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St-Marquise / Canta : Visite d’Etat de Son Excellence la présidente Isabelle Deprey

Dimanche 20 mai 2007 : premier jour de la visite d'Etat, arrivée à Roune


Les préparations :
Toute la ville de Roune était en ébullition pour préparer au mieux cette visite d’Etat de trois jours, une première en 60 ans. Au ministère des affaires étrangères la quasi totalité du personnel était affectée à la préparation de l’évènement et les échanges avec les ambassades, de St Marquise à Roune et de Canta à Mont-Law étaient nombreux pour régler tous les détails. Les rues de la capitale fédérale avaient été décorées de milliers de drapeaux aux couleurs de la République de St-Marquise et des barrières avaient été installées le long des grandes avenues pour permettre au peuple de venir acclamer la présidente Deprey. Certains bâtiments avaient été recouverts de drapeaux à l’instar de l’hôtel de ville central de Roune sur lequel a été accroché plus de 200 drapeaux. Le maire de Roune avait invité tous les cantais à venir saluer les convois, le message a été très bien reçu et de très nombreux cantais affluèrent de toute la fédération.

drapeau
Un exemple d'une rue pavoisée

Toute la semaine précédant la visite, Roune avait vu défiler toutes les familles ducales venues se faire confectionner les plus belles robes et les plus beaux costumes des meilleurs tailleurs de la capitale en vue du gala royal donné pour l’occasion. Des milliers de fleurs furent achetées pour les lieux que Son Excellence la présidente Isabelle Deprey doit visiter comme la chancellerie fédérale ou à la cathédrale de Roune. Le maire de la capitale demanda à toutes ses équipes d’apporter un soin particulier aux espaces qui seront visités par Son Excellence la présidente Isabelle Deprey, bien que la capitale est connue pour sa propreté et ses espaces en bon état, il voulait que tout soit absolument parfait.

fleur
Des chrysanthèmes prévus pour le fleurissement de la cathédrale

L’arrivée :
Le jour J la tension était palpable sur la base aérienne 101 Roune Hills et elle était à la hauteur du dispositif exceptionnel déployé par l’administration fédérale pour l’accueil de Son Excellence la présidente Isabelle Deprey. Ainsi plus de 200 soldats en uniforme attendaient le jet présidentiel sur le tarmac, 500 enfants des écoles de la banlieue de Roune attendaient également avec des drapeaux à la main de part et d’autres d’un grand tapis rouge, une branche de l’orchestre des armées fédérales était également présent comme un certain nombre de ministres, de parlementaires et autres personnages importants patientait sur les balcons et terrasses de l’aérogare. La télévision publique fédérale, CDA, diffusait l'événement en édition spéciale.

miltaire
Les militaires en train de se mettre en place


A 9h45, l’important convoi de la chancelière arriva sur le tarmac de l’aéroport et la chancelière descendit de voiture pour attendre Son Excellence la présidente Isabelle Deprey dehors. Au loin, on apercevait les lumières du jet présidentiel et il toucha la piste à 9h50 précise, conformément au programme. Il roula relativement peu de temps sur le taxiway avant d’arriver à proximité du terminal ou deux camions de pompier étaient disposés pour effectuer un “water salute”.

avion
Le "water salute" du jet présidentiel

A 10H précise, la porte du jet s’ouvrit, le tapis rouge fut déployé jusqu’au pied des marches de l’avion et la chancelière fédérale avança de quelques pas sur le tapis avant que Son Excellence la présidente Isabelle Deprey ne sortit du jet et salua toutes les personnes rassemblées. Les soldats se mirent au garde à vous et tous les enfants agitaient leurs drapeaux, Isabelle Deprey descendit les marches du jet. Elle s’avança de quelques pas en direction de la chancelière Olz et tous les deux se serrèrent chaleureusement les mains et arboraient un large sourire, au même moment les flashs des photographes crépitaient. La chancelière s’adressa dans un parfait français à la présidente.

