21/02/2015
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Agence impériale - 宮内庁

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L’agence impériale est un des 53 départements de l’administration impériale, son rôle est d’organiser la vie des membres de la famille impériale. Auparavant c’était une administration indépendante jusqu’en 1981 et l’intégration de l’agence dans l’administration pour limiter certaines dérives.

Bien que ne concernant que très peu la population générale, l’agence impériale est sans doute la plus grande branche de l'administration impériale puisqu’elle compte notamment :

  • Le bureau de l’empereur, qui gère la vie de l’empereur, aussi bien ses affaires privées que publiques.

  • Le bureau dispose de plusieurs "secrétariats" avec notamment les secrétariats au courrier, à la presse, aux relations publiques, aux comptes, aux affaires de la maison et à la santé.

  • Le bureau de l’impératrice, qui gère la vie de l’impératrice avec les mêmes secrétariats que l’empereur mais également de l’intendance du palais en lui-même, reprenant le mythe de l’épouse burujoise parfaite.

  • Le bureau dispose alors des secrétariats propres aux palais impériaux, avec le Secrétariat des Chambellans (serviteurs de compagnie), qui s’occupe de l’éducation des enfants, le Secrétariat des Jokan (dame de compagnie) qui regroupent l’ensemble des domestiques et le Secrétariat des JII (médecin serviteur) qui regroupent l'ensemble des médecins accrédités auprès de la famille impériale.

  • Le bureau des Cérémonies, qui organise l'ensemble des cérémonies officielles ou l’empereur est présent mais il s’occupe également des réceptions dans les résidences impériales.

  • En plus de cela, deux secrétariats sont attachés à ce bureau : le secrétariat à l’accompagnement impérial, qui gère surtout les chasses impériales et l’accompagnement musical de l’empereur et de l’ambiance sonore des palais, ainsi que du secrétariat à l’étranger, chargé des voyages de l’empereur dans les autres pays.

  • Le bureau de l’Histoire, qui gère les mausolées et cimetières impériaux mais également l'ensemble des archives de la famille impériale mais c’est également lui qui rédige les biographies officielles des membres de la famille impériale.
  • Le bureau technique, qui s’occupe de l’entretien et de la rénovation de tous les bâtiments impériaux mais également des véhicules : voitures, yachts, jet … de la famille impériale.

    Il est composé d’une multitude de secrétariats : cuisines, salles de bains, parc automobile, aéronefs, mobilier moderne, jardins, génie civil…

    L’agence est dirigée depuis le 1er janvier 1979 par Yasuho Burujoa, 2e oncle de l’empereur Tadashi IV. Il est connu pour son conservatisme, il s'était opposé au mariage d’Ichiro (Tadashi IV) et Katherine (Catherine Ière) et encore aujourd’hui il est le partisan de l’interdiction du mariage des princes avec des roturières. Il impose également une éducation très stricte et traditionnelle aux enfants de l’empereur, ce qui lui vaut de rentrer souvent en conflit avec l’impératrice Catherine Ière, partisane d’une famille impériale plus moderne.

    directeur

    Les locaux de l’agence impériale sont situés au sein même du “complexe impériale” .

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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    1ère leçon : membres de cour et membres politiques

    Avant d'en dire davantage, rappelons nous que la famille impériale burujoise dirige l’empire depuis sa fondation en 1545 et même avant cela puisqu’elle est au pouvoir sur l’ancien royaume d’Ylma Jinu depuis l’an 897.

    Maintenant intéressons nous plus précisément à son fonctionnement interne, pour commencer la famille impériale est divisée en deux grandes parties : d'un côté les membres dit “politique” et de l'autre les membres dit de “cours”.

    Les membres politiques peuvent apparaître en public et occuper les postes importants de l'administration impériale surtout les directions des départements ou des bureaux des départements. Ils incarnent le penchant administratif, très technocratique, très cultivé de la famille impériale. Ils ont un mode de vie très occidentalisé mais aussi relativement simple.

    Alors que les membres de cour incarnent surtout le penchant très aristocratique de la famille impériale, ils apparaissent très peu en public et les seules représentations connues d’eux sont des portraits quelque peu fantastiques les représentant autour de leur 25 ans. Ils ont un mode de vie plus traditionnel mais aussi beaucoup plus coûteux reprenant certains principes des monarchies eurysiennes. Certains membres de cours dépensent en un seul mois ce que l’empereur, l'impératrice et leurs enfants dépensent en une année entière.
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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    2e leçon : le couple impérial

    Comme tout le monde le sait, l’empire est dirigé par un empereur, toujours asssité par sa femme l’impératrice et tous les deux forment le “couple impérial”.

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    Portrait "trône éternel" de Tadashi IV

    Actuellement c’est l’empereur Tadashi IV, qui est au pouvoir depuis 1970 sous le nom de règne de Tadashi IV, depuis 1982, bien que son véritable nom soit Ichiro, Yuki Burujoa. De 1970 à 1982, la régence du gouvernement impérial est assuré par Yusuke Burujoa, le père d'Ichiro, la régence prend fin avec la mort de ce dernier.

    Il est né le 9 septembre 1966 à Karaimu, la capitale de l'Empire, il est l'aîné de sa fratrie même s'il n'est pas pour autant le premier enfant de son père. En effet son père le prince consort Yusuke Burujoa a eu deux autres enfants hors mariage avant lui. Cependant son oncle l'empereur Tadashi III n'ayant pas eu d' enfant, il décida alors de le nommer prince héritier dès la naissance du petit Ichiro, puisqu'il était gravement malade. Le 3 septembre 1970, Tadashi III meurt et Ichiro prend donc le trône, le lendemain 4 septembre 1970, cependant seulement âgé de 4 ans il ne peut pas totalement assumer ses fonctions et c'est donc une partie de sa famille qui va assurer la régence de l'Empire jusqu'à ses 16 ans soit jusqu'à 1982. En 1982, il devient réellement empereur burujois et prend alors le nom de Tadashi IV en hommage à son oncle en remplacement de son nom “provisoire” Ichiro II. Le début de son règne est très difficile entre l’émergence de velléités indépendantistes dans tout l’empire porté par la faiblesse de l’empereur, des vagues d’attentats interposés entre pro et anti démocratie et pro et anti indépendance. De plus, l’empire est touché par une crise économique sans précédent, au point que pour soutenir le budget de l'État il est décidé de vendre l’entièreté du matériel militaire à des milices youslèves entre 1981 et 1983. Par la suite, l’arrivée progressive de la “nouvelle génération” dans les postes à responsabilité, notamment de ses frères et soeurs, permet de redresser le pays et de calmer toutes les aspirations indépendantistes et démocratiques.

    Il essaya malgré lui de suivre un parcours scolaire normal, même une fois empereur de plein exercice, estimant que s’il manquait d’éducation son pouvoir absolu serait remis en cause. Ainsi il a eu tout au long de sa scolarité d'excellentes notes à tous ses examens jusqu'à même obtenir la meilleure note de la décennie 1980 du Certificat Impérial de Connaissances et de Capacités sans tricher, une première pour un empereur. Par la suite, il continuera d’étudier la géopolitique, les sciences sociales, l’économie, les mathématiques, la biologie et la physique jusqu’à son mariage. De nature très curieux, il continue sans cesse de s’instruire et de se documenter dans des domaines aussi divers et variés que les navires de guerre, l’art du pliage du papier toilette, la gastronomie communiste ou le conflit kaulthique.

    C’est lors de son dernier voyage à Cendane en temps qu’empereur non régnant qu’il rencontrera sa future femme, Katherine von Cartier, sur une plage de Jin City. Le coup de foudre entre les deux adolescents est presque immédiat, Ichiro étant le premier à remarquer Catherine.

