27/03/2015
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Services de renseignement banairais

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Services de renseignement banairais

Renseigement banairais

Cette voie de communication est destinée aux échanges entre les services de renseignement banairais et le gouvernement. Ces informations sont hautement protégées et donc ne peuvent être utilisées sans autorisation dans le cadre de coopération des services entre gouvernements. Notes de surveillance, suivis d'opérations, ... sont envoyés ici.

Ci-dessous figurent des informations complémentaires sur les services de renseignement banairais :

"Le SRB, ou en plus long Services de Renseignement Banairais, est l'organisme d'espionnage et de contre-espionnage de l'état banairais. Il comporte une série de départements d'enquête classés selon les différentes régions du globe et qui répondent tous à l'autorité de la Direction Générale des Renseignements qui a pour rôle de coordonner les efforts du SRB. Les missions du SRB sont :
  • la protection de la sécurité intérieure du pays et donc de ses citoyens et citoyennes. Cela peut concerner par exemple la prévention d'actes terroristes au sein des territoires souverains de la République.
  • la protection des citoyens et citoyennes banairais à l'étranger, notamment les expatriés.
  • l'aide à la lutte contre la criminalité nationale et internationale via la tenue d'enquêtes et si nécessaire d'infiltrations et opérations sous couverture à l'étranger comme en territoire natal.
  • la protection des intérêts à court et long terme du Banairah, à savoir de son état et de la société dont il représente et défend les intérêts, ce accordément aux priorités données au gouvernement via les assemblées locales. Un mandat de Khasserat focalisé sur l'indépendance économique de la nation pourra donc résulter en l'appel du SRB pour lutter contre l'espionnage industriel qui menacerait la concurrence de nos entreprises.
Le SRB est tenu de tenir au courant l'Ambe, le Khasser ainsi que si la situation l'exige, le Ministère des Armées, par exemple dans le cadre d'estimation des moyens de forces ennemies. Il est interdit au SRB de se montrer déloyal vis-à-vis du gouvernement. Les agents et agentes du SRB ne pouvant pas, du fait de leur statut ainsi que de la nature de leur travail, participer aux débats locaux ou nationaux, ils en sont escomptés. Les missionnés et missionnées du SRB sont officiellement rattachés à l'administration centrale du Banairah, à un ministère quelconque ou tout autre institution ou organisme convenant à l'aspect confidentiel de leur travail de bureau.

[...]

Il existe différentes codifications au sein du SRB, dont celle des opérations. Il existe ainsi plusieurs types d'opération :

  • Type 1 : enquête préliminaire, facultativement sur le terrain. Peut s'appuyer sur le piratage informatique, le vol ou la copie de données confidentielles ou encore la coordination avec d'autres banques d'informations.
  • Type 2 : enquête de terrain avec infiltration d'agents et de matériel.
  • Type 3 : opération d'influence ou de démantèlement.
  • [extrait coupé]
"
Extrait du code interne au SRB.
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De l'utilité de surveillance de l'isthme rémien