“Bienvenue à Canta Madame la présidente, je serais votre hôte et votre guide pour ses 4 prochains jours, j’espère que votre séjour vous permettra de découvrir toutes les richesses que Canta a à vous offrir”

Après cela, elles avancent toutes les deux sur le tapis et s'arrêtèrent à nouveau, une jeune fille venait offrir un bouquet de fleurs à la présidente et ils regardèrent l’orchestre jouer les hymnes des deux pays. Ensuite elles passèrent rapidement les troupes en revues avant de monter sur le toit terrasse de l’aérogare où elles saluèrent quelques élus présents comme les présidents des chambres du Parlement, les ministres de l'intérieur, l’intendant aux finances fédérales ou le ministre des Affaires étrangères. Elles descendirent de la terrasse puis la chancelière Olz l’invita à monter dans sa voiture.

convoi
Le convoi de la chancelière en train d'être déployé

Le convoi se mit alors en route et il faut dire qu’il est assez impressionnant puisqu’il est composé de 10 motos avec pilote en uniforme de parade pour ouvrir la marche, suivi de 5 vans, trois voitures de polices, la voiture de la chancelière, un doublon de sa voiture, 5 autres vans, 10 motos avec pilote en uniforme pour fermer auquel il faut rajouter une ambulance, une vingtaine de voitures banalisés, plusieurs fourgons de police blindés, deux hélicoptères dans le ciel…
Une fois dans l’intimité de la voiture, la chancelière Olz présenta rapidement le programme à suivre à la présidente Deprey.

“Madame la présidente, nous sommes actuellement en route pour la chancellerie fédérale. Avant cela nous passerons sur certaines grandes avenues de Roune ou il devrait y avoir un certain nombre de citoyens massés le long des barrières, je pense que nous pourrions les saluer. Une fois arrivés à la chancellerie nous nous entretiendrons dans mon bureau sur les coopérations aéronautiques et touristiques. Il faudrait également voir si nous allons communiquer à la fin de cet entretien et quelle forme cela prendra".

Le convoi roulait à toute vitesse sur l’autoroute reliant la base 101 Roune Hills au périphérique de Roune.

convoi
Isabelle Deprey
La Présidente de la République de Saint-Marquise, invitée pour un séjour de 4 jours à Canta.

ROUNE, CANTA,
LE 20 MAI 2007

En intimité, dans la voiture avec la Chancelière Olz de Canta, la Présidente Isabelle Deprey regardait les paysage qu'offraient la nation cantaise qu'elle ne connaissait que par les brochures ou les informations internationales.
Ne sachant pas pour combien de temps elles avaient pour parcourir la distance de l'aéroport de Roune vers la Chancellerie, mais après avoir entendu le début du programme énoncé par la Chancelière cantaise, elle tourna la tête vers elle et entama une tirade :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je tenais tout à d'abord à vous remercier pour ce séjour, Madame Olz, car votre nation est magnifique et qu'il ressemble à un détail près, à la République de Saint-Marquise mais aussi j'aimerais vous remercier pour le bouquet que vous m'avez offert.
Je voudrais également vous envoyer de la part de ma nation mes condoléances pour les victimes de crash du vol IA-5478, cet accident a été une nouvelle terrible qui m'est parvenue.
Et pour terminer, je serai honorée d'être en votre compagnie pour ce séjour qui va s'annoncer fructueux pour nos deux nations."

Ayant fini sa tirade, la Présidente regardait de nouveau les paysages qui défilaient par les vitres de la voiture et attendit le moment où il devait arriver à la Chancellerie.

Toujours dans la voiture, la chancelière Olz répondit d’abord à la tirade de la présidente Deprey.

“Madame Deprey, concernant le bouquet je suis heureuse qu’il vous plaise. Je vous remercie pour vos condoléances et toutes les marques de sympathie que vous et votre peuple avez eu après cette catastrophe aérienne, cela nous a beaucoup touché.”

Le convoi de la chancelière continuait de rouler l’autoroute reliant la base au périphérique, en centre ville toutes les grandes avenues étaient déjà neutralisées par la police pour laisser passer le convoi. Voyant que la présidente regardait beaucoup à l’extérieur de la voiture, la chancelière se mit à lui présenter les paysages qui s'offraient à elles.