    Au début de son règne dans les années 70-80, il est sans doute l’empereur le plus détesté de l’Histoire tellement la situation de l’empire est catastrophique et les choses ne s’arrangent guère lors de son mariage avec Katherine von Cartier, le peuple rejetant cette simple roturière descendante d’une famille de nobles cantais déchu. Cependant à forces de travail, de réformes, c’est lui qui a pris le plus de décrets impériaux avec près de 42.000 décrets en 38 ans de règne soit près de 3 par jour. Ses réformes sociales, l’extension des droits des burujois et la place retrouvée de l’empire sur l’échiquier mondial en font maintenant un des empereurs les plus appréciés.

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    Portrait "lumière resplendissante" de Catherine Ière

    L’impératrice Katherine Ière, est impératrice burujoise depuis le et son mariage avec Tadashi IV.
    Catherine von Cartier, épouse Burujoa, est née le 15 décembre 1966 à l'Hopital Préfectoral de Maura, dans la préfecture éponyme à Cendane. Elle est la fille de Bertrand von Cartier, le PDG du groupe financier éponyme et de Kendra von Cartier, femme au foyer qui était une infirmière du centre hospitalier de Maura avant son mariage. Son père est un descendant de la famille von Cartier, une grande famille de nobles ayant fuit la guerre civile cantaise en 1817 et sa mère est également une descendante d'une famille cantaise ayant fuit la République de Canta en 1820. Les Von Cartier sont connus au Canta pour avoir imaginé le vaste système aquatique du delta de l'Erdrin et dirigent maintenant un des plus grands groupes financiers burujois, le premier de Cendane.

    Après avoir fait toutes ses études “classiques” à Maura elle obtient son “Certificat Impérial de Connaissances et de Capacités” à l’âge de 18 ans avec une très bonne note A+ et la mention "Gloire impériale”, elle obtient la meilleure note de Cendane cette année là et la 3e meilleure note de l’empire, derrière un étudiant du Vomogorod et bien évidemment l’empereur.

    A l’âge de 16 ans, elle rencontre Ichiro un soir d’été sur une plage de Jin City, le coup de foudre est immédiat entre les deux adolescents et leur idylle durera tout l’été mais ils se quittèrent à la fin de l’été sans dire un mot, sans se retourner, dans le plus parfait anonymat. Cependant de retour au palais, Ichiro fera tout pour retrouver l’identité de celle qui ne s’appelait encore que “Cathy” à ses yeux. Ce n’est que 8 mois après s’être rencontré qu’Ichiro lui envoie une première lettre, suivi par des centaines d’autres pour lui déclarer sa flamme. Pendant 2 ans les 2 amants entretiendront une intense histoire d’amour épistolaire jusqu’en 1984 ou Ichiro se rendra à Cendane uniquement pour rencontrer sa bien aimée. Mais elle se refusera à lui pendant 5 longues années jusqu’à ce qu’elle accepte le mariage une fois son diplôme d’ingénieure en poche.

    Cependant elle sera très critiquée par la population au début, encouragé par la propagande ultra conservatrice de l’époque, critiquant notamment ses “origines impures qui tacherait le sang immaculé de la famille impériale” (alors qu’elle est sans doute la famille la plus mixte du pays) mais également sur l’éducation jugé trop moderne de ses enfants. Le jour de son sacre, elle prend le nom de Katherine Ière, le K étant une lettre de la romanisation ylmasienne, ce qui n'est pas le cas du C. Par conséquent, Katherine Ière faisait plus ylmasien et a donc été préféré à Catherine Ière, jugé trop occidental.

    En parlant d’enfants elle a eu avec Ichiro 9 enfants, 6 garçons : l'aîné et prince héritier Leonhardt âgé de 15, les triplés Ambroise, Amaury et Aurélien né en 1995, Léandre en 2000 et le dernier Louison âgé de seulement 4 ans. Mais également 3 filles, Isolde en 1998 et les jumelles Eudoxie et Ambrine en 2002. Le prénom des enfants fait l’objet d’une forte polémique puisqu’ils ont été jugés trop “internationaux” mais l'impératrice défend au contraire les “puissantes racines historiques des patronymes de ses enfants.”

    Comme son mari elle est passée d’impératrice détestée en raison de son origine, son immense beauté qui ferait de l’ombre aux déesses ou encore pour sa trop grande intelligence à l'impératrice la plus appréciée de l'histoire burujoise. Au fil des années, la propagande s'est retournée en sa faveur, grâce à l’aide de sa belle sœur Nae, la cheffe de la propagande, et de son beau frère qui diirge la P-TV et ses défauts sont devenus des qualités. Elle est maintenant louée pour sa gentillesse, sa bienveillance, sa très grande proximité avec le peuple et sa très grande compréhension des attentes de son peuple. La propagande renvoie également d'elle une image de bonne mère de famille capable de bien gérer son foyer et ses 9 enfants tout en étant “parfaite” et elle est maintenant de plus en plus vue comme la “mère de la nation”, la fille, la soeur ou la mère de tous les burujois, en quelque sorte elle fait partie de la famille de n'importe quel burujois.
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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    3e leçon : les enfants du couple impérial

    Leurs Majestés Tadashi IV et Catherine Ière ont 9 enfants, si ce chiffre peut paraitre important, il est quand même en dessous de la moyenne d'un couple impérial burujois, qui est au dessus de 11. En effet, la tradition veut que le couple impérial ait le plus d'enfants possibles, tout d'abord pour être sûr de donner à l'empire un héritier, mais également pour renforcer l'élite intellectuelle du pays. Les nombreux enfants ou frère et sœur de l'empereur aidaient également pour administrer l'empire, quand celui-ci était encore plus étendu.

    Les 9 enfants du couple :

    Le prince héritier Leonhardt
    Il est né le 21 février 1995 à l'hôpital royal de la cité de Karaimu. Il est ainsi le premier prince héritier de naissance à n’être né dans un hôpital, en effet son père n’était pas le prince héritier à sa naissance.

    La grossesse de l’Impératrice Katherine Ière est officiellement annoncée le 12 aout 1995, par une annonce spéciale faite à la P-TV à 20 heures par la présentatrice vedette Kim Chong-Soon. La nouvelle est accueillie dans un grand élan de joie et d'allégresse dans tout l'empire puisque un héritier allait être donné à l'empire. La naissance de cet enfant devait permettre de clarifier la succession de Tadashi IV, alors très floue. La grossesse de l'impératrice est très suivie dans tout l'empire et la moindre sortie de l'impératrice est commentée. Cependant, l'impératrice est alors très impopulaire et certains au sein de l'administration impériale craignent que la grossesse de Catherine n'empire les choses, toutefois sa belle sœur Nae Burujoa, alors 1ère vice-directrice du département de l'information et de la propagande en charge de la P-TV, veille à ce que la couverture de la famille impériale par les journalistes de la P-TV soit la plus belle valorisante possible. En coopération avec Kim Chong-Soon, la princesse s'assure que la moindre allusion au couple impérial soit le plus valorisant possible, cela portant ses fruits puisque le peuple n'a cessé de montrer des marques de sympathie envers l'impératrice durant se grossesse. Cela a bien montré le pouvoir d'endoctrinement de la P-TV sur le peuple burujois.

