11/05/2017
22:45:12
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Par-delà l'océan : Saint-Marquise - Pharois Syndikaali

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Bienvenue à Port-Hafen

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Jamais, depuis les dix dernières décennies, la petite ville de Port-Hafen n’avait était le théâtre d’une telle succession d’évènements internationaux. Le dernier en date, la venue du Capitaine Ministre Mainio qui réalisait de ce fait le premier déplacement officiel d’un ministre Pharois en Aleucie. D’un point de vue strictement technique, néanmoins, le ministre des Intérêts internationaux ne posait pas le pied en terre étrangère puisqu’il avait débarqué – non sans avoir quand même prévenu poliment la municipalité de Port-Hafen – dans la petite enclave pharoise qui pour l’heure n’avait encore que des allures de terrain vague. Deux petits kilomètres carrés de plage et de champ sur lesquels se dressait quelques infrastructures militaires provisoires destinées à accueillir la poignée de soldats du Syndikaali venus superviser ce qu’ils qualifiaient un peu pompeusement de « protectorat ». A être tout à fait honnête, il semblait bel et bien que le Syndikaali avait échangé un porte-hélicoptère contre plusieurs tonnes de terre battue.

Cela n’empêcha pas Mainio de s’enthousiasmer longuement, de saluer un par un les militaires sur place puis de passer une grosse heure dans la tente du commandant de marine dépêché sur place, pour une « discussion stratégique ».

Puis midi avait sonné, aussi avait-il passé la frontière pharoise et pénétré sur le sol de l'Empire, non sans à nouveau avoir mis en scène une poignée de main avec les douaniers listoniens de cette ligne bien ténue qui séparait les possessions impériales de celles du Syndikaali. Mainio s’était rendu dans le centre-ville, avait déjeuné dans un restaurant de cuisine traditionnelle avec son équipe. Puis il s’était rendu sur les quais pour accueillir son homologue de Saint-Marquise pour ce qui s’annonçait sans conteste comme une rencontre historique.

Convié à la rencontre, le maire de Port-Hafen sera également présent à la table des discussions qui devraient se dérouler à l’hôtel de ville. Si ce-dernier a exprimé « l’honneur » que représentait pour lui la visite de deux délégations étrangères dans sa « modeste ville », il s’en est trouvé certains dans l’opposition pour souligner qu’au vu du poids économique pris par le Pharois Syndikaali ces derniers temps dans la région et qui vient littéralement maintenir à flot la province dont les fons impériaux ont été coupés, sans doute que le maire n’a guère eu d’autres choix que d’accepter.

Quoiqu’il en soit, les deux hommes conversent à l’heure actuel sur le quai principal de Port-Hafen où le navire de Saint-Marquise ne devrait pas tarder à accoster.
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Représentant
Le Premier Conseiller Henry Peters, représentant de Saint-Marquise envers le Pharois Syndikaali.


Pour la première fois que Henry Peters prenait le bateau alors que d'habitude il prenait l'avion, pour aller vers Port-Hafen, une colonie listonienne d'où le Pharois Syndikaali détenait un petit bout de terre dont Port-Hafen faisait partie.
Parti depuis le Port de Valmount, dans le Comté du Golfe, dans la Région de Valleygreen, l'embarcation qu'avait pris le Premier Conseiller tanguait au fur et à mesure de la houle que prodiguait le Golfe de Marquise.
Allant de droite à gauche, dans une cabine aménagée, Henry Peters avait beaucoup de mal à se concentrer pour le future rencontre diplomatique avec le Pharois Syndikaali.
Qui est une nation, que l'on doit rappelait, amie de Saint-Marquise. Chargé par la Présidente Isabelle Deprey pour affirmer une nouvelle fois leur amitié, Henry Peters n'avait pas droit à l'erreur.
Toujours dans sa cabine, malgré les balancements du navire, le Premier Conseiller réussissait néanmoins à trouver une concentration lorsque l'on se mit à frapper à sa porte :

HENRY PETERS
"Entrez!"
La personne qui avait frappé, ouvrit la porte, c'était le capitaine :

LE CAPITAINE
"Monsieur le Premier Conseiller, nous allons bientôt accoster."
HENRY PETERS
"Très bien, merci Capitaine."

