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12/07/2007 - Journée Elpidia - Burujoa - Canta à Roune

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La météo de ce 12 décembre 2007 était radieuse pour un cantais, elle l’était sans doute moins pour un elpidien ou un burujois. Certes il faisait froid, à peine 1° de degré de prévu au plus chaud de la journée mais il n’y avait pas un nuage à l’horizon pour obscurcir la 2e fête nationale cantaise.

L’agenda des officiels étaient bien chargés, il fallait d’un côté accueillir comme il se doit la délégation burujoise qui arrivait de bon matin après un voyage de plus de 7.000km mais aussi de continuer à s’occuper comme il se doit de la délégation hellénique. Pour cela deux groupes ont été formés : un groupe “démocrate” composé de la chancelière Olz, de son vice-chancelier Lorensen et de la nouvelle ministre des affaires étrangères Rossignol dédiée aux elpides. Elpidia étant une république démocratique, il paraissait donc logique que ce soit les élus qui s’occupent d’eux. En revanche pour l’empire du Burujoa c’est un groupe “monarchique” qui fut formé de la reine Augustina II, de son fils Louis Wanon et de sa femme Marie Wanon - de Ckey.

Les rues de Roune étaient bizarrement décorés en ce jour de la Constitution. Si d’habitude les drapeaux fédéraux cohabitent avec les décorations de Noël, cette année des compositions originales avaient été spécialement créées pour l'occasion. Les drapeaux d’Elpdia et du Burujoa étaient assemblés sur un même drapeau et pour égaliser le tout, le pavillon royal était accolé au drapeau fédéral. La neige abondante des dernières semaines avait rendu inutile toute tentative de fleurissement original de la ville.

Pendant que la délégation d’Elpidia était encore dans leur palace attitré. Le groupe monarchique était déjà à l’aéroport Thomas Ier pour accueillir le couple princier burujois. Comme d’habitude l’accueil se fit chaleureusement au son des hymnes des deux pays.

La reine accueille en personne Keiko Burujoa, la cheffe de la diplomatie burujoise et son mari Hisaya Burujoa, le directeur du département de l’économie.

“Bienvenue chez nous princesse et prince impérial, c’est un immense honneur de vous accueillir en ces lieux et en ce jour si spécial pour nous.”

La visite continua avec le terminal 5 de l’aéroport et sa serre bioclimatique avant d’arriver au centre de Roune dans un convoi absolument impressionnant : 70 voitures, 50 vans, 120 motos, 4 hélicoptères…

Sur le front de mer de Roune, le convoi de la chancelière fédérale était venu chercher l’archonte et son conseiller. Olz rentra dans l’hôtel pour recevoir au mieux Péricleide.

“Bonjour mon petit Médérias, tu as bien dormi ? De toute façon si tel n’est pas le cas nos avions de chasse te déboucheront les oreilles pour toute l’année”.

Les deux convois, celui de la reine avec les burujois ou celui de la chancelière avec les elpides arrivèrent en même temps sur l’immense place de la Constitution de 1817 paré de dizaines et de dizaines de sapins de Noël. Les deux femmes les plus importantes se saluèrent chaleureusement avant que la reine ne rejoigne son trône au centre de l’immense tribune, sans avoir oublier de saluer . Margrethe salua ensuite le prince héritier et sa cousine Marie. Le couple princier salua également le chef de l'État d’Elpidia. Une fois toutes les salutations terminées, chacun put prendre sa place suivant la plan suivant :

Joella Nolland - Demarchos - Margrethe Olz - Méridéas Pericleide - Augustina II - Keiko Burujoa - Magnus Lorensen - Hisaya Burujoa - Maria Devec

Une fois tout ce petit monde assis, le défilé put enfin commencer.

Les avions des forces aériennes fédérales ouvrirent le bal suivis des troupes à pied puis des hélicoptères et des troupes alliés avec ensuite le défilé motorisé clôturé par un autre défilé aérien. Cependant l'assistance était quelque peu … dissipé, si le froid mordant : -4° pouvait gêner certains en particulier les elpides, les cantais étaient comme des poissons dans l’eau. Augustina II fidèle à elle-même engagea aussitôt la conversation avec ses deux voisins : Méridéas et Keiko.

“J’espère que vous avez fait bon voyage ?

C’est pas tous les jours que vous devez voir un tel défilé ?