“Actuellement nous sommes sur l’autoroute A-23 qui relie le boulevard périphérique de Roune à KlausDen, une ville située plus au Sud dans le duché de Baden. Si vous regardez sur votre droite vous pouvez apercevoir au loin les tours du quartier de Försvar, la plus haute d’entre elles, la Tour Alt, mesure plus de 400m.”

tour

"Regardez, nous passons le long de la LGV T2 reliant Roune à WeissBorer et je vois qu’un train MDT 360 va bientôt passer à côté de nous, il s’agit de la dernière génération d'automotrice à grande vitesse de notre fabricant MDT. Il pourrait parfaitement convenir à la TNSM de St Marquise comme tous ses petits frères…”


Une fois le train passé, la chancelière proposa un rafraîchissement à la présidente au minibar qui se trouvait au centre de la voiture.
bar

“Ici nous longeons le transformateur électrique de Darentin, le plus grand du pays, il réceptionne l'électricité provenant des 6 réacteurs nucléaires de la centrale du Baden pour la redistribuer dans toute la province de Roune. Je ne sais pas tellement comment cela se passe dans votre pays madame la présidente mais il faut savoir que 100% de l'électricité du pays n’émet aucune émission de gaz à effet de serre lors de sa production. Si tel n’est pas le cas chez vous, je pense que nous pourrions vous aider à ce qu’il en soit de même.”

“Nous approchons de l’échangeur de la Porte des Thermes, après cela nous serons dans Roune et j’espère que vous serez enchantez par le charme de notre capitale.”
VERS ROUNE, CANTA
La Présidente fut subitement revenue à la réalité et arrêta de regarder le paysage afin de profiter des rafraîchissements du minibar servi avec classe par la Chancelière Olz. Elle était stupéfaite par le choix des boissons, elle prit un verre de champagne pour honorer son hôte.
Quand elle entendit la Chancelière parlait de la TNSM, la Ligne Transnationale Saint-Marquoise, elle regarda la Chancelière :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je vois que vous avez fait des recherches sur Saint-Marquise à ce que je vois et j'en suis honorée, très peu de gens connaisse aussi bien la République que vous, Madame Olz.
Je vous l'avoue le projet d'agrandir cette ligne va nous demander du temps mais aussi de moyens pour la faire fonctionner dans l'avenir."

Elle prit une gorgée de champagne en guise de pause et passa à un autre sujet que la Chancelière avait lancé avec entrain sur leur production de l'électricité qui n'émettait aucun rejet néfaste pour l'environnement.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Chez nous, l'électricité est amené par lignes à haute tension, c'est peut-être dangereux je vous l'accorde, mais aucunes habitations ne sont construites à proximité et alimenté par une central électrique nourri par un système hydraulique complexe."

Elle était impatiente de voir Roune de ses yeux, lorsque la Chancelière fit mention, c'était la capitale d'une nation monarchique mais démocratique avant tout.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Ne vous inquiétez, Madame la Chancelière, je ne serais pas déçue de votre capitale, au contraire, je suis impatiente de la voir."
Après avoir servi une coupe de champagne à son hôte, la chancelière Olz se versa un tout petit peu de Colvo, de l’eau de vie de pomme de Frochine et la discussion continua.

“Effectivement madame la présidente j’ai fait plusieurs journées de recherches sur St-Marquise avant de vous rencontrer pour vous montrer l’intérêt que je porte personnellement envers votre république. Ensuite pour l'électricité je vais prendre note de votre maîtrise des technologies d'hydroélectricité et j’en ferais pars à ma ministre du cadre de vie”

Elle se tue le temps qu’un autre MDT 360 passe sur la LGV T2 et reprend la conversation.

“Concernant la TNSM j’en parlerais plus en détails lors de notre rencontre plus formelle, et confortable, à la chancellerie fédérale, d’ailleurs nous devrons bientôt y arriver, voici la Porte des Thermes.”

route
L'échangeur de la Porte des Thermes en heures creuses

Le convoi passa sans encombre le grand échangeur de la Porte des Thermes et pénétra sur l’avenue de la IIIe dynastie. Avenue est sans doute un terme un peu pompeux pour désigner cette rue relativement peu large au sol pavé bordée par de jolis demeures en pierre de taille mais avec de grands cerisiers formant un véritable tunnel de pétales au-dessus des voitures et des passants. Le convoi roulait au pas et la chancelière commenta :

“Madame la présidente, voici l’avenue de la IIIe dynastie, c’est une rue typique comme il en existe des dizaines dans ce quartier de Roune, le Skujus. Ces cerisiers sont presque centenaires tout comme les maisons. Nous arriverons dans une dizaine de minutes à la chancellerie. Regardez le nombre de cantais qui sont massés derrière les barrières.”

