Pour ces élections, 483 sièges du Parlement Fédéral sont en jeu sur les 1.260 qu’il contient.
A La Chambre Royale, quatre modes différents de désignation des conseillers royaux existent. Il faut ici renouveler 150 sièges.
Le 1er qui concerne 100 sièges est une élection par scrutin proportionnel plurinominal par listes. Chaque parti présente une liste de 100 noms au niveau national et 1 point de % fait gagner 1 siège. Les sièges sont ensuite attribués selon un système de points, la place dans la liste attribue un nombre de points : 1er = 100 points, 2e = 99 … Cependant les électeurs peuvent panacher, pouvant ainsi enlever ou ajouter des points à un candidat, voir le rayer de la liste, lui enlevant alors 10 points, dans la limite de 10 rayures par liste. Ensuite si un parti remporte 18 sièges alors ce sont les 18 candidats avec le plus de points qui sont élus.
Le 2e mode est la nomination de 10 conseillers par les députés de l’Assemblée Fédérale, lors d’un vote en session extraordinaire, les 777 députés élisent 10 conseillers qui s'engagent à rester indépendants. Personne ne peut se porter candidat et aucune concertation préalable n’est officiellement autorisée, officieusement le groupe majoritaire établit une liste d’une trentaine de noms dans lesquels les députés majoritaires piochent. Traditionnellement les députés de l’opposition disposent d’une liberté totale, ce qui fait que parfois des centaines de personnes disposent d’une voix, souvent des membres de la famille de ces députés.
Le 3e mode est la nomination de 15 membres par les familles ducales. Le jour de l’élection, les 7 familles ducales se réunissent dans un palais et chacun approuvant les nominations de l’autre. Généralement chaque duc propose 2 noms qui sont unanimement acceptés par tous, la famille De Ckey en propose toujours 3. Les conseillers nommés par les familles ducales s'engagent à toujours rester indépendants et sont généralement des proches des ducs, comme leurs compagnons de chasse ou les précepteurs de leurs enfants.
Enfin le 4e mode est la nomination de 25 conseillers par le souverain, il les nomme seul et peut mettre la personne de son choix. Depuis Augustina II, le profil des conseillers royaux est très hétéroclite allant de membres de la société civile, en passant par un ancien chancelier, comme l’évêque de Minia ou encore un chef d’entreprise.
Au Conseil des Territoires, il existe également plusieurs membres de désignation des conseillers, différents selon les régions. Il faut ici renouveler 333 sièges.
Tout d’abord, chaque région apporte un nombre précis de conseillers suivant la répartition suivante : Pays de l’Erdrin : 65, Côte Ckey : 54, Baden : 47, Elsace : 45, Toipou : 40, Nord : 39, Dicarpie : 36, Frochine : 7
Le 1er concerne les Pays de l’Erdrin, la Côte Ckey, la Frochine et l’Elsace. Ici les régions sont divisées en circonscription, une circonscription du Conseil des Territoires regroupe 2 circonscriptions de l’Assemblée fédérale. Le scrutin prend la forme d’un scrutin uninominal majoritaire à 1 tour.
Le 2e mode concerne le Baden et la Dicarpie ou cela prend la forme d’un tirage au sort, toutes les personnes inscrites sur les listes électorales de la région peuvent être tirées au sort. Les personnes tirées au sort sont dans l’obligation de siéger, ce qui peut donc donner des nominations très originales comme un tueur en série en Dicarpie ou un SDF toujours en Dicarpie.
Le 3e mode concerne les Terres du Nord et le Toipou avec une désignation des conseillers directement par les membres de l'exécutif national. L’exécutif nommant toujours des gens proches du parti, ce mode de désignation est le plus décrié.