A l'intention de la direction générale des renseignements. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage.
L'isthme rémien est une région de transit entre l'Afarée du Nord, l'Eurysie du Sud et le Nazum, et par conséquent une voie de transit de marchandises au niveau mondial. Il s'agit également d'une zone de transition culturelle entre la sphère hellénique et la sphère d'influence arabe, d'une région autrefois centre d'impulsion de la culture hellénique et du progrès intellectuel. Il n'en est plus question depuis sa supplantation par la Cémétie antique, et les siècles suivants voient l'affaissement progressif d'un empire transcontinental s'étendant de l'Arovaquie à des états vassaux nazumi diverses aujourd'hui oubliés. L'époque contemporaine a été d'autant plus difficile pour le presque défunt Empire Rémien qui a perdu ces dernières années tout contrôle sur ses territoires non métropolitains, se restreignant désormais à l'Apamée et à l'Elassenie. La situation sociale et économique de l'Empire laisse également à désirer, le pays devant s'occuper d'une population aux effectifs élevés et peu argentée, conséquence d'une politique nataliste excessive destinée à alimenter la conservation de peuplements helléniques dans les possessions d'outremer. Ces dernières s'étant détachées de l'Empire, ce dernier garde sous les bras des milliers de familles qui auraient dû être encouragées à s'implanter en dehors de la capitale. A cela s'ajoute les crises migratoires, Théodosine étant un pont entre le continent afaréen et l'Eurysie. Sur ce point, Rhème reste plutôt source et non victime des crises migratoires comme en atteste la pression à la frontière novigradienne qui connaît depuis plusieurs années maintenant un conflit sourd qui ne dit pas son nom, forçant les autorités fédérales à augmenter les mesures de sécurité à la frontière. Les affaires politiques du pays se sont compliquées avec la revendication de l'Arovaquie par la couronne kaulthique, mais pour l'instant l'Empereur n'a pas réagi à l'invasion dont il est victime, préférant éviter le sujet au sein de son pays. Ainsi, aucune allocution officielle n'a été tenue, et les médias étatiques ne parlent pas de la situation actuelle en Arovaquie : selon le discours officiel, l'Empire est intact et inébranlé. L'opinion publique semble toutefois avoir accès à des rumeurs prouvant le contraire, la situation pourrait donc évoluer durant les prochains mois. Il est possible que la nouvelle d'un effondrement de l'Empire démoralisera la population élevée dans la confiance envers la puissance de leur seigneur-lige, et nourrira des tensions sociétales déjà importantes et généralisées.
L'existence d'un état défaillant à la croisée des mers constitue une aubaine pour les pirates, notamment pharois, qui pourraient utiliser ces régions comme base arrière et organiser de là des raids sur les convois commerciaux. La coopération avec Rhème semble difficile à envisager, d'une part pour des raisons purement idéologiques, l'Empire étant un état anti-démocratique et rétrograde, et d'autre part pour des raisons de manque de confiance mutuelle : pour Théodosine, le Banairah est trop éloigné culturellement et est probablement considéré comme inférieur car non-hellénique; pour le Banairah, le taux de corruption de l'administration rhémienne suffit à elle-seule à abandonner cette approche. La stabilisation de Rhème grâce à l'aide étrangère reste un vœu pieux qui en toute probabilité résulterait en la conservation de la monarchie despotique s'il était toutefois réalisé. Il s'agit d'un projet de longue haleine plus qu'hypothétique. En l'attente, les dangers découlant de la situation rhémienne doivent être surveillés et canalisés. En alimentant des bases de données issues de missions au sein de Théodosine, nos services pourraient identifier les réseaux criminels locaux ou y transitant, entre autres et principalement les trafiquants de drogue, de contrefaçons et d'armes. Ces flux sont suspectés d'alimenter les marchés des faux médicaments au Majanda qui nuisent gravement à la santé de leurs utilisateurs et le trafic d'armes en un contexte de guerre civile et de culte populaire des armes. Le Novigrad fait état de trafic illégal de stupéfiants au sein de son territoire, traifc qui pourrait bien être de la même chaîne de production/transport/écoulement de stocks. La guerre civile kaulthe vient ajouter de la valeur au trafic d'armes dans la région qui compte une des principales plaques tournantes de ce secteur du marché noir, à savoir le Novigrad.

Espérant vous avoir convaincu de la nécessité d'installer une cellule de veille dans cette région stratégique et dangereuse pour nos intérêts.

Sincèrement.


Agente Rumaana
Agente Rumaana
Département d'investigation de Leucytalée Orientale.
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De la nécessité d'un changement de doctrine internationale

A l'intention du Khasser pour le compte du ministère des Affaires Extérieures. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage. Suivi : direction générale des renseignements. Date d'envoi (nécessaire pour l'archivage) : 10/02/2009.