    Le 31 octobre 1995, un communiqué impérial indique que le sexe du fœtus est connu mais qu'il ne sera pas dévoilé, de nombreuses rumeurs pensent alors que l'impératrice accouchera d'une fille. Ensuite, le 15 janvier 1995, un communiqué impérial indique que l'accouchement de l'impératrice devrait avoir lieu entre le 15 et le 25 février. De ce fait, toutes les activités de la famille impériale sont suspendus durant cette période et nombre de membres de l'administration impériale sont pris de rester à Karaimu durant cette période, en vue de la naissance du prince héritier. Plusieurs fois indisposés durant sa grossesse, Catherine arrête toute représentation en public dès le 20 novembre 1995, cependant elle est aperçue sur le yacht impérial le soir du 31 décembre, pour le feu d'artifice tiré du nouvel an, tiré dans la baie de Karaimu. L'empereur souhaite rester auprès de sa femme et se retire avec elle dans la cité impériale de Kurufunaru, dès le 2 janvier, elle y reçoit notamment les purifications traditionnels en prévision de la naissance de l'héritier. En prévision de l'accouchement, le couple impérial retourne à Karaimu le 14 février.

    L'impératrice ressent les premières contractions en fin d'après midi, le 20 février, elle est alors tout de suite transféré à l'hôpital impérial vers 18 heures, l'ensemble de la famille impériale est alors cloisonnée dans les appartements privés de la cité impériale sur ordre de l'agence impériale, l'empereur est le seul autorisé à assister l'impératrice. L'hôpital impérial est vidé de ses occupants qui sont transférés dans d'autres hôpitaux de la capitale impériale, les meilleurs médecins de la ville sont également appelés. Aux alentours de 19 heures, en prévision des prochaines heures, la police locale est déployée tout autour de la cité impériale, de nombreuses rues sont fermées à la circulation, dans les heures suivantes des actions similaires sont menés autour des comités préfectoraux des colonies. Une émission spéciale commence alors sur P-TV à 20 heures précises, toujours présentée par Kim Chong-Soon et dure toute la nuit, il s'agit alors de l'émission la plus regardée de l'histoire, avec plus de 98,4% de part d'audiences, dépassant les 97,1% du mariage de leurs altesses impériales Ichiro et Katherine. Des dizaines de milliers de personnes se rassemblent alors spontanément autour de la cité impériale. Après une nuit de travail, Catherine accouche d'un beau garçon de 54 centimètres pour 2900 grammes à 7h22. Après avoir passé quelques dizaines de minutes avec son fils, Tadashi IV prévient sa famille qu'un héritier mâle a été donné à l'empire. Comme le veut la tradition, il fait cette annonce à 8 heures, dans la grande salle dorée du palais principal, où toute la famille était réunie. Le peuple est informée par une prise de parole de l'empereur au grand balcon de la cité, face à l'esplanade impériale noire de monde par ces mots : "Peuple du Burujoa, ce matin, mon épouse l'impératrice Katherine Ière, avec la grâce de la déesse Annatera, a mis au monde un merveilleux garçon en pleine santé, selon notre volonté il s'appellera Leonhardt, Aragusuku, Yung, Alexandar, Jiang Burujoa."

    Ses 6 prénoms ont été choisis pour refléter les 6 grandes cultures de l'empire, Leonhardt évoque Cendane, région natale de sa mère et région de rencontre de ses parents. En revanche, c'est un prénom légèrement inventé pour être "neutre" sur le plan linguistique, n'évoquant ainsi pas particulièrement une proximité avec des noms francophones, germanophones ou anglophones. Leon se rapprochant plus du français quand Hardt est un peu plus anglo-saxons ou germaniques. Par ailleurs, il est facilement adaptable en caractère nazumis et prononçable dans les autres langues de l'empire donnant ainsi :
    - レオンハルト- Reonharuto en ylmasien
    - 레온하르트 - trle-onhaleuteu en jinuien
    - 莱昂哈特 - Lái áng hā tè en xineman
    - Леонхардт - Leonkhardt en vomogorou

    Comme dit juste avant, ses autres prénoms ont été choisis en rapport aux autres régions. Le 2e prénom, Aragusuku, évoque l'Ylma, c'est un prénom très rare, quasiment disparu, qui a été porté par de nombreux nobles de la Maronhi impériale, il évoque la force, la puissance et la vigueur. Le choix de ce prénom a révolté les délégués et représentants régionalistes dénonçant le renouveau impérialiste de la famille impériale. Toutefois, aucun commentaire n'a été fait du côté de la Maronhi. Son 3e prénom, Yung, est d'origine jinuienne mais évoque aussi le dialecte Moon-moon en ressemblant au mot "young". Dans les 2 langues, Yung se rapporte à la jeunesse, la fraicheur et la jouvence. En revanche, c'est un prénom très courant en Jinu et chez les pratiquants en langue maternelle du Moon-moon. Son 4e prénom Alexandar est également très répendu au Vomogorod, région d'inspiration de ce prénom, il évoque la magnificence, la séduction et le charme. Son 5e prénom, Jiang est d'origine Xinemane, c'est un prénom relativement courant chez les personnes âgées mais peu donné aux jeunes hommes, il évoque l'harmonie, l'intelligence et la sagesse.

    Le 23 février, Leonhardt est présenté pour la première fois au peuple depuis le grand balcon de la cité devant une immense foule. L'évènement est retransmis en direct dans tout l'empire et est suivit par des dizaines de millions de téléspectateurs. Il est habillé d'une somptueuse robe de naissance en soie du Xinemane, brodé d'or puis est porté jusqu'au Grand Temple de Karaimu pour être "présenté aux dieux". Pour l'occasion, d'immenses cadeaux et sacrifices sont faits devant le Grand Temple, on parle ainsi de 700 boeufs, 1.500 moutons, 10.000 poulets, 3.000 porcs... La viande est ensuite offerte à tous les habitants venus en fin de journée. Après la présentation, le couple impérial et le jeune bébé font un grand tour en voiture dans Karaimu et présente l'héritier à des millions de personnes. La déambulation est suivie en direct par des millions de téléspectateurs.

    Leonhardt grandit alors dans la Cité Impériale, ses nounous sont choisis par sa mère, l'impératrice Katherine Ière, alors que jusque alors c'était le directeur de l'Agence Impériale qui choisissait les nounous des enfants impériaux. Certains saluèrent alors la modernité et le sens maternel de l'Impératrice, la P-TV va beaucoup insister positivement sur ce point, contribuant à renforcer l'image de la bonne mère de famille de Catherine. Il y a toutefois d'autres voix, plus minoritaires, qui trouvent cette décision en contradiction avec la grande tradition impériale et accablant encore une fois l'Impératrice Katherine Ière pour sa "modernité".

    La principale gouvernante de Leonhardt, Mathilda von Markettera, vient directement du Canta, pays d'origine de l'impératrice qui y serait aller en personne pour choisir la gouvernante de son fils. Jusqu'à 3 ans, Leonhardt reste dans la Cité Impériale et ne fait aucune apparition, ce qui favorise la propagation de rumeurs régulières sur la mort du prince, mainte fois démentie. Il faut dire que Leonhardt était alors de constitution fragile et les médecins de la famille impériale recommandent alors d'exposer le moins possible l'enfant au monde extérieur. Toutefois, lors de son 3e anniversaire, le jeune prince apparait au Grand Balcon de la Cité Impériale pour saluer une foule toujours aussi nombreuse. Il rentre au mois d'avril suivant à l'école maternelle municipale de la Cité Impériale où il y restera jusqu'à ses 6 ans. Il y apprend déjà la religion, le jinuien (coréen), l’informatique, l’art, la technologie, la musique et l'anglais en plus du programme habituel de tous les élèves burujois. Il rentre ensuite à l'école primaire publique de la Cité Impériale où il continue d'apprendre les matières en y apprenant également le théâtre, le ballet, le chinois, l'allemand et le cantais (sur demande de l'impératrice).

