11/05/2017
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[Terminé] Crise Gallo-Bratolienne : rencontre à Ligert

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RENCONTRE EN VUE DE RÉSOUDRE LA CRISE FRONTALIÈRE
Ligert, le 5 février 2007 / Ligert, li sinc d'feverier deùz-mil-sète

Royaume de Bratolia - Duché de Gallouèse


b
salle de conférence, château de Ligert



Yahnick Kard :

" Bonjour monsieur Bragdin. J’espère que vous avez fait bon voyage ? Avant toute choses, il me semble bon que vous me donniez votre position à propos du regrettable incident qui s’est produit cette semaine. Votre gouvernement n’a pas encore communiqué à ce sujet il me semble… "
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Le ministre Drezka salua chaleureusement son interlocuteur.

-Bonjour Monsieur Kard. C'est un très grand honneur de vous rencontrer. Recevez de la part de tout mon peuple mes vœux les plus chers de prospérité. J'ai fait très bon voyage je vous en remercie.

Il fit soudainement une pause en entendant ce mot d'"incident."

-Un incident ? Et bien je ne vois pas ce dont vous voulez parler. Est-ce des migrations ? Cela n'est pas un incident... Ou bien d'autres choses que j'ignore ? Mais je vous en prie éclairez mon ignorance.
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Yahnick Kard :

" Hélas, monsieur, je ne parle pas de ces migrations en disant "incident". Elles représentent cependant une question importante mais nous y viendrons plus tard. Il me semble plus urgent d'aborder le point que j'évoquait à l'instant. Il est d'ailleurs étrange que vous ne soyez pas au courant. Cela a fait les gros titres en Gallouèse. Mais je reconnais que nous aurions dû vous tenir informés par un message. Croyez bien que je suis désolé... Tenez, voici un mémo qui récapitule le tout "

Il tend à Bragdin une feuille qui résume toute l'affaire

" Vous voyez maintenant la gravité de la situation... Mais nous croyons, ou en tout cas nous espérons que c'était un incident isolé, et que vous prendrez les sanctions qui s'imposent. "
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Drezka Bragdin:
"Et bien à part cela je me demande bien ce qui pourrait être plus urgent. Je vous remercie..."

Le ministre saisit la feuille tendue par son interlocuteur et prit connaissance de cet incident rapporté par ce dernier.

Drezka Bragdin :
"Hum...Je vois. En effet ce que vous portez à ma connaissance à un nom, je dirais que cela se rapproche d'une sorte de violation de frontières. Cependant il manque un éléments pour caractériser ce fait et je tiens à vous le dire: Ces hommes entrés sur votre territoire, pour une durée très courte de surcroit, n'avaient aucune intention militaire agressive à votre encontre. Si j'ai bien compris ce n'était que pour poursuivre les migrants conformément à notre décret et en cela ils ne sont pas coupables."

Il lui rendit son mémo avant de reprendre.

Drezka Bragdin :
"En conséquence je ne vois pas quelles seraient les raisons qui me pousseraient à prendre des sanctions à leurs encontre puisque techniquement ils ne font qu'appliquer la loi de mon pays. Avec un peu de zèle je vous l'accorde volontiers mais qui pourrait leur en vouloir ? Certainement pas moi. Donc en ce qui me concerne ce que vous appelez incident n'est absolument rien. N'êtes vous pas d'accord ?"

Le regardant droit dans les yeux il attendit la réponse de son interlocuteur. Dans la pièce l'on pouvait ressentir comme une tension entre les deux hommes présents représentant chacun leurs intérêts réciproques.
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Yahnick Kard, féroce et passablement agacé :

" Voyez-vous monsieur, je ne pense pas que l'intention militaire soit indispensable à qualifier leur geste de "violation". Et m'est avis que je ne suis pas le seul à le penser. Ils ont passé la frontière sans autorisation. C'est tout ce que je vois. Pour nous, ils étaient aussi illégaux que des migrants clandestins.
Et puis vous disiez "ils respectaient nos lois, celles du Bratolia..." Et alors ? Tout individu doit se plier aux lois du pays dans lequel il se trouve, monsieur ! S'ils avaient eu un permis de tuer et qu'ils en avaient fait usage chez nous, vous auriez considérés qu'ils étaient dans leur bon droit ? Eh bien je peu vous dire que nous, on les aurait mis en prison aussi sec !
Je dois dire que vos propos ressemblent à des menaces ! Le Bratolia ne fait pas la loi dans mon pays, monsieur.

