• Le fleuve bayrön est un très long fleuve (2 121 km) qui scinde en deux le pays et qui s’étend en direction du nord. C’est l’équivalent du Danube dans la vie réelle.
• C’est près de la cité d’Aros que s’installera l’un des premiers foyers de culture hellénique. Grâce au culte de la chaine des montagnes de l’Olympus ainsi que par la prédominance spirituelle qu’exerçait alors l’Oracle d’Aros sur le monde hellénique. On peut supposer que c’était donc à l’époque une région centrale dans la culture hellénique.
• La ville de Novir naitra pendant l’âge de bronze, elle sera construite sur la rive droite de l’embouchure du fleuve bayrön. Novir est le résultat d’une rébellion non concluante d’une partie de la population d’Aros qui migrera ensuite vers le sud.
• Pendant la période antique, les cités vont prospérer grandement et tout particulièrement Novir qui se lancera très tôt dans l’exploration maritime en construisant des avant-postes qui vont faire de la cité un lieu important du commerce maritime antique. L’antiquité est aussi le moment de la naissance de la cité d’Helladēs et de Sovinor, cette dernière étant conquise par une tribue venue de l’ouest : les Salvins.
• Si on veut faire un comparatif avec l’histoire réelle, on peut considérer que Novir est inspirée d’Argos et d’Athènes. On peut aussi dire que Aros est inspirée de Sparte et de Delphes. De son côté Helladēs représente un mélange entre Corinthe et Athènes. Et enfin Sovinor est inspirée de la Thrace antique.
• Dès -293 avant notre ère, la guerre des quatre-cités s’achève par une victoire éclatante de Novir qui incendiera Aros en représailles. C’est le naissance de la Ligue Hellénique de Novir, qui constituera la première forme d’unification du territoire novigradien. Les survivants mécontents de la guerre fuiront vers l’actuelle Elpidia.
• L’âge d’or hellénique permet à la culture novirienne de s’exporter autour du bassin leucytaléen et de nombreuses colonies sont alors fondées en Occident.
• Vers la fin du deuxième siècle avant notre ère, le développement d’une religion hellénique organisée commence à provoquer une pénurie de l’encens dans l’ensemble du monde hellénique novirien. Cette pénurie intensifie une crise économique qui met à mal l’influence novirienne. En réponse à cette situation gravissime, l’Archonte de Novir fait construire trois colonies sur les rives nord de l’actuel Banairah afin de prendre contrôle de la route de l’encens. Ces colonies subsisteront pendant près d’un siècle jusqu’à l’unification des tribus du Banairah qui chasseront ensuite les noviriens.
• Complètement ruinée par la fin de son monopole sur l’encens, la ligue hellénique de Novir va s’enfermer dans un cycle infernal de guerres civiles et de complots politiques qui affaibliront grandement la civilisation novirienne antique.
• C’est dans ce contexte de chaos que s’invitera une nouvelle puissance : l’Empire Rémien. Seulement trente années avant Christ, les légions rémiennes s’installeront près de l’actuelle Elassénie avant de mettre ensuite à genoux les cités une par une.
• Pendant plus de 400 ans, le territoire novirien sera soumis à la loi rémienne profitant par la même occasion des importantes avancées culturelles de la civilisation rémienne. C’est d’ailleurs dans ce contexte que se terminera la christianisation des populations helléniques.
• Finalement c’est au cinquième siècle après notre ère, qu’une révolution indépendantiste éclatera grâce à l’arrivée d’un célèbre personnage historique : Antov le Libérateur. Malgré la supériorité rémienne, les populations noviriennes se révolteront et chasseront l’occupant impérial sans toutefois parvenir à reprendre l’Elassénie.
• La fin de l’emprise impériale sur Novir permet la naissance de la première République de Novir. C’est un temps de paix qui s’étale sur trois siècles et permet d’importantes avancées dans les arts et l’économie. Profitant de sa richesse, le Basileus Constantin de Novir se met à recruter des pirates albigeois pour former sa garde personnelle. Les rumeurs de l’immense richesse de Novir se répandent dans le Grand Nord.