Salutations, dévoué Khasser Saroud Al'Tenhè.

Les temps sont troubles, et ce d'autant plus que l'on s'intéresse à notre cher continent. Plusieurs théâtres d'opérations se dessinent au fur et à mesure que nos services documentent leurs études. A l'ouest du continent, le Kodeda et le Shibh Jazirat Alriyh, deux des possessions listoniennes dans la région, font l'objet de revendication de plusieurs factions indépendantistes et autonomistes. Le Parti d'Indépendance Kodedan, que nous soutenons, n'enregistre plus de progrès depuis maintenant plusieurs mois, et ce malgré l'appui officieux de l'Althalj et du Grand Kah. Le clan Saadin, maintenant dépourvue de sa figure principale le Prince Mutarrif, est désormais dirigé par sa femme, et représente toujours un risque important. Son emploi intempestif de mercenaires mandrarikans rend la région plus que dangereuse et nous a poussé à inciter le Ministère des Armées à déployer chez nos alliés kahtanais des troupes de lutte contre le mercenariat dans la région. Le précédent pontarbellois et varanyan nous fait craindre une approche similaire avec le Kodeda par l'intermédiaire du clan Saadin, crainte appuyée entre autres par la couverture généreuse et biaisée des puissants médias paltoterrans (notamment El Renegado, connu pour ses soupçons d'affiliation avec le gouvernement fédéral) ainsi que le fournissement d'armes au gouvernement cultiste dictatorial illégitime de la Mandrarika. Cette hypothèse est largement partagée par nos alliés althaljir qui sont en passe de collaborer avec les autorités impériales afin de mettre fin à la menace clanique financée par l'étranger. Au nord du continent, plus précisément dans la région de l'isthme rémien, se déroule un trafic d'armes qui s'étire de la Majanda à Novigrad, siège du marché noir eurysien de l'armement. Ce trafic de grande ampleur ne peut que détiorer la stabilité de notre région. Au sud-est de nos frontières, la Majanda est encore en proie à la guerre civile et connaît un mouvement communiste de faible ampleur et activement combattu par les autorités en place. Même si nous ne détenons aucune preuve en l'état actuel des choses, nous soupçonnons les pays de l'alliance communiste de financer ce mouvement qui pourrait conduire en cas de réussite à l'établissement d'une dictature communiste à nos portes et contrôlée directement depuis Lyonnars ou Pendragon. De manière générale, le colonialisme eurysien reste actuel et les régimes en découlant, comme par exemple le Gondo, sont hautement influençables et sensibles à l'impérialisme étranger et notamment pharois et alguerano. L'Afarée sert depuis le Varanya d'arène d'affrontement pour les première et deuxième puissances mondiales, la deuxième qui rappelons-nous a instauré un réseau d'enclaves au sein de chaque colonie listonienne dans un but qui nous est encore inconnu mais qui nous est probablement défavorable. Les alliances internationales dont nous faisons actuellement partie abritent donc toutes deux les origines de nos problèmes et ne peuvent donc suffir à contrebalancer par simple mise en opposition comme précédemment espéré. La totalité des conférences pan-afaréennes ont résulté en des échecs totaux du fait des tensions et des différences régionales trop importantes ainsi que d'une mauvaise organisation ou des agendas politiques de leurs organisateurs. Il n'existe pas, à l'heure où je vous écris, de puissances afaréennes en nombre suffisant pour parvenir à une coopération continentale à même de repousser le colonialisme et le néocolonialisme. Les Sultanats Arabes pourraient constituer un partenaire régional prometteur à même de solidifier l'entente en Est-Afarée. Nos intérêts doivent de même être solidifiés et garantis à Jadida afin d'obtenir un plein contrôle maritime de la mer des Bohrins.

