11/05/2017
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TERMINEE - Rencontre entre Kronos et le Royaume-Soudé a Pendragon (Kronos)

Ce 15 mai 2008, la reine Graziella IX du Royaume-Soudé devait être accueillie au palais des lumières de Pendragon, la capitale de Kronos, pour une rencontre avec Baldassare Calabraise, dirigeant de Kronos.

Quelques secondes après avoir commencé a survoler Kronos, deux avions de chasse Kroniens escortèrent l'avion présidentiel jusqu'à sa destination. Celui ci a donc longtemps survolé les magnifiques paysages du pays.
Forêt

Il était 10h lorsque l'avion de la reine atterrissait a l'aéroport de Pendragon. Directement, la reine embarqua dans une voiture noire, vitre tintées pour ne pas qu'elle soit reconnue, question de sécurité. Escortée par quelques soldats Kroniens elle atteigna sa destination a 10h43.

Palais des lumières - Pendragon

Contrairement a son habitude, Calabraise attendait a l'extérieur, dans la cour du palais, derrière le portail principal, prêt a accueillir la reine.
Derrière lui, on pouvait apercevoir une immense statue a son effigie. Symbole de grandeur et de puissance.
Statue de Baldassare Calabraise au palais des lumières de Pendragon

Le portail commençait a s'ouvrir, la reine du Royaume-Soudé marchait alors en direction de Baldassare Calabraise qui lui se tenait droit et immobile. Lorsque Graziella IX fut arrivée a sa hauteur, il lui serra la main et lui dit:
"Votre majesté, c'est un honneur de vous recevoir ici. Bienvenue au Kronos. J'espère que vous avez fait bon voyage."
Calabraise semblait pressé, il voulait entrer rapidement dans le palais, comme si il ne se sentait pas en sécurité.
La Reine Graziella IX du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est avait été invité après la demande de discussions entre les ministres des affaires étrangères des deux pays. La Reine prit l'avion Royal afin de permettre de rejoindre Pendragon le plus rapidement possible. La Reine était vêtue d'une sublime robe noir avec de la dentelle, couronnée par une couronne différente ornée de fleurs afin de symboliser la paix par sa tiare. Elle prit place dans l'avion, Adolfo Carini, Conseiller d'État aux Affaires Étrangères en face d'elle, le Ministre d'État au fond de l'avion, ne disait mot.

- Ma Reine, les tensions entre le Kronos et la Youslévie doivent absolument cesser, il faut que vous interveniez pacifiquement afin de ne pas brusquer Calabraise. De plus, la militarisation de la frontière entre le Royaume-Soudé et le Kronos faite sur vos ordre royaux pendant la réunion avec Romeretegui ne va surement pas plaire.

La reine leva les yeux et regardait Carini dans les yeux.

- Carini, je sais ce que j'ai à faire.

Elle abandonnait souvent le nous de majesté en présence de sa famille ou du gouvernement et l'utilisait plus cordialement à l'écrit ou en délégation avec d'autres État ou le Peuple. Graziella regardait par le hublot de l'avion les sublimes paysages et vit au loins des avions de chasses.

- On est suivi. Pilote, contactez ces avions, qui sont-ils et sont-ils un danger pour nous?

Elle se levait et allait voir.

- Votre Majesté, c'est une escorte du Kronos.

Elle acquiesça et retournait s'installer à son siège. L'avion atterrissait a 10h à l'aéroport de Pendragon, la Reine sortit après un servant qui avait déplié un tapis rouge pour la gloire sa la Reine qui descendit les marches, tête haute alors entourée de soldats Kroniens, armées jusqu'aux dents.

- Nous vous suivons. dit alors Carini en suivant un garde Kronien les invitant à monter dans un véhicules. Je ne suis pas rassuré, dit alors Carini a voix basse à la Reine en Frialan, dialecte qui n'a jamais quitté la région frialane et peu compréhensible hors la Cour.

La Reine, Carini, Satizo et quelques représentants Frialans arrivèrent alors aux abords de la Cour du Palais, elle haussait un sourcil en voyant la statut de Calabraise. Elle passa le portail, et sorti du véhicule, toujours élégante, Tenue de la Reine
Elle avançait alors vers Calabraise et lui tendit la main pour la lui serrer.

- Monsieur le Président, très heureuse de visiter le Kronos, c'est une première pour nous. Nous avons fait bon voyage, en effet, malgré l'escorte qui n'était pas prévue, ainsi que les soldats armées à l'arrivée à Pendragon. Nous vous suivons.

