11/05/2017
16:08:15
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Entrée au 10 Howard II Street : Saint-Marquise ~ Norstalkian

1847
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Quelle ville du grand nord peut se dire plus attirante et plus belle que Krövnenborg, par ces rues et ruelles bondées, son climat doux et ses habitants chaleureux ? Peu de villes peuvent se dire à sa hauteur et cela les autorités norstalkiennes le savent.
La journée était déjà bien entamée quand des nettoyeurs d’Howard Street s’activèrent à déblayer la célèbre rue fermée et à déplier le grand tapis rouge. C’était un jour spécial, différent des autres bien que la matinée fût ordinaire et peu mouvementée. Les équipes se donnaient plus ou moins à cœur joie pour nettoyer les fleurs et le parvis de l’emblématique porte noir. De plus en plus de personnes affluèrent dans la ruelle, ceux-ci vêtus uniquement de vestes de costume et tailleurs tirés à quatre épingles. Tantôt des hommes des services de sécurité nationaux ou saint-marquois, tantôt de simples journalistes accrédités à couvrir l’événement. Nul doute que ce qui se préparait était sans précédent et somptueuse.
Après un moment d’attente c’est au tour de la garde nationale de pénétrer dans l’enceinte de la ruelle, des policiers vêtu en habit de gentleman des années 1850 était positionné au deux extrémités de la porte.

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Tout le monde était prêt, les journalistes en position, les officiels prêts à accueillir et le personnel prêt à servir la délégation étrangère. L’ambassadeur de Saint-Marquise se tenait devant le pavillon en attente de recevoir sa présidente, car en effet la tradition veut que seuls les ambassadeurs des pays accueillis fassent entrer leurs dirigeants dans l’enceinte des grands lieux de pouvoir. La pluie faisait de légères apparitions laissant craindre un possible retard des autorités saint-marquoises. Mais nul besoin d’avoir peur étant donné que le Premier ministre, monsieur Johansen n’était prêt de son côté. Ce n’est qu’après un nombre de briefings incalculable que celui-ci se décida enfin à pointer le bout de son nez en passant rapidement en revue la Garde nationale avant de s’engouffrer à nouveau dans sa résidence officielle.
La Présidente
La Présidente de la République de Saint-Marquise venant en personne à Norstalkian.

Arrivée à Krövnenborg, il y a plus d'un heure et dans la voiture qui se dirigeait vers 10 Howard II Street, le haut lieu du pouvoir norstalkien, la Présidente Isabelle Deprey était impatiente de retrouver l'ambassadeur John Lahey qui lui avait dit que son installation s'était bien passé.
Quelques minutes plus tard, la voiture se gara devant le bâtiment le plus surveillé du Royaume Uni de Norstalkian, la Présidente descendit en saluant d'un geste le portier, se dirigea vers l'ambassadeur saint-marquois, qui était son ami d'enfance, pour le saluer.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Monsieur John Lahey."

AMBASSADEUR JOHN LAHEY
"Madame la Présidente."

Après ces retrouvailles, la Présidente et l'ambassadeur discutaient du bon vieux temps sur le pas de la porte en attendant que l'hôte norstalkien vienne les accueillir.

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Salle Aldrog Ier, lieu de réunion

La porte s’ouvrît après qu’un des agents d’Howard street toqua à la porte. La présidente saint-marcoise s’engouffra alors accompagnée de son ambassadeur dans le bâtiment, avant de se faire guider par un second employé dans le célèbre escalier orné de tableaux des anciens premiers ministres du pays. Après une courte ascension dans les locaux la présidente fut guidée vers une porte qui s’ouvrît immédiatement. Alexander Johansen était assis avec plusieurs de ces secrétaires d'État et conseillers spéciaux. Celui-ci se leva puis se précipita en direction de madame Deprey et de son ambassadeur, il les salua de manière chaleureuse. L’homme fit signe aux deux individus de s’installer puis il invita également les dignitaires saints-marquoirs à s’assoir. La salle était pleine et les dignitaires rigolaient et parlèrent de tous et n’importe quoi avant que monsieur le Premier ministre prit la parole

Alexander Johansen : « J’espère que nos chers homologues saint-marquois ont fait bonne route et qu’ils sont prêts à entamer des débats constructifs sur l’avenir de nos deux pays.

