Le département le plus important dans ce système est celui de la santé qui est un des 53 départements de l'administration impériale, est placé depuis le 27 mars 2004 sous l’autorité de Yaeko Burujoa, de l’empereur Tadashi IV. Yaeko Burujoa est également directrice adjointe des départements des affaires sociales et de la solitude et de l’isolement, cela dans le but de coordonner les actions des 3 départements.
Le département de la santé gère l’ensemble du système de santé de l’empire, il s’occupe des hôpitaux publics, du dispositif de couverture médicale universelle, globalement il a en charge l’ensemble des politiques de santé publique en contrôlant également les établissements privés.
Il dispose de missions interdépartementales avec le département de l’instruction pour la gestion des facultés de médecine, des écoles d'infirmiers ou de vétérinaires mais également pour la formation continue des soignants.
De manière plus concrète et comme le système éducatif, le système de santé publique burujois est bâti autour de plusieurs grands piliers décidé par l’empereur :
- formation continue du personnel soignant.
- grande polyvalence de certains corps de métiers, surtout ceux considérés comme “proches des patients” que sont les infirmières, les médecins généralistes et les pharmaciens.
- gratuité totale sur les médicaments, les prestations “du quotidien” et les maladies chroniques, remboursement presque intégrale des frais hospitaliers (sauf dans les cliniques privées) assurée grâce à la couverture médicale universelle.
- informatisation avancée de l’ensemble du système, un dossier médical informatisé unique est disponible pour chaque patient et la moindre information ou le moindre document, de la plus simple ordonnance au contre rendu d’opération ou de prises de sang, y est répertorié.
- liberté totale du choix de n’importe quel médecin ou établissements de santé.
- dépenses d'équipements élevés, du simple brancard ou stock de médicaments essentiels aux robots chirurgiens ou scanner extrêmement poussée les hôpitaux burujois disposent d’équipements extrêmement perfectionnés en grand nombre.
Cependant il existe toujours des lacunes importantes comme le manque d'hôpitaux, surtout à Cendane et au Xinemane, dû en partie à un manque de soignants dans ces mêmes territoires. Le système de couverture médicale universelle est également traversé par une grande crise, le transfert de compétence entre le département des affaires sociales et celui de la santé n’est toujours pas pleinement opérationnel malgré une réforme opérée il y a déjà 8 ans, certains soins ne sont toujours pas automatiquement remboursée comme la plupart des soins orthodontique.
Le département des affaires sociales a autorité sur les associations caritatives, le système de retraite public et les caisses privées. Avant 1999, il avait également autorité sur le système de couverture médicale universelle, depuis la perte de cette délégation le département subit une grande crise avec notamment la perte de ¾ de son personnel et de 90% de son budget.
Maintenant le cœur du travail de ce département est la gestion du système impérial des retraites, le système burujois est unique au monde puisqu’il se base sur un principe de “répartition-capitalisation” ce système a été adopté après la faillite de deux grands fonds de pension en 1991.
Ce schéma essaie d’expliquer au mieux le nouveau système. Quand un travailleur cotise 100F sur son salaire, 33F vont directement partir dans les pensions des retraités, mais 66F vont être reversé à l’Agence de gestion des cotisations, qui est chargée de faire fructifier cet argent dans toutes sortes de placements. Sur les 66F reçus, 6F seront mis de côté pour constituer une réserve en cas de perte dans un placement. Les 60 autres Flairy seront investis, la moyenne de gains est généralement de 75F brut, sur ces 75 Flairy, 72 seront reversés aux retraités et 3 à l’Etat. Ce qui permet alors avec 100 Flairy d'offrir une retraite de 105F et d'enrichir le budget de l’Etat de 3F. En cas de perte non compensée par la réserve, l’Etat à le devoir de renflouer le système.
Ce système entièrement inventé par l’empereur répond à plusieurs enjeux :
- garantir un niveau de vie jugé décent, ainsi la pension d’un retraité ne doit jamais être inférieur à 85% de son salaire net
- stimuler l’économie, chaque mois l’agence de gestion des cotisations injecte près de 3 milliards de Flairy dans l’économie burujoise
- garantir la pérennité du système, avec un financement permettant de conserver l’âge de départ à la retraite à 64 ans et le faible niveau de cotisations
Cependant ce système atteint quelques limites, notamment avec un départ minimal à 64 ans quel que soit le métier exercé et une baisse significative du montant des pensions en cas de carrière hachée.
Enfin le département de la solitude et de l’isolement gère les politiques autour du handicap, du “grand âge”, de la protection des populations fragiles. Ces compétences très floues par rapport aux autres départements en font un département très décrié pour son inaction par rapport à son budget conséquent, près de 6,9 milliards de Flairy. Il ne dispose d’aucune mission interdépartementale malgré ses compétences très diverses.
La princesse consort Yaeko Burujoa qui est en charge de la gestion du système grâce à son poste de directrice du département de la santé et de directrice adjointe des départements des affaires sociales et de la solitude et de l’isolement est en poste depuis le 24 mars 2004, auparavant elle était seulement directrice de l’innovation médicale. Cependant, son mariage avec Yasuke Burujoa, 3e frère de l’empereur et directeur du département de l’Instruction Impériale, lui permet d’accéder à ce poste très convoité.
Les autres directions sont assurées par Atsuchi Burujoa et Masami Burujoa, tous les deux sont les enfants de Shu Burujoa, cousin en germain de l’empereur et directeur du département des Finances, ils sont également en poste depuis le 24 mars 2004.
Portrait officiel de Yaeko Burujoa, directrice du département de la santé
Portrait officiel de Masami Burujoa, directrice du département des affaires sociales
Portrait officiel d'Atsuchi, directeur du département de la solitude et de l'isolement
Les trois départements regroupent plus d’une centaine de bureaux, secrétariats, organisme, agence, office, division ou organisation dont les pouvoirs ont été “suspendus” par un décret impérial du 3 octobre dernier en attendant une prochaine réorganisation complète de l'administration sanitaire.
Les départements sont répartis en deux sièges principaux, le premier dédié à la santé dans le le 7e bloc du 2e district du 9e secteur du quartier Kann Man et le deuxième dans le le 1er bloc du 3e district du 9e secteur du quartier Kann Man.