Rencontre Bratolia-Magermelk

Rencontre Diplomatique du 15/12/2006
Palais du Ministre des Affaires Étrangères,
Royaume de Bratolia
Les préparatifs étaient enfin terminé,et ce n 'était pas trop tôt. Cela faisait deux jours que toute l'équipe diplomatique était en effervescence.

Comme pour toutes les rencontres diplomatiques dont il avait eu la charge,le jeune ministre, Drezka BRAGDIN, en charge des affaires étrangères n'avait rien laissé au hasard, jamais il ne laissait le hasard prendre place dans ce genre de rencontre. Beaucoup de son entourage allait même jusqu'à affirmé qu'il en faisait beaucoup trop mais il n'était absolument pas de cet avis. En effet, c'était lors du premier regard que les relations prenaient leurs envols. Un accueil raté pouvait couter cher dans la suite, du moins c'était son avis. Aussi il fallait absolument que cette première rencontre, cette première impression entre les deux hommes, comme entre les deux nations, soit plus que parfaite.

Revêtu de ses vêtements d'apparat dénotant sa noblesse le jeune homme attendait, avec une grande impatience la venue de son homologue magermelkien. Les relations avec cette nation étaient semblent-il fort prometteuses, il était confiant dans ce fait. Rien ne laissait présager de désaccord profond entre les deux gouvernements.

Le Magermelk était assurément une des plus grandes puissance eurysiennes et le ministre comptait donc bien amener la collaboration plus loin que la simple économie, jusque sur, pourquoi pas, le terrain militaire.

Le royaume de Bratolia avait en effet encore trop peu d'allié sur la scène internationale, il était absolument capital de gagner la confiance de grandes puissances comme le Magermek si il souhaitait asseoir une position internationale.

Fixant son regard sur le portail de la grande cour il attendait, légèrement nerveux.

Dans la cour avait pris place le grand orchestre national, prêt a jouer l'hymne national des visiteurs au moindre signal du ministre. Il y'avait aussi la garde rapprochée du roi,en uniforme traditionnel pour accueillir avec tous les égards dû à leurs rangs la délégation qui devait arriver sous peu.

Maréchal Marc Evrand, Ministre des Affaires étrangères de la République chrétienne-militaire du Magermelk, entra dans la pièce : l'hymne maguerrois fut immédiatement. Presque impassible, un seul petit bout de sourire extirpait sa joie d'entendre le chant de sa nation. Quand les musiciens arrêtèrent de jouer, il salua son homologue.

Maréchal Marc Evrand : Bonjour monsieur Bragdin, je suis très heureux d'enfin découvrir Bratolia. J'ai été ébloui par l'architecture magnifique de Cinkardia, on ressent la grande histoire de votre nation grâce à ces murs. Regardez celui-ci, je vois bien la richesse de votre culture pourtant assez proche, mais si différente. On dit souvent "les opposés s'attirent", mais je n'y crois pas : je ne me vois pas collaborer avec un communiste ou un islamiste, cela serait bien trop dangereux ; je pense par contre que deux forces complémentaires peuvent construire de grandes choses ensemble. Nous verrons bien, le pouvoir d'union que nous avons, cette rencontre sera décisive pour l'avenir de nos deux nations. Je souhaite avant tout l'émergence de toutes les puissances qui pourraient lutter contre le communisme ou l'anarchisme, idéologies barbares qui réduisent aujourd'hui en sang le monde entier alors qu'elles gangrènent déjà nombre de pays et de gouvernement. Ensemble, un nouveau pôle naîtrai, ici, à l'ouest de l'Eurysie, qui sera bientôt les inspirations du monde entier.


Maréchal Marc Evrand,
Ministre des Affaires étrangères de la République chrétienne-militaire du Magermelk

Le ministre marcha à l'encontre de son homologue et lui serra vigouresement la main. Ecoutant en silence l'hymne national des visiteurs il applaudit puis invita son homologue à le suivre à l'interieur.

Bonjour cher Monsieur. Je vous remercie pour vos compliments envers notre nation. Par notre autarcie notre culture à evolué bien differement du reste de l'Eurysie. En bien ou en mal je ne saurais dire. Mais c'est vrai que nous sommes bien différents de bien de nos voisins. Loin d'être un mal je crois que nous pouvons changer cela en atout par notre complementarité.