• Au septième siècle après Christ, les attaques des pillards nordiques s’intensifient contre le territoire novirien. La plupart des pillards descendent le fleuve bayrön sur des milliers de kilomètres ou passent par l’actuelle isthme de Théodosine en payant les autorités rémiennes pour un droit de passage.
• C’est dans ce contexte que naîtra le personnage le plus important de l’histoire novigradienne : Vlad le Conquérant. Fils bâtard d’une guerrière nordique et d’un paysan novirien, il est élevé dans le Grand Nord. Sa mère n’hésite pas à lui rappeler sa seconde origine nourrissant son cœur de nombreux rêves à propos de ce territoire du sud riche et fertile.
• Au huitième siècle, le jeune Vlad qui s’est déjà fait un nom dans le Grand Nord, décide d’unifier les tribus varègues et d’organiser une grande migration vers le sud. Sa grande armée descend le fleuve bayrön et s’installe tout d’abord près de l’actuelle Ourak où il fonde la ville d’Ouressa.
• Toujours animé par le désir de devenir le nouveau dirigeant de Novir, Vlad conduit son armée sur le territoire novirien au cours d’une invasion guerrière qui durera près de dix années. En 876, les varègues de Vlad écrasent définitivement l’armée novirienne pendant la bataille de Hvari. Fort de cette victoire totale, Vlad prendra le pouvoir sur Novir et l’ensemble de son territoire.
• En 888, Vlad le Conquérant connait des difficultés à faire cohabiter les varègues et les noriviens. Il prend alors la décision de renforcer l’hybridation culturelle du territoire, c’est la naissance de la culture helléno-slavique dans la région. Il renomme Novir en Novigrad, s’amusant du jeu de mot qui signifiait « nouvelle-ville » dans sa langue natale et de l’appellation de l’ethnie des Novis. Il se couronne ensuite comme souverain de la Grande-Principauté de Novigrad devenant le premier dirigeant de cette monarchie qui durera plus d’un millénaire.
• Au fil des siècles suivants, le pouvoir de la Grande-Principauté se renforce et celle-ci s’impose comme une grande puissance de l’Eurysie de l’Est pendant le Haut-Moyen-Âge. Sa rivalité avec l’Empire Rémien est alors très forte. Les novigradiens se font notamment connaitre grâce à leur célèbre cavalerie ailée qui met d’ailleurs un terme à une invasion en provenance du Nazum.
• En 1241, le Grand-Prince Vladimir II ordonne la conquête de la Slovanie qui devient alors une province novigradienne. Une décennie plus tard, la même tentative est menée contre Elpidia mais les troupes novigradiennes abandonnent rapidement l’idée d’une invasion face à une résistance ardue.
• Entre le quatorzième et le quinzième siècle, la Grande-Principauté observe d’un œil mauvais le développement fulgurant du monopole commercial de la République Sérénissime de Fortuna dans le golfe Eurafaréen. Novigrad entame alors un conflit visant à détruire les comptoirs commerciaux de Fortuna dans la région, cette campagne navale désastreuse se termine par la destruction de la flotte novigradienne face à celle de Fortuna au cours d’une bataille navale au large de l’île de Caspary.
• Au seizième siècle, le Grand-Prince Léopold Ier entame l’occidentalisation du pays, c’est une époque de renouvellement architectural et culturel qui ressemble à une forme de renaissance novigradienne tardive. La passion de Léopold pour l’occident se fait ressentir notamment dans la vie de la cour princière. La rivalité avec la Confédération Kaulthique et la Grande-Principauté de Novigrad commence à devenir explosive.
• Le seizième et le dix-septième siècles sont le théâtre de nombreux affrontements entre Novigrad, la CK, l’Empire Rémien et le Walserreich. La Grande-Principauté se trouve des alliés chez les slaves du nord et notamment auprès du Royaume du Vogimska.
• Pendant le dix-huitième siècle, la tendance impérialiste novigradienne ralentie un peu. Le territoire est en proie aux conflits religieux et aux tentatives de révolutions. C’est néanmoins une époque de renouvellement social grâce à la montée en puissance de la bourgeoisie. Face à la puissance navale de Fortuna, les novigradiens ne se lancent pas dans la course à la colonisation.
