21/02/2015
17:25:51
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Comprendre l'empire - 帝国を理解します

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Voici quelques informations qui vous permettrons de mieux comprendre l'empire Burujoa

Législation d'identité et âge

Majorité civile : 18 ans
Majorité judiciaire : 10 ans
Majorité sexuelle : 18 ans
Service militaire : conscription relativement limité, généralement réservé aux délinquants, il existe également le "Service des Préfectures Périphériques", un service militaire spécial dédié aux préfectures les plus pauvres du Tochi, de Morii et de Tairopototo plus portés sur l'apprentissage d'un métier manuel que sur le maniement des armes.
Droit de nationalité : sang et mariage, les mariages en blanc sont très fortement réprimés : déchéance de nationalité, emprisonnement ou encore le bannissement de l'Empire. La déchéance de nationalité est possible, l'empereur se réservant le droit de faire des apatrides.
Double nationalité : uniquement pour les anciennes colonies : Kah, Maronhi, Carande...
Laïcité : l’état est officiellement laïque mais officieusement l’empereur est très proche des chefs de la religion locale Hanaoïsme et du catholicisme, surtout à Cendane. Enfin, il est utile de rappeler que la légende impériale considère que les Burujoa sont arrivés au pouvoir par le biais de la déesse Annaterra.

Droits fondamentaux

Liberté d'expression : relativement limité, la censure est importante dans les médias, surtout la télévision, mais moins pour les habitants. Si avec l'émergence d'internet on a pensé que la censure pourrait être facilement contourné, c'est tout le contraire...
Liberté de culte : totale même si l’empire mène de grandes politiques de conversion au catholicisme des athées, surtout à Cendane, principale région de sans religion.
Liberté de rassemblement : tous les rassemblements sont autorisés même ceux qui peuvent s’opposer à l’empereur, dans une certaine limite
Liberté d'association : toutes les associations sont autorisés même celles qui s’opposent à l’empereur mais elles sont généralement très surveillés par les renseignements
Droit de grève : autorisé du moment que les revendications ne portent pas sur l’empereur
Droit d'entreprendre : garantie
Droits des femmes : garantie
Droits des enfants : garantie
Droits des animaux : garantie
Droit d'héritage :
Double nationalité : interdite
Esclavage : interdit

Législations morales et civils :

Divorce : autorisée uniquement si le mariage est civile
Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : autorisée mais qu’entre les jeunes de moins de 18 ans
Relation sexuelle hors-mariage : autorisée
Relation extra-conjugale : autorisée
Relation et mariage consanguin : autorisé, une partie de la cour impériale pratique beaucoup la consanguinité
Polygamie : uniquement autorisée pour les trouples
Contraception : autorisée et même encouragé dans certains endroits
Adoption : autorisée
Avortement : autorisée jusqu’à 3 mois de grossesse
Euthanasie : autorisée
Homosexualité : autorisée avec priorité aux couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant
Mariage homosexuel : légal
Adoption homosexuelle : légale, font parti du public prioritaire
Transgenrisme : légal mais très peu recommandé et pratiqué
Prostitution : légal mais très encadré, réservé aux femmes et hommes âgés entre 18 et 35 ans dans des clubs autorisés
Pornographie : autorisé à partir de 18 ans, certains contenus jugés “peu moral” sont cependant censurés
Sectarisme : interdit, des sectes sont régulièrement révélé dans le Xinemane et les gourous sont souvent pendus

Législations sur la sécurité :

Possession d'arme à feu : autorisée à Cendane et à Vomogorod, interdite au Xinemane, à Ylma Jinu et à Tairopototo
Espionnage domestique : interdit
Torture : interdit
Peine capitale : interdite à Ylma Jinu et Cendane sauf décret royal en dernier recours, pendaison dans le Xinemane, noyade à Tairopototo et exécution à Vomogorod

Législations supplémentaires :

Clonage : autorisé uniquement dans les laboratoires d’état
Recherche génétique : autorisé uniquement dans les laboratoires d’état
Organismes génétiquement modifiés : autorisé uniquement dans les laboratoires d’état
Jeux de hasards : autorisé uniquement dans les casinos, salle et cercle de jeu licencié par l'administration impériale
Consommation d'alcool : autorisée, c’est surtout la production qui est contrôlée plutôt que la consommation
Consommation de tabac : autorisée mais peu répandue
Consommation de Cannabis : interdite
Consommation de stupéfiants : interdite


La théorie du Darwinisme à l'École : enseignée de manière très sommaire.
Engrais et pesticide dans l'agriculture : autorisé mais usage encadré par le bureau sur la sécurité alimentaire du département de l’alimentation de l'administration impériale
Additifs alimentaires dans les aliments : autorisé mais usage encadré par le bureau sur la sécurité alimentaire du département de l’alimentation de l'administration impériale
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Généralités :



Nom officiel : Empire Burujoa
Nom courant : Burujoa
Gentilé : Burujois

Inspirations culturelles : Japon, Corée, Chine, Etats Unis, Polynésie

Langue(s) officielle(s) : Japonais, Coréen
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : , anglais, tahitien, chinois

Devise officielle : 順序、正義、団結です, ordre, justice, unité
Monnaie nationale : Flery

Capitale : Karaimu

Population : 78.000.000 habitants et des poussières...