La République a été par le passé très guidée par ses visions idéologiques. Il est fort honorable de véhiculer nos idéaux dans la vie de tous les jours de la nation, que ce soit en ses terres ou à l'étranger, néanmoins il semblerait que cette vision ne soit plus adaptée à l'agressivité des politiques extérieures étrangères, en témoigne mon résumé ci-dessus. La direction des renseignements et moi-même considérons donc qu'il est temps pour le Banairah de mettre ce que l'on pourrait qualifier d'eau dans son vin. Il est évident que peu de pays à l'heure actuelle correspondent à nos hauts critères de démocratie et de respect de la vie humaine et du savoir. La question n'est pas de renier nos croyances et d'indirectement participer à l'essor de phénomènes contraires à nos convictions profondes, mais de faire des compromis stratégiques à même de mieux nous placer dans l'échiquier mondial. J'entends par là l'ouverture de canaux diplomatiques avec des démocraties fortement indirectes mais aux comportements toutefois acceptables ou du moins tolérables, cela étant d'autant plus vrai lorsqu'on parle de l'Eurysie qui de plus devient un des principaux centres d'impulsion des menaces en territoire afaréen.

Il nous paraît également nécessaire, que dis-je : primordial, de se montrer plus agressif dans nos opérations de renseignement et de déploiement à l'étranger. Nous ne possédons toujours pas de force de déploiement militaire suffisante pour une intervention ne serait-ce que dans un pays non limitrophe de la corne est-afaréenne, les rapports sont formels ! L'armée de la République ne dispose que d'une flotte aérienne limitée et dépourvue de porte-avions. Notre flotte maritime quant à elle ne dispose pas de matériel de transport de masse de troupes, condition pourtant sine qua non de toute opération armée à l'extérieur de nos frontières, et ce surtout lorsque l'on ne dispose pas d'assez d'aéronefs et de défense aérienne associée pour transporter des troupes et leur matériel en quantité suffisante. Le financement de bases militaires à l'étranger et l'envoi de militaires au sein des bases alliées, notamment et en priorité celles du Grand Kah qui pour l'instant reste la puissance mondiale la plus favorable à nos intérêts et la plus proche de nos valeurs, est fortement conseillé et pourrait pallier en partie au problème. Quoi qu'il en soit, des investissements massifs dans le complexe militaro-industriel sont nécessaires. En termes d'opérations clandestines et autres missions couvertes, nos moyens sont convenables mais ont rarement utilisés comparé aux besoins effectifs du pays. Il est donc indispensable de changer de doctrine à ce sujet. Malheureusement, la réalité du terrain nous oblige à faire preuve de plus d'interventionnisme pour défendre nos idéaux, et aussi dérangeant que cela puisse paraître à beaucoup d'entre nous, c'est un compromis nécessaire et au final préférable à l'abandon de nos frères afaréens à leurs tortionnaires, et au final à nos idéaux. En restant statique, nous nous rendons plus coupables qu'en agissant : mérite son destin funeste celui qui ne s'y oppose pas.