Il se leva de sa chaise, essaya de se tenir debout tant bien que mal pour rejoindre le capitaine puis se dirigeaient sur le pont pour admirer la terre où devrait avoir lieu la rencontre. La vue était splendide, on pouvait dès à présent apercevoir la silhouette nette de Port-Hafen.

Port-Hafen
La Terre Listonienne de Port-Hafen, vu du bateau saint-marquois
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Bienvenue à Port-Hafen


La ville de Port-Hafen était si petite qu’elle ne possédait pas d’aéroport international ce qui obligeait pour s’y rendre de prendre le bateau. Une contrainte qui ne gênait pas trop les Pharois, habitué à voyager en mer par tradition, mais qui pouvait peut-être surprendre un dignitaire étranger. Tant pis.

Sur le quai, le Capitaine Mainio s’avança d’un pas enthousiaste pour venir serrer la main d’Henry Peters lorsque ce dernier fut descendu de la passerelle de son navire.

Mainio : « Monsieur Peters, c’est un plaisir et un honneur de vous rencontrer enfin ! J’ai suivi d’une oreille attentive les échos positifs qu’on me relayait sur la diplomatie Saint-Marquoise et je dois dire que j’avais hâte de les vérifier par moi-même… ! »
D’un geste, il s’écarta un peu pour désigner le maire de Port-Hafen, monsieur José Esteban.

Mainio : « Peut-être avez-vous déjà eu l’honneur de rencontrer monsieur Esteban, maire de Port-Hafen ? Sinon je vous présente, c’est toujours un plaisir de rapprocher les bonnes volontés. »
Ce dernier fit à son tour un pas en avant.

Esteban : « Un honneur partagé monsieur Peters. »

Mainio : « Nous avons beaucoup de choses à nous dire monsieur Peters, monsieur Esteban nous a fait la faveur de nous prêter une salle dans l’hôtel de ville, nous y serons à l’aise pour converser tranquillement »
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Impressionné par l'accueil que le Capitaine Mainio et le maire José Esteban, Henry Peters avait accosté sur le territoire listonien de Port-Hafen. Il voulait être reconnaissant de cet accueil qui l'avait qualifié de cordial :

HENRY PETERS
"Merci Capitaine Mainio et Monsieur le Maire Esteban pour votre accueil. Je suis honoré, au nom du gouvernement, d'être présent ici à Port-Hafen."
Après avoir entendu le mot hôtel de ville, Henry Peters était dans l'inconnu, car il savait intimement que Saint-Marquise avait des rapports tendus avec l'Empire Listonien mais rien ne pourrait gâcher ce moment historique entre la République et le Pharois Syndikaali :

HENRY PETERS
"Très bien, je vous laisse me guider vers ce lieu où nous serons tranquille pour discuter de notre futur partenariat."

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Bienvenue à Port-Hafen


Le premier échange fut cordial, suite à quoi le maire José Esteban expliqua devoir s'absenter le temps de la rencontre mais qu'il reviendrait à la fin pour s'exprimer devant les médias et suivre la conférence de presse. Les relations entre Listoniens et Saint-Marquois étaient encore complexes pour l'heure, tout le monde avait trouvé plus stratégique de progresser par étapes : pour le moment, le Capitaine Mainio et Henry Peter avaient des choses à se dire en privé.

Mainio : « Si vous le voulez bien monsieur Peters, faisons le trajet à pieds ! J'ai toute confiance en la sécurité de nos escortes respectives mais plus encore dans la bonne volonté des Listoniens de Port-Hafen, et puis l'hôtel de ville n'est pas très loin, ce sera l'occasion de visiter un peu les rues n'est-ce pas ? »
D'un geste cordial il invita le Premier Conseiller à l'accompagner, remontant une rue pavée tout en devisant tranquillement.

Mainio : « Sachez que je suis absolument ravis de vous rencontrer ! Nous avons tant de choses à nous dire, à commencer par l'avenir des colonies listoniennes en Aleucie, Jadis et Port-Hafen. Je ne vous cache pas que c'est leur sort qui en premier lieu a motivé cette rencontre car alors que s'effondre progressivement l'Empire Listonien, aussi puissante et influente que puisse être notre belle nation pharoise, force est de concéder que nous ne pouvons du jour au lendemain palier au rôle que jouait jusqu'ici la métropole impériale. »
Il soupira d'un air désolé.