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
L’Empire Burujoa est un vaste empire s’étendant sur trois continents et divisé en 5 grandes régions, la métropole, Ylma Jinu, et quatre colonies : Vomogorod en Sibérie, Xinemane dans le Nazum du Sud, Tairopototo dans les îles du Paltoterra et Cendane en Aleucie de l’Ouest.

Cette empire a été constitué par la famille Burujoa, à l’origine une simple famille de propriétaires terriens, qui s'est enrichie lors d’une grande famine en 890 et qui acheta un à un les titres nobiliaires jusqu'à devenir roi de tout Ylma Jinu en 897. Les habitants d’Ylma Jinu ont toujours été très doués en construction navale et la famille Burujoa se constitua très vite une importante flotte de navires de tout type. Les empereurs qui se succédaient trouvaient que l’empire manquait de plus en plus de place et au fur et à mesure ils grignotaient les territoires de l’Ouest du pays, dans l’actuelle Tahoku, mais cela n’était pas suffisant et ce grignotage très long et difficile. C’est pour cela que le roi Ken II lança une grande politique de colonisation en 1347 avec une première expédition sur les côtes sibériennes du Nord et l’intégration des provinces du Vomogorod en 1545 et la proclamation officielle de l’empire. Cependant ces terres quelque peu inhospitalières ne plaisaient pas tellement à l’empereur et les populations avaient du mal à s’intégrer. En 1525, des jonques burujoises arrivent au Paltoterra et fondent un comptoir commercial, par la suite l’empire s’aventura davantage dans la jungle tropicale et fondèrent la colonie du Maronhi. Face au succès de cette première colonie une nouvelle expédition fut lancé en 1561 par Ken III, le fils de Ken II, cette fois ci vers le Sud et plusieurs terre à majorité chinoise autour du golfe du Xinemane, la colonisation fut beaucoup plus aisé et les provinces du Xinemane rejoignirent l’empire en 1568. L’empereur Rio IV jugea en 1601 que l’empire avait atteint sa taille optimale et la politique coloniale fut stoppée.
Cependant vers 1650, les terres du Tahoku furent à leur tour colonisées, cette fois ci par une puissance eurysienne et l’empire a été contraint de se retirer de ces terres face à la puissance eurysienne. L’empereur Jin XI estima alors l’empire trop petit et lança en 1679 deux grandes expéditions coloniales vers l’Aleucie. La première expédition sombra en mer quand la deuxième arriva sur une “terre promise” près du Vinheimur, cette terre très héteroclite composé de colons eurysiens et d'autochtones a été très facile à coloniser et les provinces de Cendane rejoignent l’empire en 1700. Quelques années plus tard, en 1709, un navire militaire parti du port de Jyanmen en Ylma Jinu fut pris dans une tempête et accosta temps bien que mal sur une île du Sud Paltoterra, les militaires décidèrent d’en faire un avant poste Burujois, entre 1709 et 1721 une série d’expéditions achevèrent la colonisation de l’île de Tairopototo et elle rejoignit l’empire en 1724.
En 1758, a lieu la première et unique phase de décolonisation de l’empire avec la création de la République de la Maronhi.

Parallèlement à cela, le Tahoku colonisa le Grand Kah et une “course à la colonisation” eut lieu entre le Tahoku et le Burujoa sur ces terres du Paltoterra, le Burujoa ne réussit jamais à gagner ces terres mais envoya énormément de burujoi pour déstabiliser la colonie et aujourd’hui encore cette diaspora burujoise est très importante.