Alexander observa un moment les personnes présentes dans la salle. »

Alexander Johansen : « Je propose que nous abordions la place de Saint-Marquise dans la société eurysienne. »
Le sentiment d'un accueil digne d'un royaume traversait l'esprit de la Présidente et de l'Ambassadeur Lahey. Ils étaient heureux d'être là, dans un lieu unique en son genre, une grande salle qui rappelait à Isabelle Deprey, la Grande Salle des Nations, dans la Demeure Jaune, à Mont-Law.
Assis à cette immense table, la Présidente était à côté de l'Ambassadeur Lahey. Après que le Premier Ministre avait prit parole, la Cheffe d'État saint-marquoise était interloqué pas sur l'intention de celui-ci mais sur sa proposition qui lui semblait étrange.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Monsieur le Premier Ministre, tout d'abord je voudrais vous remercier pour votre accueil extraordinaire."

Elle prit une grande gorgée d'un verre d'eau, puis elle continua :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Mais excusez-moi d'être direct, Monsieur Johansen, mais qu'entendez-vous par la place de Saint-Marquise dans la société eurysienne ?
Nous ne sommes pas venu pour vous imposer quoi que ce soit, ce n'est pas notre intention."

Après ses paroles, la Présidente ne voulait aucun malentendu sur cette rencontre.

Le Premier ministre ne pas souhaitant créer de malaise au sein de cette réunion après avoir salué les remerciements de madame la présidente, il prit une gorgée d’eau également avant de rajouter quelques mots.

Alexander Johansen : « Je ne souhaite en aucun cas créer un trouble, juste comprendre le fonctionnement de votre pays et qu’elle place il occupe au sein du contient eurysien. Loin de là l’idée de m’imposer de me montrer supérieur à vous. »

Il rigola un bon coup pour apaiser la situation et relancer la discussion de manière plus fluide et agréable bien tout le monde était auparavant désireuse de rendre cette entrevue constructive et bénéfique aux deux nations.

Alexander Johansen : « De plus il me semble que vous et le Syndikaali entreteniez des liens amicaux hors du commun. Nous souhaitons savoir également quels intérêts vous portez à la péninsule Albienne. Après avoir répondu à nos questions sachez que nous répondrons également aux vôtres de manière à trouver les points communs entre nos deux nations et effacer les troubles et part d’ombre. »
Elle était rassurée par les paroles du Premier Ministre norstalkien, il était clair qu'une tension n'était pas envisageable.
La dernière phrase de l'hôte de Krövnenborg semblait intéressante pour la Présidente qui s'empressa de lui répondre

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Il est vrai que la République de Saint-Marquise entretient des relations amicales avec le Pharois Syndikaali.
Pour ce qu'il concerne la péninsule Albienne, la République n'aura aucun intérêt car elle ne voudra pas interférer dans les affaires norstalkiennes ou pharoises."

La Présidente espéra que sa réponse soit à la hauteur sur le sujet de la Péninsule Albienne, mais une question taraudait la tête de la Présidente :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je voudrais vous poser une question, Monsieur le Premier Ministre, qu'attendez-vous de la République de Saint-Marquise ? Je veux dire que voulez-vous que Saint-Marquise vous apporte à votre nation ?"

Alexander Johansen fut un tantinet surpris de la question posée par son homologue saint-marcoise. Il haussa alors son sourcil droit avant de saisir un stylo et de noter sur une feuille vierge ses appréciations.

Alexander Johansen : « Maintenant que vous le dites nous attendons de sainte-marquise un appui diplomatique ainsi qu’un soutien sans failles. Comme vous le savez plusieurs vagues terroristes ont eu lieu dans le centre-sud de l’Eurysie par conséquent ne nous n'avons pris la liberté que de mobiliser plus de 1 000 soldats norstalkien en terre kronosienne. Soutenez-vous cette décision ? »

Après avoir pris une gorgée d’eau Alexander rajouta :

Alexander Johansen : « De plus j’aimerais vous reposer une question en retour, auquel sont vos intérêts à Port-Hafen ? »
Les paroles de Monsieur Johansen lui faisaient l'effet de reproche envers ses décisions mais la Présidente voulut lui montrer le contraire.
Elle prit une bonne respiration puis commença à répondre aux questions du Premier Ministre norstalkian :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Vos décisions militaires ne tiennent qu'à vous de les prendre, la République peut les soutenir mais elle ne participerait pas, ce qui serait contraire à la politique de neutralité qu'elle a depuis 1941.
Il est vrai que nous sommes au courant de ce qu'il se passe dans la Péninsule Albienne, mais comme je vous l'ai dit, la République ne veut pas interférer dans les conflits avec d'autres nations.
Et en ce qui concerne de Port-Hafen, qui, je vous le rappelle a pris le nom de République Hafenoise, nous sommes garant de leur transition en matière de gouvernement mais aussi nous sommes partenaire commerciale."