C'est bien triste que l'on en soit au point de discuter de ça. Savoir s'il y'a eu infraction ou non. Pas un geste positif, rien de votre part ; vous préférez le déni. Et bien je vous suggère d'y réfléchir plus sérieusement. Car je ne doute pas que la communauté internationale n'aura d'autre choix que de soutenir le Duché de Gallouèse dans cette crise."

Puis il attendit la réponse de son interlocuteur.
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Le ministre n'aimait pas la tournure que prenait la discussion. L'interlocuteur devenait aggressif. Pourquoi ce comportement ?

Drezka Bragdin:
"Je ne sais pas,peut-être n'avaient t'ils pas vus qu'ils traversaient ? Je ne vous menace aucunement cher ami et je me demande bien d'où peut vous venir de telles pensées. Le ton que prend cette conversation est loin d'être bénéfique. Je vous propose de nous calmer."

Prenant une pause il reprit sur un ton calme,très calme.

Drezka Bragdin:
"Un geste de notre part ? Que voulez vous que nous fassions ? Et qu'est-ce que la communauté internationale à a voir là dedans ? N'êtes vous pas assez grand pour discuter seul a seul ? Vos propos sont bien virulent. Trop virulent,n'oubliez pas à qui vous vous adressez. Frère d'un roi avant d'être ministre,le respect m'est dû ! "

C'est que malgrès sa facade calme le bratolien commençait à frémir d'indignation. Il fallait mettre fin à la tournure de cette discussion sans quoi on friserait un conflit,diplomatique au mieux,militaire au pire.

Drezka Bragdin:
"Vous restez un de nos amis privilégiés et nous désirons tout sauf nous brouiller avec vous. Aussi nous pouvons prendre les mesures que vous jugez nécessaires. Que proposez vous ?"
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Yahnick Kard, qui, reprenant ses esprits, semblait embarrassé que la conversation se soit ainsi emballée :

" Vous avez raison, il serait dommage de compromettre les relations entre nos deux pays pour une affaire aussi stupide... Croyez bien que je n'avait pas l'intention de manquer de respect à la noblesse bratolienne.

Ce que nous proposons, pour que cette affaire trouve une issue positive, serait que vous reconnaissiez la responsabilité des gardes frontière qui, selon le droit du Duché, ont commis une infraction. En échange, le Duché renverrait de façon organisée tous les migrants qui n'ont pas réussi à obtenir un permis de séjour - et je précise qu'aucun d'entre eux n'a réussi pour l'instant - à la condition, donc, que ceux-ci ne soient pas condamnés à la peine de mort à leur retour au pays. Pour ce qui est d'autres arrangement, comme l'indemnisation que nous réclamions auparavant, il est vrai que les conditions de ces migrations sont trop floues pour déterminer la responsabilité de chaque parti. Je vous propose donc de l'oublier. Mais pour éviter d'autres tensions comme celle-ci, il serait bon de convenir d'un arrangement sur la gestion des frontière, qui inclurait la garantie que chaque Etat verse une certaine somme (égale pour les deux) dans la protection de la frontière, ainsi que des moyens de faciliter la coordination des deux services frontaliers. Qu'en pensez-vous ?"
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Drezka Bragdin
"Cher ami je vous crois volontiers,il est normal que vous défendiez avec une telle énergie vos droits qui vous semblent lésés, c'est tout à votre honneur."

Le ministre prit un moment à réfléchir à la légitime proposition de l'interlocuteur. C'était la meilleure issue pour calmer les relations échauffées et puis récupérer les "criminels" enfuis était une chose que désirait par dessus tout le gouvernement bratolien.

Drezka Bragdin
"Soit! Nous pouvons reconnaître la faute de ces gardes frontières qui ont agi avec beaucoup trop de zèle sans égards a votre souveraineté. Ce que vous proposez en échange nous satisfait également au plus haut point, le transfert de ces migrants etant une priorité pour mon gouvernement. Quant à les exonérer des peines capitales encourues je crains que ce soit ni à vous ni a moi d'en décider mais à un juge,vous ne croyez pas ? Aussi je ne peut vous promettre qu'un jugement équitable,rien de plus."

