29/03/2015
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[PRESSE] Presse Nationale

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PAYSAGE MEDIATIQUE


Kawara-ban est le média dominant au Fujiwa, couvrant radio, télévision et presse écrite. Financé par des subventions gouvernementales, il jouit d'une popularité remarquable, attirant 47% des foyers fujiwans. Reconnu pour son traitement rationnel et objectif de l'actualité, Kawara-ban est une source fiable tant pour les locaux que pour les étrangers, couvrant les événements intérieurs et extérieurs du pays. C'est le service public.

Ryōdo Shinbun est un média qui se concentre sur les questions sociales, environnementales et de droits humains. Il milite pour une société égalitaire, la justice sociale et prône des politiques progressistes. Le journal est souvent en première ligne pour défendre les droits des minorités et s'oppose fermement au capitalisme traditionnel.

Hikari Voice est un média en ligne et connu pour sa couverture critique des grandes entreprises et de la politique gouvernementale. Hikari Voice met en avant des idées progressistes.

Shinsei News est un journal quotidien qui vise à présenter une couverture équilibrée des événements. Il est connu pour sa neutralité politique et son approche analytique des sujets d'actualité, sans pencher significativement d'un côté ou de l'autre du spectre politique.

Kagayaku Mirai est un magazine mensuel se concentrant sur l'économie et le commerce, soutenant une approche libérale du marché. Tout en prônant des politiques économiques favorables aux entreprises, Kagayaku Mirai maintient une position modérée sur les questions sociales.

Tōitsu Shimbun est un quotidien nationaliste qui soutient des politiques conservatrices en matière de gouvernance et de sécurité nationale. Il met l'accent sur le renforcement des valeurs traditionnelles fujiwanes et prône une politique étrangère plus affirmée.

Shinkō no Koe est un médias télévisuel et à la radio appartenant à l'homme d'affaires Okada Aso. Le média est connu pour ses vues radicalement conservatrices, nationalistes et impérialistes. Shinkō no Koe promeut une version idéalisée du passé fujiwan et est souvent critiqué pour ses positions xénophobes et isolationnistes. Il a un lectorat principalement composé de groupes ultra-nationalistes, mais a aussi une audience intéressante dans les foyers fujiwans.
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Edition du 14 novembre 2007

Kawara-ban

~ Sokcho veut se défaire de son image conservatrice ~


- Place au progrès ! « On ne peut pas penser comme le passé dans le présent » des mots forts tenus par le Premier Ministre en poste Toru Sera. Le Cabinet de Toru Sera s'est, en effet, ce matin même considéré dans une guerre ouverte contre la société conservatrice traditionnelle fujiwanne. Au cœur du sujet, les droits LGBT, le Bureau du Premier Ministre s'est déclaré, pour la première fois dans un gouvernement fujiwans élu, favorable à une législation d'un partenariat civil, l'établissement de loi contre les discriminations et la fin des lois qui s'opposaient directement ou indirectement aux Fujiwans d'une orientation sexuelle traditionnellement différente.

« Notre objectif, c'est de normaliser ces relations, ces idées. Dans le milieu éducatif ou dans le quotidiens des Fujiwans en général, tournons la page des idées passées. » à commencé Kano Jiro, le porte-parole du Cabinet. D'après nos sources, les mesures du gouvernement, afin de lutter contre le conservatisme fondateur de l'Etat, seraient radicales et très protectionnistes pour les membres de cette communauté restreinte au Fujiwa.

« Ce n'est pas à eux de se cacher, ils sont qui ils sont. » termine Kong Min-Hyuk, député démocrate du pouvoir. Dans un continent fermement conservateur, si l'Etat du Fujiwa venait à promulguer une loi en faveur des relations autres que l'hétérosexualité, cela serait un énorme progrès historique, pour les droits civils en général mais surtout de cette communauté qui trouve difficilement sa place, dans certains pays.
Cependant, cette initiative ne récolte pas toutes les louanges. Si les défenseurs des droits LGBT félicitent le gouvernement, l'opposition conservatrice et les associations religieuses annoncent déjà un rassemblement massif dans les grandes villes du pays.

« La période de la peur, de la discrimination et de l'angoisse, est révolue. »

Fujiwa LGBT

- Kawara-ban 14/11/2007
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Edition du 19 novembre 2007

Kawara-ban

~ L'Archipel fait un choix énergétique d'avenir ~


- Onze années après le début des débats à l'Assemblée concernant ses moyens de productions énergétiques, le Fujiwa a toujours eu recours à des énergies pollueuses et surtout dont il est dépendant. Depuis plusieurs siècles, le pays utilise largement le charbon comme énergie primaire. Cependant dans un contexte régional et international pouvant devenir vite fragile et imprévisible, le ministère de l'Energie a présenté officiellement, devant la Diète, un projet de transition énergétique avec comme source principale l'énergie nucléaire ! L’Agence fujiwane de l’énergie atomique (FAEA) - spécialement créée pour l'occasion - et le géant Power Heavy Industries (PHI) devaient signer − « au plus tard la semaine prochaine », selon la FAEA, contactée mercredi 17 novembre, tandis que PHI refuse de commenter − un protocole d’accord avec la start-up fujiwane spécialisée dans le nucléaire Hitachi Nuclear Energy, pour lui fournir un soutien technique et partager des données dans le cadre d'un projet de réacteur pas encore dévoilé.

La persévérance fujiwane traduit une volonté de lancer une industrie nucléaire forte. L’administration du Premier Ministre Toru Sera semble avoir fait du nucléaire une priorité, pour des raisons économiques et environnementales. Le Premier Ministre s’est entouré d’anciens membres du Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI), le premier promoteur de l’atome. « L’énergie nucléaire apparaît indispensable quand nous réfléchissons à la manière d’assurer un approvisionnement en électricité stable et abordable », a estimé le nouveau patron du METI, Koichi Saito, dès son entrée en fonction. Ce positionnement est appuyé par les milieux d’affaires comme le Conseil économique fujiwans, qui plaide pour la reconnaissance de l’énergie nucléaire comme principale source d’énergie du pays à l'avenir. Sur son site, la puissante Fédération des compagnies d’électricité du Fujiwa (FEPC), premier annonceur dans l’Archipel, voit dans le nucléaire « une source d’énergie exceptionnelle pour atténuer les risques divers liés l'énergie » et défend l’action de ses membres, « engagés à utiliser le nucléaire pour combiner la préservation de la croissance économique et la sécurité énergétique ».

Pour les plus passionnés, les futures centrales nucléaire du Fujiwa seront équipées d'un réacteur 100% fujiwans à neutrons rapides d’une puissance de 345 mégawatts et d’un coût estimé à 3 milliards d'uros. Le projet de conception comprend un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium combiné à un système de stockage d’énergie à base de sels fondus. Les réacteurs à neutrons rapides, ou surgénérateurs, doivent permettre de finaliser le cycle du combustible nucléaire en assurant le recyclage du plutonium issu du combustible usagé. Le Fujiwa s'y intéressait depuis plus de 10 ans maintenant.

Alors que le projet du nucléaire est entré dans le débat public, des associations et activistes anti-nucléaire ont démarrés des manifestations dans les plus grandes villes. Ces activistes dénoncent un chemin couteux et absolument dangereux. Une jeune étudiante s'est exprimée : « Choisir le nucléaire c'est prendre de gros risques. Un seul accident et des milliers de personnes seront impactés et nous mènera à des catastrophes sanitaires absolument horribles et irrémédiables. Nous ferons tout pour empêcher le nucléaire de voir le jour sur notre territoire ». Les manifestants de ce genre sont principalement identifiés du parti Cercle Socialiste, environnementaliste et anti-nucléaire depuis plusieurs années. Cependant, en minorité au sein de la Diète, le nucléaire fera partie intégrante de la politique énergétique du Cabinet d'ici quelques jours grâce à la majorité et aux différents soutiens dont bénéficie le Premier Ministre.