La chancelière baissa alors sa vitre et passa sa main à l’extérieur pour saluer la foule.

rue
L'avenue de la IIIe dynastie en temps normal
Étant toujours à l'intérieur de la voiture avec la Chancelière cantaise, Madame Olz, la Présidente Isabelle Deprey vit ce que faisait son homologue, un bain de foule avec la voiture. Original.
Puis elle se mit à côté de la Chancelière, regarda le nombre immense de cantais attroupés devant les barrières rien que pour saluer la Chancelière, mais elle se demandait si ce n'était pas pour elle également.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Effectivement, Madame Olz, je vois que tout le Canta est là pour vous saluer."

Elle regarda Madame Olz, puis repris en repensant à ce que la Chancelière avait dit avant :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je suis impressionnée par votre audace sur les recherches que vous avez entrepris sur Saint-Marquise. Votre intérêt pour notre petite République, je dois bien le dire, me va droit au cœur mais aussi à celui des saint-marquois dont je parle en leur nom.
Ce séjour sur le sol cantais me semble bien parti pour une longue amitié entre nos deux nations, Madame Olz."

Après ce sentiment de bien-être et de sincérité sur la façon dont se passe ce séjour, la Présidente attendit une réaction, qu'elle souhaite approbatrice, sur ce qu'elle avait dit auparavant.


Le convoi officiel avançait très lentement et les vitres de la voiture de la chancelière étaient baissées pour que les deux occupantes du véhicule puissent saluer la foule réunie en grand nombre.

La chancelière répondit en ces mots à la présidente :

“Comme vous pouvez le voir Madame Deprey, je ne suis pas la seule à être intéressée par votre République. Nous avons tous envie d’être plus proches de vous madame Deprey. ”

Arrivé au bout de l’avenue de la IIIe dynastie, le convoi tourna à droite et arriva sur la Rue du 127e régiment d’artillerie, une très large et longue rue avec en son centre de grandes plates bandes fleuries. Là encore la foule était nombreuse et la présidente de St Marquise et la chancelière fédérale saluaient la foule avec entrain pendant plusieurs minutes.

rue

Comme elle le faisait depuis le début, Margrethe Olz expliqua comme elle le put la rue dans laquelle le convoi passait.

“Nous sommes maintenant dans la Rue du 127e régiment d’artillerie, comme vous pouvez le voir les bâtiments sont bien plus hauts c’est donc que nous nous approchons du centre ville. Ici nous sommes sur le plus belle exemple d’une rue du centre ville de Roune, des immeubles relativement haut, une rue très large avec un grand espace vert en son centre ainsi que des trottoirs très large, comme dans tout le pays la voiture à très peu de place dans l’espace public.”

Le convoi tourna à nouveau, cette fois-ci sur le Boulevard de la Fédération puis s’immobilisa devant un très grand bâtiment moderne, la Chancellerie Fédérale.

chancellerie

La chancelière s'adressa à nouveau à la présidente avec un certain enthousiasme.

“Et voilà nous sommes arrivés !”

A l’extérieur tout le monde s’agitait, les gardes du corps descendaient des vans et se déployaient autour de la voiture pendant que les derniers mètres du tapis rouge étaient tirés…
La Présidente Isabelle Deprey était impressionnée par le dispositif de bienvenue que la Chancelière Margrethe Olz lui montrait. Roune ressemblait à quelques différences près à Mont-Law, c'est pour cela que la Présidente n'était pas trop dépaysée.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je ne sais pas quoi dire sur cette attention que vous faîtes envers Saint-Marquise, votre capitale, Roune, a quelque similitudes avec Mont-Law."

Quand la Chancelière lui disait qu'elles étaient arrivé, la Présidente avait un petit stress qui se montrait mais elle ne voulut pas le faire voir à son homologue cantaise. Elle vit la tapis rouge à l'extérieur, déployé jusqu'à l'entrée d'un immense bâtiment. Elle suivit la Chancelière qui descendit la première.
Une fois dehors, la Présidente Isabelle Deprey était admirative de voir un tel chef-d’œuvre architectural pour une haute fonction de l'État cantais.
Elle ne pu s'empêcher d'être émerveillée mais son stress lui revenait et cette fois-ci, il était intense car elle savait intimement que cette visite se jouait sur pas grand chose, sa prestance et sa capacité de diplomate. Ces aptitudes lui devaient être indispensable si elle voulait que Canta devienne un pays avec une bonne relation avec Saint-Marquise.
La suite serait à venir….
La chancelière Olz et la présidente Deprey remontaient ensemble le long tapis rouge sous le crépitement incessant des flashs des photographes.

