EDLF - Bratolia

Palais Impérial de Latios, 25 Novembre 2006


Clémence Première : Pour nos honorables invités du Royaume de Bratolia, les offrandes!

*Les "offrandes" sont 3000 points de développements qui hrp seront transférés au royaume de Bratolia et qui sont inrp de la joaillerie

Si vous entriez au Ministère des Affaires Étrangères de l'empire, vous aviez le droit de déguster de délicieuses pâtisseries fraichement sorti du four ou bien du frigo. Des profiteroles au choux pâtissiers en passant par de délicieux flamboyants au chocolat, le ministre des affaires étrangères fait la diplomatie par la cuisine et l'estomac. En revanche, si vous entrez au Palais Impérial, bijoux et joyaux vous attendent. Selon les invités et surtout selon ce qu'ils semblent préférer, parfois au Palais vous recevrez des pâtisseries, parfois au ministère vous recevrez des coffres bien garni ou bien dans l'un comme dans l'autre, parfois les deux si vous êtes chanceux.

Aujourd'hui puisque c'est un roi qui vient au Palais, c'est joaillerie et pierres précieuses car un roi, ça ne se goinfre pas alors à ce titre, l'impératrice savait que cela aurait été vu d'un très mauvais œil par le roi d'abord, puis ses invités et enfin le peuple bratolien.

Clémence Première : Cher ami, avez-vous fait bon voyage? Avez-vous eu le plaisir de voir la Francisquie de vos propres yeux?

Le moins que l'on pouvait dire c'est que l'Empire Francisquien savait acceuillir ses invités de la plus belle des manières.

C'était la première fois qu'un membre du gouvernement bratolien quittait sa terre natale en plusieurs milliers d'années. Aussi le Roi et son délégué aux Affaires Étrangères s'emerveillaient devant ce pays.

Le palais était magnifique. Bien plus beau encore que celui du roi. Et pourtant ce dernier n'était pas ridicule.

Acceuillant les cadeaux offerts par l'impératrice le roi les remit à son délégué qui les rangea précieusement dans une valise. Baisant sa main il prit la parole aussitôt interprèté par son délégué. Le roi en effet ne connaissait aucune langue étrangère.

Bonjour à vous. Je vous remercie ma chère amie pour ce présent. Quel bel ouvrage que cette joaillerie,quelle beauté,bien qu'elle soit ternie par la vôtre.

La flatterie,art subtile,le roi savait s'y prendre. Quoi de mieux pour entamer une conversation avec une femme de ce rang que les compliments ?

Nous avons en effet fait très bon voyage je vous remercie. J'ai vu une infime partie de votre pays pendant mon trajet pour venir jusqu'ici mais je dois dire que je suis entièrement ébahi. Quelle beauté ! Vous gouvernez une nation magnifique et un peuple noble. C'est un honneur pour moi,comme pour ma nation toute entière d'être invité en votre glorieux palais.

Faisant une pause il regarda autour de lui pour contempler l'architecture époustouflante. Il saurait copier une partie de ces ouvrages pour son palais personnel.

Nous avons tant de choses à nous dire. Et une si belle collaboration à entamer. Je suis absolument certain que nos peuples autant que nos états sont fait pour s'entendre.

L'impératrice riait de façon courtoise et distinguée mais chaleureusement. Elle, rire, l'impératrice froide, rire sincèrement, le roi bratolien ne le sait pas mais faire rire l'impératrice francisquienne fait passer la quête du Graal pour un marathon. Elle fut forcément flattée par les louanges que lui chantait le roi. Ainsi, toute souriante l'impératrice dit à ses invités :

Clémence Première : Il est toujours très apprécié en Francisquie d'être flatté et couvert de compliment. Il est vrai que l'empire francisquien à ses défauts mais lorsque l'on reconnaît ses qualités, c'est presque un cadeau que l'on fait aux francisquiens.

Nous avons tant de choses à nous dire. Et une si belle collaboration à entamer. Je suis absolument certain que nos peuples autant que nos états sont fait pour s'entendre.

Clémence Première : L'Empire tout entier n'en doute pas. Cessons les bavardages devant cette horde de journalistes affamés et rentrons.

[i]Les journalistes francisquiens... Bien qu'il fut affamés ils ont mangés à leur faim en voyant le roi bratolien baiser la main de l'impératrice. Toucher une impératrice francisquienne, impensable pour la bonne société, choquant pour le peuple mais évidemment cela émoustille les journalistes.

Le roi fut satisfait de voir qu'en tout pays les flatteries faisaient le même effet sur la gente féminine. Un effet très utile pour la diplomatie,et puis ce n'était pas difficile de joindre cet utile à l'agréable. Il ne savait en rien que toucher une impératrice était impensable en francisquie. Mais de toute façon elle n'avait aucunement l'air de s'en formaliser,au contraire. Et puis il était lui même roi.