Nuclear Fujiwa

- Kawara-ban 19/11/2007
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Edition du 26 décembre 2007

Kawara-ban

~ La jeunesse fujiwane face à l'indifférence des élites ~


La nouvelle génération a grandi dans un pays en déflation à la suite de l'ouverture des frontières. Après la frénésie consumériste d’une époque de tous les excès : des sushis avec une paillette d’or aux boîtes de nuit où des milliers de filles en look bodycon (contraction de body conscious, robe ultramoulante et ultra­courte) dansaient des nuits entières chevelure déployée, l’Archipel brutalisé par la mondialisation n’a plus jamais connu les flambées contestataires des aînés ni leurs extravagances. En revanche, le Fujiwa voit se creuser le fossé générationnel. « Pour les politiciens, la priorité va aux personnes âgées », déplore Yuma Kato, étudiant de l’université Taisho, qui critique ses aînés « s’accrochant au pouvoir ».

Un entretien, fin novembre, entre le conseiller spécial du gouvernement pour la jeunesse, Park Ki-moon, et une coqueluche de la jeune génération, le trentenaire comédien, chanteur et comique Joon-ho, sur la chaîne publique FBS, a enfoncé le clou : « Vous parlez d’urgence "générationnelle" mais les jeunes ne sont pas au courant ou s’en moquent. Ils ne regardent pas la télévision, ne lisent pas les journaux. Qu’ils ne respectent pas les directives du gouvernement n’est pas étonnant. Vos messages ne les atteignent pas. Ils ont le sentiment d’être négligés et vivent dans leur monde de blogs et de réseaux sociaux. » La surprise manifestée par le sexagénaire politique Park est révélatrice de ce fossé générationnel. Même s’il forçait le trait, Joon-ho ne faisait que refléter les analyses des sociologues : les adolescents fujiwans ont le sentiment que les adultes les ignorent et ils leur rendent cette indifférence.

Pour Kan Sun, étudiante de 23 ans à l’université Kaio à Taedong et fondatrice de l’ONG "No Youth, No Fujiwa" visant à encourager la participation politique des jeunes, « c’est absurde de faire porter la responsabilité de nos problèmes sur les jeunes alors qu’il est clair que ce sont les errements de la classe politique qui en sont la cause ». La jeune femme a été propulsée sur le devant de la scène en février 2006 en faisant circuler une pétition qui reçut 300 000 signatures demandant la démission du vice Premier ministre, Song Ji-Hae, pour des propos sexistes en coulisse et affiché involontairement sur les réseaux sociaux. Une levée de boucliers qui a contraint ce dernier à quitter ses fonctions.

Cependant, plusieurs manifestations de jeunes refont surface ces derniers mois et sont révélatrices d’une recomposition des actions contestataires. Plusieurs contestations contre le patriarcat traditionnel, l'expansion de lois sur la sécurité jugé contraire aux libertés individuelles et collectives ou bien le soutient aux droits LGBT et bien d'autres... Kan Sun cherche à aller contre le sentiment des jeunes de n’avoir aucun moyen de changer la société, qui poussent beaucoup à se replier sur une quête de sécurité individuelle. « Les aînés n’ont que mépris pour les jeunes. Ils ne nous écoutent pas. C’est un vrai blocage », gronde Kyo Seong, lui aussi étudiant de Kaio qui dit aussi aimer vivre au Fujiwa.

Le Cabinet centriste de Toru Sera a promit de répondre aux attentes de la jeunesse et se doit de ne pas la décevoir aux risques de répercussions contestataires pouvant flamber rapidement et avoir un impact important sur la société.

Manif
Manifestation de l'organisation militante SEALDs (Students Emergency Action for Liberal Democracy) contre le pouvoir politique près de la Diète.

- Kawara-ban 26/12/2007
2004
Edition du 02 janvier 2008

Kawara-ban

~ Controverse historique sur la légitimité de la famille impériale au trône du Fujiwa ~


La nouvelle année a démarré d'une manière forte avec cette controverse remettant en cause la légitimité de la famille impériale Kozuki à occuper le trône. Le débat public s'enflamme depuis plusieurs jours et semaines à propos d'un travail historique réalisé par des chercheurs fujiwans. En effet, la lignée Kozuki aurait démarré en - 650 av J-C par l'Empereur Cheok. Cependant, les érudits conviennent tous qu'il n'y a aucune preuve de l'existence de Cheok, que le récit traditionnel de la fondation du Fujiwa est mythique et que Cheok est une figure mythique. Dans un pays, comme le Fujiwa, attaché au respect des traditions, cette remise en cause de l'actuelle famille impériale relance les débats agités sur la réaction à porter à ce problème d'une importance national.

N'ayant aucun pouvoir décisionnel d'importance majeure, l'Empereur et sa famille dépendent donc de la volonté unique et directe de l'Assemblée et indirectement du peuple en lui-même. Sur les réseaux sociaux, deux camps s'affrontent. Une masse vigoureuse de nostalgiques de l'Ancien Fujiwa souhaitant par dessus tout le rétablissement des pouvoirs impériaux et le rétablissement d'une Constitution en faveur de l'Empereur. L'organisation politique et religieuse fujiwane radicale « Conférence du Fujiwa », cherchant à rétablir le régime impérial, multiplie les actions de masses sur les réseaux sociaux, les médias et dans les rues du pays. Parfois mené de façon violente, des affrontements ont déjà eu lieus dans les grandes villes entre, ce que l'on appelle aujourd'hui, les radicaux impériaux et les républicains. Ces dît républicains sont le parfaite opposés et dénonce la trahison et le mensonge de l'Histoire faîtes aux profits de la famille Kozuki et souhaite son départ du trône via l'écriture d'une nouvelle Constitution pour la République du Fujiwa laissant ainsi mettre fin à près de 50 années de monarchie parlementaire.

La Diète fujiwane a été saisie, ainsi que la Cour Suprême, et travaille sur un projet d'avenir bien que sous la pression des différentes parties. Cette fracture dans la population renforce ce choc générationnel naissant au Fujiwa depuis de nombreuses années.

Police sk

- Kawara-ban 02/01/2008.
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Edition du 05 décembre 2009

Kawara-ban

~ Le Fujiwa change ses perspectives économiques ~


Avant son ouverture sur le monde, les choix économiques du Fujiwa portaient nécessairement sur une économie dirigée par l'État et une forte réglementation. Cela a eu pour effet d'avoir une croissance rapide sur le marché intérieur pendant plusieurs décennies, mais pas sans aspect négatif. Au fur et à mesure du temps, le Fujiwa a commencé à faire face à des défis économiques, notamment une stagnation économique prolongée, une faible croissance des salaires et une faible productivité. À l'instar de son voisin jashurien, le Fujiwa décide, depuis les années 2000, d'instaurer des mesures pour libéraliser son marché et encourager la concurrence, bien que ce processus soit à l'heure actuelle un peu trop lent.

Le Cabinet actuel du Premier ministre SERA a entrepris depuis ses 2 années au pouvoir des mesures comprenant la réduction des tarifs douaniers, la libéralisation des restrictions sur les investissements étrangers et la réforme des réglementations gouvernementales pour encourager la concurrence. Beaucoup d'entreprises fujiwanes s'opposent à ces décisions et qui ont historiquement eu des liens étroits avec les précédents gouvernements qui leur octroyaient des protections économiques conséquentes.

Actuellement, le ministère de l'Économie et du Commerce souhaite ouvrir la porte à des investissements étrangers, particulièrement régionaux en proposant une fiscalité adaptée selon le secteur de production. Des zones expérimentales seront introduites autour de la capitale Sokcho pour ne pas trop brusquer les différents acteurs économiques pour qu'ils puissent s'adapter aux changements.

Avec un marché de consommateurs de près de 68 millions de Fujiwans, les autorités compétentes espèrent sincèrement attirer les investisseurs étrangers. Dans un communiqué du ministère de l'Economie et du Commerce, les zones économiques spéciales (ZES) qui seront établies dans quelques semaines font la promesse :

- de réductions d'impôt, des exemptions fiscales ou d'autres incitations pour encourager les investisseurs.
- inclusion de réglementations claires, un accès facile aux financements, des infrastructures de qualité, une main-d'œuvre qualifiée et une faible bureaucratie.
- établissement de partenariats public-privé pour attirer les investissements étrangers.
- simplification des procédures administratives et les formalités liées aux investissements étrangers dans le but de faciliter les démarches d'encourager leur participation.