Elle gardait toujours la tête haut, un léger rictus et suivi alors Calabraise à l'intérieur du Palais. Carini parlait avec Satizo en dialecte Frialan en chuchotant.

- Il a l'air anxieux non ? Et Seigneur, serrer la main de la Reine, on a exécuté des sujets pour moins que cela, dit-il en rigolant.
Bien, en effet l'escorte bien qu'imprévue fut nécessaire. Nous ne vous avions pas prévenus, c'est une erreur de notre part et nous en sommes désolé. Et puis, ne voulez vous pas que votre sécurité soit assurée?... Enfin... Allons y.

Ils marchèrent donc jusqu'au portes du palais ou deux soldats Kroniens attendait, debout de chaque côté des portes, prêts a les ouvrir.
Derrière celles ci, Fernando Palladino, le ministre des affaires étrangères de Kronos, salua la reine et les représentants Frialans.

Calabraise reprit ensuite:
Suivez moi, le lieu de rencontre est en haut.

Ils montèrent donc un escalier sur lequel était disposé un tapis rouge.
Escalier
En bas et en haut de ceux ci, plusieurs soldats étaient postés protégeant ainsi Calabraise et la reine. D'autres gardes patrouillaient quant a eux l'entièreté du palais.

Calabraise, Palladino, la reine Graziella IX, Adolfo Carini, monsieur Satizo et les représentants Frialans étaient enfin arrivés a la salle ou allait se dérouler cette rencontre.

Prenez place. Dit alors Baldassare Calabraise.

Lui, s'assit en bout de table. Derrière lui, un drapeau de la république Kronienne, un drapeau du Royaume-Soudé et un buste fait de bronze le représentant.
Une fois que tout le monde était assis, il prit la parole.

Cela en fait du monde pour une rencontre entre dirigeants... Mais enfin, ce n'est pas dérangeants.
Bien, vous nous avez contacté début mars si je ne dit pas de bêtise, pour je cite "émettre les possibilités d'accords diplomatiques entre nos deux pays", nous le ferons.

Cependant, nous devons avant tout parler de quelque chose... J'ai appris, et vous n'avez pas a savoir comment, la présence de troupes Frialanes près de la frontière Frialo-Kronienne... Pouvez vous m'expliquer cela? Bien que j'imagine que cela a un rapport avec les tensions que connait actuellement la Youslévie avec Kronos...


Il posa ensuite son coude droit sur la table et attendit la réponse de la reine tout en paraissant nerveux.
La Reine Graziella IX du Royaume-Soudé eût remarque le moment de gêne qu'a pu avoir Calabraise lors de la conversation, et prit la décision de la reprendre.

- Notre avion a été annoncé en tour de contrôle après le passage au dessus de la douane terrestre, nous ne craignons rien au Kronos avec un avion diplomatique, n'est-ce pas, Monsieur le Président. Enfin soit.

Elle tendait alors sa main à Fernando Palladino, Ministre des Affaires Étrangères de Kronos, afin qu'il puisse baiser sa main, celui-ci devait surement mieux connaître les règles de bonne coutumes au vu de son âge.

- Monsieur Palladino, c'est un plaisir.

Elle sourit et suivi alors Calabraise en montant les marches de l'escalier qui était somptueusement surmonté d'un tapis rouge. La Reine, Carini, Satizo et les deux membres de la délégation suivirent jusqu'entrer dans la salle. La Reine prit place face à Calabraise, posait son sac dans les bras d'un membres de la délégation, qui était plutôt en réalité composé de l'assistant personnel de la Reine et d'un scribe, pour enregistrer la conversation.

- Il est vrai, Monsieur, que nous nous déplaçons rarement sans le Ministre d'État, Monsieur Satizo, et à l'étranger, jamais sans Monsieur Carini, le Conseiller d'État aux Affaires Étrangères du Royaume-Soudé. Vous trouverez ensuite Cristiano, notre assistant, qui me quitte rarement, ainsi que Michelangelo, notre scribe, qui ratifie les conversations et traités. Mais nous comprenons votre questionnement, le protocole Royal du Royaume-Soudé n'est pas connu en dehors de nos frontières.

Baldassare Calabraise mentionna alors le fait que la frontière Frialo-Kronienne avait été militarisé de cela quelques temps, et la Reine fût prise d'un léger sourire, qu'elle effaça afin de prendre la parole.