Il acquiesça lorsqu'elle lui dit d'entrer afin de cesser de bavarder devant la horde médiatique.

Je suis d'accord. Nous vous suivons.

Prononça t'il faisant signe a son accompagnateur.

Il n'aimait pas les journalistes,en son pays ils n'avaient aucunement le droit de présence sans son accord,ni le droit de publier ce qu'ils voulaient,ni le droit de...Aucun droits tout simplement. En lieu et place de vrai journalistes le système médiatique n'était qu'un relais complaisant du pouvoir. Et c'était bien mieux ainsi. Pourquoi les gouvernements actuels supportait ça ? Il ne le comprendrais jamais.

Les deux hommes suivirent l'impératrice en pénétrant dans le bâtiment. En découvrant l'intérieur du palais ils furent encore plus impressionné que par l'extérieur. Vraiment la francisquie savait en mettre plein la vue à tout visiteur.

C'est dans un grand silence,contemplant l'architecture et la décoration qu'ils suivaient leur hôtesse.

Passage obligé pour tous les nouveaux invités de l'impératrice, elle s'arrêta avec ses invités devant deux grandes portes

Clémence Première : J'ignore si vous le savez votre majesté mais en Francisquie le luxe, plus qu'un art, c'est une culture entière qui lui est vouée. Ce dont les francisquiens ne se passent pas en revanche c'est le mariage de tous les arts et nous avons notre exemple ici-même.

Pour nos invités, le couloir de cristal!

Ces deux grandes portes s'ouvrirent et laissèrent place à un long couloir, le célèbre couloir de crystal. Écriture de la constitution, création de la Francisquia Militia, lieu où l'empereur Louis Ier a fêté sa victoire face à l'Armorica et LE lieu de la révolution de 1930, lieu de proclamation et de fin des âges d'or francisquiens, bref, ce lieu est le lieu le plus remplit d'histoire de l'empire francisquien. Outre son élégance, ce lieu est symbolique : Deux souverains, marchant côte-à-côte, face aux morts qui les regardent ainsi que l'histoire francisquienne qui les regardent elle aussi espérant des jours glorieux.


Clémence Première : Voici un autre visage de la Francisquie, en espérant que vous apprécierez tout autant celui-ci.

Je vois en effet la luxueuse culture de votre Majesté et de sa nation. Tout ce que je vois est admirable.

Bien plus que de simples flatteries le roi était entièrement franc cette fois. Tout ce qu'il voyait autour de oui retenait son regard,enflammait son esprit d'artiste qu'il était à ses heures perdues. Mais rien,non rien,ne pouvait le préparer a admirer le summum du spectacle,le couloir de cristal comme disait leur hôtesse.

Marchant dans ce lieu rempli d'histoire le roi réalisait qu'aujourd'hui même il faisait partie de l'histoire. De l'histoire bratolienne,de l'histoire francisquienne,de l'histoire eurysienne,de l'histoire mondiale pour ainsi dire.

Chaque visage qui se découvre est toujours plus beau que le précèdent. Je ne saurais dire lequel est le plus beau,mais votre pays regorge d'une beauté rarissime.

Cependant,bien que le spectacle lui plaisent énormément il n'était pas vraiment venu pour ça. Aussi prenant le taureau par les cornes il changea de registre et prit le parti de commencer à parler politique.

Pardonnez moi majesté de changer de sujet mais une interrogation me taraude. J'ai ouï dire que vous n'avez point bonne presse aux yeux du monde,par certain vous êtes vu comme une nation belliqueuse c'est certain. Pourquoi cette réputation qui pour être franc m'étonne ?

Nombreuses était les nations se plaignant de près ou de loin de l'Empire. Et le roi souhaitait vraiment en connaître les raisons.

Dans un sourire elle lui répondit

Clémence Première : Les agissements du précédent empereur sa majesté impérial Louis Ier n'ont pas plus au monde. Bien qu'en Francisquie il fût très longtemps apprécié, sa vision diffère de celle du monde et ainsi une divergence s'est crée avec le peuple francisquien. Le monde a retenu 3 adolescents pharois exécutés non loin de Kotios qui était une province francisquienne. Il a retenu la guerre au Damann ce qui, à vrai dire, est tout a fait logique puisqu'il ne connait pas la raison de cette guerre et ne la connaîtra jamais. Le missile envoyé à Baidhenor a évidemment marqué les esprits. Mais surtout, il n'a retenu que le mal commit par l'empereur Louis Ier son fils qui fût autrefois mon mari mais qui est désormais au Pharois Syndikaali. Massacres, lois dictatoriales, oppression du peuple...