Mentalité de la population :
La population burujoi est très hétéroclite et fragmentée en plusieurs catégories. Tout d'abord les burujoi “de souche” de la métropole sont très présomptueux et très attachés au respect des traditions et à l'ordre en place, tout comme ceux du Xinemane mais également très poli et respectueux. En revanche, les sibériens du Vomogorod sont très fiers de leurs terres et bien que colonisés ont également un fort lien d’attachement à l’empire. La population est encore plus diversifiée à Cendane ou se côtoie les colons d’Ylma Jinu envoyé par l’administration impériale pour gérer la colonie, des colons sibériens et chinois venus en quête d’une vie meilleure et les peuples autochtones amérindiens et les colons eurysiens présent avant la colonisation. Cette cohabitation se fait de façon relativement bonne même si chaque année des troubles, parfois violents, émaillent Cendane, le calme ne revient généralement qu’après une intervention policière, pas toujours pacifique. Enfin à Tairopototo, aucun trouble particulier n’est à noter dans cette colonie très pacifique et surtout peuplée d’océaniens.

Tous les habitants acceptent cependant le pouvoir absolu de l’empereur notamment en échange d’une garantie des droits de l’homme ou d’un train de vie économique élevé.

Place de la religion dans l'État et la société :
Les religions prennent une place très importante dans l’empire et servent souvent de relais pour l’administration impériale. L’empire possède deux religions d’états, le Hanaoïsme, pratiqué dans la métropole et à Xinemane et par les colons. C’est une religion polythéiste tournée autour de 15 dieux créateurs, le grand moine du temple de Karaimu est considéré comme le chef de la religion et ses relations sont très mauvaises avec l’empereur. Depuis plusieurs années, le catholicisme, pratiqué surtout à Cendane et Tairopototo, prend de plus en plus de place notamment parce que l'évêque de Jilnu (Cendane) qui est le chef des catholiques de l’empire s’entend très bien avec l’empereur qui l’encourage à évangéliser le plus d’athées.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
L’empereur détient un pouvoir absolu sur tout l’empire. Il dirige l’empire, écrit et approuve les lois lui-même, il décide également seul des politiques intérieures et extérieures. Cependant il est aidé par une très grande administration divisée en plusieurs dizaines de départements, chaque département est dirigé par un membre de la famille impériale qui aide l’empereur dans sa tâche. Dans les colonies, un gouverneur provincial est nommé par l’empereur et il doit juste se contenter de faire appliquer la politique de l’empereur et de faire respecter l'ordre. Il en est de même dans les villes.

Principaux personnages :
Tadashi IV, empereur burujoi, né en 1956 il est au pouvoir depuis 1970.
Les frères et soeurs de Tadashi IV qui dirige l'administration impériale comme Shu (finances), Isei (Intérieur), Miyabi (Santé) ou Yutaka (Instruction)
Jio Ganzen, grand moine du temple de Karaimu, il dirige la religion majoritaire
Monseigneur Christophe, évêque de Jilnu, il est le chef des catholiques de l’empire

Politique internationale :
Le Burujoa essaye de se construire une politique internationale lui permettant de défendre ses intérêts mais également de préserver la paix et les intérêts de sa diaspora. Ainsi bien que pays capitaliste elle essaye de maintenir de bonne relation avec le Grand Kah ou de nombreux de ses ressortissants vivent encore mais également avec son voisin Tahoku avec la recherche d’un compromis autour de la frontière pour essayer de se développer ensemble. Cependant les relations avec la République de Maronhi sont plus difficiles étant donné les relations passées entre les deux pays.
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Recherche universitaire sur le ressentiment politique étranger vis à vis du Burujoa

Pour de nombreux observateurs étrangers, le Burujoa est un pays étrange assumant très largement son caractère autocratique et népotique mais en même temps marqué par une forte adhésion de la population à ce système particulier et des mouvements d’oppositions très marginalisés.

Le premier réflexe, quasi pavlovien, de ces observateurs est de tomber dans la caricature du fonctionnement des autres régimes autocratiques, en particulier des régimes communistes, qui sont en réalité autoritaires. Ils essayent ainsi de parler de musellement de la population, de répression violente des manifestations ou de travail “extraordinaire” de la propagande de la P-TV.

Il est pourtant parfaitement faux d’affirmer cela, la nature du Burujoa est différente, l’empire ne vise pas à mettre à bas un système politique ou économique et encore moins à imposer sa vision à l’étranger. Le but de l’empire est seulement d’assurer la prospérité de l’ensemble de ses habitants dans sa métropole et dans toutes ses colonies.