Mainio : « Nous entrons dans une aire de grands changements, c'est chose certaine, et il appartient désormais aux acteurs de la région de prendre en main leur avenir de manière collective. Saint-Marquise est assurément, avec le Reinaume Aumérinois, des partenaires de confiance aux côtés desquels bâtir une coopération en Aleucie afin de venir en aide à ces deux provinces et leur éviter un avenir funeste fait d'instabilité politique et d'effondrement économique dans les prochains mois. »
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Toujours en train de marcher aux côtés du Capitaine Mainio vers l'Hôtel de Ville de Port-Hafen, Henry Peters était tout chose quand il se trouvait à côté de Mainio, malgré qu'il représentait les affaires de Saint-Marquise, il était tout de même émerveillé par les gestes et paroles de son homologue :

HENRY PETERS
"Je suis très heureux aussi de vous rencontrer en personne Capitaine Mainio. Comme vous l'avez dit, nous avons beaucoup de choses à nous dire. En commençant par notre relation avec l'Empire Listonien qui est plus au moins tendue mais votre projet de créer une coopération en Aleucie serait une honorable action."

Voyant l'air gêné du Capitaine Mainio, le Premier Conseiller voulut le rassurer :

HENRY PETERS
"Ne vous inquiétez pas, Capitaine, vous pouvez nous faire confiance comme partenaire de franchise afin de garantir la stabilité ici, dans cette région. Port-Hafen est un point stratégique pour tout le continent aleucien."

Il continuait de marcher à côté du Capitaine Mainio, commençait à apprécier les rues de cette ville qu'il trouvait charmante.

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Bienvenue à Port-Hafen


Le capitaine marchait lentement. Bonhomme bedonnant, l'exercice physique le fatiguait rapidement, mais malgré les fréquents coups de mouchoir qu'il se donnait sur le front, il ne se départissait pas de son sourire chaleureux et semblait prendre un certain plaisir à la promenade.

Mainio : « Je suis heureux de nous savoir sur la même longueur d'onde monsieur Peters. Vous n'êtes pas sans savoir que les divers crises engendrées par la chute de l'Empire provoquent ici même des troubles civiles. La population réclamme l'indépendance, c'est un fait, mais qu'en fera-t-elle une fois acquise ? Il y a des aventures sans lendemains lorsqu'elles sont entreprises dans la précipitation. »
Arrivant sur la place l'hôtel de ville, il salua quelques badauds d'un geste de la main avant de se retourner vers le Premier Conseiller Saint-Marquois.

Mainio : « Je pense, mais dites moi qu'elle est votre opinion, que nous devrions avant toute chose offrir des garanties à Port-Hafen et Jadis. Leur assurer que quel que soit la décision qu'il prendront pour leur destinée, nous la respecterons et les soutiendrons dans leur démarche. Ils veulent l'indépendance ? Soit ! Nous nous assurerons qu'ils la gardent et ne tombent pas entre les mains de nations aux ambitions perfides. Ils préfèrent rester dans l'Empire ? Très bien, nous nous assurerons qu'ils ne pâtiront pas de la chute de ce-dernier et que les réseaux économiques qui hier les irriguaient resteront en place, quitte à les remplacer. »
Il s'arrête au milieu de la place, respire l'air marin.

Mainio : « Rafraichissant, n'est-ce pas ? Il y a comme un vent de fraicheur et d'inconnu dans l'air, vous ne trouvez pas ? »
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L'air marin enivrait les narines du Premier Conseiller. Il fit face au Capitaine Mainio pour exposer son point de vue sur la situation que Port-Hafen et Jadis devait faire face.

HENRY PETERS
"Je conçois très bien, Capitaine Mainio, la complexité sur le fait que ces territoires veuillent devenir indépendant, ils en ont tout à fait le droit.
Ce que nous pouvons faire, c'est que le Pharois Syndikaali, Saint-Marquise et les autres nations qui les reconnaissent comme étant des États, puissent les aider à reprendre cette toute nouvelle liberté perdue en devenant des territoires ultra-marins d'un empire colonisateur qui cherchait à réprimer.
Nous devons garantir que les territoires de Jadis et de Port-Hafen auront l'indépendance adéquate qu'il leur reviendrait de droit. Nous devons, comme vous l'avez dit, respecter ce choix sans pour autant contrôler leur destin.
Si vous voulez mon point de vue, je pense que c'est une bonne chose que ces terres demandent leur liberté, elles ont été trop longtemps sous le joug de l'Empire Listonien.
Nous devons introduire une démocratie propre dans ces territoires afin qu'ils puissent savourer une émancipation une fois acquise.
Mais bien sûr, tout ceci ne serait pas fait en un seul jour, il faudra du temps pour que cela devienne possible.
Je terminerais, Capitaine Mainio, par dire que leur liberté devrait être importante et écoutée."

