21/02/2015
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[Chroniques] l'histoire de la Révolution

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Astrana/15 juin 1999

Il était 14 heures 30 minutes. Lorenzo était chez lui, enfin dans la maison de ses parents adoptifs. Il avait fini les cours plus tôt aujourd'hui, et il était dans son salon, en train de développer son futur "programme politique". Il fallait dire qu'il comptait travailler au gouvernement, et atteindre le plus haut poste, le poste de Président de la République Loduarienne. Un programme politique centré sur le développement du communisme, son idéologie. Une idéologie qui gagnait du terrain de jours en jours en Loduarie, et dont il pouvait se féliciter d'être l'un des plus haut placés parmi le parti communiste Loduarien. En effet, il était l'ami et le bras droit de Maxime Carpentier, le leader du parti communiste Loduarien. De plus, la population le connaissait déjà beaucoup, et savait qu'il comptait accéder au poste présidentiel Loduarien.
Il était donc en train de finir tout un programme sur la planification économique maritime, qu'il présenterai le lendemain à son professeur. Mais il n'eu pas le temps de finir. Il n'aurait jamais le temps de finir avant 2002. Il reçu un appel de... Maxime. Bien qu'ils soient amis, cette chose se produisaient très rarement, à cause du réseau téléphonique défectueux, l'une des conséquences des années sombres. Il décrocha :

-Camarade ! Comment va tu donc ?
commença Lorenzo.
-Mal. Va dans ton salon et allume ta télé. Tout va mal.

Lorenzo partit directement dans son salon, le téléphone à la main. Il prit la télécommande, et alluma la télévision, qui s'alluma sur la dernière chaîne consulté, la principale chaîne d'information Loduarienne

"... et nous sommes encore en attente d'une confirmation de la part des assaillants, mais il semblerait que nous soyons en train d'assister à un coup d'état. Nous entendons des coups de feu en provenance de la résidence présidentielle, et nous doutons que le président ressortira vivant de tout cela. Selon des informateurs, il semblerait qu'il s'agit du Général Gabriel Raths qui a pris d'assaut la résidence présidentielle, accompagnée de son bras droit, le colonel Michel Grands. Ne quittez pas, plus d'informations sont à venir."

Lorenzo s'affala, sous le choc, sur son canapé. Non.... Ce n'était pas possible.... Pas ces fascistes. Les deux militaires évoqués faisaient partit du seul parti fasciste Loduarien, qui n'hésitait pas à tuer des étrangers sans aucun état d'âme. Lorenzo reparti vers le téléphone, le prit, et annonça à Maxime :
-La révolution commence, camarade.
Il racrocha.
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Astrana/17 juin 1999

Il était 9 heures 30, sur la place d'Astrana. Le Parti communiste Loduarien avait délibéré, et Astrana était la première ville insurgé de la Loduarie. Le parti avait donc décidé de motiver la population afin de la pousser à la révolution.
Lorenzo se faufila parmi tous ceux qui étaient venus au rendez-vous. On comptait des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, différentes catégories de la population, pour la plupart toutes impactés par les années sombres. Il avait prit sa voiture pour arriver ici, à la place, une vieille voiture qui venait tout droit du Lofoten. Elle roulait presque plus, mais elle faisait l'affaire, du moins pour le moment. Il monta sur l'estrade de fortune mise en place en pleine place, fabriquée avec du bois de récupération. Là, il se dirigea vers un de ses amis, Jérôme Martin, qui faisait également partit du parti communiste. Ensemble, ils avaient les mêmes objectifs : faire de la Loduarie une nation communiste, démocratique et apportant le bonheur à la population. Ils se mirent à discuter pendant un temps, en attendant Maxime, qui devait faire un discours face au peuple pour le motiver dans la lutte de cette nouvelle révolution. Un événement hors du commun, car des révolutionnaires un peu partout en Loduarie avaient réussi à détourner les ondes radios et télévisés.
Ils attendirent pendant longtemps encore. Lorenzo commençait à s'impatienter. Que faisait Maxime ? Il n'était pas le seul. Le peuple commençait déjà à partir. Si Maxime ne venait pas.....
Lorenzo s'avança d'un pas décidé sur la tribune, face au micro, aux caméras et au peuple.

"Camarades Loduariens !
Il y a deux jours, notre liberté et notre égalité a été mise en cause. Des hommes, que dis-je, des fascistes ont décidé que nous n'auront pas notre mot à dire. Vous tous, comme moi, avez vécu dans l'horreur de l'instabilité politique de ces dernieres années. Nous n'allons pas laisser cela se reproduire. Nous n'allons pas nous laisser massacrer ! Nous n'allons pas enlever la main que nous avons tendus à ceux qui en avaient besoin.
Aujourd'hui, camarades, c'est un appel à la révolution que je dis face à vous. C'est un appel à la lutte pour vos libertés et votre égalité que je fait. Où que vous soyez, en Loduarie, ou au Reylos, battez vous. Et surtout, triomphons, ensemble. Unissons nous pour un monde meilleur, pour que nous et notre descendance puissions vivre dans un monde propice à la vie. Le communisme nous est l'idéologie de l'avenir pour nous tous. Toutes les promesses qu'on nous a faites sont maintenant inutiles. Ensemble, nous les réaliserons nous mêmes.
Alors pour dégager ces dictateurs fascistes du pouvoir, battons nous.
Pour notre avenir, battons nous.
Pour notre liberté , battons nous !
POUR NOTRE ÉGALITÉ, BATTONS NOUS ! "


Lorenzo leva le poing en l'air quand il prononça la dernière phrase. Le peuple lui répondit, en levant le poing en l'air également tout en scandant :

"Pour dégager ces dictateurs fascistes du pouvoir, BATTONS NOUS ! .
Pour notre avenir, BATTONS NOUS !
Pour notre liberté , BATTONS NOUS !
POUR NOTRE ÉGALITÉ, BATTONS NOUS !"


Lorenzo regarda la foule, triomphant à l'intérieur. Il pouvait voir sur tout les visages du bonheur, de l'extase à la vue de sortir de tout ce pétrin. Il regarda plus attentivement, et vit Maxime, bien caché parmi la foule. Ce dernier le regardait, d'une manière bienveillante qui disait :

Tu as réussi. Félicitations.
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