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Visioconférence Canta - Norstalkian

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Journal de bord de Margrethe Olz - 20 mai 2008

Les relations entre le Canta et le Norstalkian sont plus que bonnes, elles sont d’une profonde et sincère amitié entre deux peuples voisins si proches mais si différents. En effet, si les cantais et les norstalkian sont proches physiquement, culturellement, linguistiquement parlant, il en est tout autre chose pour leurs affaires politiques. D’un côté on trouve un “beau royaume endormi” des mots de sa propre reine ou la vie est légère grâce à l’argent qui coule à flot, comme le pétrole, où le système politique permet une stabilité bienvenu et une politique étrangère des plus pacifistes (sauf quand on s’excite un peu trop contre nous). Et de l’autre un pays qui se révolutionne en un claquement de doigt, aux changements de dirigeants multiples et une politique internationale des plus impulsionnelles.

Mais malgré cela nos deux pays s'entendent très bien et demain j’ai un appel téléphonique de la plus haute importance avec le chancelier fédéral Keunrad Gardenheimer, normalement tout devrait bien se passer.



A peine était-elle arrivée dans son bureau que la chancelière Olz était envahie par ses conseillers qui voulaient lui faire signer tel décret, qui lui soumettait telle demande, qui lui présentait tel plan ou telle dépense. Au bout de 40 bonnes minutes elle les mit tous à la porte puis fit entrer sa ministre des affaires étrangères, Suzette Rossignol, son vice-chancelier, Magnus Lorensen et deux conseillers.

Leur seule objectif : préparer au mieux l’appel téléphonique avec le chancelier norstalkien.

Olz : “Bon les amis ! Qu'est ce que je dois dire en priorité au chancelier Gardenheimer ?”

Rossignol : “Tout d’abord tu devrais le féliciter pour son élection, et bien sûr pour leur espèce de révolution, si on peut appeler ça ainsi.”

Olz : “J’avais déjà noté ça, il faudrait également que je parle de la Loduarie, de savoir qu’elle est vraiment leur position, de savoir jusqu'où ils sont près à aller, s'ils ont prévu des choses”.

Conseiller 1 : “Évitez de parler de la Loduarie en premier, parlons d’abord de nous”.

Margrethe marqua sur son calepin “parler de la Loduarie en premier”

Conseiller 2 : “Essaye de placer juste après ça nos nouvelles modalités de vente d’armes, parle de nos nouveaux missiles, des blindés de 2e génération mais aussi bientôt des chasseurs de 2e génération, tout comme des lance roquettes multiples, des véhicules de déminage ou de nos nouveaux systèmes de DCA”.

Olz : “Ok, on a autre chose à part la guerre ?”

Lorensen : “Dans la même veine parle de possibilités de partenariats entre nos services de sécurité.”

Conseiller 1 : “Sinon on peut toujours parler d'économie, de culture, du tourisme… Bref de tout le reste, de tout ce qu'on ne parle jamais sauf au Canta”.

Rossignol : “Allons tu ne peux pas dire ça… Sinon n’oublie surtout pas de leur parler de l’asile de leur roi en exil.”

Et Margrethe, écrivit : de l’exil du roi en asile…

Olz : “Bon maintenant il est temps de passer à l’action !”

Aussitôt deux domestiques de la chancellerie fédérale apportèrent un grand écran ainsi que tous les équipements pour la visioconférence et les installèrent face à la chancelière.

“La visioconférence va commencer, nous appelons le chancelier.”

L’appel venait bien de commencer et le chancelier était derrière son écran mais Margrethe ne s'en était pas rendu compte et parlait à voix haute.

margrethe

“Oh ! Mais voilà la tête du chancelier, pourquoi il s’affiche comme ça ? Et pourquoi je suis en petite en bas de l’écran ? On me voit bien là ou pas ?”

Elle bougeait devant la caméra sans s’apercevoir que l’appel avait commencé jusqu'à qu’un conseiller le lui dise.

“Bonjour monsieur le chancelier ! Ou plutôt allo ! Est-ce que vous allez bien ? Je tiens vraiment à vous féliciter pour votre élection et aussi pour votre transition démocratique des plus réussies."
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