    Leonhardt fait son premier voyage hors d'Ylma Jinu à l'été 2001 à Cendane, terre de sa famille maternelle, il était déjà allé à BongDang, Souhoro et Okukonai. L'empereur voulait initialement que Leonhardt fasse son premier voyage au Xinemane, alors région la plus peuplée de l'empire , mais Catherine a insisté pour que le premier voyage de son fils ainé se fassent dans sa région natale. Le voyage commence logiquement par la préfecture de JinCity, puis celle de Negui et se termine dans celle de Maura, préfecture natale de l'impératrice. C'est lors de ce voyage que Leonhardt sera baptisé secrètement, le 23 aout 2001, jour de la fête nationale cantaise dans l'église Ste-Marie Madeleine, à Crosne, dans la même église que sa mère. L'impératrice fera venir pour l'occasion de grands nobles cantais, tels que Brigitte Norter - De Ckey première vice duchesse de Ckey et de Frochine et Lily-Ane Norter vice duchesse de Frochine et du Baden, marraines ainsi que Paul de Konisburg, vice duc du Baden et Morvan Le Tirant, plus haut chevalier cantais, parrains ainsi que William Norter - De Ckey, Harry Norter... Certains membres de la famille impériale sont également présent, en plus du couple impérial, comme la princesse Keiko et son mari Shu. Ce baptême est d'abord refusé par l'empereur, avant d'être consenti sous les pressions de sa femme, Catherine a insisté pour qu'il soit baptisé, arguant que l'agence impériale accaparait totalement leurs rôles de parents et qu'il était tout autant son fils ainé que le prince héritier.

    Quelques mois plus tard, Leonhardt poursuit ses déplacements dans l'empire en visitant le Xinemane en décembre 2001, le Vomogorod en janvier 2002 et Tairopototo en mars 2002.

    Les princes Ambroise, Amaury et Aurélien
    Ils sont nés le 6 janvier 1997

    La princesse Isolde
    Elle est née le 16 février 1999,

    Le prince Léandre
    Il est né le 3 janvier 2001,

    Les princesses Eudoxie et Ambrine
    Elles sont nées le 3 mars 2003,

    Le prince Louison
    Il est né le 10 janvier 2005,
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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    4e leçon : les rois d'Ylma Jinu et les empereurs du Burujoa

    Roi d’Ylma Jinu
    Dynastie des Burujoa - Junpei
    - Junpei , 854 (897/912), fondateur du royaume d’Ylma Jinu
    - Yasutoshi, 889 (912/920), fils de Junpei
    - Yasutoshi II, 915 (920/922 - 944/967), fils de Yasutoshi, destitué en 922 par son oncle Masakazu, fait un coup d’Etat contre son oncle en 944
    - Masakazu, 892 (922/944) 960, fils de Junpei, fait un coup d’Etat en 922 contre son neveu, destitué et mis en exil par son neveu en 944
    - Yoshihiko, 933 (967/989) fils de Yasutoshi II
    - Yasutoshi III, 957 (989/1045), fils Yoshihiko
    - Chiyuu, 1011, (1045/1082), petit fils de Yasutoshi III
    - Yoshihiko II, 1080 (1082/1130 1143 1147/1155), petit fils de Jiyuu, victime d’un premier coups d’état en 1130, renverse provisoirement le pouvoir en 1134 avant de reprendre définitivement le pouvoir en 1147

    Dynastie des Burujoa - Tetsu
    - Goirimo, 1090 (1130/1143) 1148, descendant de Chiyuu, frère de Goshiro, coup d’Etat en 1130, exil aux Oki en 1143 après un coup d’état de Yoshihiko II
    - Goshiro, 1092 (1143/1147) 1150, descendant de Chiyuu, frère de Goirimo, venge son frère en 1143 avant un exil aux Oki en 1147

    Dynastie des Burujoa - Junpei
    - Masahiko, 1132 (1155/1157), fils de Yoshihiko II, meurt sans héritier

    Dynastie des Burujoa - Shinya
    - Shinyan 1135 (1157/1187), cousin de Masahiko et “désigné par Amatera”, meurt sans héritier

    Dynastie des Burujoa - Takashi
    - Takashi, 1150 (1187/1203), cousin de Shinyan et “désigné par Amatera”, meurt sans héritier
    - Takashi II, 1162 (1203/1222), neveu de Takashi, désigné par son oncle, meurt sans héritier

    Dynastie des Burujoa - Michio
    - Michio, 1199 (1222/1266), cousin de Takashi II et “désigné par Amatera”
    - Chiyuu II, 1230 (1266/1286), fils de Michio, meurt sans héritier

    Dynastie des Burujoa - Ken
    - Ken I, 1265 (1286/1333), cousin de Chiyuu II
    - Ken II, 1290, (1333/1347) 1369, fils de Ken I, fondateur de l’Empire

    Empereur du Burujoa
    Dynastie des Burujoa - Ken
    - Ken II, 1290 (1347/1369), fonde l’Empire Burujoa par la conquête du Vomogorod en en 1347
    - Rio, 1350 (1369/1410), petit fils de Ken II
    - Rio II, 1391 (1410/1457), fils de Rio
    - Rio III, 1432 (1456/1492), fils de Rio II
    - Tousei I, 1470 (1492/1531), fils de Rio III
    - Nobuyasu I, 1500, (1531/1552), fils de Tousei, conquiert la Maronhi en 1537
    - Ken III, 1523 (1552/1598), fils de Nobuyasu, conquiert le Xinemane en 1561
    - Rio IV, 1570 (1598/1634), fils de Ken III, stoppe l’extension impériale en 1601, meurt sans descendance

    Dynastie des Burujoa - Jin
    - Jin I, 1630 (1634), descendant de Ken III et“désigné par Amatera” meurt mystérieusement quelques jours après son sacre
    - Jin II, 1632 (1634/1679), frère de Jin I
    - Jin III, 1655 (1679 / 1724), fils de Jin II, lance de grandes expéditions en 1679 qui aboutisse à la colonisation de Cendane en 1700 et Tairopototo en 1724
    - Jin IV, 1710 (1724/1760), petit fils de Jin III, meurt sans descendance

    Empereur des Saintes Terres du Burujoa et de tout le peuple burujois
    Dynastie des Burujoa - Ken
    - Tousei II, 1733 (1760/1790), descendant de Ken III et “désigné par Amatera”, perte de la Maronhi en 1768
    - Nobuyasu II, 1789 (1790/1857), petit fils de Nobuyasu
    - Hitoshi, 1816 (1857/1891), fils de Nobuyasu grande réforme de l’empire : création des préfectures en 1867, industrialisation…
    - Tadashi I, 1875 (1891/1910), petit fils de Hitoshi
    - Tadashi II, 1897 (1910/1933), fils de Tadashi I
    - Tousei III, 1920 (1993/1940), fils de Tadashi II et frère de Tousei III
    - Tadashi III, 1924 (1940/1970), fils de Tadashi II et frère de Tousei III
    - Tadashi IV, 1966 (1970-....), neveu de Tadashi III, né Ichiro Burujoa, premier empereur à prendre un "nom de sacre" Biographie détaillée plus haut ; reconquête de la Maronhi en 2011

