Cela est dû à deux périodes de difficultés pour le peuple youslève pendant lesquelles le football a sut adoucir les mœurs.
Le début de tout :
La première période, situé entre la fin des années 20 et le milieu des années 30, est un moment de crise économique pour la Youslévie, notamment à cause d'une maladie très dangereuse pour les chèvres: l'arthrite encéphalite caprine (ou CAE) qui tua de nombreux élevages. Or les chèvres étaient très importantes pour l'économie youslève car elles fournissaient la laine permettant aux villes comme Breuillet ou Kronaï de faire tourner à plein régime leurs usines. Énormément de travailleurs se retrouvent au chômage quand les autres voient leurs salaire diminué presque de moitié.
Malgré tout, ces gens peuvent se consoler et se divertir grâce au football, il est en effet assez courant de voir à l'époque une équipe de foot pour chaque entreprise, pour chaque corps de métiers ou pour chaque origines dans chaque villes (par exemple l'actuel Breuillet Football Club est un descendant du club des Basques de Breuillet d'où les couleurs rouges, vertes et blanches correspondant à celles du drapeau basque).
A l'époque sans aucun enjeu sportif, sans championnat officiel ou rémunération des joueurs qui ne sont que des amateurs, le football est gratuit à regarder et est donc le meilleur moyen de se changer les idées sans dépenser d'argent, une aubaine pour les prolétaires sans le sous de l'époque.
Cependant, des hommes flairant le coup vont prendre pour ambition de créer une fédération et par la suite un championnat afin de structurer le tout et de rendre ça encore plus attractif.
Cette idée viens de Rafaël de Calamanco et Achille Labruge qui mettent en place pendant plus de trois ans, de 1929 à 1932, une fédération et ils y arrivent. Le 12 janvier 1932 des représentants de clubs de Sedjan, Breuillet, Baltos, Kronaï, Lokeren et Môt accompagnés de Calamanco et Labruge proclament la création de la Fédération Youslève de Football.
Un premier championnat est aussitôt organisé entre ces 6 villes là et consiste à tout d’abord organiser un championnat local entre les équipes de chacune de ces villes, les vainqueurs se présenteront ensuite à Sedjan au mois de Juillet de la même année afin de disputer un mini-tournoi.
Le tournoi, tout d’abord sous la forme de deux poules de trois équipes s’affrontant chacune une fois le samedi, passera a un système de demi-finales puis de finale le dimanche. Et à ce jeu là se sont les joueurs de Lokeren qui raflent la mise et s’adjugent le premier trophée officiel de l’histoire du football youslève face aux joueurs du FC Môt sur le score de 5-3.
A partir de là les clubs se structurent de plus en plus, Le Racing Club de Sedjan, le Breuillet Football Club et tant d’autres voient officiellement le jour et en janvier 1933 un deuxième championnat cette fois sous la forme de matchs aller-retour dans quatre zones (nord, sud, ouest et est) suivit d’un nouveau mini tournoi encore une fois à Sedjan voit les joueurs du tout frais FC Môt prendre leurs revanche sur les joueurs de Lokeren en finale (7-3). A partir de là le football gagne en popularité et en visibilité grâce notamment à la démocratisation de la radio puis de la télé dans les décennies suivantes.
La Décennie Perdue et le football :
Le football alors à son apogée en Youslévie connaît un adversaire de taille dans les années 70 : la guerre et plus précisément la guerre civile. La sélection youslève, pourtant très réputée et crainte dans le monde entier, se voit exclue le temps de la guerre civile par les autorités du football mondiale. Cependant les matchs du championnat national continuent et connaissent un regain de popularité sans précedent.
En effet non seulement le stade est encore une fois le meilleur endroit où se changer les idées mais est aussi un lieu de protestation de masse. On se souvient notamment des tifos du Breuillet Football Club dans son stade mythique de la plaine des sports. On pense même qu’en territoires antirépublicains les résistants planifiaient des actions contre leurs oppresseurs au sein même des stades et durant les matchs.
Et enfin comment parler du football et de la Guerre Civile youslève sans parler du massacre du Stade Municipal de Kronaï. C’est dans le stade accueillant normalement des matchs du FC Kronaï que les leaders du soulèvement indépendantiste Lève ont ordonnés, le 12 Novembre 1983, l’exécution de 10 000 personnes dont presque la moitié était des femmes et des enfants. A noter que la plupart des individus présent dans le stade à ce moment là avaient étaient arrêtés sur la base de suppositions ou de dénonciations. Depuis le stade a été complètement rasé et remplacé par un mémorial et un musé en l’honneur des victimes de la Décennie Perdue.
Voilà pourquoi le football a une place plus qu’importante dans le cœur des youslèves, malgré des événements qui commencent à être lointain le football a su rassembler et fédérer dans les moments compliqués du siècle dernier et c’est de là qu’il tire sa popularité.