République Fédérale de Makt - République Fédérale de Novigrad | Rencontre à Walden

Atterrissage de l'avion du Chancelier de Novigrad, Aéroport International de Walden.

La température et l'ambiance était agréable sur Walden ce matin-là. Le chancelier était arrivé à 8h à l'aéroport, accueilli par la garde fédérale et évidemment le Premier Ministre Van Manlor.

Après un salut militaire, ils pénétrèrent dans la voiture gouvernementale. La police se chargèrent de les escorter jusqu'au palais gouvernemental, à vingt-cinq minutes de l'aéroport. Le temps pour les deux représentants étatiques de commencer à discuter des enjeux de la rencontre, leurs inquiétudes, leurs craintes etc... Ils finirent par arriver devant le palais attendus par leurs conseillers respectifs, et la presse. La rencontre est sur le point de débuter.

"Monsieur le Chancelier, c'est avec honneur que nous vous accueillons au Palais Gouvernemental. Vous savez, il s'agit là d'un bâtiment qui a traversé les siècles, le siège du gouvernement républicain maktois. Je suis vraiment heureux que vous ayez mis les pieds ici, au même titre que de nombreuses légendes et chefs-d'états au cours de l'histoire. Je vous en prie, notre équipe nous a préparé des gâteaux et des petits-fours dans le hall."



Le Premier ministre maktois et le Chancelier Novigradien posèrent devant la presse avant d'entrer dans le palais. L'enjeu de cette rencontre n'était pas des moindres, car elle signifiait un premier pas dans l'amélioration des relations makto-novigradiennes mais également un rapprochement conséquent et une envie du gouvernement maktois d'entrer à l'ONC. Les deux états se ressemblant : mêmes idéologies, mêmes gouvernements... Tout était fait pour que les deux pays s'entendent et collaborent, encore faut-il trouver de bons deal. Peter Van Manlor s'installa en face du Chancelier dans la salle des rencontres, fermée à huit clos. Les deux chefs d'états allaient discuter du futur des relations entre les deux pays, d'une possible collaboration économique, d'aborder l'entrée de Makt à l'ONC et de discuter des craintes régionales des deux pays. Van Manlor prit donc la parole :


"Pour commencer Monsieur Antov, permettez-moi d'aborder le sujet de l'ONC une fois pour toute. Il est clair que Makt montre un intérêt considérable pour intégrer l'organisation, les états-membres de cette-même organisation sont des nations qui lui ressemble et qui luttent pour une idée commune. Nous espérons donc que notre candidature va être acceptée. Je vous avoue que la rumeur sur notre envie de rejoindre l'ONC s'est répandue, et nous avons reçu de la part de certains pays, dont nous ne citerons pas le nom pour éviter une crise diplomatique mais qui sont évidemment membre de l'Union Albienne, des certaines remontées nous déconseillant de rejoindre l'ONC. Évidemment, nous ne voulons pas débattre sur cela, sachant que notre décision est prise. Cependant pour essayer de garder de bonnes relations avec ces pays qui partagent la même région du monde que nous, nous avons montré notre intérêt à des négociations. Nous sommes venus au deal suivant après des jours de négociations : Makt rejoins l'ONC mais signe un pacte de défense mutuelle avec ses voisins. Si une organisation inter-gouvernementale, dont Makt est membre, elle devra quitter cette dernière et combattre aux côtés de ses voisins. Je vous avoue, et nous leur avons dit, que nous n'étions pas si enthousiaste à cette idée, dès lors que Makt ne souhaite pas à être affilié au Syndikaali et à toute autre nation libertaire. Nous avons donc accepter ce pacte, tant que le Syndikaali ne rejoint pas l'alliance de défense mutuelle. Nous voulions juste clarifier cela avec vous, à propos de l'ONC mais nous sommes impatients de pouvoir intégrer cette entité.