J’espère que nos modestes décorations de Noël sauront vous ravir ?”


Si le début de la conversation paraissait des plus banals, la reine avançait de plus en plus sur un terrain moins diplomatique.

“Vous allez me prendre pour une vieille femme sénile mais est-ce que vous avez des enfants ?

Est-ce que parfois vous n’en n’avez pas marre de votre poste ?”


Si la princesse burujoise faisait très bonne figure vis à vis de la reine des cantais, Méridéas était un peu plus occupée par la tribune du côté droit de la place. Si le jeune archonte y voyait la rayonnante Brigitte Norter, qui n’avait cependant pas l’air enchanté d’être là, et juste à côté une ravissante jeune femme blonde qui paraissait plus jeune qu’elle.

En revanche Démarchos gardait en tête l’intérêt supérieur d’Elpidia en essayant de discuter quelque peu avec sa voisine, Joella Nolland, la ministre fédéral du cadre de vie, comme lui avait conseillé Birigitte la veille.
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Méridéas regardait avec attention le défilé militaire cantais, cela lui rappelait le défilé militaire lors de la « Fête de l’Union » du 2 Février, jour de fête nationale où est célébré l’unification des cités sous la bannière de la République d’Elpidia. Malgré une apparence ressemblance, le défilé se différenciait avec celui d’Elpidia sur différent point, déjà les types d’armement et d’équipement montré, avec une belle vue sur les aéronefs cantais. Mais surtout la grande différence se tenais sur le nombre d’hommes défilant devant eux. Un rapide coup d’œil ne laissait pas voir plusieurs centaines d’hommes mais bien deux à trois milliers d’hommes défilant si ce n’était plus. L’Archonte était quelque peut jaloux d’une telle démonstration en terme quantitatif et espérait qu’un jour l’armée de la République Fédérale d’Elpidia dépasserait de loin celui d’une puissance moyenne tel que le Canta.

Nonobstant sont attention sur le défilé militaire il écouta avec attention la Reine cantaise. Cette dame d’un grand âge semblait aussi sage que pétillante et cela lui plaisait bien. Sortir du cadre protocolaire ça lui connaissait c’est pourquoi il répondit avec entrain aux questions de la Reine.

Reine Margrethe : « J’espère que vous avez fait bon voyage ?
C’est pas tous les jours que vous devez voir un tel défilé ?
J’espère que nos modestes décorations de Noël sauront vous ravir ?”
»

Méridéas Péricléïde : « Bien évidement Altesse, même si le vol s’avère toujours un peu long lorsqu’on est impatient comme moi de découvrir de nouvelle chose comme votre beau pays ainsi que la culture et les mœurs qu’il renferme. Pour le reste le voyage était très confortable, tandis que vos services diplomatiques nous ont très bien accueillis.

Votre défilé est impressionnant pour sûr altesse ! Je n’imaginais pas un tel défilé en termes de quantité de soldat présent et en termes d’appareil. En Elpidia nous sommes plus dans la modestie et la présentation des corps d’élite ainsi que de la Garde Archontale... on est plutôt traditionnel et moins dans le quantitatif. Même si je dois avouer que ça fait son petit effet.

Quant à vos décorations de Noël celle-ci sont forte jolie. Même si je vous avoue je ne suis pas le meilleur juge vue que comme l’entièreté de mon pays nous ne fêtons pas Noël qui est une fête chrétienne, mais uniquement le passage vers la nouvelle année où nous célébrons les divinités d’Alfös dieu du Soleil et du Bonheur et de Festia déesse du foyer et de l’espoir.
»

Reine Margrethe : « Vous allez me prendre pour une vieille femme sénile mais est-ce que vous avez des enfants ?

Est-ce que parfois vous n’en n’avez pas marre de votre poste ?
»

Méridéas Péricléïde : « Ah ! Bonne question votre Altesse. Je suis de mon côté toujours célibataire je n’ai donc pas eu d’enfant. Des aventures c’est certain j’en ai eu... mais je n’ai jamais réussi à me caler vraiment.