Libéralisation Fujiwa

- Kawara-ban 05/12/2009.
1345
Edition du 1 Janvier 2010


Kawara-ban

~ L'Empereur Kozuki Oden accompagné de sa femme Kozuki Toki adresse ses vœux de nouvelle année au peuple fujiwans ~


L'Empereur Kozuki a présenté ses salutations lors de son discours du Nouvel An. « Je suis très heureux de célébrer le Nouvel An avec vous tous », a déclaré l'Empereur aux sympathisants derrière une vitre sur un balcon du palais impérial. « J'espère que cette année sera une année paisible et bonne pour vous tous ». Il était accompagné de sa femme, l'impératrice Toki, et d'autres membres de la famille impériale. La fille unique du couple, la princesse Sakura, 22 ans, a rejoint l'événement annuel pour la première fois.

Au total, six séances de salutations devaient avoir lieu au cours de la journée, avec environ 10 000 personnes sélectionnées par tirage au sort qui devraient visiter le palais. L'Agence de la maison impériale a repris le discours du Nouvel An de l'Empereur alors que le Fujiwa rentre prudemment dans une ère d'ouverture au Nazum.

Au cours de la semaine suivant le Nouvel An, les écoles et les entreprises sont fermées et de nombreuses personnes profitent de cette période de congé pour voyager ou visiter des membres de leur famille dans d'autres régions du Fujiwa. Le Nouvel An est une période de l'année très importante, marquée par une forte tradition familiale et religieuse. C'est une occasion pour les Fujiwans de réfléchir à l'année qui vient de s'écouler et de se souhaiter bonne chance et prospérité pour l'année à venir.

Kozuki Oden et Kozuki Toki pour les vœux de Nouvel An

- Kawara-ban 01/12/2010
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Edition du 18 Janvier 2010

Kawara-ban
~ L'extrême droite a bon pied en vu des élections législatives ~


Les élections législatives sont dans près de 2 ans, et tous les partis politiques réfléchissent déjà à établir leur stratégie d'attaque pour la campagne. Le parti de l'Aube, actuellement au pouvoir par l'intermédiaire de leur président de parti et Premier Ministre fujiwans Toru SERA, peine à recevoir la satisfaction pleine de la population fujiwane après trois années au pouvoir. Promesse d'une meilleure justice sociale et d'un "nouveau capitalisme" censé résoudre les problèmes d'égalités de revenus au Fujiwa, le PM Sera Toru n'arrive pas à convaincre. Sa cote de popularité n'a jamais cessé de baisser depuis sa prise de fonction en 2007. Un sondage de l’agence de presse Jiji du 14 janvier a montré que la cote de popularité du Cabinet du Premier ministre Sera Toru est au plus bas depuis son accession au poste. Avec 32,3 % d’opinions favorables, le chiffre a plongé de 12 points par rapport au mois dernier. Ainsi, dans son propre camp, on se pose la question de savoir s'il a encore les épaules pour gouverner...

Un autre fait intéressant est la montée de l'extrême-droite au sein des sujets sociétaux. Le parti Saenuri, figure de l'extrême-droite (ED) au Fujiwa, montre toutes ses qualités habiles pour envisager une majorité au sein de la Diète pour 2012. Son président Sato Shinzō s'est, d'ailleurs, allié avec un groupe très important pour la prochaine échéance électorale. Le parti Saenuri a officiellement annoncé sa collaboration étroite avec le lobby « Cataclysmic ». Cataclysmic est un groupe politico-religieux, ouvertement nationaliste et cherchant à rétablir le régime impérial de l'ancien Fujiwa. Considéré comme un lobby influent dans la société fujiwane, Cataclysmic s'offre des prises de positions controversées comme le révisionnisme, le sexisme, antiféminisme, homophobie, etc... Dirigé par son président Asō Okada, l'organisation révisionniste chercherait à gratter des sièges à la Diète et ainsi rentrer directement dans les prises de décisions politiques nationales. Un homme rodé de la politique, Asō Okada a été ministre des Finances puis ministre de l'Intérieur, son CV est impressionnant et affirme les envies de grandeur que l'organisation porte à elle-même avec cette nouvelle direction.

La société du Fujiwa semble être encore uniforme et homogène, cependant une certaine fracture se profile entre les générations. En outre, il y a des différences culturelles et régionales au sein de la société fujiwanne. Les normes sociales et les modes de vie peuvent varier considérablement en fonction des âges. Au sein du pays, il est naturel de voir une jeunesse plus encline à voter pour la gauche et le contraire pour les seniors. Le paysage politique fujiwans pourrait évoluer jusqu'en 2012. L'actuel Premier Ministre Sera devra convaincre et fédéré, avec le peu de temps qui lui reste, les Fujiwans pour envisager un second mandat.

Sato Shinzo et Aso Okada.
SATO Shinzō (président du parti Saenuri) et ASŌ Okada (président de l'organisation Cataclysmic), les deux grandes figures de l'extrême-droite au Fujiwa.

- Kawara-ban 08/01/2010
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Edition du 14 Février 2010

Kawara-ban
~ La gestion clé des stocks de poissons pour assurer le futur de la pêche au Fujiwa ~


Un déclin significatif des stocks de poissons

Le déclin des captures de thon rouge, d'anguilles et de balaou du Fujiwa (sanma) s'est mué en une préoccupation sociétale au sein du pays. L'expression "mauvaise pêche", fréquemment employée, pourrait suggérer un problème passager, mais il n'en est rien. En effet, le volume des prises fujiwanes (hors pêche pélagique) suit une tendance décroissante depuis près de deux décennies, et pourrait même disparaître d'ici 2050. Ce phénomène est loin d'être fortuit ; il relève plutôt d'un enjeu structurel.

Jadis, le Fujiwa se distinguait comme l'une des nations les plus compétitives de l'industrie maritime dans la région. Entre 1970 et 1992, il se hissait dans le top pêcheur du Nazum. Toutefois, les prises ont dégringolé au cours des années 1990, en partie à cause de la sardine commune. La pêche de ce poisson a connu un essor fulgurant dès 1970, avant de s'amenuiser en 1987 en raison d'un faible taux de survie des alevins, pour finalement devenir quasi inexistante après 1995. La majorité des chercheurs attribuent la réduction des stocks de sardines à un cycle naturel. La population de ces poissons affiche actuellement une légère croissance, se traduisant par une hausse des volumes pêchés. Néanmoins, l'industrie de la pêche demeure en crise, car toutes les autres ressources halieutiques ont connu un déclin.

Selon les études menées par l'institut de recherche de l'Agence de la Pêche, un grand nombre de ressources halieutiques fujiwanes atteignent des niveaux historiquement bas. Une enquête du ministère de l'Agriculture et de la Pêche auprès des pêcheurs révèle que 90 % d'entre eux perçoivent ce déclin ; une infime proportion, soit 0,6 %, affirme observer une augmentation. Les prises peinent à croître lorsqu'il ne reste plus de poissons dans la zone économique exclusive (ZEE) du Fujiwa. Par conséquent, les volumes de pêche s'effondrent, le nombre de nouveaux pêcheurs régresse et l'abandon des villages de pêcheurs s'intensifie.

Les quotas sont-ils la solution?

Alors, quelle est la solution? Imposer des quotas de pêche s'avère nécessaire, mais insuffisant, pour garantir la pérennité des ressources halieutiques. Les premiers quotas se contentaient de fixer une limite à ne pas franchir ; une fois atteinte, la pêche était interrompue. Ce système engendre une concurrence féroce visant à capturer un maximum de poissons avant d'atteindre la limite, ce qui se traduit par une baisse de productivité. Afin de surpasser leurs rivaux et pêcher plus rapidement, les pêcheurs se sont dotés de navires plus véloces et de sonars et autres capteurs pour mieux repérer les bancs de poissons. Lorsque les gros poissons se font rares, ils se rabattent sur les petits, dénués de valeur marchande, espérant ainsi compenser les dépenses en carburant. Dans ces conditions, la pêche devient toujours plus coûteuse et de moins en moins rentable.