Ressentant quelques peu le stress de la présidente elle lui adressa alors la parole :

“Tout va très bien se passer madame la présidente, que peut-il nous arriver ? Maintenant on va rentrer dans la chancellerie puis après on va monter au 1er étage pour commencer les véritables discussions.”

La chancelière pensait qu’en indiquant toujours à la présidente Deprey ce qu'il allait se passer cela la mettrait plus en confiance.

Elles entrèrent alors dans le “grand foyer”, le monumental rez-de-chaussée de la chancellerie, longèrent la galerie des portraits des chanceliers puis montèrent le “grand escalier” pour accéder au 1er étage, là où se trouvent les salles de conférences.

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Margrethe invita la présidente à entrer dans un salon. Au premier abord le salon jurait avec le reste du bâtiment aux murs en béton, parfois peint en blanc, aux volumes immenses, à la froideur du sol de marbre. Les deux femmes entraient maintenant dans une sorte de petit cocon, ici le sol était dans un véritable parquet de chêne, la pièce était très vitré mais de grands rideaux apportaient une lumière tamisé, le plafond était plus bas mais il comportaient des lumières indirects, au centre de la pièce se trouvait trois grands canapés en cuir avec au milieu une table basse en verre sur un grand tapis noir. Au fond de ce petit salon se trouvait une sorte de bar, toute la pièce était emplie d’une atmosphère de chaleur et de douceur. Cela devait sans doute déstabiliser la présidente Deprey de se trouver dans un tel décor.

bureau

La chancelière invita la présidente à s’asseoir sur la canapé face à la fenêtre puis elle s'assit sur le canapé lui faisant face puis s’exclama d’un ton enthousiaste.

“Quoi de mieux qu’un bon canapé pour commencer une bonne relation Madame la présidente ?”

“Maintenant on va rentrer dans le vif du sujet, les coopérations aéronautiques et touristiques.”


Margrethe essayait au maximum de mettre la présidente en confiance.
CHANCELLERIE, ROUNE, CANTA
Assise, la Présidente faisait le tour avec ses yeux de la pièce où elle se trouvait pendant quelques secondes. C'était le signe pour elle, que les choses importantes avaient bien commencé :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Madame la Chancelière, je serai ravi de vous parler du tourisme et de l'aéronautique. La République détient deux aéroports internationaux et pour le tourisme, Saint-Marquise regorge de paysages fascinants."

Ayant fait le résumé sur le tourisme en Saint-Marquise, la Présidente avait le stress qui avait descendu, elle était prête pour mener à bien cette visite capitale.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Et si je puis me permettre d'ajouter, Saint-Marquise est un havre de paix où les gens du monde entier peuvent venir car la République a une politique d'immigration assez efficace, les frontières sont gardées par la Police aidée par l'Armée Nationale saint-marquoise."

La Présidente valorisait Saint-Marquise aux yeux de la Chancelière pour qu'elle puisse se rendre compte de la chance qu'elle avait en rencontrant la représentante de la République.
Comme la présidente Deprey était tout de suite rentrée dans le sujet, la chancelière continua les discussions.

“Oui effectivement madame la présidente j’avais noté cela, de notre côté nous avons six aéroports internationaux même si cela devrait changer dans les prochaines années avec trois fermetures et deux ouvertures. Je tiens à vous dire que tous nos aéroports internationaux sont capables d'accueillir vos avions gros porteurs. Concernant le tourisme je tiens à dire que nos aéroports accueillent chaque année près de 200 millions de passagers, certes certains d’entre eux ne sont qu’en transit, notamment à Roune - Thomas Ier mais je tiens à vous dire que la demande est là.”