Deuxième excellente question ! Je vous avoue que passer de soldat à politique a été assez difficile, et parfois je me dis que je me plaisais très bien sur un champ de bataille. Toutefois avoir cette fonction sur le dos peut certes être un poids mais surtout un honneur pour un soldat telle que moi qui ait un peu participé à la fondation de ce pays tel qu’il ait aujourd’hui. Pour répondre donc à votre question ça a pu me traverser l’esprit au début de mon mandat mais plus maintenant.
»

Tout en discutant avec son altesse royale Margrethe, l’Archonte garda un oeil distrait sur la ravissante jeune femme blonde... son instinct de charmeur pouvait toujours être testé... même si dans de telles circonstances cela pouvait s’avérer malvenue. Il reporta donc son attention sur la reine cantaise.

De son côté Demarchos discutait avec Joella Nolland sur l’épineux projet portuaire qui lui avait été présenté la veille par le Duc de Baden. Le Conseiller attendait des réponses à ses questions ...
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Cela faisait déjà 3h que le grand jet de l'administration impériale venait de quitter l’aéroport de Karaimu, à son bord se trouvait la princesse Keiko Burujoa, directrice du département des affaires étrangères, et son mari le prince consort Hisaya Burujoa, directeur du département de l'Économie. Si la princesse Keiko abordait ce voyage avec une légère décontraction, pour l’instant tous les contacts avec des puissances étrangères c’était bien passé et elle s'était déjà rendu il y a un peu plus d’un mois dans la capitale cantaise. En revanche pour son mari Hisaya il s’agissait de son premier voyage à l’étranger et sa maîtrise toute relative des langues eurysiennes le rendait particulièrement tendu. Sa femme essayait tout de même de le rassurer.

“Mais tout va bien se passer mon chéri, il y aura une armée de traducteurs et tu vas voir les cantais sont d’une décontraction à toute épreuve. Au début j’ai même eu l’impression qu’il prenait tout à la légère mais je pense qu’ils sont quand même sérieux, quand il faut l’être. "

"Mais imagine si je fais quelque chose de mal ? Si je dis une chose qu’il ne fallait pas dire ?"

"Oh ! Mais ne t’inquiète pas pour ça, la chancelière Olz arrivera toujours à faire pire.”


L'impressionnant aéronef impérial arrive au petit matin dans la Fédération monarchique. A peine sorti de l’avion le couple princier fut émerveillé par la splendeur de l’aéroport rounnais et par l'impressionnante délégation dépêchée pour leur accueil.

La princesse répondit alors à la reine cantaise.

“Je suis également enchanté de rencontrer une souveraine aussi importante que vous. Sachez que je suis extrêmement touché que vous nous accueillez le jour de votre fête nationale, c’est une si grande marque de respect envers tout le peuple burujois.”

Le prince se contenta d'acquiescer de la tête tout en admirant l’aéroport qu’il découvrait pour la première fois, il se demandait vraiment comment un pays aussi froid, voire glacial, pouvait disposer d’un aéroport reprenant les forêts les plus tropicales du globe. Le couple princier arriva rapidement à Roune, salua les dignitaires cantais et elpides puis alla rejoindre la tribune.

Elle était tiraillée entre son émerveillement pour un défilé d’une grande beauté où elle ne voulait rien rater, assurément qu’à son retour elle demandera à son frère l’empereur d’en faire de même à Karaimu et l’attention qu’elle doit porter à la reine cantaise. Bien évidemment elle répond sérieusement aux questions de la reine.

J’espère que vous avez fait bon voyage ?

"Oui nous avons fait un excellent voyage, ces grands avions civils transformés en jet sont d’un confort à toute épreuve, je ne sais pas si la meilleure des premières classes de la meilleure compagnie du monde pourrait en faire de même. Mais je pense que vous aussi vous devez avoir des avions aussi excellents."

C’est pas tous les jours que vous devez voir un tel défilé ?

"C’est même la première fois que je vois un défilé militaire de mes propres yeux, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est impressionnant. J’en serais même un peu jalouse, alors que cela m’arrive si rarement."

J’espère que nos modestes décorations de Noël sauront vous ravir ?

"Si vos décorations sont modestes alors je me demande comment nous devons appeler celles des autres pays. Non elles sont au contraire magnifiques et cela doit être encore plus beau quand la nuit est tombé et que tout cela scintille merveilleusement bien."

Vous allez me prendre pour une vieille femme sénile mais est-ce que vous avez des enfants ?