Ce changement de cap néanmoins pose de nombreuses questions, notamment en termes d'image à l'étranger et de communication avec l'ensemble des citoyens et citoyennes banairais. En effet, la fuite d'informations confidentielles sur des actions facilement jugées comme étant impérialistes pourraient nous décridibiliser vis-à-vis de notre peuple et de nos partenaires à l'international qui nous connaissent pour notre droiture, et ce depuis des années. Nous sommes pleinement au courant de cet enjeu crucial et nous sommes conscients de la difficulté de ce tournant majeur que nous devons prendre.
Il est de prime importance de ne pas devenir ce que nous combattons, car autrement nos buts ne seraient jamais atteignables. Il n'est aucunément souhaitable que le Banairah devienne l'ombre de lui-même, son existence est fondée sur les volontés de ses habitants à bénéficier d'une vie collective bénéfique pour eux-mêmes en tant qu'individu, que communauté, que pour l'Humanité en son entièreté. Nous n'avons pas vocation à devenir un parasite, une organisation oligarchique dont les seules fonctions seraient d'assurer sa conservation. Il est donc de toute évidence inenvisageable d'user des médias banairais, quels qu'ils soient, comme une arme politique à notre service, comme le fait l'Alguarana. Il est hors de question d'user d'une quelconque propagande envers nos citoyens et citoyennes. C'est pourquoi il faut s'assurer d'une part de la sureté de nos banques d'information, et d'autre part de la compréhension des enjeux internationaux par les Banairais et Banairaises. Il est possible qu'un tel virement de politique change à terme le paysage politique banairais en faveur des nationalistes et autres mouvements traditionnalistes, révolutionnaires et patriotes, mais cela est en réalité inévitable. En effet, on observe d'ores et déjà des changements avec l'actualité internationale récente : les Banairais sont furieux et inquiets de la tournure des événements, et les industriels du pétrole sont inquiets. Concernant cette dernière information, la firme alguerano Duego a obtenu du gouvernement varanyan des concessions pétrolières pour une durée de 30 ans et ouvre donc un nouveau front de concurrence, et pas des moindres s'agissant là d'une entreprise de la première puissance mondiale, et ce en pleine zone d'influence banairaise. Il est également à craindre que la production lofotèn, cantaise et sarranide ne vienne obscurcir les bilans financiers des poids lourds banairais du secteur. En ce sens, une politique de favorisation de nos entreprises doit être mise en place et perpétuée à travers les gouvernements.
Triste mais vrai, car ainsi fonctionne le monde d'aujourd'hui.

Restant à votre écoute à tout moment pour toute question ou demande.
Force, bravoure et espoir au guide de la nation !

Agente Sabeeka
Agente Sabeeka
Direction Générale des Renseignements.
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Renseigement banairais

A l'intention du département d'investigation d'Est-Afarée. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage. Date d'envoi (nécessaire pour l'archivage) : 12/02/2009.