Pour continuer, l'économie. C'est mon moment préféré ! Bon, alors nous avons préparé plusieurs accords, le premier étant un accord commercial d'achat/vente. Makt disposant d'une grande ressource en gaz, nous vous proposons, afin de réduire votre dépendance en gaz du Lofoten, d'en importer de chez nous. En contre-partie, nous souhaiterions développer certains domaines, dont la joaillerie en vous achetant des diamants. Nous possédons des accords avec GAZNOV, une entreprise de gaz maktois, qui peut se charger de la construction de gazoducs et également du ravitaillement en gaz depuis Makt, créant des emplois aussi bien chez nous que chez vous. Bon, ensuite, des accords de libre-échange évidemment. Et je voudrais également aborder le statut de nos frontières et politiques douanières. Également ouvrir des routes aériennes et maritimes, ces dernières pourront être assurées par la NRL, armateur associé à l'état maktois.

On pourrait parler militaire également et de la situation régionale de nos deux pays. J'ai vu récemment qu'il y a eu un incident à la frontière elpidienne, et il s'avère que nous avons été également victimes d'une agression non-loin des Îles Drüssel. Je pense que l'ONC pourra se charger d'une défense militaire commune, mais pourquoi ne pas discuter d'éventuels contrats d'armements militaires et également d'une collaboration militaire poussée (entraînements, échanges d'officiers etc...) afin d’expérimenter et de professionnaliser nos troupes.

Le chancelier prit la parole...

Le voyage ne fut pas de tout repos, Alexandrov avait fort à faire en ce moment avec la crise du Prodnov et les retombées diplomatiques que cette démonstration de force impliquait désormais auprès de l’ensemble de la communauté internationale. Mais aujourd’hui le Novigrad avait une tâche importante en tête, le Makt était une terre d’opportunités qui allait permettre à l’état gréco-slave de s’ouvrir une voie vers le marché de la mer du nord. Après un accueil en grande pompe, le Chancelier profita d’une escorte jusqu’au palais gouvernemental du Makt où la réunion était imminente. « C’est un honneur pour l’état novigradien d’être accueilli au sein de ce magnifique palais. Je suis impatient de poursuivre la visite. » Déclara-t-il avec courtoisie lors de son arrivée dans les lieux. D’ailleurs la rencontre ne tarda pas, après une courte séance médiatique, les chefs d’états se retrouvèrent finalement à huit-clos.

« Monsieur Van Manlor, permettez-moi tout d’abord de vous dire à quel point je suis satisfait de cette rencontre. Voilà bien longtemps que Novigrad et le Makt souhaitent mettre en place un partenariat, c’est donc l’occasion d’une rencontre historique entre nos deux grandes nations. Soyez certain que nous avons à cœur de renforcer la stabilité de la région et nous comptons même à l’avenir sur votre aide.

Si nous devons aborder votre candidature à l’ONC dès maintenant, pourquoi pas. Vous devez savoir que malgré la propagande albienne, l’ONC est une organisation pacifique qui souhaite par-dessus tout protéger le commerce en ce monde. Avec la piraterie et les nombreuses guerres civiles à travers le globe, nos projets de commerciaux globaux sont constamment menacés, l’opération au Prodnov entre d’ailleurs dans le cadre de cette mission de maintien de la paix. C’est ainsi que nous œuvrons à la sécurisation des futures routes commerciales du nord que nous ouvrirons prochainement et qui bénéficieront grandement à vos finances, soyez-en certain. Maintenant, je comprends vos craintes envers vos voisins mais comme vous vous en doutez, nous avons les moyens de répondre à l’ensemble de vos besoins. Vous devez comprendre que rejoindre l’ONC n’est pas anodin, vous ne pouvez prétendre au même moment à flirter avec une organisation qui menace militairement le mandat de paix de l’ONC. Ce point est important car il entrera en compte dans l’étude de votre candidature par les autres états-membres, vous devez sérieusement y réfléchir.