Finis ce long discours improvisé mais fort, Henry Peters regardait son homologue afin de détecter une réaction
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Bienvenue à Port-Hafen


Attentif au discours fleuve de son homologue, le Capitaine Mainio hocha finalement la tête avec sympathie.

Mainio : « Monsieur Peter, vous lisez dans mes pensées, à dire vrai nous ne pourrions pas être plus d'accord l'un avec l'autre. Venez, entrons, il commence à faire froid. »
Ils pénétrèrent dans le modeste hôtel de ville de Port-Hafen où on les mena à une salle de réunion confortable mais bien en dessous des standards diplomatiques habituellement réservés à des dignitaires de leur rang.

Mainio : « J'aime ce genre de rencontres sans chichis, vous savez. Le faste, le luxe, cela devient vite épuisant, les mots que nous prononçons, les actes que nous réalisons sont des choses dures et tangibles. Les fioritures m'intéressent assez peu, Port-Hafen de ce point de vue est un havre de simplicité, je veux préserver cela pour ses habitants. Ils ont droit à la paix. »
Le Capitaine prend place dans un fauteuil et croise les jambes, d'un air satisfait

Mainio : « Puisque nous sommes d'accord sur l'essentiel, tâchons de rendre cela concret. Que diriez-vous de nous mettre d'accord sur une déclaration commune et engageante ? Le Pharois Syndikaali et Saint-Marquise unissent leur voix pour déclarer que la paix sera préservée en Aleucie et qu'aucun acte hostile ou invasif d'aucune sorte ne saurait être entrepris envers les deux provinces de Jadis et Port-Hafen sans encourir des sanctions de notre part. De plus, nous nous engagerons à intégrer les deux provinces dans nos réseaux économiques afin de balayer les taxations imposées par l'Empire et nous assurer que les populations locales ne manqueront d'aucun produits de nécessité le temps de la transition. »
Le Capitaine sort de sa veste un bloc-note et commence à écrire dessus.

Mainio : « En ce qui concerne l'indépendance et la suite politique que donneront ces provinces à cela, nous ne pouvons pas décider à leur place. Néanmoins nous pouvons accompagner la transition. Je vous propose d'inviter les maires de Port-Hafen et de Jadis pour une table ronde avec le Syndikaali et Saint-Marquise. Nous pourrons discuter posément de la manière dont ces derniers envisagent une possible déclaration d'indépendance et dans quelles conditions. Qu'en pensez-vous ? »
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Voyant le Capitaine Mainio qui prenait des notes, Henry Peters trouvait son idée intéressante :

HENRY PETERS
"J'admets que c'est une excellente idée que vous avez eu Capitaine Mainio. Cela nous permettrait d'exposer cette proposition aux maires de Port-Hafen et de Jadis afin qu'il prennent leur destin en main.
Si nous accompagnions correctement la transition de territoire ultra-marin listonien à état indépendant, nous pourrions être fier en leur garantissant la totale liberté."

Henry Peters, non mécontent de cette intention pacifique, voyait une opportunité de prouver que Saint-Marquise pouvait prôner pour la paix.
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Bienvenue à Port-Hafen


Mainio : « Absolument monsieur Peters ! L'enjeu est de ne pas interférer avec leur volonté, il faut que les peuples soient libres de disposer d'eux-même, c'est fondamental et pour cela nous devons leur garantir l'autonomie aussi bien politique qu'économique. »
Il hoche la tête, visiblement enthousiaste.

Mainio : « Nous pourrions faire une déclaration commune à l'AGP pour exprimer notre invitation, qu'en pensez-vous ? Il y a une conférence de presse tout à l'heure, ce serait une excellente occasion. »
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La conviction de Henry Peters était inébranlable quand il s'agissait des intérêts communs entre deux nations. Il avait écouté avec attention ce que le Capitaine Mainio disait.