Cette problématique peut être résolue en attribuant un quota individuel à chaque pêcheur. Cette mesure permet de freiner la surexploitation des ressources. Désormais, sans la nécessité de surpasser leurs concurrents, les pêcheurs peuvent patienter jusqu'à ce que les poissons atteignent leur valeur marchande maximale ; ils évitent même de capturer les petits spécimens à faible valeur marchande. Ainsi, ils vendent leurs prises plus cher et leur activité devient plus rentable.

Une législation attendue au tournant

En décembre 2008, les vents du changement soufflaient sur la législation, lorsqu'une session extraordinaire de la Diète adoptait une réforme de la loi sur la pêche, inchangée depuis 70 longues années. Cet événement marquait le commencement d'une régulation gouvernementale de la pêche. La législation antérieure, promulguée au lendemain de la guerre civile, avait vu le jour en une ère de disette alimentaire. À cette époque, il était impératif de renforcer la production alimentaire, et la loi sur la pêche privilégiait l'accroissement du rendement, sans égard pour la pérennité des ressources. La récente réforme fujiwane ajoute dans les objectifs de la loi une phrase portant sur « l’usage raisonné des ressources halieutiques ». Et l’article 6 du texte stipule que l’administration doit préserver et gérer ces ressources. De plus, il est prévu d’élargir les quotas de pêche, qui ne portent actuellement que sur huit espèces, et d’introduire les quotas individuels, sous l’impulsion du gouvernement. Le Fujiwa s’apprête enfin à adopter les mesures qui ont permis le développement de l’industrie de la pêche des nations les plus en pointe.
La récente réforme législative n’est que le point de départ des efforts nécessaires pour remettre sur pied l’industrie fujiwane de la pêche, un secteur qui reste à surveiller.

Pêche Fujiwa

- Kawara-ban 14/02/2010
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Edition du 23 Mars 2010

Kawara-ban

~ Armée rouge fujiwanne : naissance d'une terreur locale ~


Attentats, affrontements avec la police, détournements. Lisez à propos de l'Armée rouge fujiwanne - le groupe révolutionnaire qui choquera le Fujiwa en son cœur.

Afin de saisir l'essence de l'Armée rouge fujiwanne, il convient de remonter à l'hiver 1962. La neige recouvrait généreusement le sol. Cinq hommes épuisés et dépenaillés gravissaient péniblement la pente menant au refuge. Leurs jambes endolories étaient devenues un bruit de fond constant, perdu au milieu du silence feutré des flocons qui tombaient.

Éreintés comme ils l'étaient, l'idée de se trouver à l'intérieur, au chaud et sur de véritables lits moelleux, devait leur sembler irrésistible. Cependant, en apercevant l'étrange silhouette du bâtiment devant eux, ils savaient que le repos ne les attendait pas encore. La révolution ne pouvait pas se mettre en pause, et les soldats de l'Armée rouge non plus.

Muta Yasuko, l'épouse du gardien du refuge, s'affairait à diverses tâches lorsque la porte de l'entrée s'ouvrit brusquement. Cinq hommes, vêtus de guenilles, pénétrèrent dans la pièce, accompagnés des rafales de neige et de l'air glacial de l'extérieur. Qui plus est, ces hommes portaient des armes - des fusils de chasse, un fusil et un pistolet, un équipement inhabituel pour des civils au Fujiwa. Avant même que Yasuko ne puisse interroger les individus sur leurs intentions, ils se précipitèrent sur elle. Yasuko fut bousculée par les intrus qui la ligotèrent et lui ordonnèrent de se taire. Leur odeur nauséabonde était inquiétante, mais elle la remarquait à peine tant l'effroi provoqué par cette intrusion dans sa vie quotidienne était saisissant.

Les cinq hommes fouillèrent rapidement chaque pièce du refuge à la recherche d'autres occupants. Ils ne trouvèrent personne d'autre. En réalité, le mari de Yasuko était parti en excursion avec les cinq invités qui séjournaient actuellement. Il avait laissé Yasuko veiller sur les lieux et ne reviendrait pas avant un certain temps.

Yasuko observa, médusée, les hommes s'affairer à soulever les tatamis de son sol. Ils s'en servirent pour obstruer toutes les fenêtres et les portes. Puis, ils renforcèrent leurs barricades en poussant tous les meubles lourds contre les ouvertures potentielles. L'un des hommes revint de la cuisine pour faire son rapport à l'intrus hirsute qui semblait diriger les opérations. Le refuge, annonça-t-il, disposait de suffisamment de riz et de provisions pour les sustenter durant plus d'une semaine.

Le choix fut fait. C'est ici que les révolutionnaires livreraient leur ultime bataille. Ils avaient de l'électricité, de la nourriture, de la chaleur et même l'accès à la télévision. Cette dernière se révélerait fort utile lorsque les équipes de journalistes afflueraient sur les lieux. Plus que cela, ils possédaient des fusils et des munitions. Mais surtout, ils avaient la conviction de leur cause.

Les intrus scrutaient l'extérieur à travers les interstices de leurs barricades. La police anti-émeute qu'ils savaient à leurs trousses s'était rassemblée à l'extérieur, grossissant bientôt ses rangs de milliers d'hommes. La colline assoupie s'animait sous les mouvements des forces de l'ordre casquées. Le ciel vibrait sous le bourdonnement des hélices d'hélicoptères tandis que les médias convergeaient vers le lieu. Parmi les policiers anti-émeute qui se pressaient, se tenait le mari de Yasuko, inquiet et accablé.

Le siège du refuge Kumo-no-Kaze venait de commencer !


Les événements bouleversants du siège, qui s'étaleraient sur plus de dix jours, captiveraient le Fujiwa. Cependant, il ne s'agissait là que de la première action d'un groupe de révolutionnaires locaux traqués. Les terribles vérités de leurs méfaits ne tarderaient pas à être révélées. Les autorités exhumeraient bientôt les corps de leurs camarades assassinés des tombes peu profondes et gelées. Et sous peu, les noms qu'ils utilisaient - la Fraction de l'Armée rouge, et surtout, l'Armée rouge fujiwanne - deviendraient synonymes de terreur au Fujiwa.

A suivre...


Première partie de la série Kawara-Ban sur l'Armée rouge fujiwanne.- Kawara-Ban 23/03/2010.
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Edition du 07 Avril 2010

Kawara-ban

~ Le Fujiwa envisage de créer une armée professionnelle et d'instaurer un service militaire obligatoire pour renforcer la sécurité nationale ~


Face aux défis potentiellement croissants en matière de sécurité régionale et internationale, le Cabinet du Fujiwa étudie l'opportunité de créer une armée professionnelle et d'établir un service militaire obligatoire pour les citoyens, hommes et femmes, âgés de 18 à 30 ans. Cette mesure vise à renforcer la défense nationale et à préparer les jeunes du pays à faire face aux menaces potentielles. Le ministère de la Défense envisage de maintenir le budget militaire à 2% du PIB, niveau actuel, afin de garantir un financement suffisant pour la mise en place et le maintien d'une force armée efficace, sans pour autant nuire au développement économique et social du pays. Cette initiative est soutenue par le parti de l'Aube au pouvoir, mais est considérée comme insuffisante par l'aile droite de la majorité et par les nationalistes du parti Saenuri.

Dans le cadre de ce projet, un service militaire minimum serait instauré pour les citoyens du Fujiwa, hommes et femmes, âgés de 18 à 30 ans. Ce service pourrait durer entre 9 et 12 mois et comprendrait une formation de base dans les domaines de la défense, de la sécurité et des opérations humanitaires. Les conscrits pourraient également acquérir des compétences transférables, telles que la communication, le leadership et la résolution de problèmes, qui leur seraient utiles dans leur vie professionnelle et personnelle.