    Listes des ères du Burujoa :
    Ere Junpei, 854-944, création du Royaume d’Ylma Jinu
    Ere Yoshihiko, 933-1130, consolidation du pouvoir royal
    Ere Testu, 1130-1147, première instabilité monarchique
    Ere Masahiko, 1155-1222, sérénité retrouvée du Royaume
    Ere Michio, (1222-1369), prospérité et militarisation du Royaume
    Ere Ken, (1290-1598), création de l’Empire
    Ere Rio, (1598-1679), fin de l’impérialisme
    Ere Jin, (1679-1760), retour des conquêtes
    Ere Tousei (1760-1857), decolonisation
    Ere Hitoshi (1857-2011) modernisation de l’Empire


    Les Eres sont créés par les empereurs au moment de leur sacre, elles servent à montrer au peuple que l’empereur intronisé souhaite modifier considérablement la politique générale menée par ses prédécesseurs. Un empereur ne dit jamais la politique qu’il souhaite mener lors d’un changement d’ère, leurs caractères sont des créations contemporaines, notamment de Mauritz Orriou, professeur en droit à l'université impériale de JinCity qui a proposé les commentaires énoncés ci dessus en 1923, et qui font toujours référence aujourd’hui. Par ailleurs, de plus en plus de spécialistes des mères se demandent si Tadashi IV n’a pas créé une nouvelle ère au cours de son règne. Plusieurs fois évoquée, mais jamais concrétisée, la tradition voulant qu’une ère ne soit créée que lors du sacre, cela est chose faite en 2011, avec l’intégration de la Maronhi dans l’Empire. Tadashi IV se fait une nouvelle fois couronner, il n'avait que 4 ans lors de son premier sacre et en profite pour mettre fin à l’ère Hitoshi, au profit de l’ère Ichiro, son prénom de naissance.
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    Le Secrétariat Général de l'Agence Impériale

    Le Secrétariat Général, 事務局総括 - Jimukyoku sōkatsu est le Secrétariat le plus important de toute l'Agence Impériale, c'est même, sans aucun doute, l'organe le plus important de l'administration du Burujoa. Il s'agit du cœur de l’Empire ; puisque en effet est chargé de préparer en amont les documents officiels auprès des départements de l'administration impériale et de rédiger une ébauche des décrets à destination de l’empereur. C’est en quelque sorte l’organe législatif de l’Empire, mais son fonctionnement reste relativement opaque. On sait peu de choses des fonctionnaires qui le composent, de leur nombre ou de leur sélection. Toutefois, on sait qu’une réunion a lieu chaque semaine entre le secrétaire général du Palais et le cercle élevé des directeurs de départements, les frères et sœurs de l’empereur et leurs conjoints. Cette réunion a pour principal but de définir les grandes lignes des prochains décrets à présenter à l’empereur. On ne sait rien non plus de la rédaction des décrets si ce n’est que l’empereur amenderait grandement les décrets enfin leur ratification finale. Après cela, le Secrétariat Général publie les décrets, en les transmettant aux médias et à chaque Représentation Municipale qui est chargée de les afficher pendant 15 jours sur des 白い看板 - Shiroi kanban, des panneaux blancs, installés dans les endroits les plus passants de la ville. À Karaimu, il existe un immense panneau, vert cette fois-ci, regroupant tous les décrets de l’année en cours. Depuis 2004, ils sont également publiés sur un site internet. Par ailleurs, le Secrétariat est chargé de conserver tous les décrets originaux, quels qu’il soit, tandis que les Représentations sont chargées de conserver uniquement les décrets en vigueur.
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    Secrétariat des Pèlerinages

    Il existe ensuite le Secrétariat des Pèlerinages, 遍路事務局 - Henro jimukyoku. L’unique mission de ce Secrétariat est d'organiser les visites officielles de l’Empereur Tadashi IV, de l’Impératrice Catherine Ière, du prince héritier Leonhardt, de la princesse héritière Isolde et de l’impératrice douairière Isae. Pour montrer la grandeur des voyages impériaux, on ne parle pas de 旅 - Tabi (voyage) mais de 巡礼 - Junrei (pèlerinage). Jusqu’à la fin de la régence, les Junrei rassemblaient des milliers de serviteurs de l'Empereur, principalement pour assurer l'extraordinaire logistique entourant le souverain qui emportait alors nombre de ses meubles et toute sa garde robe sans compter sa cour. Si cette escorte était autrefois tolérée par les longs déplacements à pied de l’empereur, ou en calèche à bœuf pour les plus fainéants, il en a été autrement après l’avènement du chemin de fer, de l’automobile puis de l’aviation. Si l’Agence Impériale considérait qu’une escorte innombrable montrait la puissance de l’empereur et allait flatter les sujets il en était tout autrement. Pendant la longue crise économique des années 1970, plusieurs pèlerinages impériaux furent attaqués par des burujois en colère, en particulier en 1972 dans la préfecture de CongYeong qui fit 43 morts, en 1975 dans la préfecture de Sookwang qui fit 22 morts et Kikomoto en 1981, le plus sanglant avec 102 morts, presque tous serviteurs. Les attaques sanglantes étaient extrêmement bien planifiées, sans doute grâce à la complicité de policiers ayant eu vent du trajet emprunté. Ces attaques sont alors les plus importantes provocations de burujois contre l’empereur et plongent alors l’Empire dans une crise sans précédent, pour répondre à cette crise, l’Agence Impériale décide de multiplier les pèlerinages toujours plus fastueux. Alors que la situation économique est des plus catastrophiques, ces pèlerinages sont vu comme une provocation par la quasi totalité de la population et les idées démocratiques sont au plus haute parmi la population. Toutefois, quelques mois plus tard, l’empereur Tadashi IV profite de la fin de la régence pour mettre fin à la tradition des pèlerinages impériaux à pied et grandiose vieux pourtant de 1.300 ans au profit de mode de déplacement plus économique et moderne, le train en Ylma-Jinu et l’avion pour les régions ultramarines. C’est à cette période qu'apparaît la première “voiture impériale”, automobile spécialement conçu pour accueillir l’Empereur et ses invités mais aussi l’avion impérial et le wagon impérial, voiture de chemin de fer conçu pour être ajouté à un Shinkansen, ce wagon deviendra par la suite un train complet.

    Dorénavant, les voyages sont très programmés, le Secrétariat planifie les moindres détails de chaque affaire auprès des Représentations préfectorales et Délégations municipales via un principe de “moule à voyage”. Il existe un calendrier type pour un voyage préfectoral de 4 jours et 3 nuits commençant le lundi matin et terminant le jeudi soir. Chaque voyage commence par une cérémonie de départ, le dimanche matin ; Tadashi IV et Catherine Ière se rendent pour un rituel de purification au Grand Temple de Karaimu. Alors que l’empereur lui refusait une telle faveur au début de son règne, depuis quelques années, l'impératrice Catherine Ière se rendrait également à la messe dans la Cathédrale de tous les saints du Burujoa à Karaimu peu avant son départ. Après cela, ils rejoignent alors la gare de Karaimu ou l’aéroport d’Orotori où à lieu une cérémonie de départ en présence de la Gouverneure Générale de Karaimu, le directeur de l’Agence Impériale, le Chef d’Etat Major des toutes les Armées Impériales et plusieurs directeurs de départements.


