. Le Yuhanac, contestant lui aussi l'arbitrage, n'a pas accepté la défaite et a accueilli très froidement sa médaille d'argent. Loin de ce tumulte, Sadid El Hajjam a remporté une victoire incontestable lors de la petite finale.
- 130 kg
🥈 Fedir Dmytrenko (Novigrad)
🥉 Apineru Ala'ilima (Spaoya)
Un match serré entre deux athlètes de niveau équivalent, deux colosses de plus de cent kilos mais l'un d'eux avait un pied d'argile. Perdant l'équilibre sur une action, Fedir Dmytrenko s'est fait surprendre par son adversaire qui l'a retourné comme une crêpe en une fraction de seconde, avant de réitérer l'action deux reprises, lui permettant d'engranger près de 6 points d'un seul coup. La surprise vient plutôt d'Apineru Ala'ilima, le Spoyan qui avec ses 129 kilos, frise la limite autorisée pour concourir à un championnat international. Assez peu agile, le lutteur s'est toujours qualifié in extremis en huitièmes et quarts de finale. Si son aventure s'est arrêtée en demi, face à Fedir Dmytrenko, il repartira avec une médaille inespérée.
Lutte libre
- 57 kg
🥈 Manuel Alameda (Yuhanaca)
🥉 Hugo Herrera (Izcalie)
Une finale 100 % yuhanac, voire même un podium qui l'est aussi à 100 % si on prend en considération les origines de l'Izcalien, Hugo Herrera, issu d'une famille d'immigrés du Yuhanaca. Pour Tizoc Chipahua, autrefois spécialisé dans la lutte gréco-romaine, la transition vers la lutte libre, plus souple dans les actions qui peuvent être menées, est réussie. Face à lui, un adversaire qu'il connait très bien puisqu'ils s'entraînent ensemble au sein de la fédération nationale. Mais Manuel Alameda, qui a eu un début de compétition compliqué après une légère blessure à la jambe, n'a pas su donner le meilleur de lui-même, sans démériter sa médaille d'argent.
- 65 kg
🥈 Faqih Chraïbi (Banairah)
🥉 Tarik Ben Hamed (Tamaret)
Les deux finalistes se sont affrontés lors d'un match tout aussi serré qu'ennuyeux, sans prise de risque, chacun des concurrents se défendant ardemment contre l'autre. Le jury a finalement pénalisé Faqih Chraïbi pour passivité, considérant qu'il refusait le combat, donnant ainsi le point à son adversaire izcalien, l'unique de la rencontre. Rien à voir avec la petite finale, qui a laissé Tarik Ben Hamed avec une médaille de bronze... mais aussi avec une arcade ouverte !
- 65 kg
🥈 Faqih Chraïbi (Banairah)
🥉 Tarik Ben Hamed (Tamaret)
Les deux finalistes se sont affrontés lors d'un match tout aussi serré qu'ennuyeux, sans prise de risque, chacun des concurrents se défendant ardemment contre l'autre. Le jury a finalement pénalisé Faqih Chraïbi pour passivité, considérant qu'il refusait le combat, donnant ainsi le point à son adversaire izcalien, l'unique de la rencontre. Rien à voir avec la petite finale, qui a laissé Tarik Ben Hamed avec une médaille de bronze... mais aussi avec une arcade ouverte !
- 74 kg
🥈 Fabrizio Mareno (Fortuna)
🥉 Miquel Villarreal (Alguarena)
Difficile de ne pas reconnaître Fabrizio Mareno, avec ses très longs cheveux noirs et ses tatouages. Ce fan de heavy metal n'a en revanche pas pu savourer le goût de l'or, même s'il est déjà exceptionnel qu'il soit arrivé jusqu'en finale, après une demi face à Miquel Villarreal particulièrement tendue. De son côté, Hicham Al-Ansari, cheveux rasés, n'a pas eu de mal à s'imposer après avoir fait rouler son adversaire en position de pont à trois reprises. Des points faciles pour une finale qui l'était tout autant pour le Tamaretien.
- 86 kg
🥈 Sergey Vladislavovich (Lutharovie)
🥉 Ri Seong-Gi (Grand Kah)
Pas de miracle pour Sergey Vladislavovich, l'outsider qui a su s'imposer jusqu'au finale : face à Fidan Damyanov, le vétéran de la discipline, il n'avait pour ainsi dire aucune chance et c'est sans la moindre difficulté que le Novigradien obtint l'or, porté par la ferveur du public. "Je n'ai même pas eu le temps de transpirer" avouera avec amusement son adversaire Sergey Vladislavovich, déjà très heureux de sa médaille en argent. S'il est allé aussi loin, c'est aussi parce qu'il a pu affronter en demi-finale un adversaire encore moins expérimenté que lui : Ri Seong-Gi, du grand Kah, est la grande surprise de ce podium. Le lutteur de Nazum a eu un ange gardien durant la compétition avant de tomber, épuisé, face à Sergey Vladislavovich.