Il arrive bien évidemment que des manifestations aient lieu; elles sont mêmes autorisées et des manifestations “pro démocratie” ont même lieu toutes les semaines, presque tous les jours, notamment devant les grandes gares de Karaimu. Elles se déroulent toujours dans le calme et très peu de policiers sont présents sur place. Ensuite, ces manifestations peuvent être médiatisées, y compris par la P-TV. Par ailleurs, il est utile de rappeler que la P-TV a une totale autonomie et qui est totalement détachée du pouvoir impérial et des départements de l’administration impériale, sauf celui de l’information et de la propagande qui est son actionnaire majoritaire. De plus, n’importe qui est libre de créer une chaîne de télévision, une antenne de radio ou un journal papier, une simple autorisation écrite est à soumettre à un comité indépendant du département de l’information. Internet est quant à lui un espace ouvert au monde et tous les burujois ont accès à n’importe quel site. Cependant, il existe bien une “censure” des contenus offensants tels que les sites pornographiques, violents ou vendeurs de substances illégales…

Ensuite, une fois que ces observateurs ont quitté leurs bureaux et viennent au Burujoa pour confronter leurs petites idées à la réalité des faits, ils sont surpris de voir le nombre de touristes qui viennent visiter le Burujoa, cette sensation est presque immédiate en arrivant à l’aéroport de Karaimu. Certains jugent celà comme un point de détail, jugeant que ces touristes ne sont que des habitants de l’empire mais les plus tatillons imaginent d’autres théories farfelues. Mais la question qui les anime est presque toujours “Le Burujoa fait-il rêver ?” Et souvent la réponse est là-même, soit le Burujoa ne fait pas rêver mais dans d’autres cas ce serait le système politique “autoritaire” qui ferait rêver des millions de personnes fascinés par le seul régime non démocratique facilement accessible.

Mais encore une fois, ils ont faux, aucun touriste ne visite un pays pour son système politique. Personne ne va au Pharois Syndikaali pour son système très original proche de l'autogestion, personne ne va au Grand Kah pour découvrir le système politique le plus loufoque du monde ou encore le Canta et ses dizaines et dizaines de chambres… Non, ils viennent tout simplement au Burujoa pour découvrir Karaimu, la plus grande ville du monde et ses magnifiques bâtiments comme la cité impériale et les nombreux grands temples mais aussi les impressionnantes rues post modernes du secteur de KangMan. Ils viennent aussi pour découvrir des villes authentiques et préservées dans toutes les régions où pour profiter de nos incroyables littoraux, en particulier à Indiga, Azura et Kūlanakauhale.

Ensuite, en discutant avec les habitants de l’empire, ces chercheurs sont souvent pris d’un malaise en découvrant le véritable sentiment des burujois envers leur pays et leurs dirigeants. Les burujois ont souvent une bonne voire très bonne opinion de leurs dirigeants, aussi bien en campagne, en ville et dans les métropoles et ce dans toutes les régions de l’empire. Et encore une fois, ces pseudos experts n’ont qu’un seul mot à la bouche : LA PROPAGANDE ! LA PROPAGANDE ! LA PROPAGANDE ! Ils montrent aussi une certaine indifférence vis-à-vis du fonctionnement du pays, les résultats étant plus importants que les moyens.

Alors que cela est tellement plus complexe et fin que les réflexes pavloviens des ressortissants des pseudos démocraties. Pour les burujois, habituer, il faut bien l’avouer, à la non participation politique, seuls les résultats comptent, ainsi qu’importe les moyens si chers aux démocraties, un burujois souhaite juste vivre convenablement, profitant d’un système de santé entièrement gratuit, avec des enfants étudiants gratuitement dans un système reconnu pour son excellence. En cas de problème, un burujois a accès à une justice entièrement gratuite et impartiale, pouvant compter sur une police efficace, pacifique et rassurante. Il pourra également avoir accès à une généreuse retraite après avoir travaillé pendant toute sa vie dans de très bonnes conditions. Tout cela est permis par le travail de l’administration impériale qui veille au maximum au respect de cette forme de “contrat social” tacite qui lie la population burujoise à la famille impériale.

En somme, si le Burujoa est un empire autocratique, c’est parce qu’au fil des siècles un puissant contrat moral a été établi entre les Burujoa et leur population avec un principe gagnant/gagnant : une indifférence politique contre une qualité de vie.
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Les entités décentralisées

Si l’essentiel du pouvoir exécutif, normatif et judiciaire burujois est concentré dans les mains de l’Empereur et de sa colossale administration impériale divisée en plus de 50 départements et tous dirigés par un membre de famille Burujoa, il existe tout de même un certain nombre d’échelons décentralisé, pouvant agir sur des sujets locaux avec plus ou moins de latitude, mais en comportant toujours des obligations émanant l’administration de Karaimu.

Le plus petit échelon existant est l’arrondissement, toutefois il n’existe que dans les plus grandes villes “spéciales” : Karaimu, BongDang, JinCity et XineShoudu. Ils ont des compétences très limités et sont dirigés par un Commissaire désignés par le Délégué ou le Gouverneur selon la ville.