    Jour 1: Lundi

    8h00 - 9h00 : Arrivée et accueil officiel dans la préfecture en présence du Président du Comité des Préfectures, du Représentant préfectoral des Délégués municipaux et de leurs équipes ainsi que des autorités religieuses et civiles locales
    9h00 - 11h00 : Réunion avec les hauts fonctionnaires locaux pour discuter des affaires locales
    11h00 - 12h30 : Pause déjeuner avec des plats locaux et spectacle culturel
    12h30 - 15h30 : Visite de projets d'infrastructures ou de développement de sites importants
    15h30 - 17h00 : Repos et préparation pour la soirée
    17h00 - 19h00 : Réception officielle avec des dignitaires locaux et échanges de cadeaux
    19h00 - 00h00 : Dîner officiel avec divertissement culturel

    Jour 2 : Mardi

    8h00 - 10h00 : Réunion stratégique sur le développement de la préfecture
    10h00 - 12h30 : Visite de projets sociaux et humanitaires
    12h30 - 14h00 : Déjeuner officiel avec des représentants de la société civile
    14h00 - 18h00 : Temps de découverte de la préfecture
    18h00 - 20h00 : Rencontre avec des entrepreneurs locaux
    20h00 - 00h00 : Dîner privé avec des invités spéciaux

    Jour 3 : Mercredi

    8h00 - 12h00 : Visite culturelle des principaux sites historiques
    12h00 - 13h30 : Déjeuner en plein air avec vue panoramique
    13h30 - 17h30 : Participation à des activités culturelles et artistiques
    17h30 - 19h30 : Repos et préparation pour la soirée
    19h30 - 22h30 : Banquet officiel avec des performances artistiques
    22h30 - 01h00 : Réception nocturne avec les citoyens locaux

    Jour 4 : Jeudi

    8h00 - 10h00 : Visite d’un établissement scolaire et rencontre avec des étudiants
    10h00 - 12h00 : Dernière séance de travail avec les autorités locales
    12h00 - 13h30 : Déjeuner de clôture avec des personnalités locales
    13h30 - 15h00 : Temps libre pour les adieux et les préparatifs de départ
    15h00 - 18h00 : Départ officiel de la colonie
    18h00 - ... : Voyage de retour avec des membres de la délégation et cérémonie de bienvenue à Karaimu
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    Secrétariat des Funérailles

    Il existe également le Secrétariat des Funérailles, le 埋葬秘書 - Maisō hisho. C’est un vaste secrétariat qui touche à plusieurs domaines. À l’origine, celui-ci était chargé d’attribuer les お悔やみ - Okuyami, de l’argent sonnante et trébuchante provenant du Trésor impérial à destination des familles des victimes de catastrophes naturelles ou de guerre pour payer leurs obsèques. Cette pratique à l’origine marginale et avant tout destinée aux shoguns et samouraïs s'est largement étendue depuis. Aujourd’hui, les Okuyami représentent chaque année des millions de dollars et sont désormais un forfait automatique envoyé à chaque famille d’une personne décédée lors d’une catastrophe naturelle : séisme, typhon, glissement de terrain,… ou lors de la mort d’un militaire en service. Pour les civils, le forfait s’élève actuellement à 3.350.000 Flairy (3.350$) et pour les militaires il est de 6.675.000 Flairy (6.675$), ce qui couvre très largement les frais d’inhumations, ce montant est régulièrement revu à la hausse, suivant l’inflation burujoise. Par ailleurs, il peut également accorder de plus importantes sommes lors de circonstances particulières, comme des fonctionnaires morts héroïquement ou assassinés en raison de leur fonction.

    Depuis la fin de la régence, le Secrétariat est également chargé de l’organisation des funérailles publiques. Les funérailles publiques sont des inhumations d'esthétique triomphale, communément organisées à Karaimu et présidées par les prêtres du Grand Temple de Karaimu. Elles peuvent durer plusieurs jours pour les défunts les plus importants et réunissent des millions de burujois dans les rues de la capitale impériale. Elles sont automatiquement accordées à tout membre de la famille impériale, l’empereur, l'impératrice, ses descendants, ses frères et sœurs et leurs conjoints, ses neveux et nièces. Elles peuvent être accordées à n’importe quel burujois selon le bon vouloir de l’empereur, mais de manière très exceptionnelles ; Tadashi IV ne les a accordées que 4 fois à Hiroyasu Sai, meilleur sumo de tous les temps en 1989, Shinto Yamaoka, Grand Prêtre du Grand Temple de Karaimu de 1959 à 1992, Zhu Chiu, philosophe xinemane et prêtresse du Temple de XineShoudu en 1997 et Rie Seo-Chaan, premier astronaute burujois à effectuer un vol à plus de 1.000km d'altitude en 1999. Les funérailles publiques étant extrêmement longues, coûteuses et codifiées, l’empereur préfère des hommages plus informels pour les personnalités de la culture, des médias ou du monde sportif.
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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    5e leçon : le "traitement" impérial

    S'il y a bien une chose qui fait l'objet de tous les fantasmes des Burujois quand on parle de la famille impériale, c'est bien le salaire mensuel de Sa Majesté Tadashi IV. Gardée secret depuis des siècles, toutes les estimations les plus fantasques existent à ce sujet, certaines parlent de quelques milliers de dollars par moi, la somme affirmé tourne généralement autour de 10.000$, d'autres affirment que le salaire de notre très bon empereur dépasserait les centaines de milliers, voire les millions de dollars PAR MOIS, ce qui en ferait un des hommes les mieux payés au monde. Au contraire, d'aucun affirme que le salaire de Sa très estimée Majesté serait minime, avoisinant le salaire minimum de l'administration impériale, c'est-à-dire au 1er août 2013, 850$ par mois.

    Mais il n'en n'est rien de tout cela, avec l'accord de Sa Majesté Tadashi IV, empereur des saintes terres du Burujoa et de tout le peuple burujois, il a été décidé de rendre public le salaire mensuel du poste administratif "surintendant principal des affaires burujoises" qui est tout simplement de 0 FLAIRY PAR MOIS. En effet, chaque mois, le bureau de la comptabilité de l'agence impériale émet un bulletin de salaire entièrement rempli de 0 adressé à "Ichiro Burujoa, dit Tadashi IV".

    Il en est de même pour la très estimée impératrice Katherine Ière, qui n'est même pas considérée comme une employée de l'administration impériale mais inscrite comme "personne sans emploi de longue durée" auprès du Département impérial du Travail. En revanche, elle n'a jamais touché d'indemnité de chômage faute de cotisation suffisante.

    Cela fait donc du couple impérial le duo de dirigeants le moins payé au monde puisqu’ils ne touchent aucune forme de salaire, en argent sonnant et trébuchant, de la part de n’importe quelle entité de l’administration impériale. À rappeler toutefois qu’un bulletin est tout de même édité par les services de l’Agence Impériale mais aussitôt reversé aux archives privées de la famille Burujoa.

    Par conséquent, il faut également noter que ni l’empereur Tadashi IV, ni l’impératrice Katherine Ière ne cotisent pour leur possible retraite. À l’âge de 70 ans, notre très respectée impératrice sera automatiquement radiée des listes du Département du Travail et intégrée à celle du Département des Affaires Sociales où elle touchera automatiquement la pension minimale de 790$ par mois, tel que fixé depuis la dernière revalorisation du 1er mai 2013. Toutefois, elle pourra toujours refuser cette pension minimale sur simple réclamation auprès de l'administration gérant les pensions de retraites publiques. Comme le veut la loi impériale, ce serait alors aux enfants du couple impérial de s’occuper de leurs parents, à commencer par l'aîné, le prince héritier Leonhardt Burujoa, qui sera probablement empereur à ce moment-là.


    Toutefois, le couple impérial n’est pas pauvre pour autant, loin de là. Ils sont tout d’abord à la tête d’un patrimoine colossal aux frontières assez flou. Si toutes les propriétés relevant du “domaine impérial” tel qu’entendu au sens administratif, c’est-à-dire directement administré par l’Agence Impériale, sont directement inscrite en leur nom propre auprès des services domaniales. Il en serait de même de tous les biens immobiliers appartenant à l’administration impériale et ses dépendances, comprenant également les biens des Représentations, des Délégations mais également tout ce qui appartient à la méga entreprise CIB, Chemins Impériaux du Burujoa.