Les partisans de cette proposition soutiennent que la création d'une armée professionnelle et l'instauration d'un service militaire obligatoire sont des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la stabilité du Fujiwa. Ils estiment que cette démarche permettrait de renforcer la capacité du pays à faire face à d'éventuelles agressions extérieures, tout en favorisant un sentiment d'unité nationale et de responsabilité partagée. Toutefois, cette proposition a également suscité des critiques de la part de la formation de gauche du Cercle Socialiste, qui craint que la mise en place d'une force militaire professionnelle et d'un service militaire obligatoire n'entraîne une augmentation des dépenses publiques, au détriment d'éléments plus importants, et une militarisation excessive de la société. Les opposants appellent à privilégier la diplomatie et la coopération pour garantir la sécurité du Fujiwa et du Nazum.

Le débat sur cette question cruciale se poursuit, et il est probable que le Cabinet du Fujiwa consultera l'opinion publique et les experts en la matière avant de prendre une décision finale sur ces travaux de long terme. Selon des sources internes au Cabinet, les derniers événements au Mokhaï auraient incité les autorités fujiwanes à la prudence. L'influence de cette crise extérieure se fait sentir chez les Fujiwans et dans la sphère politique nationale.

Une autre problématique a émergé lors des débats à la Diète : Actuellement, le Fujiwa ne possède pas d'industries de l'armement développées. Ainsi, les autorités fujiwanes envisagent d'acheter du matériel militaire à l'étranger pour équiper leur future armée professionnelle. Cette démarche est solliciter par les législateurs de la majorité et souhaitent encourager les partenariats bilatéraux sur de la coopération en matière de défense avec d'autres pays. Reste à savoir si le Fujiwa privilégiera des partenaires régionaux comme le Jashuria ou le Burujoa, où cherchera t'il beaucoup plus loin que le Nazum.

Armée Fujiwa

- Kawara-ban 07/04/2010
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Edition du 27 Avril 2010

Kawara-ban

~ Tentative d'incendie criminel dans un collège de l'Ordre des Clarisses de la Charité à Kanemura, province de Ringo ~


Hier soir, un acte de violence sans précédent a été perpétré dans le paisible village de Kanemura, situé dans la province de Ringo. Un groupe d'individus, liés au groupuscule Cataclysmic et au Clan Ayakashi, une grande famille criminel notoire au Fujiwa, a tenté de mettre le feu à un collège appartenant à l'Ordre des Clarisses de la Charité, alors que les élèves et les sœurs célébraient une fête printanière.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 20 heures, lorsque des individus déguisés en participants ont infiltré les festivités. Discrètement, ils ont déposé des dispositifs incendiaires dans plusieurs bâtiments du collège. Heureusement, une élève attentive, Akane, a remarqué leur comportement suspect et a immédiatement alerté les sœurs et les autres élèves. Une évacuation d'urgence a été organisée, permettant à l'ensemble des personnes présentes de se mettre en sécurité. Les pompiers ont rapidement été appelés sur les lieux et ont réussi à maîtriser l'incendie avant qu'il ne cause des dégâts irréparables. Malgré l'ampleur des flammes, aucune victime n'est à déplorer.

Des témoins affirment avoir aperçu plusieurs membres du Clan Ayakashi s'enfuir après avoir laissé un message menaçant sans signature : "Cédez à nos exigences, ou d'autres feux suivront." Les forces de l'ordre sont désormais à la recherche des responsables de cet acte odieux.

Suite à cet événement, une enquête judiciaire et criminelle a été ouverte. Les autorités promettent de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire les responsables devant la justice. Par ailleurs, la population locale est partagée quant à la présence de l'Ordre des Clarisses de la Charité dans leur village. Si certains Fujiwans soutiennent l'Ordre et saluent leur travail éducatif et caritatif, d'autres craignent pour leur sécurité si de tels incidents devaient se reproduire.

Nous ne connaissons toujours pas les positions de l'OCC quant à cette attaque. Les interrogations se multiplient sur la réelle nécessitée de leur présence. Les risques semblent être beaucoup trop important pour envisager d'exercer leurs pratiques au Fujiwa. Le ministre de l'Intérieur, SOGA Akinori a tenté de rassurer tout le monde dans un communiqué officiel :

SOGA Akinori, Ministre de l'Intérieur a écrit :« Chers concitoyens,

Je m'adresse à vous aujourd'hui en tant que ministre de l'Intérieur, suite aux événements tragiques qui ont eu lieu hier soir dans le village de Kanemura, où le collège de l'Ordre des Clarisses de la Charité a été la cible d'une tentative d'incendie criminel.

Avant tout, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers Akane, l'élève héroïque qui a su donner l'alerte et éviter une catastrophe humaine. Je souhaite également saluer le courage et la résilience des sœurs, des élèves et des habitants de Kanemura, qui ont su faire face à cette épreuve avec une force remarquable.

Sachez que le gouvernement est déterminé à assurer la sécurité de tous les citoyens et à prévenir toute répétition de ce genre d'actes odieux. Nous avons d'ores et déjà renforcé la présence des forces de l'ordre dans les zones sensibles et autour des établissements scolaires et religieux.

Une enquête judiciaire et criminelle a été ouverte et les autorités travaillent sans relâche pour identifier et arrêter les responsables. Nous coopérons également avec les services de renseignement pour démanteler le Clan Ayakashi, qui a revendiqué cet acte. A l'issue de l'enquête de la police judiciaire, le Ministère prendra acte des accusations et preuves à sa disposition et enclenchera les procédures adéquats.

Nous sommes conscients que ces événements peuvent susciter l'inquiétude et la peur. Cependant, je vous invite à rester unis et solidaires face à cette menace. Ne laissons pas la terreur et la division s'installer parmi nous. Ensemble, nous sommes plus forts et plus résilients.

Le gouvernement est à vos côtés et met tout en œuvre pour assurer votre sécurité et préserver notre mode de vie. Nous ne céderons pas aux menaces et continuerons à lutter contre toutes les formes de violence et d'extrémisme.

Je vous prie de croire en notre détermination à protéger notre nation et à faire en sorte que justice soit rendue. »

Plusieurs journalistes du Fujiwa ont récemment exprimé leurs doutes quant à la réelle implication de Cataclysmic dans l'attaque incendiaire contre le collège. Si le Clan Ayakashi a été clairement identifié comme l'auteur de cet acte criminel, certains observateurs se demandent si Cataclysmic n'a pas été simplement désigné comme bouc émissaire, afin de détourner l'attention des véritables commanditaires.

En effet, ces journalistes soulignent plusieurs éléments troublants : tout d'abord, l'absence de revendication claire de la part de Cataclysmic, qui contraste avec les actions passées du groupuscule. De plus, la méthode employée par le Clan, bien que violente, est inhabituelle pour Cataclysmic, qui a plutôt tendance à privilégier des actions de propagande et de déstabilisation. Certains reporters avancent l'hypothèse d'une manipulation orchestrée par des acteurs locaux, qui chercheraient à discréditer l'OCC et à semer la discorde au sein de la communauté. D'autres suggèrent que des factions dissidentes au sein même du Clan Ayakashi pourraient chercher à monter en puissance et à se démarquer de Cataclysmic.

Quoi qu'il en soit, ces doutes soulèvent de nombreuses questions et mettent en lumière la complexité de la situation, qui appelle à une enquête approfondie et rigoureuse. Les autorités, de leur côté, affirment poursuivre leurs investigations et promettent de faire toute la lumière sur cette affaire.

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- Kawara-ban 27/04/2010.
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Edition du 16 Mai 2010

Kawara-ban

~ L'instabilité au Mokhaï et ses répercussions économiques au Nazum : le Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI - Ministry of Economy, Trade and Industry) du Fujiwa reste ferme sur le maintien de la croissance ~


Les potentiels conséquences économiques que cela engendre au Nazum

La situation tendue, avec l'ascension d'Aoki Saburo et de ses milices ainsi que l'arrivée des troupes du GASP et des forces communistes loduariennes, pourrait avoir des répercussions économiques dans toute la région du Nazum. Les marchés financiers sont d'ores et déjà préoccupés par les risques d'escalade du conflit et par les incertitudes entourant l'avenir du Mokhaï.