- Monsieur, il est vrai que nous avons militarisé la zone par notre armée de défense, sous le conseil de notre voisin Youslève avec qui nous tentons de tenir des relations diplomatiques cordiales voir amicales. Ce choix que vous pouvez trouver non-éclairé ou démesuré a été prit en compte via le Conseil Royal lors de la rencontre avec le Directeur de la RFY et sa délégation. Le Royaume-Soudé, que nous représentons en tant que Monarque légitime ne souhait en aucun cas déclencher une guerre avec Kronos, ni avec la Youslévie, ou avec d'autres pays. Nous cherchons simplement à comprendre, examiner et auquel cas, atténuer les tensions, car nous souhaitons que l'Eurysie revive dans des moments de paix entre les nations et les ethnies qui la composent. Il va s'en dire que nous souhaitons cordialement discuter de cette phase de militarisation de notre frontière, volontiers, mais l'armée du Royaume-Soudé présente à la frontière avec le Kronos est, en aucun cas offensive, nous vous le rappelons, Monsieur le Président. Nous cherchons à mettre en place une entente commune, afin que les pays voisins puissent commercer et échanger ensemble.

Elle passa une main dans ses cheveux et reprit la parole.

- Nous aimerions aussi comprendre les tenants et aboutissants de cette calomnie à la frontière avec la Youslévie, car, nous sommes prêts à en discuter et faire avancer de façon positive les choses.
Après avoir entendu la réponse de la reine, Calabraise prit la parole:
Vous avez donc fait cela sous ordre de monsieur Romeretegui... Cela n'aidera pas vraiment dans nos négociations sachez le... Mais ce qui me fait douter de vos paroles, c'est que vous dites avoir déployé vos troupes pour comprendre et atténuer nos tensions avec la Youslévie... Vous déployez donc vos troupes a notre frontière alors que vous ne connaissez même pas l'origine de nos tensions?! Vous souhaitez les atténuer en... Renforçant votre frontière?... Je ne comprend pas vraiment... Vous ne faites qu'obéir aux ordres de la Youslévie. Même si cela vas vous permettre de développer des relations amicales d'un côté avec la Youslévie, de l'autre, cela ne vous attirera que des problèmes. L'envoi de ces soldats a notre frontière parait a nos yeux comme une provocation et une incitation a la guerre. On ne déploie pas des troupes aux frontières du voisin pour développer des relations amicales avec celui ci.
Alors je vous préviens... 38 000 soldats Kroniens sont prêt a massacrer quiconque nous provoquant...
Je peux considérer le déploiement de vos soldats comme une erreur de votre part, et nous pouvons très bien en discuter, nous le ferons d'ailleurs. Je tenais simplement a vous avertir.

Continuons... Concernant les tensions entre Kronos et la Youslévie, je ne vais pas tout vous raconter, cela serait bien trop long, mais je saurais vous faire un petit résumé...
Alors, vous le savez peut être, en aout 2007 eu lieu une révolution communiste au Kronos, après celle ci, des résistants, qui s'opposaient a nos idées organisaient chaque jour des attentats. Ils tuaient alors des centaines de personnes chaque semaine. Une horreur. Au même moment, monsieur Romeretegui "s'allia" aux résistants en les soutenant et en provoquant les communistes de Kronos. Il soutenu donc ces résistants, vous savez, ceux qui tuaient des centaines de personnes chaque semaine... Il proposa donc a ces criminels de se réfugier, d'être logé et secourus en Youslévie. Cependant, je ne pouvais pas laisser ces meurtriers impunis, j'ai donc demandé au président Youslève de ne pas accueillir ces résistants, chose qu'il a continué de faire. Nous avons ensuite proposé quelque chose aux résistants: Un logement, de la nourriture et leur sécurité contre du travail forcé qui permettrait alors de les punir pour leurs actes. La Youslévie elle, continuait d'accueillir des criminels impunis, nous les avons donc avertis a plusieurs reprises avant d'envoyer l'armée a nos frontières afin de bloquer les résistants et avertir une fois de plus la Youslévie. Malgré cela, elle a continué de les accueillir en créant des camps près de la frontière. Nous avons donc ensuite organisé des manœuvres militaires au bord de la frontière pour menacer la Youslévie. Après cela nous leur avons proposé une rencontre pour négocier la paix, Romeretegui l'a refusée... Pourtant quelques jours plus tard il a accepté d'organiser une visioconférence. Aujourd'hui, nous sommes au bord de la guerre, par sa faute. Voici les vraies origines de ces tensions.
La Reine écoutait alors le discours du "Président" Calabraise en croisant les bras, elle trouvait réellement cet homme à vomir, mais se devait d'entretenir des relations cordiales avec ses voisins pour le bien être de ses sujets.