Rapport de surveillance et directives : opération Charmout


Après infiltration de Vukani, capitale de l'actuel régime prédominant majandais, et d'Ethulo, nous pouvons garantir qu'il existe effectivement un mouvement révolutionnaire communiste au Majanda. Ce mouvement se base sur la promotion de l'égalité, notamment de l'égalité des sexes, via les idéaux communistes. Le principal moyen de communication et d'enrôlement du groupuscule est la radio rose fournie aux Majandaises par l'ONG Femmes Majanda, ONG par ailleurs totalement hors de soupçon envers toute allégeance à une entité politique quelconque malgré ses revendications égalitaristes. Il est néanmoins possible voire fort probable que les fréquences soient interceptées depuis des postes de transmission anonymes depuis lesquels des messages pro-révolution sont envoyés sur les ondes. On peut imaginer des camps retranchés dans la campagne avoisinante, là où les forces gouvernementales n'auront que peu de chance d'accéder à des informations sensibles ou du matériel d'enregistrement et de piratage informatique. Une nouvelle question qui se pose est l'existence et le positionnement de ces postes, ainsi que plus précisément s'ils existent bien, la provenance du matériel et des agents et techniciens nécessaires pour faire fonctionner cet attirail. Si la première interrogation reste encore sans réponses et fera l'objet d'enquêtes plus approfondies, la deuxième bénéficie déjà de premières indications toutes désignées. En effet la Loduarie est mentionnée de manière significative dans les enregistrements que nous avons pu obtenir des émissions passées à la radio rose, et il est fort à parier que le gouvernement loduarien place ses espoirs dans l'introduction d'un réseau rouge au plus proche des partenaires commerciaux alguerano (Banairah, partenaire via l'ONC, Varanya, régime pro-alguerano, Mandrarika, client alguerano sur les marchés de l'armement selon nos sources). Nous prévoyons donc des opérations de mise à découvert de réseaux d'espionnage concurrents dans l'espoir de mettre la main sur ces agents étrangers, potentiellement loduariens. Nous attendons donc votre avis et autorisation sur la suite des opérations.
Concernant l'ampleur du phénomène : d'après nos premières informations de terrain, et d'après les premières études statistiques qui vous sont fournis ci-joint par le labo, le mouvement communiste majandais n'est qu'un groupuscule à cette heure et ne compte que peu de combattants. L'enquête se poursuit malgré tout afin d'étendre notre base de données aux régions les plus reculées qui seront concernées un jour ou l'autre par l'expansion du mouvement si la compétence des services loduariens le permettent, car une nouvelle fois il y a de fortes chances que la Loduarie soit plus qu'impliquée dans cette affaire. Nous ne fermons en aucun cas les autres pistes comme celles d'une révolte spontanée dans cette région troublée ou d'un encouragement simplement civil ou déclaratif de la part de la Loduarie ou d'autres états communistes comme Kronos. La question de l'inégalité homme-femme au Majanda est primordiale dans la compréhension de la propagation des idées révolutionnaires, les femmes constituant une majorité écrasante (75% de la population du pays, de quoi étonner même les démographes-vétérans) de la population du pays et étant la catégorie ayant le plus à gagner d'une politique égalitariste comme promise par la propagande révolutionnaire. Nos résultats d'infiltration de groupes de discussion communistes sont prometteurs et d'autant plus efficaces avec nos agentes qui peuvent parler avec les Majandaises sans se faire soupçonner. Tout agent banairais adressant la parole à une femme au Majanda a de fortes chances de se trahir lui-même, d'être soupçonné ou relégué au sein de la société majandaise dans laquelle il évolue, ce qui rend le travail d'infiltration dans la population extrêmement compliqué du fait de la prédominance démographique des femmes au Majanda. Les agents ne peuvent donc communiquer qu'avec des femmes connues pour participer activement aux réunions communistes, mais bénéficient d'une plus grande sécurité. Nos agentes sont en effet exposées de façon permanente à un risque de violences physiques à leur égard, dans la rue par exemple. Cette situation sociale tendue et dangereuse rend nos agents indispensables pour s'assurer de leur sécurité tout en endossant le rôle de maris.
Les récentes opérations de capture des partisans rouges par le président Dinfa se sont soldées en de lourdes pertes masculines pour le mouvement communiste mais ont laissé les femmes libres. Si nos agents ont pu réussir à échapper aux opérations coup de filet, il est de prime importance d'établir un réseau parallèle d'infiltrés au sein du gouvernement Dinfa pour mieux prévoir de telles pertes potentielles. Ceci a été débuté par l'enrôlement de plusieurs de nos agents en tant que taupes pour le gouvernement Dinfa qui recherche activement des informations sur la nouvelle mouvance. L'opération peut s'avérer risquée mais le jeu en vaut la chandelle. Les nouvelles taupes pourront préparer le terrain pour l'opération d'infiltration du gouvernement Dinfa.
Nous sommes à votre écoute pour la suite des opérations.

Votre serviteur.
Agent [######]
[ERR_N_4: Clé de décryptage supplémentaire demandée.]

0
Renseigement banairais

Opération Charmout : demande d'autorisation pour opération de type 2

A l'intention du département d'investigation d'Est-Afarée. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage. Date d'envoi (nécessaire pour l'archivage) : 12/02/2009.
Comme évoqué dans le rapport de surveillance et directives de l'opération Charmout, la mission bénéficierait d'une enquête poussée sur d'éventuels centres de coordination du mouvement communiste et de ses protecteurs étrangers. La zone d'investigation est l'ensemble des zones de basse altitude du territoire du régime de Dinfa ainsi que les villes de la région. Nous estimons en effet que des stations de commandement pourraient se cacher dans le pays. [...] L'introduction de matériel de détection, éventuellement de drones faciliterait les recherches.

Votre serviteur.
Agent [######]
[ERR_N_4: Clé de décryptage supplémentaire demandée.]
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