La bourse nationale du Fujiwa connaît une certaine volatilité en raison de la situation au Mokhaï. Les investisseurs, craignant une détérioration des conditions de sécurité et une possible contagion à d'autres pays de la région, se montrent prudents et reconsidèrent leurs placements dans des secteurs sensibles à la situation géopolitique. Par exemple, les actions des entreprises liées à l'industrie de l'énergie, des matières premières et du transport maritime sont sous pression. Les investisseurs internationaux pourraient hésiter à s'engager dans des projets d'investissement à long terme au Nazum, en particulier dans les infrastructures, en raison des incertitudes liées à la stabilité politique et économique. Cela pourrait entraîner un ralentissement des investissements directs étrangers et avoir des conséquences sur la création d'emplois et la croissance économique à moyen et long terme.

L'instabilité dans la région pourrait également affecter les échanges commerciaux entre le Mokhaï et ses partenaires du Nazum. Les perturbations des routes commerciales pourraient nuire aux exportations et aux importations de biens et de services entre les pays de la région. Le commerce bilatéral entre le Fujiwa et le Mokhaï, notamment dans les secteurs de l'agriculture est déjà sérieusement affecté et continue de se dégrader. Face à ces défis, les responsables politiques et les acteurs économiques de la région du Nazum doivent envisager des mesures pour atténuer l'impact de la crise au Mokhaï sur les économies locales et régionales.

Le METI adopte une posture rigide sur le fait que les politiques publiques feront tout leur possible pour maintenir l'actuelle bonne croissance économique du Fujiwa

Face à la situation préoccupante, le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie adopte une posture rigide et rassurante envers les marchés et les investisseurs. Pour maintenir la croissance économique du pays et limiter les impacts négatifs de la crise au Mokhaï, le Cabinet a décidé de mettre en place plusieurs actions de politiques publiques.

Tout d'abord, le ministère a annoncé la création d'une cellule de veille économique spécifique pour suivre l'évolution de la situation au Mokhaï et son impact sur l'économie du Fujiwa. Cette cellule aura pour mission d'anticiper et de prévenir les risques financiers liés à la crise et de proposer des mesures d'adaptation pour les entreprises et les investisseurs. Ensuite, le gouvernement envisage de mettre en place des mesures de soutien aux entreprises et aux secteurs les plus exposés aux conséquences économiques de la crise. Des aides financières, des facilités de crédit ou des allègements fiscaux pourraient être accordés aux entreprises opérant dans les domaines de l'énergie, des matières premières et du transport maritime, afin de les aider à traverser cette période difficile. Le METI compte également renforcer la coopération économique et commerciale avec d'autres partenaires régionaux et internationaux pour diversifier les échanges et réduire quelques secteurs dépendants du Fujiwa vis-à-vis du Mokhaï et de la région du Nazum. Cette stratégie de diversification pourrait passer par la signature de nouveaux accords commerciaux, la promotion des exportations ou encore le développement de nouvelles chaînes de valeur régionales.

Enfin, la Banque du Fujiwa, banque centrale nationale, s'engage à maintenir un environnement macroéconomique stable et propice à l'investissement. Pour ce faire, elle prévoit de poursuivre une politique monétaire et budgétaire prudente, en veillant à maîtriser l'inflation, à réduire la dette publique et à soutenir l'investissement public et privé.

La Diète vote et reconnait la mission de l'Opération de Maintien de la Paix au Mokhai (OMPM) dirigée par le Grand Kah

La Diète du Fujiwa a récemment voté en faveur de la reconnaissance de la mission de l'Opération de Maintien de la Paix au Mokhai (OMPM) dirigée par le Grand Kah. Les législateurs ont exprimé leur soutien à cette initiative internationale visant à stabiliser la situation dans le pays en proie à une crise politique et sécuritaire.

Parmi les législateurs ayant soutenu cette reconnaissance, Tatsuya Hayashi, membre influent du parti Uri, a fait part de ses réflexions sur l'implication du Fujiwa dans la mission. Selon lui, il est crucial que le Fujiwa participe activement aux efforts de la communauté internationale pour ramener la paix et la stabilité au Mokhaï. Tatsuya Hayashi a déclaré : « Le Fujiwa, en tant que nation responsable et engagée en faveur de la paix et de la sécurité nazuméenne, ne peut rester les bras croisés face à la détérioration de la situation au Mokhaï. Nous devons soutenir la mission de l'OMPM et contribuer, dans la mesure du possible, à la résolution de cette crise. »

Le législateur a également souligné l'importance d'un engagement diplomatique fort, tout en tenant compte des intérêts nationaux. « Bien que nous ne puissions pas envoyer de troupes armées sur place, notre engagement financier pour l'achat de matériel militaire est une possibilité à explorer. Notre soutien aux initiatives de la mission doit être proportionné et respectueux de notre souveraineté », a-t-il ajouté.

Le vote de la Diète en faveur de la reconnaissance de l'OMPM témoigne de l'engagement du Fujiwa à œuvrer en faveur de la paix et de la stabilité internationale. Les législateurs, comme Tatsuya Hayashi, continueront de suivre de près l'évolution de la situation au Mokhaï et d'apporter leur soutien aux initiatives visant à résoudre la crise.

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Edition du 16 Mai 2010

Kawara-ban

~ L'énergie nucléaire : la nouvelle ère de la coopération Fujiwa-Burujoa et l'indépendance énergétique ~


L'énergie nucléaire est devenue un enjeu majeur pour le Fujiwa, avec le lancement de plusieurs chantiers de centrales nucléaires. La collaboration entre le Fujiwa et le Burujoa s'intensifie, tandis que l'opinion publique se montre favorable à cette nouvelle source d'énergie, consciente des enjeux d'indépendance énergétique du pays. Nous vous proposons un tour d'horizon de cette actualité brûlante, émaillée d'interventions d'experts et d'analyses de spécialistes.

Le renouveau du nucléaire : une collaboration prometteuse entre le Fujiwa et le Burujoa

L'annonce d'une collaboration entre le Fujiwa et le Burujoa pour le développement de nouvelles centrales nucléaires marque un tournant dans la politique énergétique fujiwanne. Cette coopération vise à répondre aux défis des enjeux croissants de l'indépendance énergétique du pays.

Pour mieux comprendre les enjeux de cette collaboration, il est important de revenir sur le contexte énergétique actuel au Fujiwa. Le pays dépend encore largement des importations d'énergies fossiles pour répondre à ses besoins énergétiques, tel que le charbon. Cette dépendance est source d'inquiétude pour le Cabinet, qui cherche à diversifier les sources d'énergie du pays pour renforcer son indépendance énergétique et lutter contre cette insécurité.
Dans ce contexte, la coopération avec son voisin nazuméen offre une opportunité unique pour le pays. En effet, le Burujoa est un acteur majeur dans le secteur nucléaire dans le Nazum et possède une expertise technique et une expérience précieuse en matière de construction et d'exploitation de centrales nucléaires. Selon Tatsuya Nakamura, expert en énergie et professeur à l'Université de Sokcho, cette collaboration « offre au Fujiwa une occasion unique de développer son propre parc nucléaire tout en bénéficiant de l'accompagnement d'un partenaire de confiance ».

L'annonce de la construction de nouvelles centrales nucléaires a également suscité des réactions diverses au sein de la communauté scientifique et des organisations environnementales. Si certains expriment des inquiétudes quant aux risques potentiels associés à l'énergie nucléaire, d'autres estiment que cette solution est indispensable pour répondre aux futurs défis climatiques auxquels le monde sera confronté. Ainsi, le Dr Kumiko Saito, directrice du Centre de Recherche sur l'Énergie Durable de Kochi, souligne que « le nucléaire est une source d'énergie faible en émissions de carbone, qui peut contribuer à réduire l'empreinte écologique du Fujiwa et il nsera impossible de nous pointer du doigts sur les répercussions écologiques qui ne soucient aucunement la communauté internationale aujourd'hui ».
La collaboration entre le Fujiwa et le Burujoa inclut également des programmes de formation pour les ingénieurs et les techniciens fujiwans, ainsi que des échanges de connaissances et de meilleures pratiques pour garantir la sécurité et l'efficacité des installations nucléaires. Ces initiatives témoignent de la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis de la transition énergétique et de créer un avenir plus durable pour leurs citoyens; et plus globalement le Nazum.