"Oui j’ai 5 enfants avec mon mari Hisaya qui est dans la tribune. Il y a Shintarou qui a 13 ans, Saeko qui en a 12, les jumeaux Mikiya et Fuyuki qui ont 10 ans et la petite dernière Himeka qui a 7 ans. Une jolie petite tribu en somme. Et vous si je ne me trompe pas vous avez 3 enfants : Louis, Frédéric et … Joachim c’est ça ?"

Est-ce que parfois vous n’en n’avez pas marre de votre poste ?

"Bien sûr que certains jours sont plus durs que d’autres, que nous avons parfois d’importantes charges sur les épaules mais jamais je ne me verrais dans un autre poste, faire autre chose que cheffe de la diplomatie burujoise."
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La reine enthousiasmée par cette météo cantaise si vivifiante répondait avec entrain à ses deux interlocuteurs.

“Je suis vraiment très heureuse si vos voyages se sont très bien passés, et encore plus si notre accueil vous convient.”

“Il est vrai que notre défilé peut paraître impressionnant au premier abord mais nous pouvons toujours faire mieux en y associant une parade maritime ou des véhicules motorisés plus impressionnant que ces 4x4 et camions, mais encore faudrait t’il que nous les ayons.” ajouta-t-elle en rigolant.

“Allons monsieur Méridéas, un si bel homme que vous encore sans enfant, et même seul qui plus est, vous allez me trouver vieux jeu mais vous pourrez facilement trouver chaussure à votre pied, je pense que beaucoup de femmes voudraient d’un homme aussi beau, intelligent et puissant que vous. Et si ça se trouve vous allez même trouver cette femme chez MOI.”

“Cinq enfants ? Mais c’est beaucoup tout ça, déjà qu’avec quatre…euh non trois enfants ça fait beaucoup alors j’imagine même pas ce que cela donne avec 5, et en plus vous travaillez tous les deux, je vous plains ma petite Keiko.”

Pendant ce temps, le conseiller spécial de l’archonte Péricléide, Démarchos, questionnait peu à peu la ministre fédérale du cadre de vie, Joella Nolland pour en savoir davantage sur les confidences de Brigitte Norter de la veille.

- Bonjour madame Nolland.

- Bonjour monsieur Démarchos.

- Je sais que c’est très malpoli mais puis-je vous déranger en plein défilé ?

- Faites, je ne sais pas si nous en aurons l’occasion par la suite.

- Pour tout vous dire, hier j’ai parlé avec madame Norter ?

- Excusez-moi de vous couper mais de quelle madame Norter vous parlez ? Parce qu’il y en a quand même beaucoup, nous avons la mère Mandy, les belles filles Brigitte et Lyly, les petites filles Alexandra, Annabelle, Eloin et Hermina. Je pense que vous parler madame Brigitte mais je veux être sûr.

- Oui c’est bien Brigitte Norter…

- Félicitations ! Vous avez parlé à la femme la plus puissante de ce pays.

- Alors oui pour en revenir à elle, hier nous avons parlé du port de Niegenvestach et elle m’a notamment dit que ce port était quelque peu envasé et instable, mais elle est restée assez évasive sur le sujet…

- Attendez ! Ne me dites pas que ces fourbes de badenois vous ont proposé le port de Niegenvestach pour votre projet d’enclave ? Si c’est ça c’est absolument inacceptable ! Je suis scandalisé que ces petits êtres mesquins vous aient fait une telle proposition. Comment ont-ils osé ? Il en va de l’honneur de la Fédération Monarchique des Peuples de Canta !

- Pour en revenir au sujet initial le port de Niegenvestach est une belle pourriture, les bassins sont envahis par la vase, la ville s’enfonce sous son propre poids dans ses fondations instables, de plus je ne parle pas de toute ces affaires louches autour des bateaux mal conçus par leurs chantiers navals. Je suis sûr que Daniel a dû te parler de leurs fameux “Soneur” et bah sachez qu’au moins deux d’entre eux ont tragiquement coulé à cause de problèmes de conception et/ou fabrication. Un seul conseil : fuyez ! Le pire c’est qu’il y a un an je leur avais proposé un plan de sauvegarde de la cité, la ville était trop lourde nous aurions d’un côté enlevé les bâtiments les plus problématiques et de l’autre nous aurions renforcé les fondations, en somme du préventif et du curatif. Et bah crois moi si tu veux, ils ont refusé ! Comme ça ! Sans aucune raison ! Vraiment n’importe quoi ce duché…

- Merci beaucoup madame la ministre, je vous remercie pour … votre franchise.