Ouvrant la porte de son bureau il invita le Maréchal a s'asseoir. Faisant de même il l'écouta attentivement. Ce qu'il disait sur les idéologies barbares rejoignait trait pour trait la pensée du gouvernement.

Il le laissa terminer puis prit la parole.

Monsieur. Je ne saurais vous dire comment vos propos rejoignent les notres. Si il y'a un grand mal dans ce monde c'est bien le communisme et cette anarchie ecoeurante. Je crois volontier que nous devons leur barrer la route,et les extirper du coeur des peuples.Mais seul cela est impossible. Faire naître un nouvel axe de lutte et un nouveau pôle ici en eurysie occidentale nous rejouiraient.

Il tendit une boite de cigare à son invité.

Vous fumez ? Voulez vous boire quelque chose ?

Il reprit.

Vous êtes l'un des premiers gouvernements que nous rencontrons qui partage nos idées sur ses ennemis du genre humain. Recemment des tensions sont nées entre nous et la Lambroisie,cet etat terroriste,je ne sais pas si vous etes au courant,bref.C'est que notre régime ne leur plaît guère. Une monarchie absolue,vous vous doutez bien que cela entre en contradiction totale avec leur folie.

Allumant son cigare il en tira une bouffée.

Que nous proposez vous ?

Maréchal Marc Evrand : Oui merci.

Le Maréchal Evrand prit un cigare.

Maréchal Marc Evrand : Bien évidemment, j'ai pu entendre parler do votre conflit avec la Lambroisie. Je n'ai pour l'instant pas eu l'occasion d'affronter cette nation dégénérée, mais je connais la bassesses de leurs paroles, ils vous vendent un monde gelé dans le feu éternel de la guerre civile. Bien évidemment, ils trouvent en nos deux nations leur némésis, deux états qui veulent préserver leur nation face au souffle destructeur du socialisme. Que leur rage les emporte dans le feu éternel pour qu'ils brûlent avec tous les démons qu'ont connu tous les mondes. Nous devons faire front commun pour vaincre cette aberration et libérer le monde de la folie communiste. La République chrétienne-militaire du Magermelk avait signé en 2004 le Pacte Anti-Bolchévique, mais il n'a qu'une très faible force pour lutter efficacement contre le communisme. Le problème d'un tel pacte est que tout le monde peut le signer sans jamais vouloir appliquer ce qui y est écrit, et encore faut-il que la grande diversité des régimes politiques n'entraîne pas une impossibilité de prendre des décisions. Si vous souhaitez signer le Pacte Anti-Bolchévique, libre à vous, mais je pense que nous devrions collaborer plus étroitement, tous les deux, pour vaincre à jamais cette idéologie barbare.


Maréchal Marc Evrand,
Ministre des Affaires étrangères de la République chrétienne-militaire du Magermelk

Le ministre écoutait en silence la situation que lui exposait son homologue,tirant de grandes bouffées sur son cigare.

Je vois. Ce pacte dont vous me parlez me parait être une tentative audacieuse à ne pas négliger,peut être s'est il essouflé avec le temps ? C'est le risque lorsque trop de partenaire rejoignent un accord. Cela ralentit la vitesse de décision et son efficacité. Je désire cependant le signer,ne serait-ce pour montrer au monde notre alignement national. Que dois-je faire pour le rejoindre ?

Il fit la une pause,il reprit.

Cependant comme vous le dites vous même une collaboration entre nos deux pays serait assurément plus efficace. Un front commun,pensez vous,entre deux nations sur la même longueur d'onde face à un ennemi commun je ne vois rien de plus logique à unir nos forces.

Il posa là son cigare. Il se servit un verre de "Bozgo",un alcool semblable a comme qui dirait de la vodka. Il servit également un verre a son interlocuteur.

Je vous en prie goutez moi cette merveille. Je parie que vous n'avez jamais gouté une chose pareille...Si ?C'est un alcool inconnu sur tous les marché mondiaux.

Reprenant son serieux il en but une gorgée avant de reprendre.

Bref,pour en revenir a notre sujet. Nous sommes prêts contre ces dégénerés d'ici ou ailleurs à prendre les mesures les plus radicales et les plus nécessaires. Je suis un fervent defenseur de la paix. Si nous voulons l'obtenir il nous faut éradiquer ces socialistes,communistes et autres anarchistes.

