Rencontre Norstalkian - Canta

Après une escalade des tensions suite à loi impérialiste proposée par l’extrême droite cantaise sur le partage des eaux allant même jusqu'à conduire le Norstalkian à déployer des avions proche du ciel cantais. Les services diplomatiques des deux pays avaient jugé bon qu’une rencontre puisse avoir lieu entre les chefs des gouvernements des deux royaumes. Le ministère des affaires étrangères de la Fédération de Canta propose alors à la diplomatie norstalkienne d'organiser une rencontre officielle le 24 août, soit le lendemain des festivités de la “Journée de la Fédération” auxquelles le premier ministre du Norstalkian était convié. Le premier ministre accepta et la rencontre devait se dérouler dans la petite ville de MutteVil dans le duché de Ckey.

Le 23 août au matin, le premier ministre arrive dans la Fédération par avion, plus précisément à bord d’un avion de sa compagnie nationale LuftNorstalkisk
et atterrit à l’immense aéroport de Roune - Thomas Ier.

Le dispositif se voulait plus petit que lors de la visite de la présidente de St Marquise, Isabelle Deprey, il y a déjà quelques mois, notamment parce que tous les officiels étaient à Roune.
A sa sortie de l'avion, il fut accueilli par Margrethe Olz, chancelière fédérale, et son mari Martin Olz.

La chancelière fédérale et son mari saluèrent chaleureusement le couple norstalkien

"Bienvenue monsieur et madame Johansen, nous sommes tellement heureux d'accueillir des invités si prestigieux dans notre humble fédération."



Un hommage militaire fut quand même rendu au premier ministre et à sa femme dans le terminal de l’aéroport. Puis ils traversèrent le hall 5 de l’aéroport Thomas Ier. Ce hall est le plus grand et le plus moderne du plus bel aéroport de Canta, en faisant arriver l’avion dans ce hall, la chancelière espérait ainsi montrer la richesse du pays. Ce terminal est plus ou moins une immense serre tropicale et accueille notamment une des plus grandes cascades artificielles du monde. En passant devant la cascade on ne pouvait qu’être admiratif devant une telle merveille d’ingénierie. Margrethe Olz en profita pour vanter le savoir faire cantais

“Monsieur Johansen, l’ensemble de ce terminal est une serre bioclimatique qui préserve des espèces préservés de toutes les forêts tropicales du monde, la cascade en cycle fermée est alimentée par la récupération d’eau de pluie, comme tout le système d'irrigation et d’humidification du terminal. Ici même l’aéroport est une attraction touristique à part entière.”



Ils continuèrent de visiter rapidement l’aéroport puis elle l'invita à monter dans sa voiture officielle, la femme du premier ministre et la mari de la chancelière prirent place dans une voiture similaire. La voiture était très luxueuse, un luxe très raffiné avec siège en cuir pleine fleur, mini bar, insert en bois rare… L’énorme convoi composé de plus de 25 véhicules de police, 30 motards et 15 utilitaires se met en route vers le centre ville de Roune. Une voie de circulation avait été neutralisée sur l’autoroute pour rejoindre rapidement la Place Alexandre IV et la tribune officielle, pour sécuriser au mieux le convoi deux hélicoptères survolaient la route.

La chancelière était quelque peu déçue que le convoi roule si vite et ne lui laissait pas le temps de présenter les environs de Roune à son interlocuteur.

“Monsieur le premier ministre, je suis absolument navrée que nous roulions si vite, vous auriez sans doute aimé voir à quoi ressemblait les abords de notre capitale mais nous devons nous dépêcher de rejoindre la tribune officielle à temps.”

Après cela, elle proposa un rafraîchissement au premier ministre.

Le convoi roulait toujours à vive allure même dans les rues de Roune qui avaient toutes été pavoisées aux couleurs de la bannière fédérale. Le convoi arriva relativement rapidement sur la Place Alexandre IV, la chancelière et le premier ministre sortirent tous les deux de la voiture officielle. La tribune officielle leur faisant maintenant face, une grande structure métallique avait été construite sur la place et d’énormes fauteuils en cuir noir, digne de trône, avaient été installés pour accueillir les officiels. Les deux fauteuils du 1er rang étaient réservés à la reine Augustina II et au prince héritier Louis, cependant la chancelière et le premier ministre étaient installés juste derrière au 2e rang. De nombreux officiels vinrent saluer la chancelière et le premier ministre comme les ducs et duchesses mais aussi certains ministres. La tribune faisait face à l’avenue des Rois de Canta qui avaient été décorés par d’immenses drapeaux fédéraux et où une partie des troupes à pied avaient été positionnés par la revue des troupes.