- 97 kg
🥈 Alexandre Le Sueur (Izcalie)
🥉 Yaroslav Myroslavovych (Novigrad)
Même si Alexandre Le Sueur était supérieurement techniquement, l'Izcalien a définitivement bien porté son nom, tant son adversaire du Banairha lui a donné du fil du retordre. Moins offensif, Yassine Menebhi a profité de l'épuisement de son adversaire vers la fin du match pour le plaquer au centre du tapis, une action qui a été décisive dans sa victoire. Un scénario similaire à ce qu'a connu Yaroslav Myroslavovych, qui a eu toute la peine du monde, en demi-finale, à déplacer l'inamovible Banairien.
- 125 kg
🥈 Grigori Plamenov (Novigrad)
🥉 Xicui Miyaoaxaual (Yuhanaca)
Les deux mètres six de Grigori Plamenov n'auront pas suffi à contenir un Ridouane Ghallab très offensif, qui a pris son adversaire par les jambes pour l'envoyer sur le tapis. Un peu sonné, le Novigradien est ensuite devenu vulnérable, ce qui n'a pas échappé au Tamatien, qui a laissé exploser sa joie au moment d'apprendre qu'il avait gagné la médaille d'or. Sa demi-finale contre Xicui Miyaoaxaual fut en revanche plus compliquée, le Paltoterrien, qui récupère le bronze, était comme lui très offensif sur le tapis.
Lutte féminine
- 50 kg
🥈 Farida Benmansour (Banairah)
🥉 Stefaniya Savivna (Novigrad)
Pas de surprise dans cette catégorie que la petite Évelyne Rouanet, 33 ans, domine sans partage depuis plus dix ans. En face d'elle, la fougue de Farida Benmansour, de dix ans sa cadette, lui a permis d'atteindre le sommet mais elle manque encore un peu d'expérience pour attraper l'or. Une victoire sans conteste pour l'Izcalienne, qui s'attendait plutôt à affronter la Novigradienne Stefaniya Savivna, sa principale rivale.
- 53 kg
🥈 Elena Gallego (Bochizuela)
🥉 Amaryllis Alanoglou (Novigrad)
Kalina Popova revient de loin : en retrait des compétitions internationales depuis trois années après une fracture, puis une grossesse, la question d'une retraite sportive anticipée l'avait taraudée, mais au final, c'est un retour réussi pour la jeune mère de famille de 26 ans, qui espérait revoir en finale son amie Amaryllis Alanoglou, mais la Bochizuélienne Elena Gallego s'est interposée.
- 57 kg
🥈 Ljudmila Toncheva (Novigrad)
🥉 Chatmanee Wongkrachang (Jashuria)
En 2002, la Novigradienne Ljudmila Toncheva avait fait parler d'elle pour des suspicions de dopage. Clamant son innocence, elle avait été en réalité droguée à son insu par son propre entraîneur, qui espérait booster ses performances. Son entraîneur étant aujourd'hui définitivement écarté des compétitions, Ljudmila Toncheva tente de laver son nom par son activisme anti-dopage, quitte à en négliger sa carrière sportive... C'est donc en petite forme que Ljudmila Toncheva entama cette finale, contre Anaïs Cortaux. L'Izcalienne n'eut aucun de mal à plier le match. À noter aussi la grande performance de Chatmanee Wongkrachang, qu'on n'attendait pas à cette place, mais qui a bénéficié d'une configuration favorable et d'adversaires à sa taille.
- 62 kg
🥈 Isabella Gallego (Bochizuela)
🥉 Veriana Di Mascio (Fortuna)
Enorme surprise dans cette catégorie où l'on n'attendait nullement une lutteuse pharoise en finale. Excentrique, la Citoyenne Soilikki, reconnaissable par son tatouage d'ancre de navire (très) personnalisée sur la nuque, n'en croyait elle-même pas les yeux. Elle venait de terrasser Isabella Gallego, grande sœur d'Elena Gallego (qui concourt dans la catégorie des moins de 53 kg), qui digère mal cette défaite humiliante. Pourtant, la victoire est nette, fêtée par ses trois seuls supporters (tous de sa famille) dans les gradins. La médaille de bronze pour Veriana Di Mascio est également, dans une moindre mesure, une petite surprise.
- 68 kg
🥈 Serizawa Kao (Grand Kah)
🥉 Gisela Díez (Bochizuela)
Les efforts de Déborah Figuier ont finalement porté leurs fruits, la lutteuse s'offre sa première médaille d'or après être à maintes reprises passée à côté. La finale fut toutefois un jeu d'enfant car en face, Serizawa Kao, qui a réussi par un concours de circonstances à battre Gisela Díez en demi-finales, n'avait nullement l'expérience et la compétence pour s'imposer.
- 76 kg
🥈 Samima Al-Tayyeb (Banairah)
🥉 Susana Artigas (Yuhanaca)
Ce sont des larmes de grande déception qui ont accompagné la médaille d'argent de Samima Al-Tayyeb, qui pensait que cette compétition était la sienne. Néanmoins, difficile de déboulonner Teodora Kochanova, qui a déjà un beau palmarès derrière elle. Malgré les tentatives fair-play de cette dernière pour remonter le moral de son adversaire, la Banairaise reste inconsolable.