A cet instant il se tut avant de reprendre.

Drezka Bragdin
"Nous vous sommes reconnaissants d'oublier cette clause d'indemnisation qui n'avait a mon humble avis pas de véritable sens. Si je puis me permettre,ce que vous nous proposez quant à la coordination de nos services est une chose excellentes et ce versement pour la protection frontalière serait la garantie que chaque partie prend au sérieux ce devoirs régalien de protéger sa souveraineté."

"Je pourrais proposer également la formation d'un groupe conjoint bratolo-gallesant chargé de cette surveillance, composé des meilleurs éléments de gardes frontière de chaque pays. C'est en unissant nos forces que nous pouvons mettre un terme à ce flux terrible que ni vous ni moi ne souhaitons. Quel est votre avis sur la formation de ce dit groupe ? Que ce soit connaissance du terrain,coordination, interprétation du langage,tout s'en trouverait renforcé n'est-ce pas ?"
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Yahnick Kard :

" Eh bien monsieur, cette discussion prend une direction hautement plus appréciable ! Coordonner nos services frontaliers me semble être une excellente idée.

Puisqu'une entente semble possible, je propose de tenter une déclaration commune à la presse, puis de concrétiser cela par un accord à venir : "

Yanhick Kard a écrit :
Déclaration Conjointe suite de la réunion entre les responsables gallèsants et bratoliens sur la crise frontalière :

  • Le Royaume de Bratolia reconnaît la responsabilité des gardes-frontières du poste Sud-Ouest et s'engage a des poursuites et des sanctions à leur encontre.
  • Le Duché de Gallouèse reconnaît le droit du Royaume de Bratolia sur ses ressortissants en situation irrégulière et s'engage à pallier leur irrégularité.
  • Le Royaume de Bratolia et le Duché de Gallouèse s'engagent à collaborer l'un avec l'autre sur la gestion de la sécurité frontalière, ce afin de pallier la porosité de celle-ci et d'éviter le renouvellement d'un tel incident. Les États s'engagent à s'accorder, sous les 60 jours :
  • - sur un financement commun de moyen de surveillance de la frontière performants
    - sur la création d'une unité internationale de garde-frontière

Yahnick Kard :

" Qu'en pensez-vous ? "
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Drezka Bragdin
"-Je vous remercie que vous appréciez mon idée. De plus cela aura des répercussion bien plus importantes que la simple protection des frontières. Cela permettra également a nos peuples de mieux se connaître, de s'apprivoiser pour ainsi dire."

Le ministre se mit a lire le traité. Et on pouvait visiblement lire sur son visage qu'il été satisfait, aussi il acquiesça rapidement et reprit la parole.

Drezka Bragdin
"-Et bien voilà. C'est un vrai soulagement d'avoir réussi a trouver un accord. Il aurait été dommage que nos relations soient gâchées sur un malentendu."

Avait-il bien entendu ? Une déclaration commune a la presse ?

Drezka Bragdin
"-J'en pense mon cher ami que vous dénotez ici d'une grande sagesse. Faisons donc comme vous le souhaitez, pour moi, tout ce que vous déciderez me conviendra parfaitement."

Il attendit donc la réponse de son interlocuteur en pianotant sur son téléphone, informant son frère le roi que la situation était en passe d'être réglée par la meilleure des solutions.
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Yahnick Kard :

" Très bien. Notre service de presse va publier cette déclaration au nom de nos deux gouvernements, et la concrétisation de ces proposition de fera directement entre les services compétents, soit les services douaniers et consulaires.

Je vous remercie d'avoir fait le déplacement, il me semble que nous avons trouvé un compromis assez satisfaisant. Ils faut maintenant régler quelques détails protocolaires, comme une petite photo, et ce sera terminé. Je vous souhaite un bon voyage de retour monsieur Bragdin ! "

P.S. HRP : vu qu'on a mis un peu de temps irl pour cette rencontre, j'ai considéré de mon côté qu'elle se déroulait au passé, que la discussion s'était terminé le même jour quelle avait commencé.
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