A 10h30 pile, la reine et son fils aîné remontèrent en voiture décapotable l’immense Avenue des rois de Canta pour la revue des troupes. La foule était extrêmement nombreuse et compacte sur les larges trottoirs de l’avenue. A 10h40 la reine et le prince héritier descendirent de voiture et allèrent saluer les officiels de la tribune, y compris le premier ministre. Aussitôt la reine assis le défilé commença.

L’avenue fut d’abord survolée par les 7 avions de chasse des forces aériennes royales qui dessinaient le drapeau fédéral dans le ciel rounnais avec des fumigènes, ainsi que deux autres avions dont l'avion de transport tactique tout fraichement réceptionné. Puis vinrent ensuite les troupes à pied, au total il y avait plus de 7.500 personnes à pied dont tous les conscrits de l’année en cours mais aussi des équipages de navires. Le moins que l’on puisse dire c’est que malgré les faibles effectifs de l’armée cantaise il y avait beaucoup de monde qui défilait et que tout le monde était impressionné. Le défilé à pied fut clôturé par les troupes ducales. Défilaient ensuite des hélicoptères de l’armée fédérale mais aussi des hélicoptères des forces ducales, de la police, de la gendarmerie et des pompiers. C’est alors que commença le défilé motorisé avec notamment une cinquantaine de véhicules blindés, plus de 70 camions de transports avec une pièce d’artillerie tractée, des lance roquette multiples, des véhicules de transmission radios ou encore les canons anti aérien mobiles. Et arrivèrent enfin les troupes du Norstalkian qui furent vivement acclamés.





La chancelière glissa un petit compliment à son homologue.

“Votre armée est vraiment très bien ordonnée et très belle, je pense que beaucoup de pays doivent être jaloux d’une armée comme la vôtre."



A 12h30, le défilé était enfin terminé et tout le monde rejoignit sa voiture pour aller au palais royal où une grande réception était donnée.

Voiture du Premier ministre

Alexander Johansen commença sa journée à Howard II Street par un rendez-vous avec son secrétaire d'État aux transports, celui-ci dura un moment, les deux hauts fonctionnaires échangeant leurs points de vue et connaissance dans le domaine pendant plus de deux heures. Mais tout à coup un homme toqua à la porte du bureau, c’était le Chef de cabinet, Rink Alting qui inquiet par le retard d’Alexander l’informa des minutes qui défilaient.

Alexander Johansen : " Ah, je n’ai pas vu le temps passer Rink, en attendant c’était un plaisir Allard, continuez donc comme ça. Et n’ayez donc pas peur de nos amis les conservateurs, ils parlent beaucoup mais mordent peut. Je ne les crains pas plus qu’un cobra royal. Bon je vous laisse, bon retour au cabinet des transports. "

Allard Walskovni : " Merci monsieur le Premier ministre, je m’occupe de présenter le dossier à nos amis les parlementaires. Je vous en fais un retour dans la journée, les débats à la chambre des Communes risquent d’être animés haha. "

Alexander salua alors son secrétaire d'État avant de faire de même à Rink Alting qui semblait plus stressé. Après avoir fait un tour dans ces appartements privés pour récupérer ces affaires et saluer ces enfants, il rejoignit sa femme qui l’attendait sur le perron de la résidence officielle. Dans un convoi, le couple prit la direction de l’aéroport internationale Deinken II pour prendre leurs jets en direction de MutteVil en Fédération canetaise. Après plusieurs minutes de trajet le couple entra enfin dans l’aéroport accueilli par son directeur.