Posant son verre il regarda le Marechal droit dans les yeux. Il avait beau être jeune il en imposait un peu dans son uniforme traditionel.

Nous sommes je le crains le dernier rempart de la civilisation. Ma question est simple: Jusqu'où pouvez vous et désirez vous aller contre cette vermine ? Alliance militaire defensive ? Ou bien même agressive ?Sanctions economiques ? Dites moi tout. Nous nous alignerons sur toutes vos décisions.

Il allait droit au but et n'avait pas froid aux yeux.

Le Maréchal Evrand savoura sa boisson et reprit.

Maréchal Marc Evrand : Je suis pas un partisan effrenné de la paix, car tout simplement, bien trop souvent, ceux qui ont choisi de défendre cette cause sans jamais la remettre en question. Bien trop souvent, ceux qui ont préféré la paix se sont retrouvés enfermés par l'ennemi ; c'est par pragmatisme que je choisi de laisser une porte ouverte à la guerre. Cela ne signifie pas que le Magermelk est sur le pied de guerre, prêt à envoyer toute ses forces dès qu'un pays bouge son petit doigt vers nous, cela signifie juste que je n'exclue jamais la guerre, jamais, nous sommes méfiants. Si nous voulons éradiquer à jamais le communisme, l'anarchisme et le socialisme, ce n'est pas par quelques belles paroles, quelques regards ou mouvements de mains, tous restés sans suite. Le Magermelk a déjà imposé de nombreuses sanctions économiques pour les nations ennemies : nous ne leur vendons rien, achetons rien, échangeons aucun bien, mais nous n'avons pas encore la force de l'imposer aux pays qui ne l'auraient pas encore fait pour défendre leur souveraineté nationale. Je pense que vous devriez vous coupez de ces pays. Je ne vous dis pas de couper toute discussion, de ne pas parler, ne pas échanger un seul mot, mais ne signez aucune alliance ou coopération avec un pays qui atteindrait à votre souveraineté ou celle de votre monarque. A ce titre, je me permets de vous mettre en garde contre certaines nations qui se disent anti-communistes. Je pense à l'Empire francisquien qui n'a cessé de montrer au monde son instabilité et ses rapprochements avec des nations communistes. Nous avions déjà tenté de nous rapprocher, mais nous nous sommes rendus compte que cela était impossible. En outre, je pense que nous devrions faire une alliance militaire défensive : en cas d'attaque d'une nation étrangère sur l'un de nos territoires nationaux, l'autre parti devra intervenir militairement pour le soutenir et l'aider. Ce sont pour moi les première choses à faire pour vaincre le communisme et ces dérivés, tous plus horribles les uns que les autres.


Maréchal Marc Evrand,
Ministre des Affaires étrangères de la République chrétienne-militaire du Magermelk

Le ministre écoutait longuement son homologue lui exposait son point de vue et son positionnement. Et de nouveau il tombait d'accord. Aussi il le laissa terminer avant de prendre la parole à son tour.

En effet vous avez raison. Personnellement je trouve que la guerre est une chose affreuse à éviter tant qu'on le peut. Mais il est encore plus affreux de ne pas la faire dans des situations oû il le faut. Aussi nous devons laisser la porte ouverte à toutes les possibilités qui sont à notre dispositon,et la guerre en est une.

Un embargo commercial ? Ma foi nous pouvons vous rejoindre sur ce point et appliquer des sanctions économiques envers ces pays. Pour être plus efficaces nous devrions dresser une liste des pays considérés menaçant et sujets de nos embargos. Qu'en dites vous ? J'y inscris bien évidemment la Lambroisie. Et vous ?

Cependant un point le gênait,c'était la position du Magermelk quant à l'Empire Francisquien.

Cependant je dois vous avertir que nos relations avec l'Empire Francisquien sont en revanche trés bonne,du moins pour le moment. Il ne semble pas être un partisan du communisme ou de l'anarchisme mais je ne saurais que vous remercier pour votre conseil.

Quant a votre dernière suggestion je ne saurais qu'accepter. Une alliance militaire défensive est la clé de la lutte anti-bolchevique afin de les empecher de s'étendre. Une protection réciproque contre nos adversaires communs. Voilà qui me plait. Nous pouvons également vous accorder un droit de mouillage en nos ports si vous le souhaitez dans le cadre de cette lutte. Êtes vous interéssés ? De notre coté nous en demandons autant en contrepartie.