Sur un sujet moins complexe, je suis content d’aborder l’aspect économique de notre prochain traité. C’est un accord qui nous convient, nous sommes prêts à proposer jusqu’à 20 % de nos besoins énergétiques à Gaznov, autant dire que c’est un marché juteux qui se profile à l’horizon pour vos concitoyens. De notre côté, nos fleurons joailliers seront ravi d’obtenir des autorisations pour s’importer sur votre marché avec nous l’espérons quelques exonérations douanières. Quant au reste concernant le libre-échange, la route aérienne et la politique aux frontières, considérez que nous acceptons.

Si vous êtes inquiets quant à votre sécurité territoriale, nous pouvons vous fournir de l’armement avec une réduction suivant ce dont vous avez besoin. Notre état-major peut aussi se mettre en lien avec le votre pour organiser des exercices militaires visant à renforcer la coopération entre nos différentes forces. Ce sera une bonne expérience, de plus nos forces spéciales pourraient profiter d’entrainements en condition arctique tandis que nous pourrons vous fournir notre expertise anti-terroriste. Qu’en dites-vous ? » Déclarait le Chancelier Antov tout en détaillant son homologue d’un regard amical.

"Non évidemment M.Antov, pour Makt il est plus judicieux de s'allier à l'ONC, comme je vous l'ai dis, vous êtes des nations qui nous ressemblent. Nous avons mieux à faire que de nous allier avec ds nations qui constituent une menace pour le monde libre. Ne vous en faites pas, nous savons faire la part des choses, et savons ce qui est bon pour notre pays. Rejoindre l'ONC est un objectif national et nous nous devons d'y entrer et de conserver notre place. Les élections législatives de 2010 approchent et notre Parti Libéral se doit de les gagner. Nous comptons énormément sur la réussite de ce mandat pour satisfaire les électeurs et abattre une bonne fois pour toute les socialistes. Et l'ONC entre dans cet objectif là : en démontrant la réussite du libéralisme maktois par une croissance économique forte et un renforcement de notre puissance régionale peut convaincre nos concitoyens à nous faire confiance pendant encore quatre ans.

Concernant vos offres militaires, il est vrai que Makt priorise sa production sur la construction d'une marine efficace de dissuasion pour lutter contre la piraterie et dissuader ses voisins à tendance libertaire ou communiste. Ceci provoque un délaissement de l'Armée de Terre mais également des Forces Aériennes. On ne dirait pas non à un petit coup de pouce concernant des avions de chasse, avions d'attaque au sol ou encore même des missiles. Nous sommes ouverts à ce genre de proposition en effet. Nous pouvons également accepter votre proposition d'exercices communs, nos forces spéciales sont expertes en climat extrême et peuvent opérer, de jour comme de nuit, dans ces conditions-là. Nous pourrons également apprendre beaucoup de vos méthodes et sommes ravis de pouvoir collaborer avec vous dans ce cadre militaire."

Van Manlor prit une gorgée de café, et la discussion continua

« Je suis heureux de l’entendre, la montée du socialisme au Makt est un phénomène qui nous inquiète surtout alors que la dynamique régionale est à l’heure de la multiplication des régimes autoritaires. Soyez certain qu’en vous liant avec l’ONC, le Makt profitera de tous les avantages dont disposent les grandes puissances internationales. Quant aux retombées économiques, elles devraient être bonnes, c’est tout un nouveau marché qui s’ouvrirait pour vos investisseurs. De quoi s’assurer d’un solide soutien des classes patronales au sein même de votre électorat de droite, ce qui devrait suffire à assurer votre réélection dans l’intérêt bien évidemment de votre propre souveraineté nationale. Le Makt a besoin d’être fort à l’heure où les dictatures communistes sont de plus en plus menaçantes.

Dans ce sens, nous pouvons vous constituer une offre avantageuse sur le déstockage de notre matériel de première génération. Nous avons à notre disposition des avions et des missiles que nous pouvons donc vous céder à un tarif réduit afin de doter le Makt d’une solide défense aérienne et d’une solution de dissuasion balistique. J’enverrai nos représentants négocier le prix avec les vôtres. Avez-vous d’autres points dont vous soutiez discuter avec nous ? »