“Vous avez sans doute dû le remarquer mais Roune est déjà une très belle ville et nous avons de plus en plus de touristes qui y viennent chaque année. Je pourrais également vous parler de Totyves, le temple de la consommation moderne ou encore de la Ckey avec ses villes pleines de charme. Alors je vais peut-être vous décevoir si je vous dis que je ne connais pas encore tout sur votre république, mais il me semble que vous avez un tourisme plus naturel, plus tournés vers vos paysages, je vois notamment cela avec votre volonté de classer le Mont Vargas au patrimoine mondial. Je ne vous cache pas qu’ici c’est tout le contraire et que nous avons un tourisme à dimension plus urbaine, concentrée autour de grands pôles comme Roune, Totyves ou Le Roto - MutteVil. Voyez vous cela a quelques avantages comme de très importantes recettes ou une préservation des espaces naturels mais cela lèse les duchés qui possèdent moins de belles villes comme le Nord ou le Toipou.”

La chancelière était partie dans une sorte de monologue alors elle essaya de rendre son propos plus concret.

“Ce que je veux vous dire madame la chancelière, c’est que l’on pourrait imaginer un programme de promotion de chacun des tourismes ou nous sommes moins forts. Voyez-vous, si ici à Canta on promeut le tourisme urbain de St Marquise dont les citoyens sont friands et qu’à l’inverse on vend le patrimoine naturel de Canta à St Marquise on devrait chacun y trouver notre compte. Vous vous verrez une nouvelle forme de tourisme et de nouveau revenu apparaître et moi j’aurais la même chose ici.”

Comme son homologue avait parlé de frontières, Margrethe continua sur ce sujet.

“Je ne dois pas vous cacher qu’ici nous sommes assez fascinés par votre politique immigrationniste remarquable, ici nous n’avons pas tellement de migrants mais nous sommes déjà dépassés et nous ne savons que faire d’eux et le pire c’est qu’on manque de bras dans toute l’économie. Concernant les frontières elles sont relativement peu surveillés parce que nous avons de redoutables protections naturelles comme le massif du Baden, les monts de Frochine ou encore les marécages du Toipou. Cependant nous sommes comme vous et nous essayons d'accueillir tout le monde dans la paix et la dignité.
CHANCELLERIE CANTAISE, ROUNE
Malgré son statut de Présidente, Isabelle Deprey était impressionnée par l'intervention de la Chancelière qui lui présentait sur toutes ses couture la Fédération Monarchique de Canta, une nation qu'elle estimait beaucoup pour de futures relations.
Les comparaisons qu'avait fait Madame Margrethe Olz étaient pour elle, un moyen d'amadouer le son pays et cela marchait, car la Présidente était aux anges d'entendre ces paroles prononcées et elle le fit savoir :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Madame Olz, ce que vous dîtes là, est vrai. Saint-Marquise veut absolument s'ouvrir au monde sans pour autant faire de l'ombre aux autres nations qui veulent faire la même chose."

Elle repensait à ce qu'avait dit la Chancelière à propos du Mont-Vargas :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Il est vrai que le Mont-Vargas est inscrit dans le patrimoine mondial car la bonne raison est que ce volcan est un témoignage d'un lointain passé et qu'il faudrait le préserver même si il est entré en éruption l'année dernière.
Vouloir partagé ce patrimoine est une sorte d'ouverture, vous comprenez ?"
La chancelière était très contente de la tournure que prenait la rencontre, une certaine complicité s’installait avec la présidente Deprey.

“Nous sommes comme vous et nous souhaitons également nous ouvrir au monde. Je pense que si nos relations continuent comme elles ont commencé nous pourrions peut être servir de modèle au monde entier de coopération mutuellement bénéfique. Je comprends parfaitement votre volonté de classer ce magnifique volcan, nous voulons en faire de même pour notre ville de MutteVil, qui aura la chance de vous accueillir dans les prochains jours.”

La chancelière continuait d’aligner ses positions sur les sujets à l'ordre de la rencontre.

“Je pense que nous devrions essayer de rapidement mettre en place un certain nombre de coopérations en la matière. J’ai d’ailleurs un certain nombre d’idées à vous soumettre.”