Le plus petit échelon concernant tout l’Empire est la municipalité , dirigé par un Délégué, sa méthode de nomination dépend de la taille de la municipalité et de la région. En revanche, ils sont toujours nommés pour 3 ans. Les communes sont ensuite divisées selon leur taille, avec des critères différents selon les régions pour l'attribution de leurs compétences.

L’échelon supérieur est la préfecture, originalement à but géographique, la Préfecture a pris un certain pouvoir et est dirigée par un Représentant, toujours nommé par l’empereur pour 3 ans. Les 57 préfectures, sont répartis en 3 classes égales, ce qui aboutit au renouvellement ou au maintien de 19 représentants chaque année avec une répartition équitable des régions, une pour Tairopototo, deux pour le Vomogorod, trois pour Cendane et le Xinemane et dix pour Ylma-Jinu.

Classe 1, 2011, 2014, 2017, 2020
Xineshoudu
Singye
Tannan
Vanín
Krusaw
Kahakai nui
Cardsard
Duntrie
Maura
Asakita
Yangwang
Miyakotan
Hashiwara
Tawashiri
Kurofunaro
Minaribo
Najin
Takaromoto
Okukumo

Classe 2, 2012, 2015, 2018, 2021
Suwei
Qishan
Mizhong
Rehei
Vilmokoraid
Kūlanakauhale
Acalia
Ecatecas
JinCity
CongYeong
Yokosaki
Sokseong
Kiyogata
Ikyeong
Okukonai
Funatama
Gyersu
Shimakuno
Kiyohama

Classe 3, 2013, 2016, 2019, 2022
Tsendong
Nanqiu
Schangdang
Burugrad
Focnut
Lua pele liilii
Malarberry
Whiteson
Negui
Souhoro
Kikokonai
Uratori
Kikomoto
Horotama
Takakumo
Sookwang
BongDang
Fujikami
Kumanokawa

L’échelon supérieur est le Comité des Préfectures, à égalité avec le Département Régional. Le Comité des Préfecture est composé de tous les représentants des préfectures et élit pour 3 ans un président, choisi par l’empereur. Le Comité se réunit une fois par mois pour régler les contentieux entre préfecture, harmoniser les politiques préfectorales, préparer des projets inter préfecture, formuler des vœux auprès de l’empereur, etc. À l’origine, au début du XXe siècle, ces fonctions étaient assurées par le Département Régional, lequel les a progressivement perdu au profit du Comité. Désormais le département sert de dernier recours en cas de blocage du Comité s’il ne règle pas un contentieux ou ne dégage pas un consensus sur un projet de coopération inter-préfectoral.

Enfin, l’échelon suprême décentralisé est le Conseil des Régions, créé en 2000 par Tadashi IV, il réunit les 5 présidents de régions au moins 1 fois par trimestre. Il est présidé de manière tournante par les présidents de régions pour 6 mois selon l’ordre : Cendane, Tairopototo, Vomogorod, Xinemane, Ylma-Jinu. Echelon récent, ses compétences sont encore très restreintes et se limitent souvent à de l’affichage médiatique même si depuis quelques années, il essaye de fluidifier les relations entre les régions et a notamment créé un système d’aide financière et matérielle entre les régions. Par ailleurs, depuis 2008, est organisé une réunion annuelle de tous les représentants des préfectures qui aboutit systématiquement à l’adoption d’une “adresse à l’empereur” pour demander la suppression des départements régionaux et l’intégration de leurs compétences dans les Comités ou dans le Conseil.

Cas particuliers :
Le Grand Karaimu n’étant plus une préfecture au sens administratif du terme, la nomination de son gouverneur est indépendante du système de classes actuellement en vigueur. Toutefois, Karaimu faisant anciennement partie de la 3e classe ; la gouverneure actuelle, Fuki Koizumi fut nommée en 2007 et prolongée en 2010 jusqu’en 2013. Pour équilibrer les autres classes, Asadaka et Kurisato furent retirées des classes 1 et 2 puisque dépendant maintenant du gouvernorat du Grand Karaimu.

Dans le même esprit, les 3 préfectures spéciales BongDang, JinCity et XineShoudu détiennent un statut particulier depuis 2007, où les compétences sont partagées entre 3 échelons. Enfin, il convient de noter que ce sont ces 3 préfectures qui sont concernées par l’échelon des arrondissements.

Les 3 préfectures de Tairopototo étant les plus petites préfectures de l'empire elles sont également considéré comme des villes, ainsi se sont les délégués municipaux qui exercent aussi les prérogatives des représentants préfectoraux, toutefois ils sont nommés comme ces derniers.