Maréchal Marc Evrand : Parfait, nous sommes d'accords ! Nous allons pouvoir former une liste de pays où nous allons imposer un embargo commercial : je pense à tous les états communistes et anarchistes, la Lambroisie a enfin sa place quelque part. J'y ajouterais par exemple le Grand Kah ou le Pharois Syndikaali. Après nous ne sommes pas forcément obligés d'avoir l'exacte même liste, nous sommes deux pays qui on des politiques qui défendent leurs intérêts, nous avons un avis partagé sur certains autres états. Je pense par exemple à l'Empire francisquien : Bratolia est un état souverain et son roi est monarque suprême en sa nation, vous êtes libre de faire ce que vous voulez, je n'ai émis qu'un avis. Après, le Magermelk n'a pas l'intention de relayer au banc des nations l'Empire, même si ce dernier a interdit toute liaison commerciale avec le Magermelk.

Je suis d'accord, nous pouvons également signer un accord bilatéral qui défendrait l'un des deux partis si ce dernier était envahi ou attaqué. Nous pouvons également s'accorder tous deux un droit pour les ports. Je vous propose même que le Magermelk implante dans l'un de vos ports une base militaire. Celle-ci pourrait permettre aux forces maguerroises d'intervenir plus facilement en Bratolia en cas d'attaque ou de révolution ; mais bien sûr, il leur faudrait une autorisation de sa Majesté pour pénétrer sur le sol de Bratolia. Qu'en dites-vous ?


Maréchal Marc Evrand,
Ministre des Affaires étrangères de la République chrétienne-militaire du Magermelk

Le ministre des affaires étrangères acquiesça du chef en entendant les propositions alléchantes de son interlocuteur et homologue. Il s'exclama donc:

-Parfait, tout bonnement parfait ! Je n'ai absolument rien a redire sur chacune de vos proposition qui sont le summum de la raison et de la sagesse. Votre pays et votre peuple à une grande chance de vous avoir parmi ses dirigeants. Evidemment nous sommes libres de mener nos politiques respectives comme bon nous semblent mais nous devons je le crois essayer d'entrer le plus en accord sur les questions communistes et anarchistes. Je me refuse cependant à boycotter le Pharois Sindikaali qui est un partenaire important de mon pays. Quant au Grand Kah, n'étant pas eurysien, leur cas nous intéresse peu également. Donc ces deux pays seront pour ma part exempt de sanctions.

Une fois ces choses mises au clair, il se saisit d'un papier et d'un stylo et se mit à écrire, les mots s'agençant commençaient à faire penser à ce qui semblait être un brouillon de traité, résultant et résumant la discussion des deux hommes.

-Je vous propose de voir ensemble les clauses de cet accord, et de placer votre proposition de base militaire en son sein. Ainsi donc, un petit instant si il vous plait...

Il prit quelques instants a noter les principales proposition afin de résumer les clauses évoquées.

Brouillon de Traité a écrit :-Etablissement d'une liste de pays soumis à un boycott commun de la part de Bratolia et de Magermelk à noter séparément du présent traié.

-Obligation de défense par l'une des nations signataire du territoire et/ou du gouvernement partenaires dans les cas ci-dessous:
*Révolutions
*Invasion par une nation comprise dans la liste des nations soumises à boycott
*Invasion par une nation notoirement communiste ou socialiste ou anarchiste

-Droits de mouillage des navires de Magermelk dans les eaux de Bratolia

-Droits de mouillage des navires de Bratolia dans les eaux de Magermelk

-Établissement en Bratolia d'une base navale militaire de Magermelk

-Collaboration des forces de sécurité Magermelkio-Bratolienne dans le cadre de la lutte contre les terrorismes socialistes et anarchistes.
Il lui tendit la feuille puis l'invitant à en prendre connaissance lui dit:

-Voila, ce n'est bien sûr qu'un brouillon comme vous vous en doutez. Avez vous d'autres clauses à ajouter ou des rectifications dont vous souhaiteriez me faire part ? Sans quoi il ne nous reste plus qu'à en faire une copie officielle pour nos gouvernements respectifs. Je vous écoute avec grande attention.