Aujourd'hui, j'ai vouée ma vie à redorer l'image de l'empire francisquien en y imposant, par la force je dois l'avouer, la démocratie. Je vante les exploits de l'empire francisquien et sa pacification, sa démocratisation, son ouverture au monde mais malgré tout, il ne retient que le sombre passé auquel il est malheureusement lié pour toujours.

À vrai dire, c'est un danger pour l'empire francisquien car plus les francisquiens voient qu'ils sont haïs, plus ils veulent retrouver l'isolationnisme vanté par la majorité des partis politiques francisquiens existants...

Avançant toujours dans le couloir, elle reprit

Peut-être avez-vous d'autres questions?

Le roi écoutait avec attention les paroles de l'impératrice, résolvant ainsi sa lourde interrogation. Et il comprenait donc bien maintenant d'où venait les tenants et les aboutissants de la situation,d'où venait l'apparente hostilité de tant de nations à l'égard du peuple qui était son hôte. A vrai dire lui s'en fichait pas mal,il n'avait été mêlé à aucun de ces événements et ainsi donc ne pouvait entretenir qu'une neutralité,voir une collaboration aux nez et à la barbe des nation hostile à cet Empire.

Il était loin de partager les opinions et point de vue de ces nations. Lui voyait dans l'Empire Francisquien un partenaire,un allié même,qui plus est moins tiède que la moyenne sur le plan militaire par son régime. Enfin, c'était ce qu'il croyait car il eut un regret terrible en entendant parler de la démocratisation de cette nation...Il était malheureusement très déçu...

La démocratie! Vous appréciez réellement ce concept ?! Un noble peuple comme le vôtre ?!

Ses paroles avaient fusées,sonnant terriblement dans ce couloir de cristal,il n'avaient pu les retenir tant sa déception était forte.Il ne comprenait pas qu'une nation si glorieuse,avec une si belle noblesse a sa tête tombe dans les tréfonds de l'humanité qu'était la démocratie. Comment pouvait-on abandonner la monarchie ?

Excusez mon emportement. C'est juste que la démocratie dans un pays comme le vôtre... N'avez vous pas peur de perdre votre rang Majesté ? Et votre gloire ?

Autant que les rebus,les parias,le bas-peuple,apprécient ce régime il pouvait l'envisager car c'était dans leurs intérêts. Mais qu'un sang royal s'en accomode il ne le comprendrais jamais,il ne pouvait le comprendre.

Baissant le ton il murmura

Mais Majesté, c'est une vraie démocratisation ? Ou ce n'est que pour le regard de l'international ?

Pour l'international...C'était la seule chose qui pouvait justifier qu'une glorieuse monarchie pouvait imiter le jeu démocratique. Hors de cette seule raison rien d'autre ne pouvaient l'expliquer à ses yeux.

Clémence Première : Seigneur, non! Plus que tout, le peuple francisquien a besoin d'un souverain...Plus que jamais.

Dans son histoire, le peuple francisquien a connu la démocratie, la vraie! Directe! Par le peuple, pour le peuple, en son nom! Ce fut un catastrophe et surtout un massacre, un traumatisme en Francisquie, la page la plus sombre de l'histoire francisquienne! Certaines familles ont été massacrés devant la vue des autres parfois pour avoir eu le malheur de lancer un regard à l'un des dirigeants du régime démocratique.

Bien-sûr, on pourrait croire que les élections étaient truquées mais il n'en n'ai rien...En vérité le pouvoir n'étaient pas entre les mains des dirigeants élus mais de l'institution qu'était le pouvoir...

Le peuple francisquien a besoin de démocratie mais jamais totale. Si je faisais de l'empire francisquien la république francisquienne je n'aurais plus que ma tête pour vous parler et seulement si le peuple s'en contente.

Le roi fut rassuré d'entendre que son interlocutrice n'était pas une démocrate absolue ce qui aurait été un comble pour une telle souveraine.

Il ne connaissait pas cette periode sombre qu'avait traversée la Francisquie,cela confirmait bien ses sentiments envers la democratie...

Cela me rassure. Voyez vous je ne vois en la démocratie totale qu'une forme de décadence de l'humain menant aux pires horreurs. Mais soit,un peu de démocratie bien gérée et gouverné par un dirigeant n'est peut-être pas totalement nocif.

Il fit une pause puis reprit en plaisantant.

Bon et bien,malgrès que ce soit tres interessant nous ne nous sommes pas rencontré pour parler politique.

Puis sur un ton plus serieux il reprit.

J'aimerais connaître vos opinions sur nos voisins. Avons nous des partenaires ou des rivaux communs ? Pour notre part nous sommes en mauvaises relations envers la Lambroisie. Que pensez vous de cet etat terroriste ? Et du communisme en géneral ?