Enfin, si Carsard, Minaribo, Acalia et Takakumo restent des préfectures "nobles", c'est à dire qu'elles sont dirigées par la même famille et que la fonction de représentant n'est pas nominative mais héréditaire, ils sont intégrés aux classes de nomination puisque dans ces 4 préfectures, les vices représentants sont choisis par l'empereur.
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Bien que l’Empire Burujoa ne soit en aucun cas démocratique, que les parties n’existent tout simplement pas, que la politique dans sa forme classique n’intéresse guère les Burujois, il existe tout de même plusieurs grands courants idéologiques qui structurent l’administration, le monde culturel, médiatique, sportif et scientifique burujois.

L’Empire est traversé par 3 grands courants structurants toute la société burujoise. Ils sont souvent résumé comme un clivage politico-géographique : les impérialistes souhaitent le statu quo ; les nationalistes, une expansion géographique de l’empire mais la préservation de son système politique ; et les régionalistes refusent tout changement territorial tout en désirant un changement politique basé sur la déconcentration et la décentralisation.

Impérialisme : courant d’idée majoritaire, on le qualifie parfois de conservatisme puisqu’il consiste, de manière très résumée, à conserver le système politique et géographique en place. C'est-à-dire un Empire comprenant 5 régions, dirigé par un empereur absolutiste lui-même entouré d'une administration centrale et déléguant des petites tâches à des entités figées. Il existe bien évidemment plusieurs variantes à cet impérialisme, on peut ainsi trouver des centralistes, qui veulent l’abolition des préfectures et une diminution du pouvoir des municipalités, des shogunats, qui veulent transformer les préfectures en shogunat, etc. Ces impérialistes sont surtout présents en Ylma-Jinu et à Cendane, ils restent toutefois le courant majoritaire des 5 régions de l’Empire.

Nationalisme : 2e courant majoritaire de l’Empire, on le qualifie parfois de colonialisme, puisque ses partisans sont en faveur d'un maintien du système politique en place, mais souhaitent un agrandissement territorial de l’Empire qui passerait le plus souvent par des guerres de conquête. Les territoires qui reviennent le plus souvent sont la péninsule d’Hachurui (Listonie), le Tahoku et la Maronhi. Il existe aussi des ultra nationalistes souhaitant que l’intégralité du monde nippon-coréen soit sous l’égide burujoise ou encore que le Burujoa lance des expéditions punitives vers les pays démocratiques ou contraire aux valeurs burujoises comme Péronas ou le Milouxitania. Ces nationalistes sont surtout présents au Vomogorod et au Xinemane.

Régionalisme : 3e courant majoritaire de l’Empire, on le qualifie parfois de fédéralisme, puisque ses sympathisants souhaitent une meilleure reconnaissance des différentes régions burujoises ; cela passerait pas une division de l’Ylma Jinu en 4 régions : Jinu, Engan septentrional, Tochin Engan méridional mais aussi par un accroissement des pouvoirs des préfectures et de régions. Plus globalement, les régionalistes souhaitent une diminution du pouvoir de l'administration centrale au profit des entités locales. Toutefois, ils ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale de l’Empire, ni le caractère absolutiste du pouvoir royal. Les régionalistes ont surtout une audience à Tairopototo et dans une moindre mesure en Jinu.

À côté de ces grands courants on retrouve logiquement des indépendantistes, surtout en Jinu et à Tairototo mais de manière très résiduelle, qui désirent simplement l'indépendance de leur région, toutefois leurs projets de politique intérieure et extérieure sont souvent contradictoires. Les Tairopotoïotes veulent conserver une monarchie quand les Jinuiens préfèrent une république avec pour certains une rupture nette des relations avec le Burujoa et pour d'autres la préservation d’un lien très fort avec l’Empire.
On trouve également des démocrates et des républicains, presque essentiellement à Cendane, qui désirent la transformation en profondeur du régime politique de l’Empire. Toutefois les Cendanois résidant dans les préfectures du littoral préféreraient une rupture politique très franche avec une république décentralisée, disposant d’une nouvelle capitale avec une démocratie presque directe reposant sur les nouvelles technologies, quand les Cendanois des préfectures rurales et montagnardes préfèrent une rupture plus douce avec l’instauration d’une monarchie constitutionnelle, au sens classique du terme comme on peut en trouver en Eurysie ou même au Nazum, reposant sur un parlement fort basé à Karaimu.

