Rencontre Bratolia-Lofoten en Lofoten

Rencontre Diplomatique du 01/07/2007
Entre Bratolia et Lofoten
L'avion avait fait un long trajet, qui avait paru interminable il fallait bien l'avouer, avant de finalement s'arrêter en cet aéroport des Provinces-Unies du Lofoten. Pour le ministre, Drekza, ce voyage était l'un des premiers qu'ils faisait hors de l'Eurisie. Aussi il était un peu tendu. Il s'apprêtait a rencontrer le nouveau gouvernement des provinces-unis du Lofoten. Il fallait dire que le contact avec l'ancien gouvernement n'avait rien donné de probant. Il comptait donc voir en cette rencontre si les relations seraient plus encourageantes et capable d'enfin aboutir sur quelque chose de profitable.

Le trajet de l'aéroport au lieu ou les délégation devaient se rencontrer lui parut également très long. Par sa nature le jeune ministre n'était de toute façon pas patient, mais là cela devenait un véritable supplice. Seul la contemplation de l'architecture de ce pays du nouveau monde allégeait vaguement la lenteur de son voyage.

Enfin le véhicule s'immobilisa, tirant de l'envoyé de Bratolia un long soupir de soulagement en sortant de la voiture. Il salua son homologue Lofotenois dans la langue du pays d'accueil évidemment, comme à chaque fois qu'il le pouvait:

Drezka Bragdin:
"-Bonjour a vous cher ami. Il me tardait de vous rencontrer. Comment allez vous ? C'est un magnifique pays que vous avez là. Vous pouvez être très fier de vous et de votre peuple. C'est un honneur pour moi d'être accueilli en votre noble nation."

Une des pistes de l’Aéroport International de Pembertøn avait été privatisée et sécurisée spécialement pour l'arrivée de la délégation bratolienne. Celle-ci venait par ailleurs tout juste d’atterrir sous un ciel radieux et d'un azur flamboyant, Un contingent de la Garde Fédérale avait été détaché, et des véhicules blindés aux vitres fumées avaient été affrétées pour l'occasion.
Quelques officiels des Provinces-Unies étaient bien sûr présent pour accueillir et présenter les premiers hommages aux diplomates bratoliens, drapeaux et bannières avaient par ailleurs été déployées sur le tarmac, ainsi qu'une petite foule de badauds, qui se tenait à distance, non par engouement pour la délégation étrangère, mais plus par pur esprit de curiosité.



"Bonjour Monsieur le Ministre, je suis Madame Alexis de Vengerberg, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères, j'espère que vous avez fait bon voyage, je suis ravie de vous rencontrer en personne. Nous avons une belle nation en effet, je vous en remercie, mais tous les pays sont beaux, chacun a ses charmes je vous assure, et je suis persuadée que le Bratolia n'a rien n'a envier au Lofoten. Veuillez je vous en prie, installez vous confortablement dans la voiture, nous allons vous conduire jusqu'au Palais de la Chancelllerie où Monsieur le Chancelier Fédéral vous attends".


Les hommes et les femmes furent invités par leurs personnels de sécurité respectifs à entrer dans les véhicules.

Puis le convoi quitta alors l'aéroport, en direction du Palais de la Chancellerie, escorté par des motards, des voitures de police, et des blindés légers de la Garde Fédérale.

20 minutes plus tard, le convoi était garé dans la Cour d'Honneur de la résidence du Chancelier, qui se tenait droit sur le perron, du haut de ses 1m90, le visage ouvert et souriant.


"Ah, bienvenue à nos invités Bratoliens, je suis Atreus Fjörgyn, Chancelier Fédéral des Provinces-Unies du Lofoten, c'est un honneur à chaque fois d’accueillir en nos contrées septentrionales des invités eurysiens.
Suivez moi je vous prie, nous allons prendre place dans le Salon d'Ymir "


"J'ai fait mander le café, le thé, et quelques petites gourmandises à la cannelle. Alors monsieur le Ministre Drezka, en quoi notre modeste petite nation aleucienne peut envisager de faire pour vous aider ?"