Escorte du Premier ministre, et de son Épouse
Devant le jet privé qui les emmènera à MutteVil, l’Ambassadeur de Canta dans le Pays salua une dernière fois Alexander lui souhaitant un bon trajet, Timothy Olsson était également présent (en sa qualité de Premier secrétaire d’état), il informa Johansen qu’il prendrait l’intérim le temps de la rencontre. Plusieurs hauts fonctionnaires et députés saluèrent le pm avant son départ ce qui était une habitude bien que celui-ci ne partît qu’une journée. Le couple Johansen monta les marches de l’avion avant de saluer les médias au loin avant de s’engouffrer dans l’avion qui décolla quelques minutes plus tard. Une fois à l’intérieur il s’installa sur un siège près de la vitre permettant de voir au dessus des nuages. Il saisit alors un dossier et commença sa lecture bien qu'interrompue toutes les cinq minutes par ces conseillers ou bien les appels incessants de ces ministres.


Johansen dans l’avion l’emmenant à Canta
Pendant le trajet, escorté par deux avions de chasse de l’armée de l’air, le Premier ministre consulat à plusieurs reprises les guides locaux de Canta permettant de ne pas être à cours de discussions avec leur Chancelière Margareth Olz. Après un long moment de trajet rythmé d’ennui et de travail, Elisa Johansen réveilla son époux qui somnolait depuis moins de cinq minutes pour l’informer de l’imminence de l’atterrissage.

Elisa Johansen : " Chéri, nous allons pas tarder à arriver à Mutte-Vil, je te conseil de mettre ta cravate et de prendre ta valise. Le voyage c’est bien passé ? "

Alexander Johansen : " Merci Elisa, je n’aurais même pas eu le temps de roupiller avec ce travail qui ne s’achève jamais haha "

Ils saisit alors une cravache qu’il enfila rapidement avant de mettre sa veste de costume, l’avion avait atterrit et les dignitaires cantais attendaient avec impatience son apparition. Après avoir inspiré et expiré il descendit les marche de l’avion pour saluer chaleureusement son homologue cantaise.

Le Premier ministre de sa majesté descendant sur le sol cantais
Alexander Johansen : " Bonjour madame Olz, sachez qu’une joie intense anime mon esprit au vu de cette rencontre qui restera sans doute gravé dans l’histoire de nos deux nations. Je ne puis vous retransmettre tout l’excitation qui me submerge. "

Après cela la Chancelière fit visiter à monsieur Johansen et à sa femme l’aéroport qui surpris le couple ministériel par son luxe et son aspect futuriste. Bien qu’aimant la simplicité Johansen ne dérogeant pas à la règle de « No explain, no complain ». Ils se contenta seulement de sourire et de hausser les sourcils pour montrer de temps à autre son étonnement. La visite ne dura pas longtemps, les deux dignitaires étrangers étaient appelés à célébrer la fête nationale cantaise auquel Alexander était l’invité d’honneur. Une fois sur place après un long trajet en berline luxueuse, le Pm salua les généraux du pays d’accueil ainsi que leurs hauts fonctionnaires et nobles du coin. Il ne manqua pas de faire de même à son Chef de Cabinet, Rink Alting qui le suivait dans tout ces déplacements. Un léger temps d’attente se défila avant l’arrivée de la Reine Augustina II qui descendais l’avenue tel dieu sur terre, ce qui subjugua Johansen qui ne put s’empêcher d’applaudir. Une fois la Reine descendu celle-ci vint le saluer, il fit la révérence rapide avant de lui serrer doucement la main en toute tendresse et délicatesse comme c’est la coutume chez les riches nobles. Le défilé commença aussitôt sa majesté assise, tantôt des chars, tantôt des fantassins puis des avions… mais vint enfin le tour du détachement norstalkien auquel le premier ministre salua en se levant d’un air symbolique et en baissant la tête en guise de respect. Il acquiesça rapidement aux compliments de la chancelière :

Alexander Johansen : " Vous savez, ce n’est pas moi qu’il faut complimenter mais bien nos petits centres de formation haha, je ne suis pas le chef des armée juste leurs coordinateurs. "

A la fin de ce défilé les deux chefs de gouvernement prirent une direction encore inconnue.

La chancelière Olz était contente de la tournure que prenait la visite, bien que peu loquace, comme elle s’y attendait, elle avait bien remarqué combien le premier ministre Johansen était impressionné par ce qu’elle lui présentait.