De manière plus originale, on trouve également des théocrates hanaoïstes, qui souhaitent pour certains une théocratie totale, l’intégralité des pouvoirs reviendraient aux prêtres des grands temples de l’Empire : Karaimu, Miyahara, Orotori, Kurofunaro ou Tawashiri, l’empereur descendant de la déesse fondatrice Amatera ne serait plus qu’un simple fantôme à la tête de l’Etat et l’essentiel des décisions seraient prises par les religieux, après avoir demandé l’avis des dieux. Une version plus douce de ce théocratisme veut simplement que les plus importants postes locaux et nationaux soient confiés à des prêtres et des moines hanaoïstes. Il existe aussi des théocrates chrétiens qui souhaitent que l’ensemble de la politique impériale soit conduit selon les préceptes de l'Église ou des Écritures. Ce mouvement, majoritairement cendanais, est minuscule si l’on observe le nombre de ses partisans, mais très vaste si l'on regarde plutôt chacune de ses branches. Certains veulent un schisme de l’Eglise du Burujoa au profit d’un autre pape, certains veulent transférer le pape catholan de son Etat pontifical vers le Burujoa, d’autres veulent simplement que les évêques exercent des prérogatives exécutives et judiciaires, le pouvoir normatif restant dans les mains de l’empereur.

Il existe aussi, de manière très marginale, des communistes, des anarchistes, des militaristes, etc.

Enfin, il existe des “affranchis” ; des personnes ne se revendiquant d’aucune idéologie. Ils portent ce nom étant donné leur affranchissement de toute appartenance politique ; ils s’affranchissent du choix idéologique. Si de prime abord, on peut penser que cela comprend un certain nombre de Burujois, ces "affranchis" sont en réalité assez peu nombreux, puisque très mal vu, jugés peu courageux, peu intelligents et n’étant aucunement capable de faire le moindre choix.


Si au premier abord, on pourrait croire que le pouvoir impérial n'encourage que le courant Impérialiste, en creusant plus profondément le sujet, on peut s'appercevoir que, depuis la fin de la régence, l’empereur Tadashi IV a pris soin de casser certaines logiques partisanes qui consistent à nommer systématiquement des impérialistes à tous les postes à responsabilité excepté en Jinu.

Ainsi, on retrouve logiquement des Impérialistes à la tête de toutes les grandes administrations burujoises, comme la gouverneure générale de Karaimu, les présidentes des comités des préfectures d’Ylma Jinu et de Cendane. Tadashi IV a tenu à instaurer de subtiles équilibres idéologiques au Xinemane. La présidente du comité des préfectures étant logiquement impérialiste, il en est autrement pour la représentante et le délégué de XineShoudu, tous deux nationalistes. Par ailleurs, si la région de Jinu était traditionnellement dirigée par des régionalistes, les deux personnages forts de la région n'appartiennent cependant pas au courant. Le délégué se trouve être un fervent impérialiste alors que la représentante est affranchie ; par ailleurs la seule représentante se présentant publiquement d’une idéologie minoritaire.

Une tradition notable en vigueur pendant des décennies était de nommer uniquement des personnalités d’origine locale aux postes à responsabilité : des Ylmasiens en Ylma, des Xinemans au Xinemane, etc. Tadashi IV a tenu à détruire cette “tradition” en nommant notamment deux purs Ylmasiens à la représentation et à la délégation de BongDang, les postes les plus importants de Jinu ; ou encore un Jinuien à la tête de XineShoudu. Il en est de même à Karaimu ; ou la gouverneure générale, une Ylmasienne, a nommé des Burujois des 5 régions aux postes les plus prestigieux de la capitale, une Cendanaise à la tête de la police locale, un Jinuien en charge des pompiers de la ville, une Xineman au Métro de Karaimu et des Vomogorous et Tairopototïotes dans les quartiers de la ville et à des postes de vice gouverneur de moindre importance.
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Nomination des représentants :

Si dans beaucoup de pays à travers le monde, le mois d'août rime avec chaleur, repos et tranquillité, ce n’est pas tellement le cas pour le Burujoa, du moins pour le début de ce mois, et ce pour une raison très particulière. Si dans les grandes entreprises et les administrations centrales, les vacances sont de rigueur en cette période, ce n’est surtout pas le cas dans les délégations municipales et les représentations préfectorales. En effet, la première semaine du mois d’août est une des semaines les plus attendues des Burujois, et surtout de leurs dirigeants, puisque en effet, c’est au début du mois d’août que Son Altesse Impériale Tadashi IV annonce la reconduction ou la nomination d’un tiers des représentants des préfectures impériales. Dans les représentations, la tension est à son paroxysme, chacun se sachant être sur un siège éjectable pouvant être activé à tout moment par l’empereur. Les représentants rivalisent d’audace pour essayer de se maintenir en poste, promettant parfois monts et merveilles pour remonter dans les sondages mensuels sur leur popularité. L’entourage des représentants fait également tout son possible pour se faire remarquer, les plus anxieux pour simplement rester à leurs postes de vices représentants ou de directeur de service. D’autres, plus ambitieux, espèrent carrément devenir représentants. Après tout, la méritocratie burujoise présente souvent de nombreuses surprises.