• En 1801, une terrible famine couplée à une épidémie de peste tue un quart de la population à Novigrad, cet épisode marque profondément le pays pour plusieurs générations.
• Le début du dix-neuvième siècle marque le retour de Novigrad sur la scène internationale et le couronnement du très célèbre Grand-Prince Alexandrov V. Cette période est équivalente à l’époque victorienne dans la vie réelle. Le pays connait une modernisation de son administration et de l’urbanisation des villes au profit des nouvelles idées hygiénistes.
• En 1852, l’assassinat du Grand-Prince Alexandrov V ébranle l’ensemble de la société novigradienne. Depuis dix ans, l’idéologie socialiste se développe dans les milieux ouvriers et grâce au soutien de nombreux intellectuels. L’assassin ayant été découvert finit par avouer son affiliation aux mouvements communistes, la répression qui s’en suit provoque des milliers de morts parmi les classes prolétaires. C’est de cette manière qu’émergera la révolution d’Octobre menée par les partisans du Camarade Kountchev.
• Le 12 Octobre 1859, le Camarade Kountchev ordonne l’exécution du jeune Grand-Prince Nikolaj XII mettant fin à la Grande-Principauté de Novigrad. Une semaine plus tard, la République Soviétique de Novigrad est proclamée.
• Le Camarade Kountchev décède d’un cancer en 1867, c’est la première grande crise du Parti Soviétique à Novigrad. Les trente années suivantes s’enchainent dans un climat politique difficile.
• En 1896, le jeune Camarade Viktor Orbo prend le pouvoir après un coup d’état spectaculaire. Véritable génie politique, il s’impose malgré son inexpérience au pouvoir. Il mène alors une politique d’industrialisation du territoire novigradien et il adopte une géopolitique agressive profitant d’une alliance avec les républiques soviétiques du Grand Nord.
• Vers la fin de son long règne, Viktor Orbo s’est transformé en véritable dictateur paranoïaque qui s’en prend régulièrement aux droits des citoyens. C’est vers 1930 que les premiers mouvements clandestins anti-communistes vont naitre au cœur de Novigrad profitant ensuite d’un soutien des puissances capitalistes extérieures telles que le Lofoten. Finalement une contre-révolution sanglante éclate à partir de 1943.
• La République fédérale de Novigrad est proclamée en 1951, ouvertement capitaliste elle s’enferme néanmoins dans un isolationnisme strict.
• La reconstruction du pays est lente et elle cause de vives tensions notamment à cause de la disparité des richesses entre les différentes ethnies qui composent la diaspora novigradienne. C’est le début de l’ère du régionalisme qui sera la cause de plusieurs guerres civiles entre 1960 et 1990.
• En 1988, une révolution menée par des intégristes catholiques éclate en Slovanie. Elle mènera à l’indépendance du pays après un conflit meurtrier.
• En 1990, une révolution libertarienne est menée au cœur de l’Ourak par une milice proche des cercles anarchistes. Prenant exemple de la Slovanie, les rebelles espèrent l’indépendance de la province sur la base d’un discours révisionniste sur l’histoire régionale. Grâce au soutien des communalistes klauthe et kah-tanais, la milice s'arme rapidement et mène la révolte. La rébellion est finalement matée durement par le Général de Gotha qui recevra d’ailleurs le surnom de « Boucher de l’Ourak ».
• Dès le début du vingt et unième siècle, la milice de l’Ourak se recycle en organisation terroriste et tente de faire régner la terreur en provoquant de nombreux attentats à travers le pays.
• En 2005, Vitali Klisco, le leader de la milice de l’Ourak est arrêté par les forces spéciales de la police fédérale. Il sera exécuté en 2007. C’est aussi pendant cette période que le nouveau gouvernement fédéral acte la libéralisation progressive de la société novigradienne et son ouverture au monde moderne.
• En 2007, le Chancelier Antov participe à l’élaboration du Traité de Novigrad qui sera l’acte fondateur de l’Organisation des Nations Commerçantes.