A la fin du défilé les deux chefs de gouvernement rejoignirent la voiture de la chancelière pour quitter Roune. Comme au début de la visite, le convoi roulait à vive allure et cette fois-ci il était encore plus impressionnant puisque la voiture de la chancelière roulait avec les voitures de la famille royale, des familles ducales, des membres du gouvernement et d’autres dignitaires cantais.

“Et maintenant allons manger !” s'exclama telle une fois assise dans sa voiture

Cet énorme convoi routier rejoignait la charmante bourgade de MutteVil dans le duché voisin de Côte Ckey où une grande réception royale était organisée.

Vers 13h, le grand convoi arriva dans les jardins du Palais royal du Scheilchisseim à MutteVil. Le palais blanc et beige était absolument magnifique et était au cœur d’un grand parc avec d’immenses parterres de fleurs bordés de grandes fontaines. La chancelière invita le premier ministre et sa femme à rentrer dans le palais, l’intérieur était encore plus beau que l’extérieur, comme la chancelière Olz avait faim, elle se dépêcha de rejoindre la grande salle de réception accompagné de ses invités marques comme l’avaient déjà faits la plupart des personnes conviées à cette réception.



La salle dans laquelle la chancelière, le premier ministre et leurs conjoints entrèrent était une très grande salle en arc de cercle dans laquelle avait été installés beaucoup de table ronde très bien dressé avec de grandes nappes de satin blanc, une vaisselle en fine porcelaine et une véritable argenterie en or, argent et vermeil. Comme la plupart des invités étaient déjà assis, la chancelière et ses accompagnateurs de grande estime en firent de même avant l’arrivée très distinguée de la reine. Augustina II alla saluer plusieurs invités avant de rejoindre la table de la chancelière où elle salua tout le monde avant de s’asseoir à son tour.



Mais avant cela, elle prononça un petit discours.

“Mes très chers invités,
Je vous remercie d’être venu aussi nombreux en ce jour du 185e anniversaire de la proclamation de notre Fédération. Aujourd’hui nous accueillons un invité de marque que j’estime beaucoup, monsieur le premier ministre du Royaume du Norstalkian, monsieur Johansen, que je vous demande d'applaudir.”

Tous les invités applaudissaient le premier ministre.

"Monsieur Johansen est un très grand homme politique qui a grandement œuvré, et qui œuvre toujours, pour garantir la paix mondiale. Il a énormément agit pour que nos deux royaumes se rapprochent et je l’en remercie. Maintenant profitez de ce délicieux repas que je vous offre. ”



La reine fut longuement applaudi par les personnes présentes dans la salle.

Et la grande cérémonie du repas royal peut enfin commencer. Une armée de serveurs entrèrent dans la salle et présentèrent un menu à chaque invité, l’invité pouvait choisir ce qu’il voulait parmi une vingtaine de plats :

- Ballotine royale de faisan
- Petit pâté en croûte
- Huîtres de pleine mer
- Aspic de homard bleu en chaud et froid .
- Consommé de bœuf madrilène aux paillettes d'or
- Velouté de châtaignes truffé
-Bisque de crustacé en infusion de cèpes
- Coquilles Saint-Jacques à la liqueur d'huître
- Cromesquis de colvert à la Villeroy
- Lièvre en charpie
- Rôti de bœuf aux carottes et anguilles fumées
- Saumon sauvage en sel
- Salade et herbes en feuille d'or
- Salade de riz à la royale
- Soufflé aux morilles
- Fromage glacé
- Fruits
- Bougie en chocolat

Le menu très spécial de la réception est le même depuis 185 ans et reprend les grands plats cuisinés à cette époque.

Le repas suit son cours dans une ambiance très chaleureuse et la reine en profita pour s'adresser au premier ministre Johansen.
“Monsieur Johansen, toutes nos réjouissances doivent sans doute vous paraître déplacées quand on connaît le contexte mondial. Pendant que nous festoyons gentiment des peuples se font massacrés sur notre continent et je pense que notre réaction n’est pas à la hauteur. Monsieur Johansen, j’espère qu’à la fin de la journée nous allons avoir une réponse commune, ferme et forte contre toutes les agitations qui traversent l’Eurysie.”