Mais il n’y a pas que le stress qui demeure palpable dans les représentations ; il l’est aussi à Karaimu où l’administration impériale doit assister l’empereur dans sa tâche de sélection des représentants. Les départements concernés et les présidents de Comités doivent d’abord effectuer une batterie de tests et de contrôle des représentations pour évaluer la qualité de service rendus aux Burujois, la bonne tenue des comptes ou le bien être des employés. Après cela, un rapport est rédigé pour chaque préfecture et présenté à l’empereur ; il peut émettre des remarques qui peuvent lancer d’autres analyses, plus poussées, notamment sur les finances des préfectures. Ces analyses complémentaires peuvent être à double tranchant ; elles peuvent sauver un représentant en mauvaise posture si les comptes sont particulièrement bien tenus, ou au contraire faire tomber un représentant populaire si l’ambiance de travail est trop anxiogène pour les fonctionnaires de la préfecture. Ensuite, durant le mois de juin et juillet, l’empereur rencontre les différents représentants sortants et parfois des candidats potentiels. Pour les plus petites préfectures, les rencontres se font à distance : téléphone, visioconférence voire échange écrit. Mais pour les préfectures les plus importantes, l’empereur se déplace en personne. Ces déplacements sont toujours un grand moment d'effervescence dans les préfectures concernées, où chacun essaye de se présenter sous ses meilleurs atouts, les délégués municipaux étant renouvelés la semaine suivant les représentants. Chaque ville essaye de montrer le meilleur visage en soignant sa propreté, son fleurissement ou l’entretien de sa voirie, parfois jusqu’à l’excès. Pour cette séquence, l’empereur Tadashi IV a entamé un rapide tour des régions avec la préfecture Vilmokoraïd, au Vomogorod, le 14 juin, avant de s’envoler pour Kūlanakauhale le 17 juin et finir par JinCity le 20 juin. Il est resté deux jours entiers dans les premières villes et quatre jours dans la capitale de Cendane. Il a ensuite effectué plusieurs voyages en train en Ylma Jinu : Okukonai le 24 juin, Kiyogata le 3 juillet, Sokseong le 10 juillet et CongYeong le 20 juillet.

Puis vient le jour fatidique, le rituel du début août, les principales chaînes de la P-TV sont en édition spéciale ; les spéculations vont bon train. On imagine le nombre de reconductions, les départs de certains, l’arrivée d’autres, on se rêve à imaginer toutes sortes de personnalités. Les fuites sont inexistantes, Tadashi IV a horreur de cela et rédige sa liste de représentants seul et dans le plus grand des secrets. Toutefois, selon des rumeurs de plus en plus persistantes, le prince Leonhardt serait associé au choix des représentants depuis quelques années.

Les audiences de ce jour sont traditionnellement parmi les plus élevées de l’année, les Burujois appréciant ces quelques moments de suspens dans leur vie publique bien plate. Puis vient le moment fatidique, le journal du soir commence, présenté par l'indéboulonnable Kim Chong-Soon qui après une rapide présentation des titres et l’échange des amabilités coutumières avec l’empereur brise le suspens.

Kim Chong-Soon énonce alors le nom d’une préfecture.

Puis l’empereur lui répond toujours de la même façon “est nommé / est reconduit …” Toujours dans la langue majoritaire de la préfecture, ce qui donne alors :

指名 - Shimei / リニューアル - rinyūaru en Ylma
지명 - jimyeong / 갱신 - gaengsin en Jinu
提名 - Tímíng / 更新 - gēngxīn au Xinemane
Is named / is renewed à Cendane
Nominatsiya / obnovleniye au Vomogorod
Whakaingoatanga / whakahounga à Tairopototo

Si l’empereur répond dans la langue de la préfecture, son discours est traduit en instantané sur P-TV 2 et les Ylmasiens s’amusent à compter le nombre de Shimei et Rinyūaru qu’ils entendent pour apprécier l’humeur de l’empereur pour l’année à venir. Un nombre élevé de Rinyūaru, plus de 10, indique une année calme et sans grands changements, quand plus de 10 Shimei évoquent une année riche en changements.

Enfin, dans les jours qui suivent, les experts analysent le profil de chaque nouveau représentant pour voir l’équilibre entre les régions mais surtout la tendance idéologique de ce dernier pour voir si la “formule magique”, 9 nationalistes, 5 régionalistes est bien respectée. Formule toutefois malmenée avec la nomination de l’affranchie, Nagisa Oohara, à la tête de la préfecture de BongDang, bastion régionaliste et 2e préfecture de l’Empire.
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