Les chantiers de centrales nucléaires : un projet ambitieux et prometteur

La construction de nouvelles centrales nucléaires au Fujiwa constitue un projet d'envergure, qui témoigne de la volonté du pays de se doter d'une infrastructure énergétique moderne et performante. Ces chantiers représentent un investissement massif et un engagement fort de la part des gouvernements fujiwans et burujoans pour assurer la transition et soutenir la croissance économique.
Pour mener à bien ces projets, plusieurs sites ont été sélectionnés sur le territoire fujiwans, en tenant compte des critères de sécurité et de respect de l'environnement. Les premières phases de construction ont déjà commencé sur certains sites, avec l'arrivée d'équipes d'ingénieurs et de techniciens burujoans et fujiwans. Ces professionnels travaillent conjointement pour mettre en place les installations nucléaires et assurer leur bon fonctionnement.
Selon Yasuo Matsuda, directeur général de l'Agence Fujiwanne de l'Énergie Nucléaire (AFEN), la construction de ces centrales « permettra au pays de réduire significativement sa dépendance aux énergies fossiles importées et de développer une filière nucléaire performante et compétitive ». Il souligne également l'importance des nouvelles technologies déployées dans ces installations, qui permettent de garantir une plus grande sécurité et une meilleure efficacité énergétique.
Parmi les innovations majeures apportées par la coopération entre le Fujiwa et le Burujoa, on retrouve notamment le développement de réacteurs de nouvelle génération, plus sûrs et plus performants. Ces réacteurs utilisent des systèmes de refroidissement passifs et des dispositifs de sûreté avancés, réduisant ainsi les risques d'accident et d'incident nucléaire. Le professeur Junichi Watanabe, spécialiste en ingénierie nucléaire à l'Université de Sokcho, estime que « ces avancées technologiques permettront de renforcer la confiance du public dans l'énergie nucléaire et de faciliter son acceptation au sein de la société fujiwanne ».

Outre les aspects techniques, les chantiers de construction de centrales nucléaires offrent également de nombreuses opportunités économiques pour le Fujiwa. Ils génèrent des emplois directs et indirects, tant dans les domaines de l'ingénierie, de la construction, que de la maintenance des installations. De plus, le développement de cette filière industrielle contribue à renforcer les compétences locales et à diversifier l'économie fujiwanne, dans un contexte de mondialisation et de concurrence accrue pour le pays qui se cherche une place propre au sein du Nazum.

L'opinion publique favorable et consciente des enjeux

Dans un contexte de préoccupations croissantes liées à la sécurité énergétique, l'opinion publique fujiwanne se montre majoritairement favorable au développement de l'énergie nucléaire. Les citoyens du pays reconnaissent l'importance de diversifier les sources d'énergie et de réduire la dépendance aux combustibles fossiles, afin d'assurer un avenir durable et une indépendance énergétique accrue pour le Fujiwa.

Plusieurs facteurs expliquent cette acceptation de l'énergie nucléaire par la population fujiwanne. Tout d'abord, la communication transparente et pédagogique des autorités et des experts du domaine a permis d'informer et de rassurer la population sur les avantages et les risques liés à cette source d'énergie. Ainsi, des campagnes d'information et de sensibilisation ont été menées, mettant en avant les progrès technologiques réalisés dans le secteur nucléaire et les mesures de sécurité mises en place pour prévenir les accidents.
Les efforts déployés par les gouvernements du Fujiwa et du Burujoa pour impliquer la population locale dans les projets de construction des centrales nucléaires ont également contribué à renforcer l'adhésion des citoyens à cette initiative. En organisant des consultations publiques et des visites guidées des chantiers, les autorités ont pu recueillir les avis et les préoccupations des habitants et ainsi adapter leurs projets en conséquence.
Mme. Satoko Yamamoto, résidente de Sokcho et militante pour l'environnement, témoigne de ce sentiment partagé par de nombreux Fujiwans : « Nous avons besoin d'une énergie propre et durable pour assurer notre indépendance énergétique. Le développement de l'énergie nucléaire, avec les nouvelles technologies et les mesures de sécurité renforcées, est une solution pragmatique et nécessaire pour répondre à ces défis. Je suis très heureuse que le Premier Ministre et son Cabinet prenne cette question au cœur des projets nationaux. Il respecte les engagements du programme lié au parti de l'Aube, moi et beaucoup de mes amis ne sommes pas déçu d'avoir voter pour eux. ».
Les retombées économiques des chantiers de centrales nucléaires, telles que la création d'emplois et le développement d'une filière industrielle, sont également perçues positivement par la population fujiwanne. Nombreux sont ceux qui voient dans ces projets une opportunité de dynamiser l'économie locale et de soutenir l'innovation dans le pays.

Les perspectives d'avenir et l'impact économique

Dans la province de Johto, la ville de Nishiyama se profile comme un exemple de réussite des retombées économiques liées aux chantiers de centrales nucléaires. Située à une cinquantaine de kilomètres de la future centrale nucléaire, cette ville moyenne d'environ 120 000 habitants a connu une véritable transformation depuis le début des travaux.

En premier lieu, Nishiyama a vu naître un véritable pôle industriel autour de la construction et de la maintenance des centrales nucléaires. Des entreprises locales spécialisées dans la fabrication de composants, le génie civil et les services aux entreprises ont profité de cette opportunité pour se développer et embaucher de nouveaux employés. À titre d'exemple, la société Tanaka Heavy Industries, basée dans la ville, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 30 % en quelques mois, grâce aux contrats obtenus dans le cadre du projet de centrale nucléaire.
Les investissements publics et privés ont stimulé l'économie locale, avec la construction de nouvelles infrastructures de transport et de logement pour faire face à l'afflux de travailleurs et de familles venus s'installer dans la région. Les commerces et services de proximité ont également bénéficié de cette croissance démographique, contribuant ainsi à l'essor économique de la ville.
Enfin, le projet de centrale nucléaire a encouragé la formation et l'éducation dans les domaines scientifiques et techniques. Le Cabinet fujiwans a investi dans la création d'un centre de formation spécialisé dans les métiers du nucléaire, situé à Nishiyama. Ce centre accueille des étudiants et des professionnels de tout Johto, désireux d'acquérir de nouvelles compétences et de participer au développement du secteur nucléaire du pays.

Nishiyama est devenue un exemple de dynamisme et de prospérité pour les villes moyennes du Fujiwa. Les habitants de la région sont fiers de leur contribution et voient dans ces projets une source de développement durable pour leur territoire.


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Edition du 16 Mai 2010

Kawara-ban

~ Une nouvelle génération de gangsters s'empare de la pègre fujiwanne ~


La police fujiwanne sévit contre les organisations criminelles du pays. Mais les criminels n'abandonnent pas, ils entrent dans la clandestinité.

En tant que jeune homme, Nan Wang avait des problèmes de colère. Victime d'intimidation à l'école en raison de ses origines marohnienne, Nan Wang est devenu le chef du gang de rue Marohn Dragons à Sokcho et un exécuteur de la Gokudo, la tristement célèbre mafia. Un jour, un autre escroc, un gangster en herbe qui errait entre plusieurs familles criminelles, a volé son portefeuille. Mais plus tard, il l'a emmené dîner pour s'excuser. Comme l'organisation ne supportait pas les conflits internes, Nan Wang a accepté.