Après avoir lâcher ses mots, la Présidente regardait son homologue norstalkien pour voir ce qu'allait être sa réaction.

Le PM observa attentivement en haussant les sourcils de mécontentement à certains moments, à plusieurs reprises il se retourna vers son conseiller spécial avant d’observer de nouveaux son homologue.

Alexander Johansen : « Madame Deprey, il me semble qu’il est dans l’intérêt de tous de trouver un terrain d’entente cordial et utile. Il est tout à fait défavorable à nos relations de hausser le ton et d’imposer nos idées. Vous ne souhaitez pas nous soutenir dans nos récentes décisions je le conçois, vous ne souhaitez pas enfreindre vos principes je le conçois également. Mais Port-Hafen ne vous est d’aucune utilité si je me trompe, à quoi sert sa reconnaissance . Bien que je penche bien entendu à faire de même étant donné que cette passe d’armes était pacifique.»

Il prit un verre d’eau avant d’écouter la réponse de son homologue.
La Présidente se trouvait gênée par les paroles de son homologue de Norstalkian. Elle voulait affirmer sa position sur la République Hafenoise :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"La République de Saint-Marquise reconnaît la République Hafenoise comme étant une nation libre. Si vous ne voulez pas la reconnaître, c'est votre droit.
Il y a une utilité dans notre décision sur la garantie que porte Saint-Marquise envers la République Hafenoise.
Il est important de souligner que Port-Hafen était sous le joug d'un empire colonial qui, je vous le rappelle, nous avons eu des déboires."

Étant ferme sur ce point, la Présidente ne voulait pas être jugée sur cette décision.

Le PM écouta attentivement son homologue avant de changer radicalement de sujet.

Alexander Johansen : « En ce qui concerne le commerce, il me semble bon pour nos deux nations d’ouvrir nos ports l’un à l’autre pour faciliter les échanges.»
La Présidente voulait montrer au Premier Ministre norstalkien qu'elle voulait que la République de Saint-Marquise serait sur la même longueur d'onde :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je suis tout à fait d'accord avec vous. Il est important que le commerce entre nos deux nations soit fructueux et possible.
Je vais me concerter avec les responsables des autorités portuaires afin de permettre à vos marchandises d'être autorisé sur le sol saint-marquois."

Il était clair qu'elle voulait réaffirmer l'ouverture de la République de Saint-Marquise au niveau international.

La nouvelle fit sourire le Premier ministre Johansen, cela garantirait une implantation en Aleucie du commerce norstalkien. Il tenait donc à présenter ces remerciements dans la langue de son homologue (Français étant donné que les pourparlers avaient lieu en anglais).

Alexander Johansen : Merci, madame Deprey je suis reconnaissant fortement envers vous.

L’accent de Johansen était fortement présent et certains mots inversés mais on le comprenait plus ou moins. Il décida alors de continuer les pourparlers en Anglais.

Alexander Johansen : « Pensez-vous être dans la capacité de nous fournir des équipements militaires ? Que nous achèterons bien entendu dans les prix que vous nous proposez.
Voyant que le Premier Ministre Norstalkien, Alexander Johnasen faisait de son mieux pour les pourparlers, la Présidente lui répondit dans le même ton qu'il avait entamé :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Sachez, Monsieur le Premier Ministre, que nous sommes une petite nation aux yeux du monde, que notre armée est petite mais elle est surtout instaurée pour la défense nationale contre toutes formes d'attaques.
En ce qui concerne le prêt ou la vente de matériels militaires serait possible mais je devrais m'en référer au chef d'État-Major. "

La Présidente savait qu'elle jouait gros, car Saint-Marquise n'avait pas pour coutume de vendre ou prêter du matériel militaire à l'étranger, c'était contraire à la politique de neutralité établie en 1941.
Elle prit une gorgée d'eau puis reprit :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Lorsque j'aurais l'aval du Chef d'État-Major ainsi que de la Grande Assemblée, alors nous pourrons négocier soit une vente soit un prêt de nos matériels militaires."

Cette décision lui paraissait inédite mais nécessaire pour la continuation de cette rencontre avec le Royaume Uni du Norstalkian. Mais pourrait lui retomber dessus.
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