    Ainsi, selon une fiction juridique faisant consensus parmi la doctrine spécialisée, les bureaux municipaux, les écoles, les collèges, les universités, les hôpitaux, les autoroutes, les aéroports, les ports, les postes de police, les aéronefs d’Air Ryoko, les avions de chasse, les rames du métro de Karaimu… Absolument tout ce qui appartient à l’administration impériale serait la propriété PERSONNELLE du couple impérial.

    Cette fiction aurait pour fondement un très ancien décret impérial datant de 921 interdisant à tout seigneur local de prélever un impôt sur les terrains, meubles et immeubles de la famille Burujoa. Ce très vieux décret est toujours en vigueur, a vu sa portée restreinte au seul couple impérial par un des plus importants arrêts de la Cour Suprême Impériale en date du 9 juillet 1961 mais permet encore d’économiser des millions de Flairy de taxes locales, en particulier pour la Cité Impériale de Karaimu, qui est une des plus grandes emprises foncières de l’Empire. Et comme aucun bâtiment public n’est soumis à un impôt local, l'écrasante majorité des juristes burujois considèrent qu’ils appartiennent donc au couple impérial.

    Par ailleurs, en plus de cette exemption d'impôt, tous les frais du couple impérial sont à la charge de l’Agence Impériale, dont le budget est annuellement fixé par décret budgétaire. Cela va de l’entretien de tous les bâtiments à la charge de ladite Agence, à commencer par la Cité Impériale de Karaimu, sans oublier l’immense domaine privé de Kurofunaro. Mais cela comporte également tous les frais de bouche, de vêtements, de déplacement, de “représentation”...

    Ainsi, si notre excellent empereur Tadashi IV et sa vénérable épouse l'impératrice Katherine Ière sont respectivement payés 0 Flairy et inscrite sur le registre du chômage. Ils sont toutefois à la tête d’un patrimoine valant probablement des centaines de milliards de dollars, dépassant peut-être même les mille milliards de dollars en estimant minutieusement les infrastructures publiques et les meubles, à commencer par les véhicules, appartenant à l’administration impériale. Par ailleurs, l’empereur est entièrement libre de fixer le budget de l’Agence chargée de financer son train de vie.
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    Le bureau de poste de l’Agence Impériale


    Petite histoire de l’acheminement du courrier impérial :

    Depuis toujours, l’envoi des courriers, plis, missives, dépêches, décrets de l’empereur a toujours été un grand défi pour l’administration impériale. Dans les premiers temps, les rois d’Ylma-Jinu envoyaient leurs correspondances de manière éparse, selon les disponibilités des différents moyens possibles mais surtout selon les préférences de certains. Ainsi, les premiers rois, tels que Junpei, Yasutosji et Masakazu, privilégiaient les envois par charrette, le plus souvent tracté par des bœufs. Ce mode d’envoi avait un avantage certain, les charrettes pouvaient contenir beaucoup de documents mais étaient particulièrement lents. Ainsi, de nombreux documents arrivaient très en retard, en particulier en Jinu, les rendant parfois caduques avant même leur arrivée. On estime qu’il fallait plus d’un mois pour relier Kurofunaro, siège de la cour royale, à CongYeong, qui est alors la plus grande cité de Jinu.

    Par la suite, sous l’ère Yoshihiko, les rois d’Ylma-Jinu conscient des problèmes de transmission des informations au sein de leur royaume essayent, chacun à sa manière, d'améliorer la communication des décrets. Ainsi, Yoshihiko va faire remplacer les bœufs par des animaux plus rapides, tels que les chevaux ou plus agiles, comme les ânes. Chiyuu, quant à lui, va faire progressivement améliorer les différents types d’attelages notamment en les renforçant ou en les rendant plus adaptés à ce type de mission. Dorénavant, il faut 20 jours pour relier Kurofunaro à CongYeong.

    Ce système encore archaïque va perdurer jusqu’à la réelle fondation de l’Empire au XIIe siècle après Jésus Christ. Dans les années suivantes la création de l’Empire Burujoa, le système de messagerie impériale est grandement revu et devient une administration à part entière. Un corps des “transmissions” est spécialement créé au sein de la toute jeune armée impériale qui va rapidement créer des relais dans de très nombreux villages pour acheminer au plus vite les ordres dans l’empereur dans toutes les provinces, Les charrettes sont remplacées par des soldats à chevaux ne transportant que quelques sacs, le trajet de Kurofunaro à CongYeong prend désormais un peu plus de 15 jours.

    Avec l’intégration des régions ultra marines du Vomogorod et du Xinemane, le corps des transmissions va se doter de plusieurs jonques pour également transmettre les missives impériales au-delà de l’Ylma-Jinu. Dans ces régions, en particulier au Vomogorod, l’usage des chevaux n’est pas très aisé et est souvent remplacé par des animaux de trait, souvent par des ânes, allongeant les temps de transmission. Pendant plusieurs siècles, ce service étatique de poste était réservé à l’usage exclusif de l’administration impériale, les sujets, de quelques natures qu’il soit, devait utiliser des transporteurs privés.

    Ce système de messagerie équestre et de bateaux à voiles va perdurer pendant près de 600 ans, jusqu’à l’avènement des transports motorisés au cours du XIXe siècle. Progressivement, les relais du corps des transmissions sont fermés au profit du transport ferroviaire. Sur les principales liaisons, de Karaimu vers BongDang, Souhoro ou Okukonai, ce sont de véritables trains spéciaux qui circulent, manoeuvrés par des soldats impériaux, utilisant des locomotives militaires spéciales et des wagons blindés. En revanche, pour la desserte des plus petites préfectures, les wagons postaux blindés sont accrochés à des trains postaux classiques, protégés par des soldats. Concernant les envois par la mer, le courrier impérial est chargé sur des bateaux cargos à vapeur de la Marine Impériale. Une fois arrivé au port ou en gare, le courrier est déchargé et pris en charge par l’armée jusqu’à sa remise en main propre au destinataire.

    Ce système va perdurer jusqu’en 1963 où le corps de transmissions va être aboli, par soucis d’économie, au profit d’une expédition “classique” par la Poste Impériale Burujoise. Le courrier n’est plus envoyé dans des wagons blindés protégés par au moins deux soldats mais est simplement envoyé dans des grands sacs noués par une corde scellée à la cire et expédiés dans les mêmes wagons postaux que le courrier classique de la Poste Impériale. Par ailleurs, l’envoi par voie maritime est remplacé par des envois par voie aérienne. Cette étape n’est pas assurée par la Poste Impériale mais par la compagnie aérienne nationale, Air Ryoko, qui prend en charge le courrier dans des conteneurs spécifiques au courrier à bord de ces avions de lignes régulières. Par ailleurs, la remise en main propre des courriers n’est plus effectuée par des militaires du corps des transmissions mais par les postiers.

    Avec la progression des services de télécommunication, l’émission de courriers de la part de l’administration impériale est en légère baisse, de l’ordre de -0,1% à -0,4% de baisse. En effet, de plus en plus de courriers sont dématérialisés, principalement par fax ou courriel.

    Le bureau de la poste impériale aujourd’hui :

    Depuis le 1er septembre 1989, l’Agence impériale est dotée de son propre bureau de poste. Avant cette date, de 1963 au 31 août 1989, chaque bureau de l’Agence impériale était doté d’une boîte postale et un service spécial de la Poste Impériale Burujoise venait lever le courrier 3 fois par jour. Ensuite, le courrier était réparti dans les différents bureaux de poste de la capitale impériale où il était oblitéré et expédié avec le tampon dudit bureau.