Mais les ennuis ont de nouveau surgi lorsque l'homme a essayé de mettre l'addition sur l'onglet du Gokudo.
« Je me suis mis en colère contre lui, mais si je le frappais au visage, les autres le remarqueraient. Alors j'ai commencé à le frapper là où ils ne pouvaient pas voir », se souvient Nan Wang, assis dans un bar faiblement éclairé de l'est de Sokcho. « Puis il a commencé à se moquer de moi, disant que je n'étais qu'un aspirant bōsōzoku [motard] et cela m'a encore plus mis en colère. »

Nan Wang a utilisé un bokutō (épée en bois) pour casser le bras de l'homme, puis a demandé à un jeune associé d'apporter une vraie épée, un katana, et a coupé le bras de l'homme.
« Le sang jaillissait. J'ai réalisé que ce type ne s'en sortirait pas, alors j'ai essayé de l'achever », a poursuivi Nan Wang. « J'ai essayé de lui couper la tête par derrière. Mais l'épée était déjà cassée, alors la lame a juste rebondi sur son cou. »

Pendant ce temps, un jeune membre du gang a téléphoné à son patron.
« Nan Wang est vraiment énervé et il ne va pas s'arrêter », a-t-il bégayé, « Viens s'il te plaît. »

Le gangster senior, un ancien champion de kickboxing, est arrivé, a donné un coup de pied à Nan Wang et a fait conduire la victime à l'hôpital. L'homme a survécu et Nan Wang a finalement passé treize ans en prison. Il dirige maintenant TomoGakushu, une initiative fournissant des livres aux prisonniers.

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Dehors avec le Gokudo, dedans avec le Han-gure

L'arrestation récente d'un groupe d'hommes fujiwans qui auraient exploité un réseau de cambrioleurs depuis leurs cellules de prison a mis en lumière le crime organisé au Fujiwa. Bien qu'aucun des suspects n'ait été formellement membre des Gokudo, l'un des meneurs peut avoir eu des liens avec la plus grande organisation criminelle du Fujiwa, le Sokai-gumi.
Traditionnellement, la formalité est tout dans la pègre fujiwanne. Mais c'est quelque chose qu'une nouvelle génération de gangsters, le soi-disant « hangure », met de côté.

« Tous les groupes de Gokudo ont un bureau », a déclaré Prison Taro, un ex-Sokai-gumi devenu YouTuber, à Kawara-ban. « Si quelqu'un de l'organisation A se bat avec quelqu'un de l'organisation B, l'organisation A contactera le bureau de B pour vérifier si cette personne est un membre officiel. S'ils le sont, cela signifie la guerre ! »

Contrairement à d'autres mafias ou aux cartels de narcotrafiquants, les Gokudo sont des organisations semi-légitimes profondément enracinées dans les traditions fujiwannes. Ils sont un spectacle courant lors des festivals de printemps, exhibant leurs tatouages sur tout le corps. Pendant des décennies, les autorités les ont tolérées comme un moyen de contrôler la criminalité de rue indisciplinée. Ils entretenaient une relation chaleureuse avec la police et les politiciens.
Et de leur côté, les Gokudo semblent parfois avoir le sens civique. Par exemple, après une guerre de territoire particulièrement violente dans le sud du Fujiwa impliquant des grenades à main (« ananas » en argot Gokudo) qui a coûté la vie à 14 personnes, les deux factions ont tenu une conférence de presse dans un poste de police local où elles se sont excusées pour tous les troubles qu'ils avaient causés.
Mais être à l'air libre les rend plus faciles à contrôler. En conséquence, le nombre de mafieux officiellement enregistrés a chuté rapidement pour atteindre un niveau record de 24 100 en 2021, contre plus de 70 000 une décennie auparavant.
Cela est dû, en partie, à des lois strictes qui rendent difficile pour les gangsters de louer des appartements, d'ouvrir des comptes bancaires et même d'utiliser des téléphones portables. Au lieu de cela, les rangs des hangures, des gangsters non affiliés qui échappent au radar de la police et des lois sur le racket, se multiplient.

« Auparavant, les hangure travaillaient avec les familles Gokudo. Mais au fil du temps, ils ont réalisé qu'il était plus avantageux pour eux de ne pas travailler avec les familles et de commettre des crimes par eux-mêmes plutôt que d'avoir une famille impliquée », a expliqué Nan Wang. « Mais ce qu'ils appellent maintenant 'hangure' est quelque chose que la police et les médias ont inventé, et non un nouveau type de groupe criminel organisé. »
« C'est un terme fourre-tout pour les journalistes pour parler de personnes qui ne sont pas des Gokudo mais qui sont toujours impliquées dans la pègre », a ajouté Seko Ashi, une universitaire de Kochi qui étudie les Gokudo.

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Les nouvelles structures de pouvoir

Ces non-Gokudo incluent l'ancien équipage de Nan Wang, les Marohn Dragons. Ses membres s'appuient sur des jeunes d'origine marohnienne, dont de nombreux enfants de Fujiwans installés en Maronhi. Depuis les années 1980, des groupes de trafiquants étrangers nazuméens ont également pris pied dans les rackets de Sokcho.

« De nos jours, il y a beaucoup de groupes dans le monde souterrain qui ne font pas officiellement partie des Gokudo », a déclaré Prison Taro. « Les plus forts sont les Dragons marohniens. Mais Nan Wang peut vous en dire plus à ce sujet ! »
Un autre gang de hangure est le Ishō Rengō. Anciennement une alliance de gangs de motards, les professionnels de l'informatique les engageaient comme gardes du corps dans les années 2000, leur donnant une entrée dans le monde de l'entreprise. Ils ont acquis une notoriété en 2007 après avoir battu à mort un homme dans une discothèque de Roppo, dans le quartier des divertissements aisé de Sokcho. Après cela, le noyau original du groupe s'est dissous.
Contrairement aux Gokudo, dont on a longtemps pensé qu'ils suivaient un code d'honneur (que ce soit vraiment le cas ou non), les hangures et surtout les gangsters étrangers sont considérés comme plus chaotiques et violents.

« Le Gokudo a un lien fort avec de nombreuses valeurs traditionnelles, ainsi qu'avec de nombreuses valeurs d'extrême droite », a déclaré Seko Ashi. « Maintenant, c'est un peu controversé de le dire à la télévision, mais beaucoup de gens pensent que les Gokudo sont ce mal nécessaire. Et bien sûr, les attitudes xénophobes au Fujiwa. Alors que les Gokudo deviennent de plus en plus faibles, certains craignent que la pègre devienne incontrôlable et de plus en plus désordonnée. »

Gangsters traditionnels : à terre mais pas éliminés

Mais la mafia traditionnelle fujiwanne est toujours un acteur du monde du crime.

En avril de l'année dernière, le chef Gokudo Takeshi Ebisawa a été arrêté dans un steakhouse au Grand-Kah, après des années de rencontres avec des agents infiltrés et des informateurs. Apparemment, il négociait un accord pour des armes (y compris des missiles antichars et sol-air) en échange d'héroïne et de méthamphétamine. Pendant ce temps, les membres restants de Ishō Rengō se sont rapprochés des Gokudo et sont maintenant affiliés à la famille criminelle Tsuchigumo.

« Mon impression est que le Gokudo contrôle toujours directement ou indirectement la plupart de ces raquettes », a déclaré Seko Ashi.

« Bien sûr, il y a des endroits où, par exemple, il y a un vide de pouvoir ou où les gangs marohniens sont plus forts que les Gokudo locaux. Mais en général, je pense que cette idée qu'il y a d'autres groupes qui prennent le relais est un peu exagérée. De nombreux hangures sont d'anciens Gokudo et ont probablement encore des relations avec leurs groupes. C'est juste que beaucoup d'entre eux ont choisi de quitter [officiellement] [leur organisation] parce que les peines de prison sont plus longues si vous êtes affilié à un groupe Gokudo. »

En d'autres termes, la mafia fujiwanne est toujours bien vivante. Il s'agit simplement de passer de quasi-sociétés avec leurs propres bureaux à quelque chose de plus clandestin, semblable au crime organisé dans d'autres pays.
Prison Taro s'est levé pour montrer une application sur son téléphone répertoriant chaque famille de Gokudo et leurs membres officiels.
« Mais il y a aussi les membres cachés, et ce sont eux qui dirigent réellement l'entreprise et fournissent l'argent sous la table », a-t-il expliqué. « Les flics ne peuvent pas encore les retrouver. La police essaie de maintenir l'ordre et les Gokudo essaient toujours de la tromper. »

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