- Monsieur Calabraise. Tout d'abord laissez nous vous rappeler que le Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est est un État Souverain, qui ne reçoit en aucun cas d'ordre de la part d'autres nations et encore moins de la part d'un Président ou Directeur. La mobilisation des troupes de la part du Consiglio di Giustizia e Diffusa (Conseil de Justice et de Défense) a été prit par le Conseiller chargé de ce département, sous notre autorisation et dans la protection de nos sujets. Dans la cas où les 38 000 soldats du Kronos souhaitaient passer la frontière. Nous sommes au gré des tensions politiques entre le Kronos et la Youslévie, et le son de cloche n'est en aucun cas le même des deux partis. Nous, le Royaume-Soudé, agissons dans l'optique de calmer le jeu entre vous, et essayer de trouver un terrain d'entente. Nous proposons donc, la démilitarisation de la zone de la frontière entre le Royaume-Soudé et Kronos à la condition de permettre de garantir la sécurité lors d'une possible extradition de vos opposants vers la Youslévie. Le droit à l'opinion politique doit être garanti par Kronos, c'est le fondement de la démocratie, cher Monsieur Calabraise. De plus, laissez-nous vous dire que nous trouvons votre discours plutôt agressif, parler de massacrer notre peuple n'est en aucun cas un sujet à aborder lors d'une première rencontre. Sachez que le déploiement de nos militaires à votre frontière est aussi pour but de rassurer nos sujets, qui redoutent bien malheureusement que le Kronos décide de s'attaquer au Royaume-Soudé après la Youslévie.

La Reine prit alors la peine de se lever et de regarder Calabraise dans les yeux.

- Monsieur, aucune décision ne sera prise quant à des accords possible entre le Royaume-Soudé et le Kronos sans avoir demandé à notre peuple. Nous souhaitons pas entrer en guerre avec vous, bien au contraire, mais nous devons interroger nos sujets. Vous devez surement le savoir, mais nous, Graziella IX, Reine légitime du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est, n'arborons aucune étiquettes politiques, contrairement à certains représentants. C'est pour cela que nous devons en discuter entre nous. Merci pour ce charmant accueil, si vous n'avez rien d'autre à aborder.

La Reine reprit alors son sac, s'apprêtant à quitter la pièce.
Calabraise tentait de savoir de quoi parlait la reine avant de reprendre:
Madamme, je ne sais pas vraiment de quoi vous parlez... Vous dites que vous avez envoyé ces soldats "dans la cas où les 38 000 soldats du Kronos souhaitaient passer la frontière"... Et bien sachez que ces 38 000 soldats n'ont pas été déployés et je n'ai pas pour projet de les envoyer près de notre frontière, c'est pourquoi je doute que vous ayez fait cela pour vous protéger d'un possible attaque de notre part. Attaque qui ne serait d'ailleurs, pas du tout justifié. Enfin, désormais, je pourrais totalement me justifier si je décide de vous attaquer. Et puis, si 38 000 soldats étaient au bord de votre frontière je pense que vous l'auriez sut avant cette rencontre. Cela n'était qu'un avertissement. Je vous le répète, aucune troupe Kronienne n'est présente a notre frontière.
C'est pour cela que je me permet de voir dans le déploiement de vos soldat, un réel danger.
Nous voulons nous aussi en finir avec ces tensions, mais ce n'est pas en nous provoquant que vous nous aiderez...

Pour ce qui est de la démilitarisation de la frontière entre le Royaume-Soudé et Kronos, je suis pour, étant donné que seul vos troupes sont présentent dans la zone, je n'aurais pas a en retirer. En ce qui concerne l'extradition de mes opposants vers la Youslévie... Vous voulez parler de ceux qui s'opposent a ma politique sans pour autant faire de dégât ou de ceux qui prennent les armes et tuent de nombreuses personnes tout simplement car ils n'acceptent pas d'autre politique que celle de l'ancien régime?... Ce sont deux profils bien différents qui ont une valeur bien différente a mes yeux.