La chancelière sortit alors d’un dossier un petit papier griffonné, metta sa lunettes puis dit

“J’avais demandé à mes équipes de réfléchir à un certain nombre de choses que nous pourrions mettre en place comme :
- un office du tourisme commun St Marquise - Canta qui promeuvent les destinations touristiques de nos deux pays chez nous mais également à l’étranger
- divers types de partenariats entre nos compagnies aériennes comme du partage de codes, des mutualisations de moyens dans nos aéroports internationaux respectifs, une alliance aérienne, un groupe commun voir même une fusion
- J'ai également noté des jumelages entre villes
- Mais également des coopérations entre nos industries aéronautiques respectives, même si je pense que ces questions pourraient être abordées lors d’un prochain entretien.
Je tiens à vous dire que bien évidemment je suis prête à discuter sur chacun de ces points ”


La chancelière donna sa petite feuille à la présidente, puis elle trouva cela bien bête quand elle se rendit compte qu’elle était écrite en allemand, puis reprit.

“Nous sommes là pour parler de tourisme et d’aéronautique mais je pense que nous pouvons légèrement divaguer, mais toujours en rapport avec nos discussions. Par exemple, tout à l’heure nous avions rapidement parlé de la TNSM et de la TNSM2, et que vous aurez besoin à terme d’aides pour exploiter la ligne. Même si vous exploitez une LGV, CanTrain en exploite 4, je pense qu’encore une fois on pourrait imaginer un certain nombre de coopérations mutuellement bénéfique.”
CHANCELLERIE CANTAISE, ROUNE
La Présidente ne savait pas quoi dire sur les points énoncés par son homologue, c'était surtout qu'elle n'avait pas imaginé à quel point cette rencontre allait être bénéfique pour les deux pays.

Écoutant les points énoncés par la Chancelière, la Présidente lui répondit d'un ton calme et apaisé :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je suis d'accord avec vous pour tous les points que vous avez énumérés, cela ne tient pas que de moi pour les points de jumelage des villes ou les points sur les offices du tourisme, j'en parlerai aux personnes concernées et je reviendrai vers vous."

Maintenant elle passa sur la feuille que lui avait donné Madame Margrethe Olz au sujet de la ligne Transnationale Saint-Marquoise, c'était en allemand certes mais elle remercia le geste de la Chancelière de lui avoir traduit en français.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Vous faîtes bien de parler de la Ligne Transnationale Saint-Marquoise, la construction la ligne secondaire, comme vous en avez sans doute doit débuter l'année prochaine, qui sera une année déterminante pour moi également, car cela sera une année électorale. Mais quoi qu'il en soit, votre aide sera la bienvenue."

Après ses paroles, la Présidente regardait la Chancelière pour voir sa réaction.
La discussion était bien partie et la chancelière commençait à avoir la gorge sèche alors elle appuya sur un petit bouton sur le bord du canapé. Aussitôt après cela deux jeunes et beaux serveurs en costume trois pièces entrèrent dans le salon, l’un portait un très beau seau à champagne en or et cristal doté de 6 belles flutes du cristal le plus fin avec un pied en or et le seau contenait une bouteille d’un des meilleurs champagnes cantais. L’autre serveur apportait un beau plateau avec quelques mignardises. Le premier serveur ouvrit la bouteille de champagne, en remplissa deux flûtes et les tendit aux deux dirigeantes. La chancelière commence par prendre une petite gorgée puis s’adresse à la présidente Deprey.

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“Servez vous madame Deprey, tout ça vous est offert par les cantais.”

Le but de la chancelière depuis le début de la visite d’état était de plus en plus visible, en mettre plein la vue à la présidente deprey dans tous les domaines. En soignant le moindre petit détail Margrethe Olz espérait montrer la richesse de la Fédération à son homologue et ainsi la convaincre dans le bien fondé des coopérations à venir.

“Madame la présidente, je suis heureuse que toutes mes propositions vous conviennent, concernant les relations entre nos compagnies aériennes je pense que nous les laisserons traiter directement entre elles. Ensuite je pense que dans les prochains jours, les prochaines semaines nous pourrons mettre au travail nos administrations respectives sur ces différents projets.”

La chancelière reprit une gorgée de champagne et mangea deux petites mignardises.

“Maintenant concernant la LTSM je peux vous garantir qu’en cas de besoin Canta et bien évidemment notre entreprise nationale CanTrain pour vous aider dans les études préliminaires, le choix technique du tracé, l'ingénierie, le génie civil, le gros oeuvre ou encore la construction des gares, les rames à grande vitesse ou dans les appareils de voies. Après je ne sais pas si vous avez d’autres propositions à me faire”
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