- C’est moi qui te remercie.

Le défilé se termina par un nouveau ballet de chasseurs cantais qui dessinait d’abord le drapeau elpide : 2 fumigènes bleu foncé, 3 fumigènes bleu clair et 2 fumigènes bordeaux puis le pavillon impérial : 2 fumigènes vert, 1 doré, 1 bleu et 1 rose et à nouveau 2 fumigènes vert.

Tout le monde fut invité à rejoindre les voitures du convoi spécial pour rejoindre le palais royal ou un déjeuner sera servi. Alors que tout le monde, et surtout les délégations étrangères, commençaient à être frigorifié, la reine était heureuse de rejoindre sa calèche décapotable depuis laquelle elle pouvait saluer aisément la foule.

palais

Tout le gratin cantais était arrivé dans le somptueux palais royal quand les portes de la salle du banquet s’ouvrirent et tous les invités prirent place, une fois tout le monde assis, la reine rentra solennellement au son de la marche royale accompagnée par l’archonte Mérideas et par la princesse Keiko et ils prirent place au centre de l’immense table.

Mais avant que tout cela commence elle prit la parole, dans un discours retransmis dans tout le pays :

tabme

“Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s sujets, cher.e.s citoyen.ne.s du monde et de Canta, cher archonte Mérideas Péricleide, chère princesse impériale Keiko Burujoa,

C’est un immense honneur pour moi de vous recevoir tous en ce jour de la Constitution dans mon humble demeure pour vous servir mon ce modeste déjeuner. Il y a de cela plus de 100 ans, c’est dans cette même salle que mon grand ancêtre, le roi Thomas Ier Wanon apposa son sceau et sa signature sur le texte le plus merveilleux qui soit, derrière le Sainte Bible, j’ai nommé la Constitution cantaise ! Malheureusement de sinistres traîtres à la nation cantaise ont sali de leurs grosses mains sales pleines de la corruption, de la haine et des mauvaises intentions qui les anime notre belle constitution. Mais heureusement tout cela va changer ! Je vous demande à vous Madame la chancelière fédérale Margrethe Olz de remédier au plus vite à ces odieux amendements d’un temps passé.

Mais revenons tout de suite dans le présent, j’ai à mes côtés un grand chef d’Etat, le phare de la nation elpide, le champion du monde de la croissance économique : monsieur l’archonte Mérideas Péricleide (la salle applaudit) et une des plus grandes diplomates de ce monde, la digne descendante d’une des plus grandes familles régentes du monde, madame le princesse impériale Keiko Burujoa (la salle applaudit). Notre petit royaume a donc l’immense plaisir de recevoir deux invités de très très grandes marques et j’espère que nous allons continuer à les accueillir aussi dignement que possible. J’espère que ce dîner marquera le début d’une immense amitié entre nos trois nations, de coopérations mutuellement bénéfiques et d’un puissant développement commun pour la paix et la sécurité du monde entier.

Vive Canta ! Vive la Fédération ! Vive notre constitution ! Vive Dieu qui sauve et protège !
Mais aussi … Vive Elpidia et vive le Burujoa ! "


augustina

La salle ovationne la reine.

La reine offrit un verre de l’amitié à ses deux invités puis trinquait, ou “tchintchina” en bon cantais, avec eux.

Elle s’asseya puis s’adressa directement à eux.

“Maintenant que les réjouissances sont terminées, passons dans le vif du sujet. Je veux vous dire que si je vous ai invités ici et aujourd’hui qui plus est c’est pour avancer sur des choses concrètes et rapides. Mon pays est le plus petit de nous trois mais nous sommes aussi parmi les plus riches et développés du monde, vous avez l'avantage d’être plus peuplé et plus grand mais aussi plus pauvres, ce qui fait que nos avantages s’égalisent. Nous avons aussi comme points communs d’être parmi les croissances les plus élevées du monde, de quoi quelque peu chamboulées l’ordre établi. Mais nous sommes aussi des pro du multilatéralisme, de la diplomatie directe, des franches amitiés, du non interventionnisme. Vous voyez je vois plusieurs points de convergence entre nos différents pays et j’ai plusieurs idées là dessus mais avant tout j’attends vos propres impressions.”
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