HENRY PETERS
"J'en serai très honoré, Capitaine, cela prouvera que nous sommes des nations qui veulent seulement la paix universelle dans cette région.
Votre invitation est plus qu'honnête qu'officielle, le monde saura que Saint-Marquise et le Pharois Syndikaali travaillent ensemble pour le bien de ces territoires."

Le Premier Conseiller, fier de ses paroles, continuait à faire des éloges sur l'initiative du Capitaine Mainio, jamais Saint-Marquise n'avait une telle opportunité qui se présentait à elle.

HENRY PETERS
"Monsieur le Capitaine, je me permets de vous annoncer que je serai ravi d'énoncer notre proposition devant la conférence de presse que vous avez prévu."

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Bienvenue à Port-Hafen

Interlude conférence de presse


De retour dans le bureau Mainio fit demander du café pour tout le monde.

Mainio : « Une diplomatie efficace, c’est indéniable. Mais assez parlé pour le moment de la Listonie. Il ne faudrait pas qu’à trop se soucier de l’Empire nous perdions de vue nos propres intérêts n’est-ce pas ? Saint-Marquise est le premier port occidental après la Damanie et de fait un pays que tout Pharois jugera propice aux affaires. Mais les affaires, c’est comme les jardins : il y a toute sorte de manière de les faire prospérer. Dites moi donc monsieur Peters, qu’attendez-vous du Syndikaali ? Comment pouvons-nous favoriser les intérêts de Saint-Marquise en Aleucie ? »
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Content de ce qu'il entreprenait avec le Pharois Syndikaali, Henry Peters était pour le moins confiant pour la suite de cette rencontre avec le Capitaine Mainio.
Buvant son café, il était attentif à ce que disait son homologue, les mots de ce dernier procuraient une sensation satisfaisante au Premier Conseiller qui le fit savoir lorsqu'il prit la parole :

HENRY PETERS
"Je vous en remercie Capitaine Mainio, de votre compliment, vos mots me vont droit au cœur."

il prit une minute de silence, en baissant la tête, pour se remettre de ses émotions puis la releva face au Capitaine et continua :

HENRY PETERS
"Capitaine, je suis d'accord avec vous notre nation pourrait être un partenaire équitable pour nos futures affaires.
Pour répondre à votre question, nous avons un proposition de libre-échange à vous soumettre car nos deux pays pourraient bénéficier de cet échange car il est important pour la Pharois Syndikaali et Saint- Marquise d'entreprendre ce dialogue pour ainsi avoir un gage dans l'intérêt de chacun.
Ce que je veux vous dire, c'est que Saint-Marquise aurait besoin d'un allié comme le Syndikaali pour permettre à notre république de prospérer à l'international."

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Bienvenue à Port-Hafen


Mainio semblait assez satisfait de la tournure des choses, écoutant d'une oreille attentive la proposition de son homologue.

Mainio : « Le Syndikaali aime beaucoup le libre échange, en cela vous tombez bien ! Et nous serions tout à fait prêts à nous engager aux côtés de Saint-Marquise dans des projets diplomatiques internationaux, sur le papier je n'y vois aucune objection ! »
Il prit quelques secondes pour porter une tasse de café à ses lèvres tout en réfléchissant.

Mainio : « Bien entendu le libre échange passe aussi par la libre circulation des biens et des hommes. Peut-être pourrions nous envisager un accord nous liant et stipulant que les citoyens de nationalité saint-marquoise et pharoise n'ont pas besoin de visas pour voyager l'un chez l'autre. Ce serait un bon point de départ. A cela ajoutons une libre circulation des navires dans nos eaux mutuelles. Nous serions heureux d'avoir des ports d'attache en Aleucie et Saint-Marquise pourrait circuler très facilement dans le Détroit Pharois. »
Il adresse un regard pétillant au Conseiller Peters, curieux de sa réponse.

Mainio : « En ce qui concerne le commerce plus spécifiquement, une baisse des taxes réciproques sur certains secteurs économiques stratégiques nous enrichirait mutuellement et favoriserait l'axe commerce septentrional à travers l'océan d'Espérance. »
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