    Par souci de simplification et pour augmenter l’authentification du courrier impérial, l’Agence impériale s’est dotée de son propre bureau de poste. Ce bureau est identique à tous les autres bureaux géré par la Poste Impériale Burujoise mais, même s’il est officiellement ouvert à tous, ne peut être fréquenté que par des employés de l’Agence au vu de sa situation géographique, puisqu’il est situé dans la 5e zone de sécurité de la Cité Impériale, dont l’accès n’est réservé qu’aux employés de l’Agence. Pour marquer la spécificité de l'expédition depuis le bureau de poste de l’Agence Impériale, les postiers n’utilisent pas un tampon encreur monochrome comme dans tous les autres bureaux de poste mais oblitèrent le courrier à l’aide d’une imprimante spéciale en couleur, apposant un sceau noir, marron et rouge, représentant un faisan. Par ailleurs, la poste de l’Agence impériale utilise ses propres timbres, imprimés selon des techniques de gravures ancestrales et représentant exclusivement des paysages burujois.

    sceau
    Sceau au faisan, gravue polychrome, oblitérant le courrier impérial depuis 2010

    Le sceau au faisan n'est utilisé que depuis quelques 2010, de 1989 à 2010, le courrier était simplement estampillé de quelques vagues, considéré par la suite comme trop facilement falsifiable.

    Aujourd’hui, le Bureau de poste de l’Agence impériale traite encore des milliers de courriers venant de divers services de l’Agence. Tout d’abord, il réceptionne tous les courriers adressés à la Cité Impériale de Karaimu et les répartit dans chaque service, le plus gros destinataire est le Bureau des requêtes, qui traite tout le courrier écrit par de simples burujois qui veulent écrire à leur famille impériale. En retour, il renvoie le courrier de l’empereur et de son administration, notamment les réponses aux “requêtes” des burujois mais aussi un exemplaire de chaque décret impérial envoyé à chaque municipalité de l’Empire.
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    La famille impériale en 10 leçons avec Rue Hue Sul

    5e leçon : les reines d'Ylma Jinu et les impératrices du Burujoa

    Reine d’Ylma Jinu
    Dynastie des Burujoa - Junpei
    - Maika, 860 (897/912) 921, épouse de Junpei
    - June, 885 (912/922) 967, épouse de Yasutochi puis mère de Yasutochi II
    - Suzu, 905 (922/944) 945, épouse de Masakazu
    - Ako, 922 (944/967) 980, épouse de Yasutoshi II
    - Koma, 935 (967/989) 999, épouse de Yoshihiko
    - Nobue, 962 (989/1045) 1050, épouse de Yasutoshi III
    - Ayana, 1013, (1045/1056), 1ère épouse de Chiyuu
    - Nayu, 1030, (1056-1068), 2e épouse de Chiyuu
    - Sadayo, 1058 (1068-1130), 3e épouse de Chiyuu puis mère de Yoshihiko II
    1130-1147 : poste vacant, cependant les empereurs Goirimo et Goshiro auront de nombreuses concubines, pour la plupart non nazuméennes
    - Nobue II, 1082 (1147/1155) épouse de Yoshihiko II depuis 1106
    - Emiko, 1140 (1155/1157) 1197, épouse de Masahiko

    Dynastie des Burujoa - Shinya
    - Misae, 1133 (1157/1180), épouse de Shinyan, son existence est souvent remise en cause en raison de la très faible documentation disponible à son sujet
    1180-1187 : poste vacant, de nombreux historiens pensent que cette période est bien plus longue qu’elle ne l’est officiellement

    Dynastie des Burujoa - Takashi
    - Ryuusei, 1160 (1187/1203) 1204, épouse de Takashi
    - Kiyoko, 1180 (1203/1222), 1224, épouse de Takashi II

    Dynastie des Burujoa - Michio
    - Chieka, 1200 (1222/1266), épouse de Michio
    - Mayha, 1237 (1266/1286), 1288 épouse de Chiyuu II

    Dynastie des Burujoa - Ken
    - Ikumi, 1264 (1286/1333), 1340 épouse de Ken I
    - Kimika, 1299, (1333/1347) 1369, épouse de Ken II, dernière reine d’Ylma Jinu

    Impératrice du Burujoa
    Dynastie des Burujoa - Ken
    - Kimika, 1290 (1347/1369) 1369, épouse de Ken II, première impératrice du Burujoa
    - Tomoka, 1351 (1369/1413), épouse de Rio puis mère de Rio II
    Poste vacant de 1413 de 1420
    - Sayoko, 1395 (1420/1457), 1460, épouse de Rio II
    - Hosuzu, 1435 (1456/1492), 1495, épouse de Rio III
    - Kouko, 1468 (1492/1531), épouse de Tousei I
    - Maiho, 1507, (1531/1552), 1553, épouse de Nobuyasu I
    - Maiha, 1522 (1552/1590), épouse de Ken III
    Poste vacant de 1590 à 1602
    - Honami, 1585 (1602/1654), 1666 épouse de Rio IV, grand mère de Jin I et Jin II
    - Yurisa, 1633 (1654/1679), 1690 épouse de Jin II
    - Yume, 1657 (1679 / 1732), 1743, épouse de Jin III et mère de Jin IV
    - Saeko, 1710 (1732/1760), épouse de Jin IV
    - Kotone, 1735 (1760/1792), épouse de Tousei II
    Poste vacant de 1792 à 1815
    - Hanako, 1791 (1815/1822), épouse de Nobuyasu II
    Poste vacant de 1822 à 1857
    - Hibari, 1820 (1857/1897), 1903, épouse d’Hitoshi,
    - Nae, 1877 (1897/1922), épouse de Tadashi Ier et mère de Tadashi II
    - Keiko, 1895 (1922/1939), épouse de Tadashi II et mère de Tousei III
    Poste vacant de 1939 à 1970
    - Seina, 1938 (1970-1990), impératrice douairière, mère de Tadashi IV, elle conserve toutefois son titre après 1990
    - Katherine, 1966 (1990-....), épouse de Tadashi IV, sacre officiel en 1991

    La “malédiction de la veuve” désigne une forme de légende, souvent confirmée, qui veut qu’une impératrice meurt très peu de temps après son mari et souvent dans des circonstances troublantes. Ainsi, sur les 18 impératrices du Burujoa décédées, 9 d’entre elles sont mortes moins d’un an après leur époux et 4 moins de 5 ans après, souvent à un âge écartant la mort dite naturelle. En y ajoutant, les 18 reines d’Ylma Jinu, 6 sont mortes la même année que leur conjoint et 4 moins de 5 ans après. Au fil des temps, de nombreuses impératrices ont développé une forme de paranoïa à l’idée d’être assassinées quelques mois après la mort de leur mari. Cela aurait augmenté considérablement le stress des impératrices nouvellement veuve, augmentant ainsi les risques d’arrêt cardiaque et autres morts subites inexpliquées.

    Contrairement aux empereurs, la quasi totalité des impératrices, à l’exception de Nobue II, ont un nom de sacre sans numéro. En effet, dans les premiers temps des reines d’Ylma Jinu, chacune avait un prénom unique qui ne justifiait pas de l’ajout d’un numéro. Par la suite, les impératrices Sayoko, Maiha et Hanako ont pris un nom de sacre puisqu’elles s’appellent Ako, Sadayo et Yurisa. Il en est de même pour l’impératrice Katherine, qui a remplacé le C de son prénom de naissance par un K, pour mieux correspondre à la romanisation ylmasienne.
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