En voyant la reine se lever, Calabraise fit de même.
Tout en haussant le ton il dit:
Vous voulez déjà nous quitter?... Sans régler cet incident a notre frontière ce serait du suicide, pour vous et vos stupides sujets!
La Reine se devait de rester un minimum neutre et cordiale face à Calabraise, ce qui était plutôt compliqué au vu de la personne qu'il était et représentait.

- Comme cela a déjà été abordé plus tôt, Monsieur Calabraise, la démilitarisation de la zone de la frontière a été mise en place de façon défensive suite à des conseils que nous avons reçu. Nous souhaitons d'abord interroger le Parlement afin de connaître démocratiquement la marche à suivre avec le Kronos. En effet, comme vous avez sûrement du le constater, Monsieur, le Royaume-Soudé est une Monarchie Constitutionnelle qui s'appuie sur une constitution révisée à chaque changement de monarque afin de s'encrer dans la modernité. Nous avons des élections qui se tiennent et la majorité gouverne. Ce rappel est fait ainsi pour vous faire comprendre que nous croyons en un Etat stable, qui croit en la justice. Garder prisonniers et captifs des citoyens de Kronos, en les tuants quand ils veulent franchir la frontière pour nous, ce n'est pas de la justice. Nous proposons l'extradition des ressortissants du Kronos étant coupable de crime contre leurs pays afin qu'ils puissent être jugés décemment, car nul Homme ne mérite la mort.

Elle regardait Calabraise, debout.

- Pour nous ce n'est pas un incident que de poster des militaires à la frontière et d'attendre la réponse de nos fidèles sujets, et ce n'est pas en insultant le peuple Frialan que "l'incident" va se résoudre, Monsieur Calabraise. Le Royaume-Soudé ne cherche en aucun cas à faire la guerre au Kronos, ni a aucune nation pour être honnête avec vous, nous cherchons simplement à discuter. Pour la suite des communications, je laisserai mon Conseiller Signore Carini prendre le relai dès notre retour au Palais Royal. Nous vous remercions pour l'accueil, et pour votre hospitalité, nous nous en souviendrons.

La reine sourit alors au dirigeant Kronien et salua les personnes présentes. Elle prit alors le chemin de la sortie, ayant hâte de retrouver son pays qu'elle ne quittait que très rarement.
Lorsque la reine était debout et le regardait, Calabraise répondit:
Comme je l'ai dit a monsieur Romeretegui lors de notre rencontre quelques jours plus tôt, les Kroniens souhaitant partir seront libre de le faire lorsque notre état sera stabilisé. C'est a dire qu'ils seront totalement libre lorsque nous ne connaitrons plus cette menace qu'est le terrorisme causé par les opposants.
Aussi, nous ne tuons pas les résistants quand nous les voyons essayer de franchir la frontière. Nous les tuons si nous n'avons pas d'autre choix ou lorsqu'ils s'en prennent aux soldats. Il ne faut pas croire tout ce que disent les médias étrangers, ceux ci étant généralement anti-communistes, il feront tout pour nous faire chuter.


Poster des militaires près d'une frontière n'est peut être pas un incident, mais en tout cas, c'est une provocation a mes yeux. Pensez vous vraiment pouvoir discuter calmement avec un dirigeant, quel qu'il soit, après avoir déployé des troupes a sa frontière sans justification? C'est ce que vous avez fait! Vous avez écouté les conseils de monsieur Romeretegui, celui qui n'écoutait aucun de mes avertissements, celui qui accueillait chaque jour des dizaines de criminels tout en leur offrant un foyer et de la nourriture, celui qui est a l'origine de ces tensions, celui qui mit donc en danger sa population pour sauver des terroristes. Vous avez écouté les conseils d'un incompétent! Vous n'avez pas déployé ces troupes pour vous défendre étant donné qu'aucun soldat Kronien n'était et n'est présent près de notre frontière. Nous n'avons jamais été agressifs envers vous.
La Youslévie veut la guerre avec Kronos. Nous savons que vous êtes alliés, mais n'écoutez pas ses conseils! Regardez ou cela vous mène! Si vous ne réfléchissez pas avant de faire ce que vous demande cet ignorant, nous penserons que vous aussi voulez la guerre avec Kronos. Et cette guerre si elle a lieu, pourrait bien causer un massacre.


Baldassare Calabraise voyant la femme partir, la fixa et ne prit même pas la peine de l'accompagner.

Calabraise
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